• L ACTION ET LE REPOS

    EGYPTE

    Notre vie se passe entre ces deux
    états: l'activité et l'immobilité. De l'équilibre de ces deux états dépend la
    bonne conduite de notre vie, aussi bien que la réussite de tout ce que nous
    entreprenons.



     



    Comme l'homme aime l'activité, de
    même il aime le repos; il l'aime même beaucoup plus que l'activité; mais s'il
    est conscient de son amour de l'action, il n'est que peu conscient de son amour
    de l'immobilité, du repos, du silence. Plus il s'adonne à l'activité, plus elle
    lui devient chère et indispensable, et le repos lui semble une sorte de trêve
    que la nature impose à son activité et à laquelle il se soumet à regret.



     



    Notre activité et notre repos
    dépendent aussi de la phase d'évolution où nous nous trouvons. Plus un être
    évolue, plus il se rend compte de la grande importance du repos pour lui-même
    et pour les autres.



     



    Le repos et l'activité: voilà
    également la raison d'une grande différence entre l'Orient et l'Occident dans
    leur façon de les envisager. En Occident, l'on estime surtout l'action et
    l'activité, qui semblent à la plupart des gens la raison d'être de l'existence,
    car si ce n'est pour être actif, à quoi bon vivre? En Orient au contraire, on
    accorde beaucoup de valeur à l'immobilité. Si un Occidental va en Orient, s'il
    lui arrive d'approcher des sages, des mystiques de l'Inde pour recueillir
    quelque chose de leur sagesse, on peut être sûr que dans la plupart des cas il
    voudra l'employer pour mieux conduire l'activité de sa vie. Il se dira, il dira
    aux autres: "Pourquoi la sagesse? Est-ce immobilité, indifférence? Tout ce
    que j'ai appris, je veux l'employer pour l'action, pour que nous puissions
    mieux agir". L'Oriental au contraire, quand il voit toute l'activité du
    monde, a tendance à dire: "Illusion, jeu d'enfants! Ce qui compte, c'est
    la vie elle-même, c'est la vie immobile, silencieuse".



     



    L'immobilité, la tranquillité, de
    même que l'activité, existent aussi bien dans la vie de L'Orient que dans la
    vie de l'Occident. Il ne pourrait en être autrement; mais leur idéal diffère,
    leur appréciation de l'une ou l'autre de ces manières d'être et de vivre
    diffère. De là vient que l'Oriental a une grande vénération pour les êtres qui
    se sont élevés au-dessus de la vie quotidienne, de la vie du monde, alors que
    l'Occidental idéalise celui qui a beaucoup fait, qui a beaucoup agi. Il y a une
    histoire dans le journal de voyage de Hazrat Inayat dans laquelle il raconte
    que se trouvant à Londres il se promenait le long des quais du port. Il
    rencontra un Occidental étranger, qui, voyant cet homme d'une grande beauté et
    majesté d'allure, dit un seul mot: "Bouddha" et immédiatement, Hazrat
    Inayat s'inclina devant lui, disant: "Napoléon", ce qui exprimait
    bien ces deux idéals si différents entre les Orientaux et les Occidentaux.



     



    Ces deux points de vue, le temps les
    a beaucoup accentués, ce qui a des conséquences en divers domaines dans une
    grande partie du monde. Ainsi la religion a idéalisé ces deux points de vue, et
    l'on en est venu à adorer Dieu sous l'une ou l'autre de ces deux formes: un
    Dieu manifesté, immanent, qui vit en tout: dans les arbres, les fleurs, les
    fruits, les animaux, les oiseaux et surtout dans l'homme, et un Dieu qui est à
    part de tout cela, que rien ne trouble. Il est certainement vrai que la vie
    divine se manifeste sous ces deux aspects et que l'on peut porter ses regards,
    orienter son coeur vers l'un ou l'autre de ces deux aspects. Mais je ne dirais
    pas qu'il s'en suit l'existence d'un conflit entre ces deux aspects. Le Soufi
    dit qu'il voit la variété dans l'unité et l'unité dans la variété. C'est aussi
    le point de vu des sages de l'Inde qui n'ont pas fait de discrimination entre
    les deux. C'est cette discrimination que l'on fait aujourd'hui dans la vie religieuse:
    l'un de ces idéals n'est rien et l'autre tout. Si l'on dit que l'idée d'un Dieu
    immanent en toutes choses représente l'ancienne conception aryenne, ce n'est
    pas vrai. Tous ceux qui ont compris la religion quelle qu'en soit la forme ont
    reconnu la variété dans l'unité et l'unité dans la variété. Le conflit entre
    ces deux idées est une notion superficielle qui ne pourra jamais guider les
    hommes dans le monde. Car si l'on va plus loin, l'on découvrira que ces deux
    aspects se rencontrent et que pour donner une vie parfaite l'un et l'autre sont
    nécessaires.



     



    On comprend très bien pourquoi on
    aime l'activité: elle intéresse, on trouve une joie à agir et il nous est
    évident que c'est grâce à elle que nous acquérons quelque chose pour nous-mêmes
    ou que nous donnons quelque chose à autrui. Certainement cela est vrai. Mais il
    y a un autre aspect de l'activité et une autre raison qui fait que nous
    l'aimons. C'est que l'activité nous fait sentir que nous sommes vivants. Si
    nous restons tranquille dans une pièce, sans rien de spécial à faire, où rien
    ne se passe, il nous semble que nous sommes morts, que nous n'existons plus; et
    si nous voyons quelque chose se produire, il nous semble que nous retournions à
    la vie. On est même prêt à se frotter les mains pour se rendre compte que l'on
    vit.



     



    Et pourtant la vie immobile est plus
    précieuse que l'activité, pourtant elle est plus puissante, plus attirante,
    plus grande que l'activité. C'est que dans la vie immobile on touche la vie
    même sans avoir besoin d'agir pour savoir que l'on vit. Car dans nos vies
    d'action quelque chose manque toujours: si nous marchons, nous ne pouvons pas
    rester assis; quand l'hiver est arrivé nous ne sommes pas au milieu de l'été,
    si nous parlons nous n'écoutons pas en même temps, si nous écoutons nous ne
    parlons pas en même temps. Chaque activité est incomplète. Mais dans
    l'immobilité, dans le silence, nous commençons à sentir la vie.



     



    Y a-t-il quelque chose de plus
    précieux que la vie? Ce qui attire dans toute activité c'est surtout la vie qui
    se manifeste par elle. Mais nous ne faisons que commencer, pour ainsi dire, à
    sentir cette vie. Quelquefois, si nous sommes dans une forêt, si nous sommes
    assis pendant quelques heures sous un arbre, si pendant quelques heures nous
    n'avons pas parlé, nous n'avons pas remué, nous sentons en cet arbre une vie,
    il a une vie en lui, et notre vie se mêle à la sienne. Dans le silence de la
    montagne, là où il n'y a plus d'arbres, que des rochers, on peut sentir la vie
    aussi, et plus les divers aspects d'activité sont absents, plus l'on peut
    sentir une vie immanente, une vie complète qui ne se dissipe ni ne se brise en
    cent morceaux pour s'exprimer à l'extérieur, mais qui existe tout entière comme
    une sphère silencieuse.



     



    Les sages et les adeptes recherchent
    cette vie par le silence. Même aujourd'hui, en Occident, l'on commence à
    s'intéresser au silence dans certains traitements où l'on prescrit aux malades
    deux ou trois heures de silence. Dans les écoles Montessori, les enfants font
    quelques minutes de silence par jour. Tout cela est très bienfaisant. De même
    dans les lieux de prière il y a des moments de recueillement où une multitude
    pourra se tenir silencieuse. Seulement on ne fait d'habitude pas de distinction
    suffisante entre le simple fait de ne pas parler et le vrai silence.



     



    Un vrai silence n'est pas seulement
    une abstention de parole ou de mouvement, un vrai silence est tout autre chose.
    Un vrai silence se produit lorsqu'il n'y a aucune activité de l'esprit, aucune
    activité du sentiment. Et dans ce silence la vie se refait; c'est cela que nous
    connaissons dans un profond sommeil et quand nous nous réveillons nous avons
    conscience d'avoir obtenu quelque chose de très précieux. Mais combien plus
    précieux ce serait si nous n'étions pas endormis à ce moment-là! Peut-on
    connaître un profond sommeil sans dormir? Oui, on le peut. Au moment où nous
    parlons, où nous agissons, où nous nous mouvons, nous dormons à cet aspect de
    la vie qui est l'immobilité. Nous sommes endormis, un sommeil profond enveloppe
    notre âme, le plus souvent. Ceux qui ont atteint le pouvoir de réfréner toute
    activité de l'esprit et du cœur dorment en ce qui concerne ces activités, mais
    une autre partie de leur être veille et c'est alors que l'âme devient
    consciente d'elle-même; et cette expérience est au-dessus de toutes les choses
    intéressantes de la vie. C'est une vie de plénitude, de perfection, c'est la
    paix que rien d'autre ne peut remplacer.



     



    Souvent on appelle silence ce qu'un
    adepte appellerait concentration. C'est-à-dire que l'on appelle silence ne pas
    penser à ceci ou à cela pour porter toute son attention à une idée, à une
    image. C'est sûrement un exercice très nécessaire pour l'esprit, mais si nous
    voulons vivre pleinement il est aussi nécessaire de connaître le vrai silence.
    Pourtant une bonne concentration est indispensable pour bien régler toutes les
    activités de notre vie, pour les conduire et ne pas être conduits par elles, ce
    qui arrive presque toujours. Le premier pas pour conduire cette activité est
    donc la concentration.



     



    Aujourd'hui, on emploie beaucoup le
    mot "mystique" et dans un sens qui est très loin de celui dans lequel
    l'emploient justement les mystiques. On dit: "mystique de ceci, mystique
    de cela", comme si la mystique devait être attachée à quelque chose
    d'autre pour exister. Quand il semble qu'une personne ou une multitude soit
    très attachée à une opinion quelconque, surtout quand elle dit: "Je ne
    sais pas ce que c'est, mais d'autres savent et y attachent de
    l'importance", on appelle cela mystique. Et l'on emploie encore le mot
    mystique pour parler de l'état de passivité où un être n'a aucun contrôle de
    lui-même. Les mystiques n'ont jamais employé ce mot dans ce sens qu'on lui
    donne maintenant: quelque chose de très peu précis, car faute d'avoir fait
    l'expérience qu'il exprime, on en sait pas ce qu'il veut dire.



     



    Mystique est un mot qui vient du
    grec et qui signifie devenir silencieux. Les Grecs avaient une tradition
    mystique développée; presque toute leur vie avait un sens mystique. Quand
    Hazrat Inayat vit les représentations de l'art grec cela l'intéressa beaucoup
    car dans chaque objet, dans chaque forme il aperçut les vérités cachées qu'on y
    avait représentées. Toute la philosophie des Grecs se compare à celle des
    grands mystiques. Le mot mystique signifie donc devenir silencieux, comme cela
    est représenté dans le conte oriental du mur qui, une fois franchi, rendait les
    gens muets. Ce mur, c'est ce qui nous sépare de ce que nous ne connaissons pas
    du tout. Ceux qui ont regardé au-delà ne reviennent plus dans cette sphère. Si
    on les obligeait à en dire quelque chose, ils resteraient silencieux, car cela
    ne peut pas se dire. Quant à ceux qui n'en ont pas fait l'expérience ils
    utilisent le terme à faux, d'une façon qui n'a pas de sens ou qui est trop
    vague pour en avoir un. Certainement les mystiques ont essayé de parler de ce
    qu'ils ont connu, mais ils n'en ont pu dire que très peu, parce qu'il n'y a pas
    de mots pour se faire comprendre.



     



    Maintenant il ne faut pas supposer
    que ceux qui connaissent la vie immobile et silencieuse ne désirent que cela.
    Mais il y a eu beaucoup de mystiques, surtout parmi les Hindous, qui ont
    préféré cet aspect de la vie et s'y sont maintenus. Là-bas on les appelle
    "Mouni", ceux qui ne parlent pas. Quand des philosophes Grecs
    accompagnèrent Alexandre de Macédoine, ils virent de Yogis et ils se connurent.
    Ceux-ci s'étonnèrent, disant: "Oui, ils possèdent la vérité, mais pourquoi
    tout cet intérêt aux choses de ce monde? Cela nous étonne beaucoup de les voir
    s'engager dans les choses terrestres". Cette différence a toujours existé.
    Mais quelle est l'opinion des Soufis à ce sujet? Un Soufi tient le milieu entre
    ces deux points de vue. Il n'abandonne pas la vie du monde pour vivre une vie
    supraterrestre; il veut que sa vie soit complète, ne néglige aucun aspect de
    cette vie. Mais il a grand soin de contrôler ce qu'il fait par sa
    concentration, la maîtrise de son souffle, le pouvoir caché derrière toutes ses
    actions et par le contrôle du rythme de sa vie, qui est un très grand secret de
    la vie. Si les choses vont bien dans notre vie c'est que notre rythme est bon;
    si elles vont mal, le rythme est mauvais. Connaître son rythme est donc très
    important, le contrôler plus important encore.



     



    Il y a trois rythmes distincts, qui
    correspondent à trois genres d'activité, quelle qu'en soit la nature: un rythme
    lent, régulier qui convient lorsqu'il s'agit de commencer, de construire; un
    rythme plus rapide, mobile, mais toujours régulier qui convient pour garder les
    choses en mouvement et les faire progresser; et un rythme chaotique qui tend à
    devenir irrégulier et qui est cause de toute destruction.



     



    Il est naturel que le rythme tende à
    s'accélérer continuellement. Vous verrez que ceux qui parlent beaucoup parlent
    très vite. Si l'on marche, on a tendance à marcher plus vite, et si l'on ne met
    pas un frein à cette activité, l'accélération du rythme amènera une chute. Si
    l'on poursuit une entreprise en allant de plus en plus vite, elle finira par se
    détruire. Cela est vrai pour les actions physiques, c'est vrai aussi pour les
    actions de l'esprit. Aujourd'hui notre amour de l'activité nous a mené très
    loin et nous souhaiterions parfois aller plus doucement, trouver un temps de
    repos; et presque personne ne peut le trouver car si l'un ralentissait son pas,
    les autres le forceraient à avancer plus vite. Et il y a l'action de la
    concurrence: dans bien des cas, on ne peut laisser les autres toucher le but à
    sa place. Parfois c'est spontanément que nous nous livrons à cette activité
    continuelle, parfois nous y sommes forcés. A un autre moment ce sont les choses
    qui nous débordent, nous entraînent et nous souhaiterions trouver du repos;
    mais comment le trouver quand tout nous force à nous presser, à faire plus que
    nous ne pouvons faire, et même à ne pas nous reposer alors que c'est l'heure du
    repos?



     



    Il faut une grande force de volonté
    pour se demander: "Est-ce nécessaire de faire toutes ces choses? N'y en
    a-t-il pas certaines qui sont inutiles? N'aurais-je pas un plus grande bénéfice
    à en faire moins, à les faire mieux, à rentrer en moi-même, à me recueillir de
    temps à autre?" Il est bon de prendre dans les vingt-quatre heures une
    heure de silence, même si ce n'est pas un silence complet. Pour cela il faut
    s'entraîner à ne pas parler pendant une heure. Et notre force de volonté est
    encore nécessaire pour veiller sur le rythme de notre vie, pour contrôler
    l'activité et pour ne pas la laisser aller trop vite, ni trop lentement: il ne
    faut pas non plus nous laissez aller à la léthargie. Il faut pouvoir maintenir
    notre activité telle que nous voulons la développer grâce au contrôle de notre
    rythme.



     



    Quant au pouvoir de concentration il
    demande certainement de l'effort et de la persévérance, et cependant pas tant
    que nous n'en mettons pour accomplir ce que nous trouvons nécessaire dans la
    vie pour nous qualifier dans une profession ou pour l'emploi de nos journées:
    l'effort n'est pas aussi grand, la persévérance pas aussi grande et le gain
    plus précieux. Nous avons tous perdu plus ou moins notre pouvoir de
    concentration. Si nous observons un petit enfant, il a plus de concentration
    que nous; il le prouve par ses traits, par la fermeté de son regard. Mettez un
    objet devant ses yeux: il le regardera fixement sans remuer les yeux. Les
    grandes personnes disent autour de lui: "Voyez comme il regarde!", et
    elles sourient, mais une grande personne ferait difficilement la même chose. Il
    s'agit de regagner ce pouvoir pour nous-mêmes, ce qui demande un entraînement
    constant.



     



    Dans cet entraînement, la régularité
    et l'adaptation du souffle est un sujet auquel les Soufis, comme les mystiques
    Hindous aussi, ont donné une grande importance. Hazrat Inayat dit que le
    souffle est un ascenseur qui mène de cette sphère terrestre aux sphères les
    plus élevées. Les Hindous le représentent comme l'oiseau Garouda sur
    lequel un homme montait et volait avec lui. Ce qui signifie que la conscience
    de l'homme, purifiée par le souffle, vole avec le souffle. Le souffle est
    purifié par les pensées bonnes et élevées, et surtout par la pensée de Dieu, et
    le souffle purifié purifie à son tour la conscience, il la fortifie et la
    clarifie.



     



    Si notre conscience n'a pas toutes
    les possibilités, cela signifie que notre souffle n'est pas très bon. Il ne
    faut pas croire en effet que chacun a le même degré ni la même étendue de
    souffle. Les différences sont infiniment plus grandes que ne le sont les
    tailles des différentes personnes ou la portée de la voix de différents êtres.
    Le souffle, ce n'est pas seulement l'air qui passe dans les poumons, c'est une
    vibration dans tout l'être, une vibration qui fait marcher cette machine qu'est
    le corps humain et qui régit le corps humain comme il régit l'esprit en toutes
    choses. C'est pourquoi le développement du souffle est une tâche à laquelle le
    mystique s'emploie. Son contrôle est ce qu'il vise et la maîtrise du souffle
    lui donne la maîtrise de lui-même. Quand il possède la maîtrise de lui-même, il
    possède la maîtrise de tous les aspects de la vie.



     



    Cette pratique du souffle a été
    entièrement perdue en Occident. Il est certain qu'elle a existé, nous n'en
    pouvons douter. Il est dit dans l'Evangile , au commencement de l'Evangile de
    St. Jean: "L'esprit du Seigneur, le souffle" et le Christ dit:
    "L'Esprit souffle où il veut", ce qui pourrait être traduit par:
    "Le souffle passe où il veut". Mais dans les temps modernes, et même déjà
    avant le Moyen-âge, cela fut perdu. C'est une perte immense, car le souffle
    dirige la vie, car le souffle est la vie elle-même. En Orient l'on possède
    cette science; c'est par elle qu'ils produisent dans l'être humain des choses
    merveilleuses. Mais ils ont surtout en vue d'élargir leur propre conscience.
    D'abord ils désirent entrer dans les profondeurs de la vie, ce qui est
    symbolisé par la ligne verticale de la croix, puis ils étendent ce souffle:
    c'est cela qui donne une conscience très vaste, symbolisée par la ligne
    horizontale de la croix.



     



    Ce plein développement de
    l'activité du monde sur tous les plans de l'existence aussi bien que
    l'absorption pendant un temps dans la vie immobile et silencieuse, ce repos
    silencieux qui est la vie même sont nécessaires pour que notre vie soit
    complète et bien équilibrée.EGYPTE


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  • Commentaires

    1
    herminie
    Mardi 25 Janvier 2011 à 19:20

    j'aime lire ce que tu ecris .des que j'ai un moment je suis là ,bien que parfois un froid dans le dos,  dur dur la réalité.. tres bien expliquer, lisible  merci

    2
    Jeudi 27 Janvier 2011 à 11:28

    bonjour virtuaelité , merci d'ètre venue dans mon univers , le tiens est superbe aussi ,passe une très belle journée ensoleilée gros bisous vickyjo

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