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BIOMIMETISME: La technologie imite la nature (aricle long mais tres interressant)
INTRODUCTIONImaginez que vous veniez d'acheter un modèle très
complexe de maquette d'avion. Comment allez-vous procéder pour assembler tous
ces petits éléments ? Tout d'abord vous allez certainement étudier les
illustrations représentées sur la boîte. Puis, vous allez suivre les
instructions données afin de réaliser cette maquette de la meilleure façon
possible et en évitant toute erreur.Même sans instructions, vous pouvez vous en sortir
si vous possédez déjà une maquette d'avion similaire. La conception de votre
premier avion peut être utile pour assembler tout autre modèle par la suite. De
la même façon, utiliser un modèle naturel parfait permet de concevoir plus
rapidement un équipement technologique ayant les mêmes fonctionnalités et ce,
de la meilleure manière. Conscients de fait, la plupart des scientifiques et
des chercheurs en développement étudient les exemples des créatures vivantes
avant de se lancer dans toute conception nouvelle et imitent les systèmes et
structures de la nature. En d'autres termes, ils examinent les créations
d’Allah à travers la nature et ainsi inspirés, ils continuent à développer de
nouvelles technologies.Cette approche a donné naissance à un nouveau pôle
scientifique : le biomimétisme, c'est-à-dire la science qui imite les
organismes vivants présents dans la nature. Cette nouvelle branche est
de plus en plus abordée au sein des groupes d'experts et ouvre de nouveaux et
importants horizons pour l'humanité.Tandis que le biomimétisme émerge en imitant la
structure des systèmes vivants, il représente en même temps un échec
considérable pour les scientifiques qui soutiennent la théorie de l'évolution.
Selon les partisans de cette théorie, il est absolument inconcevable que
l’homme - considéré comme le dernier chaînon sur l’échelle de l’évolution –
puisse s’inspirer (et encore moins imiter) d’autres créatures vivantes qui
selon eux, sont bien plus primitives que l’homme.Si des créatures vivantes plus évoluées prennent
modèle à partir de créatures "primitives", cela signifie que nous
allons construire nos technologies futures à partir de
"sous-organismes", ce qui constitue une violation fondamentale de la
théorie de l'évolution dont la logique soutient que les créatures vivantes trop
primitives pour s'adapter à l'environnement s'éteignent rapidement, tandis que
les créatures plus évoluées survivent et se développent.La notion de biomimétisme qui place les partisans
de la théorie de l'évolution au centre d'un cercle vicieux, commence à se répandre
et à dominer la pensée scientifique. Ainsi, une autre branche a également vu le
jour : la biomimétique ou la science qui consiste à imiter le comportement des
créatures vivantes.Ce livre aborde les progressions réalisées par le
biomimétisme et la biomimétique qui prennent modèle sur la nature. Il examine
les systèmes parfaits, bien que peu remarqués jusqu'à présent et qui ont existé
depuis que la première cellule vivante est apparue sur terre. Ce livre décrit
également la manière dont les divers mécanismes naturels et performants qui
déconcertent les partisans de la théorie de l'évolution résultent tous de la
création unique de notre Seigneur.Qu'est-ce que le biomimétisme ?
Janine M. Benyus et
son livre Biomimicry
Le biomimétisme et la biomimétique visent à
résoudre les problèmes en examinant puis en imitant ou en s'inspirant des
modèles présents dans la nature.Le biomimétisme est le terme utilisé pour décrire
les substances, équipements, mécanismes et systèmes au moyen desquels les
humains imitent les systèmes naturels et les créations, en particulier dans les
domaines de la défense1, de la nanotechnologie, de la robotique
et de l'intelligence artificielle (également connue sous le sigle IA).Le concept de biomimétisme, utilisé pour la
première fois par l'écrivain et scientifique du Montana, Janine M. Benyus, fut
ensuite repris par d’auteurs et scientifiques. L'un d’eux raconte son travail
ainsi que le développement de la biomimétique :Naturaliste et auteur de plusieurs guides sur la
nature sauvage, elle a visité les laboratoires de nombreux chercheurs
scientifiques qui prennent modestement les mesures nécessaires afin de révéler
les secrets de la nature. L’idée essentielle de la "biomimétique" est
que nous avons beaucoup à apprendre du monde naturel en tant que modèle et
guide. Ce que ces chercheurs ont en commun : le respect pour les créations
réalisées par la nature et l'utilisation de ces créations pour résoudre les
problèmes de l'humanité.2David Oakey est un spécialiste en stratégie des
produits pour Interface Inc., l’une des entreprises qui fait appel à la nature
pour améliorer la qualité et la productivité. Voici son point de vue concernant
le biomimétisme :La nature est mon mentor dans le domaine des
affaires et de la création, un modèle dans ma façon de vivre. Le système
naturel fonctionne depuis des millions d’années… Le biomimétisme est une façon
d'apprendre de la nature.3
Ce concept qui se répand à grande vitesse a séduit les scientifiques qui
ont réussi à accélérer leurs propres recherches en s'inspirant d’uniques et parfaits
modèles présents dans la nature. Les chercheurs scientifiques qui travaillent
sur les systèmes économiques et les matériaux bruts - dans le domaine
industriel en particulier – ont concentré leurs efforts afin de déterminer le
meilleur moyen d'imiter la nature.Les créations réalisées par la nature garantissent
la meilleure productivité en fournissant un moindre effort et en utilisant un
minimum de matériel. Elles sont capables de se réparer, sont compatibles avec
leur environnement et sont totalement recyclables. Elles agissent en silence,
sont d’apparence agréable et esthétique et sont source de longévité. Toutes ces
qualités sont présentes dans les modèles à imiter. Le journal High Country
News mentionne : "En se servant des systèmes naturels comme modèles,
nous pouvons créer des technologies bien plus durables que celles utilisées
aujourd'hui."4Janine M. Benyus, auteur du livre Biomimicry :
Innovation Inspired by Nature a pensé qu’il existait un besoin fondamental
d'imiter la nature en tenant compte de ses perfections. Ci-dessous figurent des
exemples qu'elle utilise pour défendre cette idée :- La
capacité qu’ont les colibris de traverser le Golf du Mexique avec moins de
3 grammes de carburant, - Comment
les libellules sont plus manœuvrables que n’importe quel hélicoptère, - Les
systèmes de chauffage et de climatisation des nids de termites sont
supérieurs à ceux inventés par l'homme en termes de consommation d’énergie
et d'équipement, - Le
système de transmission à hautes fréquences des chauves-souris bien plus
efficace que n’importe quel radar conçu par l’homme, - Comment
l'algue fluorescente combine différentes substances chimiques afin de
produire de la lumière sans chaleur, - Comment
les poissons de l’océan Arctique et les grenouilles des zones tempérées
reviennent à la vie après avoir été gelés sans que leurs organes subissent
de dommages, - Comment
les lézards et les caméléons changent de couleurs – et comment les
pieuvres et les seiches changent à la fois de couleur et de forme en
instant - afin de se confondre avec leur environnement, - La
capacité qu'ont les abeilles, les tortues et les oiseaux de se diriger
sans carte, - Comment
les baleines et les pingouins plongent pendant de très longues périodes
sans équipement spécifique, - Comment
la double hélice d’ADN stocke l’information de tous les êtres humains, - Comment,
grâce à la photosynthèse, les feuilles produisent 300 milliards de tonnes
de sucre chaque année par réaction chimique,
Voilà juste quelques exemples des mécanismes
naturels et des créations si fascinantes qui peuvent enrichir de nombreux
domaines technologiques. Alors que nous accumulons l’information et que les
possibilités technologiques augmentent, le potentiel de ces mécanismes et
créations devient de plus en plus évident.Au 19ème siècle, par exemple, la nature était
imitée uniquement pour ses qualités esthétiques. Les peintres et architectes de
l’époque, influencés par les beautés du monde naturel, recopiaient l'apparence
externe de leur structure, mais plus ils observaient avec attention les
détails, plus l’ordre immaculé de la nature devenait fascinant. Grâce aux
extraordinaires créations réalisées par la nature et à leurs imitations, source
de tant de bénéfices pour l'humanité, les scientifiques commencèrent à étudier
les mécanismes plus en détail jusqu’à l'échelle moléculaire.Les nouveaux matériaux, structures et machines
développés grâce au biomimétisme peuvent être utilisés dans les nouvelles
cellules solaires, les derniers robots et les futurs engins spatiaux. De ce
point de vue, les créations réalisées par la nature ouvrent de nouveaux
horizons.Comment le biomimétisme va changer nos vies ?Allah nous a offert les créations de la nature en
cadeau. Les imiter, les prendre pour modèle mènera l'humanité vers ce qui est
vrai et juste. Pour certaines raisons, la communauté scientifique vient de
réaliser que les créations conçues par la nature sont une ressource extraordinaire
dont on doit se servir dans notre vie quotidienne.De nombreuses publications scientifiques de
référence admettent l'idée que les structures naturelles représentent une
ressource considérable pour montrer le chemin vers la création supérieure à
l'homme. Le magazine Nature l'exprime de la façon suivante :Cependant les recherches fondamentales sur le
caractère des mécanismes naturels, depuis l'éléphant jusqu'à la protéine,
enrichissent le panel à partir duquel les créateurs et ingénieurs puisent leurs
idées. Les possibilités d'étendre ce panel sont immenses.5L'utilisation correcte de cette ressource mènera
certainement à un développement rapide des procédés technologiques. L'experte
en biomimétisme Janine M. Benyus a déclaré qu'imiter la nature nous permettra
de progresser dans de nombreux domaines tels que l'alimentation, la production
énergétique, le stockage de l'information et la santé. Elle cite comme exemples
les mécanismes inspirés par les feuilles qui fonctionnent à l'énergie solaire,
la création des ordinateurs qui transmettent des signaux de la même façon que
les cellules et les céramiques faites pour résister à de fortes pressions en
s'inspirant de la nacre.6Ainsi, il est évident que la révolution
biomimétique va profondément influencer l'humanité et nous permettre de vivre
de manière encore plus confortable et aisée.Aujourd'hui, les technologies découvrent les
miracles de la création et le biomimétisme est seulement un des domaines qui
met les extraordinaires créations des organismes vivants au service de
l'humanité. Quelques revues scientifiques abordent ce sujet, dont :- "Learning
from Designs in Nature",7(Apprendre à partir des modèles de
la nature) - "Projects
at the Centre for Biomimetics",8 (Projets au cœur du biomimétisme) - "Science
Is Imitating Nature",9 (La science imite la nature) - "Life’s
Lessons in Design",10(Leçons de vie offertes par les
modèles de la nature) - "Biomimicry
: Secrets Hiding in Plain Sight",11(Biomimétique : les secrets de la
vision) - "Biomimicry
: Innovation Inspired by Nature",12(Biomimétique : innovations
inspirées par la nature) - "Biomimicry
: Genius that Surrounds Us",13(Biomimétique : ces génies qui
nous entourent) - "Biomimetics
: Creating Materials From Nature’s Blueprints",14 (Biomimétique : créer des
matériaux à partir des plans de la nature) - "Engineers
Ask Nature for Design Advice",15 (Les ingénieurs demandent conseils
auprès des modèles naturels)
Lire de tels articles démontre comment les
résultats de ces recherches scientifiques révèlent une à une les preuves de
l'existence d’Allah.CREATION INTELLIGENTE, EN
D'AUTRE TERME CREATIONAllah n’a pas besoin de plan pour créerIl est important de bien comprendre la
signification du mot "plan". Qu’Allah soit à l'origine de créations
parfaites ne signifie pas qu'Il ait d'abord élaboré une méthode puis l'ait
suivie. Allah, Créateur de la terre et du ciel, n'a besoin d'aucun
"plans" afin de créer car Il est au-dessus de tout cela. Son plan et
Ses créations ont lieu en même temps.Chaque fois qu’Il désire réaliser quelque chose,
Il lui suffit de dire "sois !"Cette idée est reprise par le verset :Quand Il veut une chose,
Son commandement consiste à dire : "Sois", et c'est. (Sourate
Ya Sin, 82)Il est le Créateur des
cieux et de la terre à partir du néant! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit
seulement : "Sois", et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah, 117)CHAPITRE 1
MATERIAUX INTELLIGENTS
Aujourd'hui, de nombreux scientifiques étudient la structure des matériaux
aturels et les utilisent en tant que modèles pour leurs propres recherches,
ar ces structures possèdent des propriétés telles que la force, la luminosité
t l'élasticité. Par exemple, la coquille interne des ormeaux est deux fois
lus résistante que n'importe quelle céramique produite par la technologie. La
oile d'araignée est cinq fois plus résistante que l'acier, et l'adhésif
tilisé par les moules pour s'accrocher aux rochers conserve ses propriétés
ême sous l'eau. 6ulgun Akbaba, membre du groupe de recherche et du
magazine turc Bilim ve Teknik parle des caractéristiques supérieures des
matériaux naturels et de la manière dont nous pouvons les utiliser :Les matériaux traditionnels tels que le verre et
la céramique sont de moins en moins adaptés aux technologies qui s'améliorent
de jour en jour. Les scientifiques tentent [à présent] de résoudre ce problème.
Les secrets de la structure architecturale de la nature commencent lentement à
être révélés… De la même façon que la coquille de moule peut se réparer
elle-même ou qu’un requin blessé peut soigner ses blessures, les matériaux
utilisés par la technologie seront également capables de se renouveler.
Ces matériaux plus solides, plus résistants et qui possèdent des propriétés physiques, mécaniques, chimiques et électromagnétiques supérieures, sont également légers et capables de supporter les très hautes températures utilisées par les fusées, engins spatiaux et satellites de recherche lorsqu’ils quittent et entrent dans l’atmosphère. Les travaux réalisés sur les avions de transport supersoniques pour les trajets intercontinentaux montrent que ceux-ci nécessitent également des matériaux à la fois légers et capables de résister à la chaleur. Dans le domaine médical, la création d’os artificiels requiert des matériaux à la fois spongieux et solides, et des tissus aussi similaires que possible de ceux présents dans la nature
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Afin de produire de la céramique, abondamment utilisée dans la construction
et les équipements électriques par exemple, des températures supérieures à
1.000 / 1.500°C sont nécessaires.Les différents types de céramique qui existent
dans la nature ne nécessitent pas d’avoir recours à de telles températures. Une
moule, par exemple, construit sa coquille de manière parfaite à seulement 4°C.
Cet exemple de créations naturelles stupéfiantes a attiré l’attention du
scientifique turc Ilhan Aksay qui s’est interrogé sur la façon dont nous
pouvions produire une céramique de meilleure qualité, plus résistante, plus
utile et plus fonctionnelle.
En examinant l’intérieur des coquilles de plusieurs crustacés, Aksay
remarqua les propriétés extraordinaires de la coquille des ormeaux. Après un
agrandissement au 300.000 au microscope, la coquille ressemblait à un mur de
briques constitué de couches de carbonate de calcium et de couches de
protéines. Malgré la nature fragile du carbonate de calcium, la coquille était
d’une résistance extrême en raison de sa structure laminée et moins fragile que
les céramiques réalisées par l’homme. Aksay se rendit compte que cette
superposition de couches empêchait la propagation des fissures, de la même
façon qu’une corde tressée résiste lorsqu’un de ses files se casse.18
La
coquille d’ormeau est composée de briques microscopiques assemblées en
lamelles ce qui évite que les fissures se répandent à travers la coquille.
A partir d’un tel exemple, Aksay développa des
composites en céramique très solides et très résistants. Après avoir subi des
tests dans de nombreux laboratoires de l’armée américaine, un composite à base
d’aluminium et de carbure de bore qu’il aida à développer fut utilisé dans le
blindage des tanks !19Afin de produire des matériaux biomimétiques, les
scientifiques mènent actuellement des recherches à l’échelle microscopique. Le
professeur Aksay indique par exemple que les matériaux de type biocéramique
présents dans les os et les dents sont crées à température corporelle à l’aide
d’une combinaison de matériaux organiques tels que les protéines et sont dotés
de propriétés largement supérieures à celles des céramiques réalisées par
l’homme. Encouragées par les thèses d’Aksay qui démontrent que les propriétés supérieures
des matériaux naturels proviennent de liaisons réalisées à une échelle
nanométrique (un millionième de millimètre), de nombreuses sociétés
productrices d’outils microscopiques ont utilisé des matériaux d’inspiration
"bio", autrement dit des substances artificielles qui s’inspirent de
substances biologiques.20Beaucoup trop de produits industriels et de
produits dérivés, fabriqués à haute pression et à température élevée,
contiennent des produits chimiques dangereux. La nature au contraire produit
des substances similaires sans utiliser de produits toxiques - dans des
solutions aqueuses, par exemple, et à température ambiante, ce qui représente
un avantage considérable pour les consommateurs et scientifiques.21Les producteurs de diamants synthétiques, les
créateurs d’alliages métalliques, les scientifiques spécialisés dans les
polymères, les experts en fibre optique, les producteurs de céramique et les
développeurs de semi-conducteurs trouvent pratique l’utilisation du
biomimétisme. Les matériaux naturels qui peuvent répondre à tous leurs besoins,
offrent également de nombreuses variantes. Ainsi les experts qui travaillent
dans différents domaines – depuis le gilet pare-balles aux turboréacteurs –
imitent les modèles originaux présents dans la nature en reproduisant leurs
propriétés exceptionnelles grâce à des procédés artificiels.
Les
coraux rivalisent avec les coquilles de moule en nacre en termes de solidité.
Grâce à l’utilisation des sels de calcium présents dans l'eau de mer, le
corail possède une structure qui peut découper la coque en fer des navires.
Les matériaux crées par l’homme finissent
inévitablement par se briser ou se casser. Ceux-ci doivent alors être
remplacés, réparés ou recollés. Mais, certains matériaux présents dans la
nature tels que la coquille de moule peuvent se réparer seuls. Récemment les
scientifiques ont commencé à développer des substances telles que les polymères
et les poly-cyclâtes qui ont la particularité de pouvoir se renouveler.22 Dans cette quête de développement de
matériaux capables de se renouveler automatiquement, la corne de rhinocéros fut
un des éléments naturels de référence. Au 21ème siècle, de telles recherches
vont constituer le point de départ des études scientifiques sur les matériaux.
L'armée américaine a
soumis la substance découverte grâce aux ormeaux à différents tests pour
ensuite l'utiliser dans les armures et les tanks.
De nombreuses
substances présentes dans la nature possèdent des caractéristiques qui
peuvent servir de modèles pour les inventions actuelles. L'os est beaucoup
plus résistant que le fer, à poids égale.
CompositesLa plupart des matériaux naturels sont des
composites qui sont des matériaux solides résultants de la combinaison de deux
substances ou plus qui vont former une nouvelle substance ayant des propriétés
supérieures à celles de l’élément d’origine.23Le composite artificiel connu sous le nom de fibre
de verre est utilisé dans la fabrication des coques de bateaux, des cannes à
pêche et des matériaux d’équipements sportifs tels que les arcs et les flèches.
La fibre de verre est fabriquée en mélangeant de fines fibres de verre avec un
polymère plastique sous forme de gelée. A mesure que le polymère se durcit, le
composite qui se crée devient léger, résistant et flexible. Le fait de modifier
les fibres ou le polymère utilisés dans ce mélange change également les
propriétés du composite.24
Grâce à leurs qualités
exceptionnelles, les matériaux composites légers sont utilisés dans de
nombreuses applications, depuis les technologies astronomiques jusqu’aux
équipements sportifs.
Les composites constitués de graphites et fibres
de carbone font partie des dix découvertes les plus ingénieuses de ces 25
dernières années. Grâce à eux, les matériaux composites de structure légère
sont conçus pour de nouveaux modèles d’avions, des éléments d’engins spatiaux,
des équipements sportifs, des voitures de course et des yachts. Cependant,
jusqu’à présent les composites fabriqués par l’homme sont beaucoup plus
sommaires et fragiles que ceux produits par la nature.Comme toutes les structures extraordinaires et les
systèmes présents dans la nature, les composites que nous venons brièvement
d’évoquer sont un exemple de l’extraordinaire art créatif d’Allah. De nombreux
versets du Coran attirent l’attention sur la nature unique et la perfection de
cette création. Allah révèle les innombrables bénédictions offertes à
l’humanité grâce à Son incomparable création :Et si vous comptez les
bienfaits d'Allah, vous ne saurez pas les dénombrer. Car Allah est pardonneur,
et miséricordieux. (Sourate an-Nahl, 18)La peau de crocodile et la fibre de verreLa fibre de verre qui a commencé à être utilisée
au 20ème siècle existe chez les créatures vivantes depuis la nuit des temps. La
peau de crocodile, par exemple, est presque de la même structure que la fibre
de verre.Jusqu'à très récemment, les scientifiques étaient
déconcertés face à la question de savoir pourquoi la peau de crocodile
résistait aux flèches, aux couteaux, et parfois même aux balles. Des recherches
ont abouti à des résultats surprenants : la substance qui donne à la peau de
crocodile sa résistance si caractéristique est la fibre protéinique de
collagène qu'elle contient. Ces fibres ont la particularité de renforcer le
tissu auquel elles s'ajoutent. Il n’y a aucun doute que les caractéristiques si
particulières du collagène ne résultent pas d'un long et hasardeux processus,
comme les partisans de la théorie de l'évolution voudraient nous le faire
croire. Au contraire, il apparaît parfait et complet avec toutes ses
propriétés, dès les premiers moments de sa création.
La technologie des câbles d’acier dans les musclesUn autre exemple de composites naturels n’est
autre que les tendons. Ces tissus qui relient les muscles aux os ont une
structure très ferme et pliable grâce aux fibres de collagène qui les
constituent. Une autre caractéristique typique des tendons est la façon dont
les fibres sont tissées ensemble.
Janine Benyus est professeur membre de l'America’s
Rutgers University. Dans son livre Biomimicry, elle indique notamment
que les tendons de nos muscles se construisent selon une méthode précise :Le tendon de notre avant-bras est constitué d'un
ensemble de cordons vrillés semblables aux câbles dans les suspensions de
ponts. Chaque cordon est composé d'un ensemble de cordons plus fins également
vrillés. Chaque cordon est composé d’un agencement complexe de molécules
constituées d’un groupement complexe d’atomes. Encore et encore, une beauté mathématique
se révèle, un kaléidoscope fractal du brio de l'ingénierie.25Les câbles d'acier utilisés aujourd'hui dans les
suspensions de ponts s'inspirent de la structure des tendons du corps humain.
La composition unique de nos tendons est une des nombreuses preuves de la
supériorité des créations d’Allah et de Son savoir infini.Les multiples utilisations du blanc de baleine
La couche de graisse qui recouvre le corps des dauphins et des baleines est
un système de flottabilité qui permet aux baleines de remonter à la surface
pour respirer. Elle protège également ces mammifères à sang chaud des eaux
froides des profondeurs océaniques. L’autre propriété du blanc des baleines est
qu’une fois métabolisé, il produit deux à trois fois plus d'énergie que les
glucides ou les protéines. Lorsque les baleines, qui ne s’alimentent pas durant
leur migration de plusieurs milliers de kilomètres, ont des difficultés à
trouver de la nourriture, elles obtiennent l'énergie dont elles ont besoin à
partir de ces lipides qu'elles transportent dans leur corps.
En outre, le blanc de baleine est un matériau très flexible et
caoutchouteux. Chaque fois que la baleine frappe sa queue sur l’eau, la
structure élastique du blanc de baleine est comprimée puis étirée. La baleine
peut ainsi augmenter sa vitesse de façon considérable et économiser au moins
20% de son énergie lors d’un parcours. Toutes ces caractéristiques font du
blanc de baleine une substance aux fonctions et aux utilisations multiples.Les baleines possèdent cette couche de lipides
depuis des milliers d’années et nous venons à peine de découvrir que celle-ci
était constituée d’un ensemble de mailles complexes faites de fibres de
collagène. Les scientifiques s’efforcent de comprendre les fonctions de ce
mélange de composites graisseux. Ils le considèrent comme une source de
nombreuses applications utiles si on parvenait à le synthétiser.26La structure de la nacre limite les dégâtsLa structure de la nacre présente dans les couches
internes des coquilles de mollusques a été imitée dans le développement de
matériaux utilisés pour l'élaboration des pales des turboréacteurs. La nacre
constituée à 95% de craie, est, grâce à sa structure composite, 3.000 fois plus
résistante que la craie. En examinant la nacre au microscope on peut apercevoir
des plaquettes microscopiques larges de 8 micromètres et épaisses de 0,5
micromètres, assemblées en couches (1 micromètre = 10-6 mètre). Ces plaquettes
sont composées d'une forme cristalline de carbonate de calcium et peuvent être
reliées grâce à une protéine de soie collante.27Cette combinaison offre une double résistance.
Premièrement, lorsqu’on soumet la nacre à une lourde charge, chaque fissure qui
se forme commence à se répandre avant de changer de direction lorsqu’elle tente
de passer à travers les couches de protéines. Cela permet de répartir la force
de la charge soumise et d’éviter ainsi la formation des fissures. Deuxièmement,
à chaque fois qu’une fissure se forme, les couches protéiniques s'étirent en
filaments à travers la fracture absorbant ainsi l'énergie qui permettrait aux
fissures de s'étendre.28
La structure interne
de la nacre ressemble à un mur de briques organisé en plaquettes reliées
entre elles par un mortier organique. Les fissures nées à la suite d’un
impact changent de direction tandis qu'elles essayent de passer à travers le
mortier qui les arrête dans leur propagation. (“Tricks of Nature” de Julian
Vincent, New Scientist, 40)
La structure de la nacre qui permet de limiter les
dégâts est devenue un sujet d'étude pour de nombreux scientifiques. Le fait que
la résistance de certains matériaux naturels soit issue de telles méthodes
logiques et rationnelles indique indéniablement la présence d’une intelligence
supérieure. Comme le montre cet exemple, Allah révèle clairement l’évidence de
Son existence et la supériorité du pouvoir de Sa création grâce à Sa
connaissance et à Sa sagesse infinies. Comme Il le dit dans ce verset :A Lui appartient ce qui
est dans les cieux et sur la terre. Allah est le Seul qui Se suffit à Lui-même
et qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64)La résistance du bois provient de sa constitutionLes composites végétaux, contrairement aux autres
éléments des êtres vivants, comportent plus de fibres cellulaires que de
collagène. La structure résistante du bois provient de cette production de
cellulose - un matériau solide qui ne se dissout pas dans l'eau. C'est grâce à
cette particularité que le bois est si versatile pour la construction. La
cellulose permet en effet aux charpentes de bois de résister pendant des
centaines d'années. Décrite comme supportant des tensions de manière
incomparable, la cellulose est bien plus utilisée que n'importe quel autre
matériau pour la construction de ponts, de meubles, etc.
Grâce à sa capacité à absorber l'énergie libérée lors d’impacts effectués à
faible vitesse, le bois permet de diminuer efficacement les dégradations
produites à un endroit précis. On peut réduire les dommages en particulier
quand l'impact a lieu à angle droit en direction de la fibre. Des recherches
ont montré que les différents types de bois offraient différents niveaux de
résistance. La densité est l’une des raisons, puisqu'un bois plus dense absorbe
plus d'énergie lors de l'impact. Le nombre de vaisseaux dans le bois, leur
taille et leur répartition constituent également un élément crucial dans la
réduction de la déformation due à l'impact.29L'avion Mosquito utilisé durant la Seconde Guerre
Mondiale, et qui a montré la plus grande résistance aux destructions jusqu’à
aujourd’hui, fut construit en ajoutant des couches très denses de contreplaqué
lamellé de bois balsa et de bouleau. La résistance du bois en fait l'un des
matériaux les plus fiables qui soit. L’entaille qui se forme lorsque celui-ci
se brise, se produit si lentement qu’on peut même l'observer à l'œil nu, ce qui
permet de prendre les précautions nécessaires à temps.30
A droite : le bois est constitué de fibres en
forme de tubes qui sont responsable de la résistance du bois.
Le matériau brut du bois, connu sous le nom de cellulose, possède une structure chimique complexe.
En bas à droite : si les liens chimiques ou les atomes qui constituent la cellulose étaient de nature différente, le bois ne serait pas si solide et si flexible.
gauche : une
structure fabriquée sur le modèle du bois pour réaliser des vêtements
pare-balles. Si le bois avait une composition différente, il ne possèderait
pas une telle résilience.
1. Des fibres positionnées avec soin afin d'imiter la structure du bois, les tubes qui s’enroulent en spirales.
2. Résine renforcée par des fibres de verre
3. Couches ondulées entre des lamelles plates
4. Couches agencées pour imiter la structure tubulaire du bois
Ces matériaux
fabriqués à partir de la structure du bois sont considérés comme suffisamment
résistants pour être utilisés dans la fabrication de gilets pare-balles.
(“Tricks of Nature” de Julian Vincent, New Scientist, 40)
Le bois est constitué de colonnes parallèles
composées de longues cellules creuses placées bout à bout et entourées de
spirales en fibres de cellulose. En outre, ces cellules sont enserrées dans une
structure polymère complexe constituée de résine. Enroulées en spirale, ces
couches représentent 80% de l'épaisseur total du mur de cellules et
pratiquement la totalité du poids. Quand une cellule de bois se replie sur
elle-même, elle absorbe l'énergie de l'impact en se séparant des autres
cellules environnantes. Même si la fissure continue de se répandre à travers
les fibres, le bois reste inchangé. Même brisé, le bois est assez résistant
pour supporter une charge importante.Les matériaux conçus en imitant le bois sont 50
fois plus stables que tout autre matériau synthétique utilisé aujourd'hui.31 Le bois est imité actuellement dans les
matériaux utilisés pour la protection contre les particules à grande vitesse,
par exemple lors d'impacts dus aux obus, aux bombes ou aux balles.Comme le montrent ces exemples, les substances
naturelles ont une composition issue d’une intelligence supérieure. La
structure et la résistance de la nacre et du bois ne sont pas dues au hasard.
Ces matériaux ont été créés selon un plan conscient et évident. Chaque détail
de leur parfaite structure - de la finesse de leurs couches à la densité et à
la quantité de leurs vaisseaux - a été soigneusement étudié puis créé pour
aboutir à ce degré de résistance. Dans ce verset, Allah révèle qu'Il est à
l'origine de tout ce qui nous entoure :C'est à Allah
qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse
toute chose (de Sa science et de Sa puissance). (Sourate an-Nisa, 126)La soie d'araignée est plus résistante que l'acierDe nombreux insectes - papillons et papillons de
nuit, par exemple - produisent de la soie, bien que les différences entre ces
matières et la soie d'araignée soient considérables.Selon les scientifiques, la toile d'araignée constitue
l'un des matériaux les plus résistants qui existent. Si nous établissions une
liste de toutes les propriétés de la toile d'araignée, celle-ci ferait des
pages. Nous ne mentionnerons que quelques caractéristiques concernant la soie
d'araignée :32- La
toile de soie fabriquée par les araignées qui mesure seulement un millième
de millimètre d’épaisseur, est cinq fois plus résistante qu’un acier de même
épaisseur. - Elle
peut être étirée jusqu’à cinq fois sa taille d’origine. - Elle
est également si légère qu’une toile assez grande pour faire le tour de la
terre ne pèserait que 320 grammes.
Il est possible de retrouver ces caractéristiques
dans d'autres matériaux, mais il est rare de les retrouver combinées dans un
même matériau à la fois résistant et élastique. En effet, les câbles d'acier
résistants ne sont pas aussi élastiques que le caoutchouc et risquent de se
déformer avec le temps. Au contraire, les cordons en caoutchouc qui ne se
déforment pas facilement ne sont pas suffisamment résistants pour supporter de
lourdes charges.Comment la toile tissée par une créature aussi
minuscule peut-elle posséder des propriétés supérieures au caoutchouc et à l'acier,
produits de l'accumulation des connaissances humaines depuis des siècles.
La soie d'araignée
qui possède une structure extrêmement complexe est l'un des exemples de
l'infinie sagesse et de l'incomparable art créatif d’Allah.
Un aperçu détaillé
des fibrilles
Les qualités supérieures de la soie d'araignée
proviennent de sa structure chimique. Ce matériau brut est constitué d’une
protéine appelée kératine sous forme de chaîne hélicoïdale d'acides aminés
reliés les uns aux autres. La kératine est présente dans de nombreux éléments
naturels tels que les cheveux, les ongles, les plumes et la peau. La kératine
leur apporte sa caractéristique principale : la haute protection. En
outre, le fait que la kératine soit constituée d'acides aminés reliés par des
liaisons faibles d'hydrogène la rend très élastique, comme le décrit le
magazine américain Science News : "A l'échelle humaine, une
toile pareille à un filet à poissons pourrait attraper un avion de transport de
passagers."33
Afin
d'attraper leur proie, les araignées construisent des toiles d’une qualité
exceptionnelle capable d’arrêter une mouche en plein vol en absorbant son
énergie. Le câble tendu utilisé par les avions de transport pour stopper les
jets lors de leur atterrissage ressemble au système utilisé par les
araignées. Ces câbles, qui fonctionnent exactement de la même manière,
arrêtent un jet qui pèse plusieurs tonnes et se déplaçant à 250 km/h en
absorbant son énergie cinétique.
Sur la partie inférieure de l'abdomen de
l'araignée se trouvent trois paires de filières. Chacune d’elles est surmontée
de nombreux tubes en formes de cheveux appelés fibrilles qui mènent à des
glandes de soie situées à l'intérieur de l'abdomen et qui produisent un type de
soie différent. Leur association résulte en une production variée de toile de
soie. A l'intérieur de l'abdomen de l'araignée des pompes, valves et systèmes
de pression aux propriétés avancées sont utilisés pour fabriquer la soie qui est
ensuite acheminée à l'aide des fibrilles.34Plus important encore, l'araignée peut modifier à
sa guise la pression à l'intérieur des fibrilles, ce qui a pour effet de
bouleverser la structure moléculaire de la kératine. Les mécanismes de contrôle
des valves, du diamètre, de la résistance et de l'élasticité de la toile
peuvent être modifiés, permettant à l'araignée d'obtenir le type de toile
désirée sans altérer sa composition chimique. Si elle souhaite obtenir des
modifications plus substantielles du type de soie, l'araignée fait appel à
d'autres types de glandes. Finalement, grâce à l'utilisation de ses pattes
arrières, l'araignée peut disposer la toile comme elle le souhaite.Si nous parvenons à reproduire ce miracle
chimique, nous pourrons élaborer de nombreux matériaux tels que des ceintures
de sécurité qui disposent de l'élasticité nécessaire, des sutures chirurgicales
résistantes qui ne laissent pas de cicatrices, des vêtements pare-balles. En
outre, cette production ne nécessite pas l'utilisation de substances nocives ou
dangereuses.La soie d'araignée possède des caractéristiques
absolument remarquables. Grâce à ce pouvoir de résistance face à la tension, il
faut dix fois plus d'énergie pour rompre une toile d’araignée que tout autre
matériau biologique similaire.35Il faut beaucoup plus d'énergie pour rompre un
morceau de soie d'araignée que pour briser une toile de nylon. La principale
raison pour laquelle les araignées sont capables de produire une soie si
résistante est due au fait que celles-ci réussissent à ajouter des composants
de façon homogène en contrôlant la cristallisation et l'assemblage des éléments
de base de la protéine. Vu que le système de tissage est composé de cristal
liquide, les araignées ne dépensent que très peu d'énergie pour fabriquer la
soie.
Cet
exemple est suffisant pour démontrer la grande sagesse d’Allah, Créateur de
toute chose dans la nature : les araignées produisent une toile cinq fois
plus résistance que l'acier. Le kevlar, produit par nos technologies les plus
avancées est fabriqué à très haute température en utilisant des matériaux
dérivés du pétrole et des acides sulfuriques. L'énergie requise
pour un tel processus est considérable, et les produits nécessaire excessivement toxiques. Et pourtant du point de vue résistance, le kevlar est beaucoup plus fragile que la soie d'araignée.
(“Biomimicry” Your
Planet Earth ; http://www.yourplanetearth.org/terms/details.
php3?term=Biomimicry
La toile produite par les araignées est beaucoup
plus résistante que les fibres naturelles ou synthétiques connues. Mais la soie
qu'elles produisent ne peut pas être utilisée directement, comme peut l'être la
soie fabriquée par d'autres insectes. Par conséquent, la seule alternative qui
existe aujourd'hui est la production artificielle.Les chercheurs entreprennent actuellement de
vastes études sur les méthodes de fabrication de la soie par les araignées. Le
docteur Frits Vollrath, un zoologiste de l'Université d'Aarhus au Danemark, a
étudié l'araignée de jardin Araneus disematus et a réussi à découvrir en
grande partie son mode de fabrication de la soie. Il a découvert que les
araignées de jardin durcissent leur soie en l'acidifiant. Il examina plus
précisément le conduit à travers lequel la soie passe avant d'être extraite du
corps de l'araignée. Avant de pénétrer dans le conduit, la soie est constituée
de protéines liquides. Dans le conduit, des cellules spécifiques semblent
retirer l'eau de ces protéines de soie. Les atomes d'hydrogène ainsi retirés
sont redirigés vers une autre partie du conduit, créant ainsi un bain d'acide.
Tandis que les protéines de soie entrent en contact avec l'acide, elles
s'assemblent et forment des ponts entre elles, durcissant ainsi la soie, qui
est "plus résistante et plus élastique que le kevlar… La fibre
la plus solide produite par l'homme", comme le précise Vollrath.36Le kevlar, un matériau renforcé utilisé dans la
fabrication des gilets pare-balles et des pneus, et réalisé grâce à une
technologie très avancée, est l'élément synthétique le plus résistant.
Cependant la toile d'araignée possède des propriétés largement supérieures à
celles du kevlar. Tout en étant particulièrement résistante, la soie d'araignée
peut être transformée et réutilisée par l'araignée.Si les scientifiques réussissaient à reproduire
les processus qui se déroulent à l'intérieur du corps de l'araignée - si
l'assemblage des protéines pouvait être réalisé à la perfection et si on
pouvait ajouter l'information génétique du matériau de tissage, on pourrait
alors industrialiser la production de toile de soie avec toutes ses
caractéristiques si spécifiques. Il est donc généralement admis que si on
parvenait à comprendre dans son intégralité le processus de tissage de la toile
d'araignée, on réussirait à améliorer de façon considérable notre fabrication
des matériaux et des textiles.Cette toile, que les scientifiques étudient
conjointement, est produite de manière parfaite par l'araignée depuis plus de
380 millions d'années.37 C'est sans aucun doute la preuve de la
perfection des œuvres réalisées par Allah. Il n'y a aucun doute sur le fait que
tous ces phénomènes extraordinaires sont placés sous Son contrôle et réalisés
selon Sa volonté. Comme mentionné dans ce verset :… Il n'y pas d'être
vivant qu'Il ne tienne par son toupet… (Sourate Hud, 56)Les mécanismes naturels de production de la soie sont
plus performants que n'importe quelle machine
Les araignées produisent des
soies aux caractéristiques distinctes pour des utilisations différentes.
L'araignée Diatematus, par exemple, peut utiliser ses glandes de soie
pour produire différents types de soie - de la même manière que les techniques
de production utilisées par les machines de fabrication des textiles modernes.
Cependant la taille gigantesque de ces machines ne peut être comparé avec les
quelques millimètres cubes des organes producteurs de soie de l'araignée. Une
autre caractéristique de la qualité de cette soie est la façon dont l'araignée
peut la recycler, pour produire une nouvelle toile en consommant sa toile
endommagée.CHAPITRE
2
LE MODELE DES PLANTES ET LE BIOMIMETISME
La technologie de la fibre optique, qui commence seulement à être utilisée,
ait appel à des câbles capables de transmettre de la lumière et de
'information à haute capacité. Quelle serait votre réaction en apprenant que
ertaines créatures vivantes utilisent ces technologies depuis des millions
'années ? Ce sont des organismes que vous connaissez très bien, mais dont vous
'avez jamais remarqué la structure exceptionnelle : les plantes.
arce que beaucoup d'entre nous regardent le monde
e manière superficielle et familière, ils ne voient pas les exemples des
tructures supérieures des êtres vivants créés par Allah. Mais en réalité, tout
être vivant recèle de nombreux secrets. Le fait de se demander pourquoi et
comment est suffisant pour se rendre compte que tout ce qu’on voit autour de
nous est le fruit du travail d'un Créateur détenteur de la raison et du savoir
- Allah tout-puissant. Comme exemple, citons la photosynthèse que les plantes
effectuent - un miracle de la création dont les mystères n'ont pas encore été
révélés.La photosynthèse est le processus par lequel les
plantes vertes transforment la lumière en hydrates de carbone que les être
humains et les animaux consomment. A première vue, cette description ne semble
pas si extraordinaire, cependant les biochimistes croient que la photosynthèse
artificielle pourrait facilement transformer le monde entier.Les plantes photosynthétisent grâce à une suite de phénomènes complexes. La
nature exacte de ces processus n'est pas encore bien connue. Mais cette simple
caractéristique suffit pour les partisans de la théorie de l'évolution. Le
professeur Ali Demirsoy décrit le dilemme de la photosynthèse pour les
partisans de l'évolution:
La photosynthèse est un phénomène particulièrement
compliqué qui semble provenir des organites de la cellule. Parce qu'il est
impossible que toutes les étapes se produisent en même temps ou bien
séparément.38Les plantes captent la lumière grâce à des
organites connus sous le nom de chloroplastes. De la même façon nous stockons
l'énergie que nous obtenons à partir des panneaux solaires artificiels qui
transforment la lumière en énergie électrique.
La faible production énergétique des cellules
végétales nécessite l'utilisation de nombreux "panneaux solaires"
représentés par les feuilles. Il est suffisant pour les panneaux solaires,
comme pour les feuilles, d'être face au soleil afin de répondre aux besoins
énergétiques des êtres vivants. Lorsque nous serons capables de répliquer
intégralement les fonctions des chloroplastes, nous pourrons faire fonctionner
des équipements qui consomment une grande quantité d'énergie à partir de
batteries solaires. Les engins spatiaux et les satellites pourront fonctionner
en utilisant la simple énergie solaire sans avoir recours à d'autres sources
d'énergie.Les végétaux qui détiennent de telles facultés
exceptionnelles, étonnent les scientifiques qui tentent de les imiter et
s'inclinent devant Allah, comme toutes les autres créatures vivantes. Cette notion
est évoquée dans le verset suivant :Et l'herbe et les arbres
se prosternent. (Sourate ar-Rahman, 6)
Et l'herbe et les arbres se prosternent.
(Sourate ar-Rahman, 6)
Ce que l'humanité peut apprendre des
plantes ne se limite pas uniquement aux panneaux solaires. Les plantes ouvrent
de nouveaux horizons dans des domaines allant de la construction à la
fabrication des parfums. Les ingénieurs chimistes qui fabriquent des savons et
des déodorants tentent à présent d'élaborer des senteurs agréables en
laboratoire en reproduisant celles des fleurs. Les senteurs fabriquées par les
très célèbres maisons telles que Christian Dior, Jacques Fathe et Pierre
Balmain, contiennent des essences florales disponibles dans la nature. (“The
History of Parfume” http://www.parfumsraffy.com/history.html)Les surfaces de protection
Les surfaces externes des feuilles
sont couvertes d'un revêtement à la fois fin et lisse qui rend la plante
résistante à l'eau. Cette protection est essentielle parce que le dioxyde de
carbone que les plantes absorbent à partir de l'air et qui est indispensable à
leur survie se trouve entre les cellules des feuilles. Si ces espaces situés
entre les cellules étaient remplies d'eau, le niveau de dioxyde de carbone
diminuerait et le processus photosynthétique, indispensable à la survie des
plantes, serait ralenti. Mais grâce à ce fin revêtement présent à la surface
des feuilles, les plantes peuvent effectuer la photosynthèse sans difficultés.Toute surface peut être endommagée par la saleté, ou même par une lumière
intense. C'est la raison pour laquelle les scientifiques ont conçu des cires
pour meubles et pour voitures et des liquides pour stopper les rayons
ultraviolets et protéger contre l'usure. Dans la nature, les cellules des
animaux et des végétaux produisent une variété de substances afin de protéger
leur surface externe contre les détériorations. Les composés chimiques
complexes produits par les créatures vivantes étonnent les scientifiques, et
les concepteurs cherchent à les imiter.
Il est important d'enduire les surfaces boisées
afin de les protéger contre la poussière, les intempéries, l'usure et en
particulier contre l'eau qui peut pénétrer dans le bois et le pourrir. Mais
saviez-vous que le premier enduit pour bois fut produit à partir des huiles
naturelles et de sécrétions d'insectes ?
De nombreux produits d'entretien utilisés
quotidiennement de nos jours ont longtemps été utilisés dans la nature par les
créatures vivantes. La cire pour bois en est un exemple. La carapace solide des
insectes les protège également de l'eau et des dégradations provenant de
l'extérieur.
Les carapaces des insectes et les exosquelettes
sont renforcées par une protéine appelée sclérotine qui donne à ces surfaces
naturelles une résistance inégalée jusqu’à présent. En outre, la couche
protectrice en chitine des insectes ne perd ni sa couleur ni son intensité.39En tenant compte de tout cela, il devient évident
que les systèmes utilisés par les entreprises de construction pour recouvrir et
protéger les surfaces externes seraient bien plus efficaces s'ils s’inspiraient
de la composition de ceux utilisés par les insectes.
Le lotus et ses caractéristiques autonettoyantesLe lotus (un nymphéa blanc) pousse au fond des lacs et des marais sales et
vaseux. Malgré cela, ses feuilles sont toujours propres. Cela est dû au fait
qu'à chaque fois qu’une particule de poussière se pose sur la plante, elle fait
automatiquement onduler la feuille qui redirige la particule vers un endroit
bien spécifique. Les gouttes d'eau qui tombent sur les feuilles sont dirigées
vers le même endroit afin de laver la particule de poussière.Cette propriété que possède le lotus a incité les
chercheurs à concevoir une nouvelle peinture pour maison. Les chercheurs ont
commencé à travailler sur la manière de fabriquer une peinture qui pourrait se
nettoyer avec la pluie comme le lotus. Suite à ses investigations, une
compagnie allemande du nom de ISPO a produit une peinture pour maison appelée
Lotusan. Sur le marché européen et asiatique ce produit fut vendu avec les
promesses que celui-ci pouvait rester propre pendant cinq ans sans utiliser de
détergents ou avoir recours au ravalement.40Par nécessité, de nombreuses créatures vivantes
possèdent des caractéristiques naturelles pour protéger leur surface externe.
Il n’y a aucun doute que ni la structure externe du lotus, ni les couches de
chitine des insectes ne se sont créées spontanément. Ces créatures vivantes
n'ont pas conscience des qualités supérieures qu'elles ont en leur possession.
C'est Allah Qui les crée, ainsi que toutes leurs caractéristiques. L'un des
versets décrit l'art de la création d’Allah en ces termes :C'est Lui Allah, le
Créateur, Celui Qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. A Lui
les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et
c'est Lui le Puissant, le Sage. (Sourate al-Hasr, 24)
Pendant ses
recherches réalisées au microscope, le Dr. Wilhelm Barthlott de
l'Université de Bonn se rendit compte que les feuilles qui nécessitaient le
moins de nettoyage étaient celles qui présentaient les surfaces les plus
rugueuses. A la surface des feuilles de lotus, la plus propre d'entre
toutes les plantes, le Dr. Barthlott a découvert de minuscules pointes tel
un lit de clous. Quand un grain de poussière ou de saleté tombe sur la
feuille, il vacille de manière maladroite sur ces pointes. Quand une goutte
d'eau roule le long de ces minuscules pointes, elle récupère le grain de
poussière, juste posé, et l'emmène plus loin. En d'autres termes, le lotus
possède une feuille autonettoyante. Cette caractéristique a poussé les
chercheurs à produire une peinture pour maison appelée Lotusan qui garantit
une propreté pendant au moins cinq ans. (Jim Robbins, “Engineers Ask Nature for
Design Advice,” New York Times, 11 décembre 2001)
Comment une goutte
d'eau nettoie une feuille
de lotu
L'effet d'une goutte
d'eau sur une surface
normal
L'effet des gouttes
d'eau sur l'extérieur d'un bâtiment recouvert avec Lotusan
En concevant son nouveau modèle ZIC (Voiture à
Impact Nul), la compagnie Fiat a pris exemple sur la manière dont les arbres et
les pins gris se divisent en branches. Les concepteurs ont réalisé un petit
canal courant au centre de la voiture, semblable à la tige des plantes, et ont
placé des batteries dans ce canal afin de fournir l'énergie nécessaire au
véhicule. Les sièges de la voiture ont été conçus d'après la plante illustrée,
les sièges étant directement rattachés au canal. Le toit de la voiture possède
une structure en forme de nid d'abeilles tout comme les algues. Cette structure
rend la ZIC à la fois solide et légère.41
Dans un domaine tel que l'industrie automobile qui
affiche régulièrement ses toutes dernières innovations, une simple plante
vivant dans la nature depuis plusieurs milliers d'années a été source
d’inspiration pour les ingénieurs et créateurs. Les partisans de l'évolution -
qui soutiennent que la vie est venue sur terre spontanément et s'est développée
au fil du temps en améliorant constamment ses propriétés - acceptent
difficilement de tels évènements.
Comment les êtres humains, dotés de conscience et
de capacité de raisonnement, peuvent apprendre des plantes - dénuées
d'intelligence et de savoir et qui ne peuvent même pas se déplacer - et
utiliser ce qu'ils ont appris afin d'obtenir des résultats plus probants ? Les
propriétés spécifiques aux plantes et aux autres organismes vivants ne peuvent
bien évidemment pas s’expliquer qu'en termes de simple hasard. Etant la preuve
de l'existence d’une création supérieure, ils constituent un dilemme pour les
partisans de l'évolution.
Les plantes qui donnent un signal d'alarme
Personne n'imagine une plante capable de se
défendre face à un danger ; elles sont bien plus souvent considérées comme
étant des fourrages pour insectes, herbivores et autres animaux. Cependant les
chercheurs ont montré que les plantes utilisent des mécanismes de défenses
remarquables lorsqu’elles sont attaquées par des ennemis.Certaines plantes, lorsqu’elles sont attaquées par des insectes nuisibles,
libèrent des substances chimiques volatiles qui attirent les prédateurs et les
parasitoïdes qui laissent alors leurs œufs à l'intérieur du corps de l'insecte.
Les larves qui éclosent à l’intérieur de l’insecte nuisible grossissent en se
nourrissant de l’intérieur de l’insecte. Cette technique indirecte permet ainsi
d’éliminer les organismes nocifs qui risquent de détériorer les cultures.
Une fois encore, c’est grâce à des procédés
chimiques que les plantes se rendent compte qu’un insecte est en train de
manger leurs feuilles. La plante émet un signal d’alarme non pas parce
qu’elle "sait" qu’elle perd ses feuilles, mais plutôt en réponse
à une substance chimique présente dans la salive de l'insecte. Ce phénomène qui
semble assez simple au premier abord présente en réalité un certain nombre
d'éléments doivent être pris en compte :
1) Comment la plante détecte la substance
chimique contenue dans la salive de l'insecte ?
2) Comment la plante sait que le fait d’envoyer le signal d’alarme va la
libérer de l'insecte nuisible
3) Comment sait-elle que le signal d’alarme qu’elle émet va attirer des
prédateurs
4) Qu'est-ce qui permet à la plante d'envoyer son signal d'alarme à
l'insecte qui se nourrira de ses assaillants
5) Le signal émis par la plante est de nature plus chimique qu’auditive.
Les substances chimiques utilisées par les insectes ont une composition
complexe. La moindre défaillance ou erreur dans la formule et le signal peut
perdre son efficacité. Comment la plante est alors capable d'envoyer un signal
chimique parfait
Il est impossible pour une plante, qui ne possède
pas de cerveau de pouvoir répondre à un danger, analyser les composants
chimiques comme un scientifique, produire un tel composé chimique et
entreprendre une telle stratégie. Il est donc évident que ce phénomène qui
consiste à terrasser indirectement son ennemi est l'œuvre d'une intelligence
supérieure. Le Détenteur de cette intelligence est Allah, Créateur des plantes
et de toutes leurs caractéristiques parfaites et Celui Qui leur indique ce
qu'il faut faire pour se protéger.
Par conséquent, les recherches en biomimétique
actuelles s'efforcent d'imiter l'intelligence remarquable dont Allah fait usage
à travers toutes les créatures vivantes.
Geocoris
Chenille
de papillon manduca
Un groupe de chercheurs issus de l’International
Centre of Insect Physiology and Ecology à Nairobi au Kenya et du Britain’s
Institute of Arable Crops Research a entrepris des études sur ce sujet. Afin
d’éliminer les insectes nuisibles dans les cultures de maïs et de sorgho, leur
équipe a planté des espèces que les organismes perforants aiment manger,
éliminant ainsi les insectes nuisibles de la culture. Au sein de ces cultures,
ils ont fait pousser des espèces qui éloignent les organismes perforants et
attirent les parasitoïdes. Dans ces champs, ils ont trouvé que le nombre de
plantes infestées par les organismes perforants avait diminué de 80%. De cette
découverte vont naître de nombreuses applications.43Les plantes de tabac sauvage de l’Utah sont
sujettes aux attaques des chenilles du papillon de nuit Manduca
quinquemaculata dont les œufs sont très appréciés par l’insecte du nom de Geocroris
Pallens. La substance chimique volatile émise par la plante permet
d’attirer le G. Pallens, et de réduire de manière considérable le
nombre de chenilles M. quinquemaculata.44Le concept de fibre optique dans les profondeurs sous-marines
Il est le Créateur des
cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit
seulement : "Sois", et elle est aussitôt. (Sourate al-Baqarah,
117)
Le Rossella racovitzae, une espèce d’éponge
marine, possède des spicules qui font circuler la lumière comme des fibres
optiques, outils utilisés dans de nombreuses technologies actuelles. Les fibres
optiques peuvent transporter instantanément une grande quantité d'information
codée sous forme d'impulsions lumineuses sur des distances impressionnantes. Le
fait de transmettre des rayons laser via un câble en fibre optique permet
d'obtenir des communications de meilleure qualité en utilisant des câbles
constitués de matériaux ordinaires. En effet, un fil aussi fin qu’un cheveu qui
contient 100 fibres optiques peut transmettre jusqu’à 40.000 canaux acoustiques
différents.Ces espèces d’éponges qui vivent dans les eaux
profondes, froides et sombres de l'Antarctique sont tout capables d’obtenir
très facilement la lumière dont elles ont besoin pour effectuer la
photosynthèse grâce à leurs protubérances en forme d'épines et semblables à des
fibres optiques, puis d'émettre de la lumière qui va servir à tous les
organismes environnants. Cela permet à l'éponge, ainsi qu'à tous les autres
organismes vivants qui profitent de sa capacité à obtenir et transmettre la
lumière, de survivre. L’algue unicellulaire s’attache à l’éponge et utilise la
lumière émise par l’éponge pour survivre.
Les fibres optiques constituent l'une des
inventions les plus extraordinaires de ces dernières années. Les ingénieurs
japonais utilisent cette technologie pour rediriger les rayons du soleil vers
les gratte-ciel qui n'ont pas accès à la lumière directe. Des lentilles géantes
installées sur le toit des gratte-ciels concentrent les rayons du soleil vers
les extrémités des transmetteurs en fibres optiques, qui à leur tour
transmettent la lumière aux parties les plus sombres de l'immeuble. .Les scientifiques sont fascinés par le fait que
depuis plus de 600 millions d'années une créature vivante ait réussi à se
servir du système de fibres optiques aujourd'hui employé dans les industries
les plus performantes. Ann M. Mescher, ingénieur en mécanique et spécialiste en
fibres optiques de l’Université de Washington, exprime cette idée en ces
termes :
Il est fascinant de voir qu’il existe une créature
capable de produire des fibres optiques à basse température ayant de telles
caractéristiques mécaniques et d’aussi grandes qualités optiques.45Brian D. Flinn, scientifique spécialiste des
matériaux à l’Université de Washington, décrit la structure exceptionnelle de
l’éponge :Ce n’est pas quelque chose qu'on va se servir en
télécommunication dans les deux ou trois années à venir, mais une structure qui
va se développer au cours des 20 prochaines années.46Tout cela prouve que les créatures vivantes de la
nature sont de véritables modèles pour les êtres humains. Allah, Celui Qui a
tout inventé, et ce, jusqu'au plus petit détail, a réalisé ces créations pour
que l'homme puisse s'en inspirer et apprendre à partir de celles-ci. Ceci est
évoqué dans le verset suivant :
En vérité, dans la
création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour,
il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, qui, debout, assis,
couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux
et de la terre (disant) : "Notre Seigneur ! Tu n'as pas créé cela en vain.
Gloire à Toi ! Garde-nous du châtiment du feu." (Sourate al-Imran,
190-191)
CHAPITRE 3
BOITES DE VITESSE ET TURBOMOTEURS
DANS LA NATURE
Toute personne qui s’intéresse aux
moteurs de véhicules connaît l'importance des boîtes de vitesse et des
turboréacteurs. Cependant, peu d’entre eux savent qu'il existe des boîtes de
vitesse et des turboréacteurs dans la nature qui possèdent des propriétés
amplement supérieures à celles utilisées par l'homme.
Les boîtes de vitesse vous
permettent de changer la vitesse de votre véhicule afin d'utiliser le moteur de
la manière la plus efficace. Les boîtes de vitesse naturelles fonctionnent sur
le même principe que celles des voitures. Les mouches par exemple, utilisent
une boîte de vitesse naturelle qui se base sur trois changements de vitesse
reliés à ses ailes. Grâce à ce système une mouche peut instantanément accélérer
ou ralentir le battement de ses ailes et obtenir la vitesse voulue.47
En voiture, au moins quatre
vitesses sont utilisées pour transmettre la puissance du moteur aux roues. Il
est possible de conduire doucement seulement lorsque les vitesses sont
utilisées successivement, de la plus petite vitesse à la plus grande, et vice
versa. Contrairement au système de vitesses utilisé dans les voitures, à la
fois lourd et encombrant, les mouches utilisent un mécanisme qui ne requiert
que quelques millimètres cube d'espace. Grâce à ce mécanisme bien plus
fonctionnel, les mouches peuvent battre des ailes avec une très grande
facilité.
Le calamar, la pieuvre et le
nautile disposent d’une force motrice similaire aux principes utilisés par les
turbomoteurs. Afin de bien comprendre l’efficacité de cette force, il suffit de
se rendre compte que l’espèce connue sous le nom de Loglio vulgaris peut
voyager dans l’eau à une vitesse de 32 kilomètres à l’heure.48
Un turboréacteur
absorbe de l'air à l'une des extrémités et l'expulse de l'autre à très
grande vitesse. Les turboréacteurs des aéronefs qui décollent verticalement
comme le harrier disposent de tuyères pour expulser les échappements vers
le bas. Grâce à ce système, le harrier peut atterrir et décoller
verticalement. Après le décollage, les tuyères sont dirigées vers l'arrière
afin que l'engin puisse voler vers l'avant.
Le calamar utilise un
système de propulsion similaire aux jets. Le corps du calamar comprend deux
espaces ouverts comme des poches. L'eau retenue dans ces "poches"
est amenée dans un sac élastique de muscles qui se contracte. Ce sac
contient un conduit dirigé vers l'arrière. Les muscles se contractent,
expulsant l'eau hors du conduit très rapidement. L'animal peut atteindre
une vitesse allant jusqu'à 32 km/h pour échapper aux prédateurs, réussissant
même à sauter hors de l'eau pour atterrir sur le pont des navires. (Wild
Technology, Phil Gates,
p. 38
La coquille Saint-Jacques, lorsqu'elle est
menacée par une étoile de mer, referme immédiatement les deux moitiés de sa
coquille. L'eau, expulsée à ce moment-là engendre une propulsion de la
coquille vers l'avant.
Du nom scientifique de Ecballium elaterium, le concombre d'âne disperse ses graines en une explosion soudaine. Alors que le fruit mûrit, il se remplit de liquide visqueux ce qui engendre une pression. Grâce à cette pression interne, le concombre propulse ses graines à une vitesse initiale de 56 km/h.
How Life Learned to Live, de Helmut
Tributsch, Cambridge : MITPress, 1982, p. 59)
Le nautile, exemple incomparable
dans ce domaine, ressemble à une pieuvre et pourrait être comparé à un navire
doté d’un turboréacteur. Celui-ci récupère l’eau à travers un tube situé à
l’arrière de sa tête avant de l'expulser. L’eau qui traverse le tube dans une
direction permet au nautile d’être propulsé dans la direction inverse.
Une autre caractéristique rend les
scientifiques jaloux de ces créatures. Leur turboréacteur naturel reste
imperméable aux fortes pressions des eaux profondes. En outre, les systèmes qui
leur permettent de se mouvoir sont à la fois silencieux et extrêmement légers.
En effet, la structure extraordinaire du nautile a servi de modèle pour la
construction de sous-marins.
De
vieilles technologies sous-marines de 100 millions d’années
Lorsqu’un sous-marin remplit son
réservoir d'eau, celui-ci devient plus lourd que l'eau et coule vers le fond.
Lorsque l’eau du réservoir est expulsée au moyen d’air comprimé, le sous-marin
refait surface. Le nautile utilise la même technique. Son corps est doté d’un
organe en forme de spirale de 19 cm de long semblable à une coquille d'escargot
à l'intérieur de laquelle 38 chambres de "décompression" sont
reliées entre elles. Afin d’expulser l’eau, le nautile a également besoin d’air
comprimé, mais où le trouve-t-il?
Afin de plonger ou de
refaire surface, les sous-marins utilisent des compartiments spécifiques qui
ont le même objectif que ceux du nautile. Lorsque ces compartiments
(réservoirs) sont remplis d'air, le sous-marin flotte. Quand l'air est
remplacé par de l'eau, le sous-marin descend. Le nombre de réservoirs qui
sont remplis d'eau détermine la profondeur à laquelle le sous-marin se situe.
En utilisant des réactions
biochimiques, le nautile produit un gaz spécifique avant de le transmettre aux
chambres de "décompression" en expulsant l'eau afin de réguler leur
flottabilité. Ceci permet au nautile de plonger ou de remonter à la surface
lorsqu'il chasse ou lorsqu'il est poursuivi par des prédateurs.
Un sous-marin ne peut s’aventurer
qu’à des profondeurs de 400 mètres, tandis que le nautile peut facilement
descendre à des profondeurs allant jusqu’à 450 mètres.49
De telles profondeurs sont
considérées comme dangereuses pour de nombreuses créatures vivantes. Malgré
cela, le nautile n’est pas affecté, sa coquille n’est pas abîmée par la
pression et son corps ne subit aucun dégât.
Un autre élément mérite toute notre
attention. Le nautile utilise ce mécanisme qui peut supporter des pressions
jusqu’à 450 mètres de profondeur depuis ses tous premiers jours sur terre.
Comment a-t-il pu créer sa structure si spécifique ? A t-il pu développer le
gaz et obtenir l’air comprimé nécessaire pour expulser l’eau contenue dans sa
coquille ? Il est impossible qu'une créature sache comment créer une
réaction chimique qui produit du gaz, encore moins construire une structure
interne pour réaliser cette réaction chimique et certainement pas concevoir une
coquille capable de supporter des pressions aussi exceptionnelles.
Cette conception intelligente est
l’œuvre d’Allah, Qui créa tout de façon parfaite sans l’aide d’aucun modèle. Le
nom d’Al-Badi donné à Allah (le Novateur) est évoqué dans le Coran :
Créateur de cieux et de la terre… (Sourate
al-Anam, 101)
Les techniques de plongée
des sous-marins ressemblent à celles des poissons capables de contrôler leur
densité relative afin de remonter à la surface ou de plonger sous l'eau. Les
poissons osseux possèdent une vessie natatoire à l'origine de leur
flottabilité. Lorsque la vessie natatoire fait entrer de l’air, par diffusion
à travers les vaisseaux sanguins des parois de la vessie, le poisson perd de sa
densité ; lorsque l'air est expulsé, le poisson augmente sa densité. En
changeant le volume d'air dans sa vessie, ce poisson peut rendre sa densité
égale à celle de l'eau environnante à une profondeur donnée.
La profondeur d'un
sous-marin se règle grâce à un système de commandes spécifiques, produit de
l'intelligence humaine et de nombreuses années de travail. Personne ne peut
raisonnablement affirmer que ces dispositifs sont apparus par hasard.
Selon les partisans de l'évolution, cependant, bien que le nautile puisse effectuer exactement les mêmes opérations qu'un sous-marin, il serait le fruit d'une apparition spontanée sur terre.
Ce vieux fossile de 100
millions d'années est la preuve que l'animal n'a jamais subi d'évolution.
Allah a créé les créatures en une seule fois et avec toutes ces propriétés parfaites.
CHAPITRE
4
L'UTILISATION DES VAGUES ET DES VIBRATIONS
Le son se propage dans l'air et dans l'eau sous
forme d'ondes qui rebondissent sur les objets rencontrés sur leur chemin. En
possédant la technologie et les connaissances nécessaires, ces ondes qui se
répercutent peuvent fournir une grande quantité d’information à propos de
l’objet rencontré, telle que la distance entre cet objet et le point de départ
des ondes, la taille de l’objet, la direction et la vitesse de son déplacement.
Cette technique de repérage des objets à travers
des sons et des ondes fut développée au 20ème siècle à des fins militaires.
Aujourd'hui elle est également utilisée pour localiser les navires échoués et
pour cartographier le fond des océans. Cependant, il y a des millions d’années
de cela, bien avant que l’homme ne découvre cette technologie, les créatures
vivantes utilisaient les ondes sonores qu’elles émettaient afin de survivre.
Les dauphins, les chauves-souris, les papillons de
nuit possèdent tous ce système, connu sous le nom de sonar. De plus, leur
système est beaucoup plus sensible et fonctionnel que ceux utilisés par l'homme
de nos jours.
Le sonar de la chauve-souris est bien plus efficace que
la technologie humaine
Le Département de la Défense des Etats-Unis a
essayé d'utiliser les principes du sonar de la chauve-souris dans son propre
système pour localiser les sous-marins. Selon un rapport de Science,
l’un des magazines américains les plus réputés, le Département de la Défense a
alloué un budget spécial pour ce projet.
unis de leur radar
hautement performant, les SDCA (Système de Détection de Commandement
Aéroporté) utilisés dans les Boeing 767 ont pour objectif de contrôler les
cibles et avertir. Les SDCA, efficaces dans les airs et sur terre, peuvent
identifier des navires à la surface de l'eau, mais pas les sous-marins, ou
les navires coulés (qui ne sont pas repérés par les SDCA). ("Hava
Savunma Sistemleri" de Bezen Çetin, Bilim ve Teknik, Janvier 1995,
33)
On sait depuis longtemps que les chauves-souris
utilisent un système de sonar pour se repérer dans le noir. Récemment, les
chercheurs ont découvert de nouvelles données sur leur façon de procéder.
D’après leurs recherches, la grande chauve-souris brune, Eptesicus fuscus, peut
émettre deux millions d'échos simultanés par seconde. En outre, elle peut
percevoir les échos à une résolution de seulement 0,3 millimètre. D’après ces
chiffres, le sonar de la chauve-souris est trois fois plus sensible que les
sonars fabriqués par l’homme.50
Les capacités d'orientation de la chauve-souris
sont d'une grande aide pour apprendre comment voler dans l’obscurité. Les recherches
entreprises avec l’aide de cameras infrarouges et de détecteurs ultrasons ont
apporté de nombreuses informations sur la manière dont les chauves-souris
volent à la recherche d'une proie dans la nuit.
Les chauves-souris peuvent attraper un insecte en
plein vol alors que ce dernier est tout juste en train de sortir de l'herbe.
Certaines chauves-souris plongent dans les buissons pour capturer leurs proies.
Il n’est pas aisé de se saisir d’un insecte en utilisant uniquement les ondes
sonores, mais en tenant compte du fait que l'insecte se trouve dans les
buissons, et que les ondes sonores se répercutent sur les feuilles
environnantes, on comprend alors la formidable tâche accomplie par la
chauve-souris.
Dans une telle situation, les chauves-souris réduisent
l'intensité des sons émis par leur sonar pour éviter de les confondre avec les
échos émis par la végétation environnante. Mais cette technique n’est pas
suffisante pour permettre aux chauves-souris de percevoir chaque objet
séparément, elles ont besoin de distinguer le temps d’arrivée et la direction
de l’écho qui se répercute.51
Les chauves-souris utilisent leur sonar quand
elles survolent les points d'eau, pour boire et capturer des proies sur le sol.
Leur facilité à se mouvoir se remarque en particulier lorsque deux
chauves-souris se pourchassent. Comprendre leur manière de procéder va
permettre de produire de nombreuses technologies, en particulier des
équipements de navigation et de détection. En outre, la technique de dragage
des mines s’inspire du système de sonar utilisé par les chauves-souris.52
Comme nous venons de le voir, les propriétés des
créatures vivantes sont profitables à de nombreux points de vue. Dans ce
verset, Allah attire notre attention sur l'utilisation des animaux :
Vous avez certes dans
les bestiaux, un sujet de méditation : Nous vous donnons à boire de ce qu'ils
ont dans le ventre, et vous y trouvez également maintes utilités… (Sourate
al-Muminune, 21)
En identifiant ses proies même sous l'eau, la chauve-souris (Noctilio
leporinus) est bien plus performante que les SDCA. Le sonar de cette
chauve-souris, noctillion pêcheur, lui permet de capturer les poissons. Il
n'est pas exagéré de considérer la chauve-souris comme un avion de combat
doté d’un système d'alarme perfectionné. Lorsqu'elle repère un poisson près
de la surface de l'eau, elle commence à plonger. Sur les larges pattes de la
chauve-souris, qui sont idéalement conçues pour saisir les poissons, se
trouvent des griffes extrêmement acérées et puissantes. En approchant sa
proie, la chauve-souris laisse ses pattes pénétrer sous l'eau, où ses fines
griffes ne rencontrent aucune résistance. Ces griffes larges, pointues et
orientées donnent à la chauve-souris un avantage non négligeable lorsqu'il
lui faut saisir sa proie. (“More about bat
echolocation” http://www.szgdocent.org/resource/ff/f-bateco.htm)
Certaines espèces de papillons de nuit peuvent brouiller le système de
détection de la chauve-souris grâce au cri strident qu'ils émettent. Si la
chauve-souris ne peut pas localiser le papillon de nuit, elle ne pourra pas
l'attraper. (Wild Technology, de Phil Gates, 53) L'avion furtif EA-6B,
qui est actuellement utilisé par les forces militaires américaines imite la
technique utilisée par le papillon de nuit. Il contrôle le spectre
électromagnétique et empêche à son adversaire de pouvoir utiliser son radar
ou ses moyens de communication. (“EA-6B Prowler”
http://www.globalsecurity.org/military/systems/aircraft/ea-6.htm)
Les ondes sonores du dauphin et la technique du sonar
A partir d'un organe spécial appelé melon et situé dans la tête du dauphin,
ce dernier peut produire jusqu'à 1.200 clappements par seconde. Le seul fait de
bouger la tête lui permet d’envoyer les ondes dans la direction souhaitée.
Quand les ondes sonores rencontrent un objet, elles se répercutent sur celui-ci
avant de revenir vers le dauphin. L’écho émit par l'objet passe à travers la
mâchoire inférieure du dauphin puis par son oreille interne avant d'arriver
jusqu'au cerveau. Grâce à la vitesse impressionnante à laquelle sont
interprétées ces données, le dauphin obtient des informations très précises.
Les échos permettent aux dauphins de déterminer la direction du mouvement de
l’objet, sa vitesse ainsi que sa taille.53
Le sonar du dauphin est si sensible qu'il peut
identifier un seul poisson parmi tout un banc.54 Il peut également faire la distinction
entre deux pièces de métal à trois kilomètres de distance et dans l’obscurité.55
De nos jours, l’instrument connu sous le nom de SONAR56 est utilisé par les navires et les
sous-marins pour identifier les cibles et leur itinéraire. Le sonar fonctionne
exactement de la même manière que celui utilisé par le dauphin.
A l’Université de Yale, un robot a été conçu dans
le but d’explorer de nouveaux environnements. Un professeur en génie électrique,
Roman Kuc, a équipé le robot d’un sonar identique à celui utilisé par les
dauphins. Le professeur Kuc qui a passé 10 ans à travailler sur les capteurs
ultrasons et la recherche en robotique a admis que "Nous avons
décidé d'observer plus précisément comment était utilisée l’écholocation dans
la nature et voir si nous passions à côté de quelque chose."57
Gloire à Celui Qui a
le pouvoir sur toute chose entre ses mains. vers Lui tu retourneras. (Sourate
Ya Sin, 83)
Les scientifiques et
ingénieurs ont construit plusieurs robots à partir de systèmes de sonar
naturel. L'un d'entre eux, le robot appelé "koala", construit par
la société K-Team, possède six sonars et fut conçu pour des explorations à
distance.
Imaginez qu'on vous dise que sous l'eau, les ondes
sonores se propagent à une vitesse de 1.500 mètres par seconde. Ensuite
imaginez qu'on vous demande de faire le calcul suivant : Si un sous-marin
envoie des ondes sonores qui reviennent en quatre seconde, à quelle distance se
situe l'objet sur lequel les ondes se sont répercutées ?
Vous obtiendriez le résultat suivant : trois
kilomètres de distance. Les dauphins sont également capables d'effectuer
facilement des calculs similaires, et cela sans connaître la vitesse à laquelle
les ondes qu'ils émettent se propagent ni savoir comment multiplier ou diviser.
Ils ne possèdent aucune de ces facultés ; les animaux ne font qu'exécuter les
ordres d’Allah.
es darwinistes affirment que le sonar des
dauphins serait apparu à la suite d'une série de changements causés par
différents facteurs. (“National Geographic TV’s Undersea Fairy Tales" ;
www.darwinism-watch.com/nat_geo_tv_undersea_tales.php) C'est une affirmation
sans fondement qui dit que le vent ou les tremblements de terre ont apporté
des milliers d'équipements électriques sur une étagère et réussi à réaliser
un sonar.
Des opérateurs formés
pour interpréter les informations manipulent les consoles des sonars les plus
performants. Cependant les dauphins, qui, selon les partisans de l'évolution,
sont plus primitifs que l'homme, n'ont pas besoin d'opérateurs.
Le sonar permet d’aider les déficients visuels
Tandis que la recherche progresse, nous découvrons
que les créatures vivantes possèdent des facultés étonnantes qui nous offrent
des solutions au quotidien, depuis notre lieu de travail jusque dans nos
hôpitaux. Darcy Winslow, Directeur Général des Affaires Environnementales de
Nike, s’exprime en ces termes :
L’étendue des solutions technologiques que nous
utilisons pour notre production et qui proviennent du milieu naturel est
infinie. La biomimétique a encore besoin d’être innovée, développée et étendue,
mais en pensant comme un biologiste ou en travaillant à ses côtés, nous pouvons
apprendre à nous poser des questions différentes et à trouver dans le milieu
naturel l'inspiration et les solutions dont nous avons besoin.58
De nombreuses entreprises suivent aujourd’hui la stratégie mise au point
par Winslow. Il est désormais possible de voir un ingénieur en électronique ou
en mécanique travailler en collaboration avec des biologistes.
Des ingénieurs qui se sont inspirés du sonar de la
chauve-souris ont déjà réalisé un dispositif de sonar qui se fixe sur une paire
de lunettes. Après une période d’adaptation aux lunettes, les personnes
atteintes de déficience visuelle sont désormais capables d'éviter des obstacles
voire même de faire du vélo. Cependant le dispositif inventé par ces ingénieurs
ne remplacera jamais la vision humaine et ne sera jamais aussi fonctionnel que
celui dont dispose la chauve-souris.
Il est évidemment impossible que des
caractéristiques si remarquables, difficiles à imiter même pour les experts,
soient apparues par hasard. N'oublions pas que les "caractéristiques"
évoquées ici sont en réalité des systèmes complexes reliés les uns aux autres.
L’absence ou la défaillance d’un seul composant entraînerait l'arrêt de
l’ensemble du système. Par exemple, si les chauves-souris envoyaient des ondes
dont elles ne pouvaient pas interpréter l'écho elles perdraient alors leur
mécanisme de localisation.
En littérature scientifique, la structure parfaite
des créations naturelles est évoquée sous le nom de "complexité irréductible".
En d’autres termes, certaines créations deviennent absolument sans intérêt
lorsqu'elles sont réduites à une forme simple. La complexité irréductible des
organismes ébranle l'idée fondamentale défendue par la théorie de l'évolution
selon laquelle les organismes progressent d'une forme simple vers une forme
plus complexe. Si un système n'a pas d’objectif particulier avant d’atteindre
sa forme définitive, il n’a pas de raison valable pour perdurer pendant des
millions d’années en se complexifiant et en s’améliorant. Une espèce ne peut
survivre de génération en génération que si tous ses composants sont présents
dès le départ. Aucun composant d’un organisme ne peut espérer exister en se
complétant au fil du temps. Cela montre de façon évidente que dès leur
apparition sur terre, les créatures vivantes possédaient déjà toutes leurs
facultés aussi complètes et abouties comme elles le sont aujourd'hui.
Allah a apporté les animaux et d’autres créatures
vivantes par Sa création comme le dit le verset suivant :
Et les bestiaux, Il les
a créés pour vous ; vous en retirez des [vêtements] chauds ainsi que d'autres
profits… (Sourate an-Nahl, 5)
La structure exceptionnelle de la chauve-souris nous montre
la méthode à suivre pour que nos routes soient plus sûres
Les chercheurs de l'Université d'Edimbourg ont développé un robot qui
utilise ses oreilles sensibles pour se repérer grâce à l'écho comme une
chauve-souris. Jose Carmena, du service informatique de l'université, ainsi que
ses collègues ont appelé leur invention "RoBat" qui fut
équipé d'une source sonore centrale, ayant les mêmes fonctions que la bouche de
la chauve-souris, et de deux récepteurs fixés à la même distance que celle qui
sépare les oreilles d'une chauve-souris.
Afin d'utiliser le système des échos de la manière
la plus efficace, l'équipe a pris en compte d'autres caractéristiques
spécifiques de la chauve-souris lors de la création du RoBat. Les
chauves-souris font bouger leurs oreilles afin de détecter les interférences
dans les échos, elles peuvent ainsi éviter les obstacles qui se présentent
devant elles, naviguer et chasser leurs proies. Comme les chauves-souris, le
RoBat fut également équipé de capteurs sonores ultrasensibles pour rendre le
mécanisme aussi parfait que possible.
Grâce à de tels capteurs inspirés par la nature,
nous espérons qu'un jour nos routes seront plus sûres.
En effet, des constructeurs automobiles comme
Mercedes et BMW utilisent déjà les capteurs ultrasons pour aider les
conducteurs à faire marche arrière. Grâce à eux, le conducteur est informé de
la distance qui le sépare d'un obstacle situé derrière lui.59
Le détecteur d’un poisson contre la pollution
Le poisson-éléphant, un poisson d'Afrique de l'Ouest du nom de Gnathonemus
petersii vit dans les eaux boueuses du Niger à une température de 27°C. Ce
poisson long de 10 cm utilise très peu sa vision dans ces eaux boueuses. Il se
repère grâce à des signaux électriques émis par les muscles de sa queue. Dans
des conditions normales, il émet entre 300 et 500 signaux par minute. Avec
l'augmentation du taux de pollution, cependant, le nombre de signaux émis par
minute peut dépasser 1.000.
Des détecteurs qui s’inspirent de la méthode
employée par le poisson-éléphant sont utilisés pour mesurer les niveaux de
pollution dans la ville britannique de Bournemouth. Une compagnie des eaux de
la ville a donné des échantillons d'eau de la rivière Stour afin qu'ils soient
testés par 20 poissons-éléphants. Chaque poisson se trouve dans un aquarium
rempli d'eau de la rivière. Les signaux captés par les récepteurs présents dans
l'aquarium sont ensuite transmis à des ordinateurs auxquels ils sont reliés. Si
l'eau est polluée, le nombre croissant de signaux émis par le poisson sont
identifiés et le signal d'alarme est transmis informatiquement.60
L'anguille électrique Electrophorus
electricus vit dans le fleuve Amazone. Les deux tiers de son corps qui
ont une longueur de deux mètres sont couverts de 5.000 à 6.000 plaques en
forme de disque et produisent de l'électricité à une intensité de 550 V. Le
choc est suffisant pour étourdir un poisson à une distance de deux mètres.
(“Iste Doga", Bilim ve Teknik, Novembre 1985, p. 11)
es scientifiques
imitent le mécanisme de défense électrique de cette anguille en utilisant le
même principe. Le fait que l'anguille électrique soit capable de produire une
telle décharge est un véritable miracle de la nature. Il n'est pas
envisageable que ce système d'une extrême complexité soit apparu en plusieurs
étapes : Si le système de production électrique du poisson ne parvient pas à
fonctionner complètement, cela n'a plus aucun intérêt. En d'autres termes,
tous les éléments de cet organisme ont été créés de manière parfaite et en
une seule fois.
Vous pouvez utiliser
les signaux électrique pour localiser un objet ou pour communiquer, mais vous
devez possédez des moyens techniques pour le faire. Aujourd'hui encore, peu
de pays ont atteint ce niveau. Cependant les anguilles électriques possèdent
un radar organique qui envoie des signaux électriques qui se répercutent sur
les objets environnants et permettent à l'animal d'obtenir des informations
sur la taille, la vitesse et la direction du déplacement des objets qui
l'entourent. L'anguille peut également obtenir des informations sur le sexe
et l'âge d'une autre anguille électrique et l'attirer ou la repousser en
fonction. ("Les poissons électriques se parlent par décharges" de
W. M. Westby, Science et Vie, no. 798, Mars 1984) En observant la
nature complexe de nos systèmes de radar et de communication, nous pouvons
mieux comprendre l'exceptionnel atout de l'anguille électrique.
e poisson-couteau (Eigenmannia
virescens) repère les objets de la même façon que les humains mesurent
les distances. Nous mesurons la distance en fonction du temps qui sépare les
ondes acoustiques et le temps mis par ces ondes pour aller de l'objet à nos
oreilles. Cela se produit en 1/15.000ème de seconde. Au lieu d'utiliser les
ondes acoustiques, le poisson couteau émet des signaux électriques et détecte
les perturbations du champ électrique généré par les objets environnants.
Comme l'ont découvert les chercheurs de l'Université de Californie G. Rose et
W. Heilingenberg, ce poisson peut réaliser ces calculs en 400 milliardièmes
de seconde, comme un superordinateur. (“Harika Balik,” Hakan Durmus, Bilim
ve Teknik, Mars 1991, p. 43)
CHAPITRE
5
CREATURES VIVANTES ET TECHNOLOGIES DE VOL
Quelle est la machine volante la plus parfaite, la plus efficace ? Un
hélicoptère Skorsky, un Boeing 747 ou un avion de combat F-16 ?
Un article scientifique qui parle des oiseaux dans
le Reader's Digest offre une réponse à cette question en déclarant que
même l’avion le plus avancé n’est que la copie des oiseaux : Merveille
d'aérodynamique.61
Les oiseaux sont des machines volantes absolument
parfaites. Tout aéronef doit être léger afin de pouvoir voler y compris les vis
et les boulons fixés sur les ailes. Cela explique pourquoi les constructeurs
d'avions cherchent à utiliser des matériaux spécifiques qui soient à la fois
légers, solides et résistant face au vent. Mais malgré tous les efforts
fournis, nous sommes loin d'atteindre la performance des oiseaux dans ce
domaine. Avez-vous déjà vu un oiseau exploser en plein vol ? Ou bien un oiseau
perdre une aile à cause de l'usure de ses articulations ?
Les avions volent
beaucoup plus vite que les oiseaux, mais libèrent beaucoup de chaleur durant
leur vol. Dans le corps d'un oiseau, la circulation de l'air fonctionne comme
un système de refroidissement. Il est donc impossible de viser un oiseau avec
un missile détecteur de chaleur comme on peut le faire avec un avion.
En termes de
flexibilité et de manœuvrabilité, les oiseaux sont bien plus performants que
les avions. Le cou de l'oiseau permet au bec d'atteindre n'importe quelle
partie de son corps, ainsi l'oiseau peut entretenir facilement ses plumes,
élément indispensable pour voler. En vol, le cou permet également à l'oiseau
de garder l'équilibre, comme c'est le cas pour le flamand rose. Des progrès
aéronautiques réalisés ces derniers siècles ont abouti à l’élaboration du nez
du Concorde, capable de pivoter de haut en bas - un concept inspiré des
dauphins.
Le volet hypersustentateur de l'avion
(la surface mobile attachée au bord arrière de l'aile et utilisée pour créer de
la
portance ou pour ralentir) ne peut pas se réparer tout seul lorsqu'il
est endommagé. Cependant, les plumes, qui ont
la même fonction pour les oiseaux peuvent le faire grâce au système
remarquable qu’Allah leur a donné.
La structure parfaite des oiseaux a beaucoup
influencé le développement de l'aviation. En effet, les frères Wright,
considérés comme les inventeurs de l'avion, ont utilisé l'aile du vautour comme
modèle pour construire les ailes de leur avion Kitty Hawk.62
Essayez
de retirer une plume d'un oiseau et vous rencontrerez une résistance vu que
les filaments des plumes sont solidement attachés entre eux par de petits
crochets appelés barbicelles. Une plume déchirée peut se réparer seule. En
frottant tout simplement la plume plusieurs fois les minuscules crochets se
raccrochent à nouveau ensemble.
Des os creux, des muscles pectoraux puissants, des
plumes qui leur permettent de se maintenir dans les airs, des ailes
aérodynamiques, un métabolisme qui satisfait de très grands besoins
énergétiques... Toutes ces propriétés sont à l'origine de l'extraordinaire
capacité qu'ont les oiseaux pour voler.
Les oiseaux sont beaucoup plus évolués que les
avions. Des oiseaux tels que le corbeau ou la colombe peuvent réaliser des
loopings dans les airs, les colibris peuvent faire du sur-place. Ils peuvent
subitement décider de changer de trajectoire en plein vol et se poser sur une
branche. Aucun avion ne peut effectuer de telles performances.
Avant même que l'avion ne soit conçu, la
constitution parfaite des oiseaux pour voler a influencé de nombreux
inventeurs. Comme le montrent les films du 19ème siècle, à cette époque
certaines personnes attachaient des ailes qu'ils avaient fabriquées à leurs
bras et se jetaient littéralement dans les airs en essayant d'imiter les
mouvements des oiseaux. De manière prévisible, il ne leur fallut pas longtemps
avant de s'apercevoir que les ailes à elles seules n'étaient pas suffisantes
pour leur permettre de voler.
Dès lors, l'homme a réalisé des progrès
considérables en termes de techniques, recherches et développements
scientifiques. Cependant certains affirment des choses aussi invraisemblables
et irrationnelles que ces premiers inventeurs. D'après eux, les reptiles
seraient progressivement devenus des oiseaux. Ce mécanisme imaginaire
d'évolution progressive ne dispose d'aucune preuve pour le soutenir. Les
oiseaux possèdent une constitution totalement différente de celle des créatures
terrestres. La constitution de leurs os, muscles, plumes, ailes aérodynamiques
et métabolisme ne ressemblent en rien à ceux des reptiles63 et le modèle d'évolution supposé ne
peut pas justifier de leurs mécanismes corporels.
La manœuvre du cobra réalisée
par le pilote russe Victor Pougatchev dans son jet Su-27 est restée célèbre
dans l’histoire de l’aviation. La manœuvre a permis à Pougatchev de stopper
son avion en plein air pendant un instant, laissant ainsi passer son ennemi
juste au-dessous. ("Yeni Avcı Uçakları : Pougatchev'in Kobraları",
Professeur Assistant : Selcuk Aslan, Bilim ve Teknik, Mars 1990,
57-58) Cependant la manœuvre réalisée par Pougatchev ne peut être comparée à
ce que sont capables de faire les colibris.
Le corps des oiseaux a
été conçu spécifiquement pour voler. Une observation rapide de leur cou est
suffisante pour le prouver. Un moineau possède 14 vertèbres, autant que la
girafe. Ceci permet à l'oiseau de maintenir facilement son équilibre en plein
vol, de chasser et de prendre soin de ses plumes.
N'as-tu pas vu qu'Allah est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ; ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes? …(Sourate an-Nur, 41
Le nouvel objectif en aérodynamique : une aile qui change
de forme selon les conditions climatiques dominantes
En vol, les oiseaux peuvent utiliser leurs ailes
de façon efficace, en modifiant leur position pour faire face à certains
éléments tels que le vent et la température. Actuellement des sociétés
spécialisées en techniques aériennes recherchent activement à développer un
concept qui utiliserait ces facultés.
La NASA, Boeing et l'Armée de l'air des Etats-Unis
ont conçu une aile flexible en fibre de verre qui peut changer de forme selon
des informations transmises par un ordinateur situé à l'intérieur de l'avion.
Cet ordinateur sera également capable de traiter les informations concernant
les conditions de vol telles que la température, la force du vent, etc.64
La constitution des
ailes de l'oiseau sont une création merveilleuse. Par leur maîtrise parfaite
de l'utilisation de leurs ailes, les oiseaux parviennent à voler par temps
froid ou chaud, venteux ou agréable. Cette capacité qui intéresse les
scientifiques les a mené à tenter de produire une aile qui pouvait changer de
forme selon les conditions climatiques. Le dessin représente une coupe
transversale d'une aile conçue avec cet objectif en tête.
Airbus, une autre société spécialisée dans ce
domaine, tente de construire des ailes qui s’adaptent aux changements de
conditions climatiques, afin de réduire la consommation en carburant.65
En résumé, la forme des ailes des oiseaux est
simplement une merveilleuse conception. Pendant de nombreuses années leur
capacité inégalée pour voler a inspiré les ingénieurs. Allah a doté ces
créatures de la manière la plus efficace qui soit afin qu'elles puissent voler.
Il y fait allusion dans le verset suivant :
N'ont-ils pas vu les
oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant leurs ailes tour à tour ? Seul
le Tout Miséricordieux les soutient. Car Il est sur toute chose, clairvoyant.
(Sourate al-Mulk, 19)
Afin d’attraper leur
proie la nuit, les hiboux volent silencieusement avant de descendre
subitement en piqué. D'après les découvertes des chercheurs du Langley
Research Center de la NASA en Virginie, les plumes du hibou - contrairement à
beaucoup d'oiseaux dont les plumes ont un bord net et effilé - ont une frange
douce qui diminue les turbulences, et par laquelle le bruit de l'air passe
au-dessus des ailes. Les ingénieurs militaires espèrent que des avions de
combats puissent être conçus en s'inspirant des ailes du hibou. On espère que
les avions à présent invisibles des radars seront bientôt totalement
silencieux. ("Designs from Life" de Robin Meadows, Zooger,
Juillet/Août 1999)
Ne sais-tu pas qu'à Allah, appartient
le royaume des cieux et de la terre, et qu'en dehors d'Allah vous n'avez ni
protecteur ni secoureur ? (Sourate al-Baqarah, 107)
Comment les ailes des oiseaux inspirent les technologies de vol
L'étude du vol des oiseaux a apporté d'importants changements dans la
structure des ailes des avions.
L'un des premiers avions à utiliser ces
modifications fut l'avion de combat American F-111 qui ne disposait pas de
surfaces de contrôle comme ailerons ou volets utilisés pour contrôler le
mouvement des avions. Au lieu de cela, l'avion de combat pouvait déployer ses
ailes à la manière des oiseaux. Ce qui lui permettait de rester en équilibre même
pendant ses changements de positions.66
La forme des ailes des oiseaux est le facteur déterminant dans leur capacité à voler. Les ailes des oiseaux rapides tels que le faucon, l'aigle et l'hirondelle sont longues, étroites et orientée - qualités qui ont servi comme modèles aux ingénieurs en aéronautique. ("Kusursuz Ucus Makineleri",
Bilim
ve Tekni
, 23)
Pour les vols à grande vitesse, la forme d'aile la plus avantageuse est l'aile en flèche inversée. D'un autre côté, les ailes droites permettent une meilleure portée, élément important lors du décollage et de l'atterrissage. La seule façon de bénéficier de ces deux qualités à la fois est de construire des ailes en flèches variables, capables de bouger d'avant en arrière.
Her
Yonuyle Ucaklar, de Clive Gifford, TUBITAK, 4ème ed., Janvier
1999, 24)
Des avions de combat comme le Tornado et le F-111 possèdent ces ailes dont la flèche peut être changée en plein vol. Ce concept, résultat de longues recherches, est utilisé par les oiseaux depuis qu'ils existent.
Inspirés des os des oiseaux - qui sont creux et
font de l'oiseau un animal léger - les ailes des avions modernes sont conçues
pour être creuses également.
L'albatros possède de
longues ailes ayant une large surface qui permet à l'oiseau de voler sur de
longues distances sans battre des ailes. Les planeurs conçus sur le modèle de
l'albatros sont capables de rester dans les airs pendant de longues périodes
sans avoir recours à aucun moyen de propulsion.
Durant le décollage et
l'atterrissage, les oiseaux préfèrent se positionner face au vent afin de
dépenser moins d'énergie. Les pistes d'atterrissage des aéroports sont construites
de façon à faire face aux vents dominants afin que les avions consomment
moins de carburant durant leur décollage.
Dans les recherches aéronautiques, les plumes de vautour nous
montrent la voie à suivre
Durant un vol d'avion, les changements de pression qui agissent sur
l'arrête de l'aile peuvent former des tourbillons - des courants d'air sur
l'arrête de l'aile qui peuvent gêner la progression de l'avion.
La recherche aéronautique a révélé qu'en plein vol,
le vautour déployait ses larges plumes situées sur l'arrête de ses ailes comme
les doigts d'une main. A partir de cette observation, les chercheurs ont voulu
fabriquer des petits ailerons métalliques et les tester en vol. Ils espéraient
ainsi réduire les effets nuisibles des tourbillons en créant des tourbillons
plus petits pour remplacer les tourbillons plus importants qui gênaient la
progression de l’avion auparavant. Les expériences ont révélé que cette idée
était ingénieuse, et les chercheurs tentent désormais de la mettre en place
dans un avion réel.
Les échecs de la science du 20ème siècle pour découvrir les secrets
des techniques aérodynamiques utilisées par les insectes pour voler
Un insecte en vol bat des ailes environ plusieurs
centaines de fois par seconde. Certains insectes peuvent même battre des ailes
jusqu'à 600 fois par seconde.67
Les gestes réalisés pour effectuer ces mouvements
à une telle rapidité sont si nombreux qu'il n'est pas possible de les
reproduire techniquement. Afin de découvrir les techniques de vol de la mouche
des cerises, Michael Dickinson, professeur au service biologique de
l'Université de Californie à Berkeley ainsi que ses collègues ont conçu un
robot qu'ils ont appelé le Robofly. Le Robofly imite le mouvement des
battements d'ailes des insectes, mais à une échelle 100 fois plus grande et à
une vitesse 1.000 fois inférieure à celle de la mouche. Il peut battre des
ailes une fois toutes les cinq secondes en étant commandé à partir de moteurs
contrôlés par six ordinateurs.68
Michael Dickinson
Pendant des années, de nombreux scientifiques
comme le professeur Dickinson ont mené des expériences en espérant découvrir la
manière dont les insectes battent leurs ailes d'avant en arrière. Durant ses
expériences sur les mouches des cerises, Dickinson a découvert que les ailes
des insectes n’oscillaient pas simplement de haut en bas comme si elles étaient
reliées par une charnière mais utilisaient en réalité des techniques
aérodynamiques complexes. En outre, les ailes changent d'orientation à chaque
battement : la surface supérieure des ailes se retrouve au-dessus lorsque les ailes
descendent puis les ailes se retournent et la face inférieure se retrouve
au-dessus lorsque les ailes remontent. Les scientifiques qui essayent
d'analyser ces mouvements complexes affirment que l’état d’équilibre
aérodynamique conventionnel utilisé pour le fonctionnement des ailes des avions
est insuffisant.
Les mouches des cerises utilisent en fait
plusieurs principes aérodynamiques. Par exemple, lorsqu'elles battent des
ailes, elles forment derrière elles un tourbillon de courants d'air complexe,
semblable au sillage d'un navire. Quand l'aile change de direction, elle passe
à travers ce tourbillon d'air et récupère ainsi une partie de l'énergie qu'elle
a perdue. Les muscles qui permettent à la mouche des cerises dont les ailes ne
mesurent que 2,5 millimètres de battre des ailes 200 fois par seconde sont
considérés comme les muscles les plus puissants parmi tous les insectes.69
Les scientifiques
s'accordent à dire que des progrès considérables ont été réalisés en
aéronautique. En ce qui concerne les simulations de vols. Cependant, ils
avouent qu'ils n'ont pas progressé par rapport aux frères Wright en 1903.
Ci-dessus : une simulation de vol qui s’inspire des ailes des insecte
A droite : le premier avion des
frères Wright
Les ailes larges et
plates des insectes leur fournissent un avantage non négligeable, mais
également un grand risque que celles-ci soient endommagées par le vent. Elles
doivent donc être facilement pliables – cependant leur taille rend le pliage
difficile. Les abeilles ont résolu le problème grâce à une série de crochets
appelés hamuli, qui relient l’avant et l’arrière des ailes durant le vol.
Lorsque les abeilles atterrissent, les crochets se séparent et les ailes
peuvent être aisément dépliées.
Bien d'autres caractéristiques telles que la
vision précise des mouches, leurs petites ailes arrière qui les aident à garder
l'équilibre et les capteurs qui coordonnent le mouvement des battements des
ailes, donnent à la mouche sa structure parfaite.
Les mouches utilisent ces principes aérodynamiques
depuis des millions d'années. Le fait que les scientifiques qui ont recours aux
technologies les plus avancées ne parviennent pas à recopier intégralement les
techniques de vol des insectes démontre le pouvoir de la création. Pour ceux
capables de penser, Allah révèle l'incomparable nature de Sa sagesse et de Son
savoir à travers la plus minuscule des mouches. Dans le verset suivant, Il
révèle :
O hommes! Une parabole
vous est proposée, écoutez-la : "Ceux que vous invoquez en dehors d'Allah
ne sauraient même pas créer une mouche, quand même ils s'uniraient pour cela.
Et si la mouche les dépouillait de quelque chose, ils ne sauraient le lui
reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont [également] faibles !"
(Sourate al-Hajj, 73)
CHAPITRE
6
CE QUE NOUS POUVONS APPRENDRE DES ANIMAUX
Chaque animal possède des particularités prodigieuses qui lui ont été
données dès le départ. Certains profitent de leur idéale forme hydrodynamique
qui leur permet de se mouvoir dans l'eau, d'autre utilisent des systèmes
sensoriels remarquables. L'homme découvre la plupart de ces systèmes pour la
première fois et commence à en comprendre le fonctionnement. Grâce à la
biomimétique, les inventions inspirées de ces découvertes extraordinaires
seront sans aucun doute abondamment utilisées dans le futur.
Surface de résistance et maillots de bains inspirés de la peau de requin
Au cours des compétitions olympiques, un centième
de seconde peut faire la différence entre le vainqueur et le perdant. Parce que
la force de résistance qui s'oppose à celui du corps du nageur en mouvement est
considérable, de nombreux nageurs choisissent des maillots de bains
spécialement conçus pour réduire cet effet de résistance. Ces maillots taillés
sur mesure, couvrant la majeure partie du corps, sont fabriqués à partir d'un
textile qui reproduit les propriétés de la peau de requin en superposant des
couches de résine verticales.
Des études réalisées au microscope électronique
ont révélé que des "denticules" recouvrent la surface de la peau de
requin et produisent des remous verticaux ou des spirales aquatiques et
maintiennent l'eau près du corps du requin et réduisent par la même occasion
l'effet de résistance. Ce phénomène est connu sous le nom d’"Effet
Riblet", et les recherches entreprises sur les requins ne cessent de se
poursuivre au Langley Research Center de la NASA.
On produit des maillots de bains réalisés à partir
de nouvelles fibres et de nouvelles techniques de couture afin de coller à la
peau du nageur et de réduire l'effet de résistance au maximum. Les recherches
ont montré que de tels vêtements peuvent réduire la force de résistance de 8%
par rapport à un maillot de bain ordinaire.70
Les canaux en forme de U sur la peau des requins
génèrent de minuscules tourbillons qui attirent l’eau près du corps et
réduisant ainsi l’effet de résistance exercée par celle-ci. La grande
illustration ci-dessus représente une image de peau de requin au microscope.
(“Fizik, Teknoloji ve Olimpiyatlar”, Bilim ve Teknik, 77) Aux Jeux
Olympiques de Sydney, tous les nageurs détenteurs de la médaille d'or comme
l'australien Ian Thorpe portaient des maillots ayant les mêmes propriétés que
la peau de requin. Cette importante progression a entraîné la création d’une
nouvelle branche. Des sociétés telles que Speedo, Nike et Adidas, des
fabricants de maillots reconnus, ont embauché des experts dans le domaine de
la biomécanique et de l'hydrodynamique.
Les Etats-Unis prennent la vipère comme modèle pour leur défense
Le docteur John Pearce, du département
d'ingénierie informatique et électrique de l’Université du Texas, a étudié
l'espèce des Crotalinés, de la famille des vipéridés.
Ses recherches ont porté sur les organes situés entre l'œil et la narine de
ce serpent. A la surface de l'œil du serpent se trouve une minuscule membrane
nerveuse appelée "fossette" que le serpent utilise pour localiser ses
proies à sang chaud. Elle comprend un système sophistiqué sensible à la chaleur
- si sensible en effet que le serpent peut repérer une souris à plusieurs
mètres de distance dans l'obscurité la plus totale.71
Les chercheurs ont affirmé lorsqu'ils ont
découvert les secrets des méthodes de prédation et de destruction de ce
vipéridé, que les systèmes utilisés par celui-ci pouvaient être adaptées afin
de protéger le pays contre les missiles ennemis. Ils espèrent développer des
concepts qui aideront les pilotes d'avion engagés dans des missions dangereuses
à éviter les attaques ennemies. Le docteur Pearce a déclaré : "Les
forces armées veulent voir si elles peuvent imiter les systèmes biologiques et obtenir
un détecteur de missile plus performant."72 Mais jusqu'à présent, les études
menées à cet effet ont prouvé qu'il était difficile d'égaler la sensibilité du
serpent.
Nous essayons tout simplement de reproduire la
sensibilité de l'organe du serpent. On peut mesurer les impulsions nerveuses,
mais la véritable question est de savoir ce que signifient ces impulsions.
Nous utilisons un modèle numérique pour nous indiquer que : telle quantité
d'infrarouges a été repérée par l'organe, ce qui signifie qu’il y a telle
quantité d'impulsions nerveuses.73
La membrane du serpent est remplie de vaisseaux sanguins et de connexions
nerveuses. Cette membrane est si sensible et les variations dans les réponses
si précises et subtiles que vouloir repérer et étudier ces signaux s'est révélé
être une tâche difficile. Pour comprendre le fonctionnement de cet organe, il
est nécessaire de travailler avec des mesures et des photos microscopiques
précises.
Comme le montre cet exemple, les créatures
vivantes présentes dans la nature disposent d'une intelligence et d'une
technologie exceptionnelle. Les chercheurs qui travaillent sur ces concepts
naturels en les prenant pour modèles parviennent à réaliser leurs projets de
façon plus rapide.
Les changements de couleurs des caméléons et des vêtements
La technologie
utilisée pour qu’un vêtement change de couleur et la faculté du caméléon à
modifier sa couleur peuvent sembler similaires au premier abord, mais elles
sont différentes en réalité. Bien qu’on puisse changer la couleur des
vêtements grâce à cette technologie, celle-ci n’est pas aussi performante que
la capacité du caméléon à se camoufler et ainsi à se fondre dans son
environnement en un instant.
La capacité remarquable qu'ont les caméléons de
changer de couleurs pour s'adapter à leur environnement est à la fois
fascinante et esthétique. Le caméléon peut se camoufler à une vitesse
impressionnante.
Comme un expert, le caméléon utilise à la fois les
cellules appelées chromatophores qui contiennent des pigments de couleurs
jaunes et rouges, des couches qui renvoient la couleur bleue et blanche de la
lumière et les cellules mélanophores qui contiennent les pigments de mélanine
noirs et marrons qui permettent d'assombrir sa couleur.74
Par exemple, un caméléon placé sous une lumière
jaune virera rapidement au jaune. Le caméléon peut non seulement reproduire un
seul coloris, mais également tout une nuance de couleurs. Le secret de ce
phénomène réside dans le fait que les cellules qui contiennent les pigments, et
qui se trouvent juste sous la peau, s'étirent ou au contraire se rétractent
afin de s'adapter à leur environnement.
Les recherches menées actuellement à L'Institut de
Technologie de Massachusetts, ont pour objectif de fabriquer des vêtements,
sacs et chaussures capables de changer de couleurs de la même façon que le
caméléon. Les chercheurs imaginent des vêtements fabriqués à partir de fibres
récemment développées qui peuvent refléter toute la lumière qu'elles reçoivent,
et qui sont équipés de minuscules batteries. Cette technologie permettra aux
vêtements de pouvoir changer de couleurs et de formes en quelques secondes en
appuyant sur un bouton.75 Cependant ce système reste encore très
coûteux. Le coût d'une veste pour homme capable de changer de couleurs est
aujourd'hui de 10.000 dollars.
Allah a doté le caméléon
d’un système qui lui permet de changer de couleur afin de se fondre dans son
milieu environnant, un avantage considérablement utile. Cependant le reptile
n’est pas conscient de cette extraordinaire faculté.
Que penseriez-vous si on vous montrait une veste
et qu'on vous disait : "Cette veste peut changer de couleur. Cependant
personne n'a conçu cette veste ni sa capacité à changer de couleur. C'est juste
arrivé par hasard." Vous vous imagineriez que cette personne est probablement
folle. Il est évident qu'un tailleur a conçu cette veste et que des ingénieurs
ont crée sa capacité à changer de couleur.
Alors comment le caméléon parvient-il à réaliser
ces modifications si phénoménales ? A-t-il conçu ce système et l'a-t-il
installé à l'intérieur de son corps avant de pouvoir s'en servir ? Il serait
évidemment irraisonné d'affirmer que le caméléon ait réalisé tout cela. Etant
donné que même les être humains ne parviennent que difficilement à de tels
résultats, comment un reptile pourrait-il installer un système capable de
changer son apparence externe ? Affirmer qu'une telle faculté est venue par
hasard est tout à fait insensé et irraisonné.
Aucun mécanisme naturel n'a le pouvoir de créer de
telles particularités aussi exceptionnelles et d'en doter les créatures
vivantes qui en ont besoin. Une force supérieure commande les atomes, les
molécules et les cellules du corps des créatures et les agence à sa guise.
Allah, Celui Qui a créé les caméléons, nous révèle la nature inégalée de Sa
création grâce à de tels exemples. Comme il est mentionné dans le Coran, Allah
est tout-puissant :
Tout ce qui est dans les
cieux et la terre glorifie Allah. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. A Lui
appartient la souveraineté des cieux et de la terre. Il fait vivre et il fait
mourir, et Il est omnipotent. (Sourate al-Hadid, 1-2)
De vieilles structures optiques de plus de 515 millions d'années
Dans un article publié dans l'American
Scientist, le célèbre magazine scientifique, Andrew R. Parker affirme que
lui et ses collègues ont examiné une mouche momifiée conservée dans la résine
d'ambre pendant 45 millions d'années. Il y avait une structure en forme de
grille sur la surface incurvée des ommatidies de la mouche (organes visuels
présents dans l’œil composé de la mouche). En analysant les propriétés
réfléchissantes de cette structure, ils se rendirent compte que la composition
de l'œil de la mouche avait des caractéristiques anti-réfléchissantes très
performantes. L'hypothèse fut confirmée par les recherches qui suivirent.
Grâce à ces découvertes et à d'autres recherches entreprises, les
scientifiques sont parvenus à augmenter l'efficacité des absorbeurs et des
panneaux solaires utilisés pour fournir de l'énergie aux satellites. Le travail
consiste à présent à réduire l'angle de réflexion des infrarouges (chaleur) et
des autres ondes lumineuses en imitant la structure de l'œil de la mouche.
Parfaitement adaptée aux surfaces des panneaux solaires, la structure de l'œil
de mouche a permis d'éviter les dépenses normalement nécessaires pour s’assurer
que ces panneaux soient toujours face au soleil.76
Ce n’est que très récemment que les
spécialistes en astronomie ont découvert et imité ce système, mais les mouches
possèdent ces facultés depuis des millions d’années. Des agencements similaires
ont récemment été découverts sur les Schistes de Burgess, vieux de 515 millions
d'années. Offrant une vision très colorée et précise, cette structure montre
combien cette création est remarquable. Mais cette évidence ne peut être
comprise que par des croyants – ceux qui utilisent leur raison pour comprendre
que tout ce qui existe est sous le contrôle d’Allah.
L’un des versets du Coran décrit comment de telles
preuves sont insignifiantes au regard de ceux qui dénient l'existence d’Allah :
Certes, Allah ne se gêne
point de citer en exemple n'importe quoi : un moustique ou quoi que ce soit
au-dessus ; quant aux croyants, ils savent bien qu'il s'agit de la vérité
venant de la part de leur Seigneur ; quant aux infidèles, ils se demandent
"Qu'a voulu dire Allah par un tel exemple ?" Par cela, nombreux sont
ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux qu'Il guide; mais Il n'égare par cela
que les pervers. (Sourate al-Baqarah, 26)
Stenocara : une véritable unité de
captage d’eau
Dans le désert où peu de créatures vivantes parviennent à survivre,
certaines espèces possèdent des caractéristiques étonnantes. L'une de ces
espèces est le scarabée Stenocara qui vit dans le désert de Namib, en
Afrique du Sud. Un rapport qui date du 1er novembre 2001 de l'édition Naturedécrit comment ce scarabée récupère l'eau si vitale à sa survie.
Le système de captage d’eau du Stenocaradépend principalement d'une fonction spécifique située sur son dos dont la surface est couverte de minuscules aspérités. La surface entre chacune de ces aspérités est couverte de cire, bien que leur sommet ne soit pas recouvert de cire. Cela permet au scarabée de récupérer l’eau de manière bien plus efficace
Le Stenocara extrait la vapeur d'eau contenue dans l'air, élément
rare et précieux dans les milieux désertiques. Le plus remarquable est la façon
dont le scarabée sépare l'eau de l'air dans le désert où les minuscules gouttes
d'eau s'évaporent très rapidement à cause de la chaleur et du vent. Ces
gouttelettes qui ne pèsent quasiment rien sont transportées par le vent
parallèlement au sol. Le scarabée, comme s'il savait ce qui allait se passer,
se penche en avant face au vent. Grâce à sa constitution singulière, des
gouttelettes se forment sur les ailes et roulent le long de son dos avant
d’atteindre sa bouche.77
L'article qui concerne le Stenocara mentionne
également : "Le mécanisme par lequel l'eau est extraite de l'air pour
former de larges gouttelettes n'a jamais été expliqué jusqu'à nos jours, malgré
tout le potentiel du biomimétisme."78
En examinant la constitution du dos du scarabée au
microscope, les scientifiques ont conclu que celui-ci représentait un modèle
parfait pour la construction de tentes capables de récupérer l'eau de pluie, de
revêtements pour bâtiments et de condensateurs d'eau. Des structures aussi
complexes ne peuvent pas être apparues spontanément ou de manière naturelle. Il
est également impossible qu'un minuscule scarabée ait pu "inventer"
un système aussi remarquable. Le Stenocara est la preuve que notre
Créateur est à l'origine de tout ce qui existe.
Le générateur de lumière efficace à 100% des lucioles
A partir de l'extrémité de leur abdomen, les lucioles produisent une
lumière jaune-vert. Cette lumière est produite à partir de cellules contenant
un produit chimique appelé luciférine qui réagit au contact de l'oxygène et
d'une enzyme, la luciférase. La luciole peut décider d’allumer ou d’éteindre la
lumière en variant la quantité d'air entrant dans ses cellules par
l'intermédiaire de tubes respiratoires. Une ampoule standard utilisée dans un
foyer produit 10% de lumière, les 90% d'énergie restante sont dépensés sous
forme de chaleur. Chez la luciole, la totalité de l'énergie ou presque est
produite sous forme de lumière, ce que les scientifiques cherchent à imiter.79
Quelle force permet aux lucioles de fournir un tel
degré de rendement ? Selon les partisansde l'évolution, la réponse réside dans
les atomes, le hasard ou d'autres facteurs externes sans force propulsive ;
aucun de ces exemples ne possède la faculté de produire une telle activité.
L'art divin est infini et incomparable. Dans de nombreux versets du Coran,
Allah évoque le besoin qu'ont les gens de faire appel à la raison et de tirer
des leçons de ce qu'Il a crée. Ainsi, la responsabilité de l'homme est de
rendre hommage aux miracles d’Allah et de se tourner uniquement vers Lui.
Les locustes, une solution aux problèmes de circulation !
Les accidents de voitures causent des millions de
morts chaque année. Dans leurs recherches de solutions pour remédier à ce
problème, les scientifiques estiment que les locustes peuvent offrir une aide
précieuse. Bien que les locustes se déplacent en essaim de plusieurs millions
d'insectes, les recherches ont montré qu’ils n’entraient jamais en collision
les uns avec les autres. Résoudre cette énigme ouvrirait de nouveaux horizons
pour les scientifiques.
Les expériences menées ont démontré que les
locustes envoyaient des signaux électriques aux créatures qui s’approchent
d'eux afin de pouvoir les localiser, puis changeaient ensuite de direction en
fonction de la réponse obtenue.80 Ces créatures agissant selon les ordres
d’Allah prouvent l'existence d'une puissance créatrice supérieure.
Les méthodes de vol des oiseaux comme modèle pour
les trains à grande vitesse
Lorsque les ingénieurs et scientifiques japonais
conçurent leur train électrique à grande vitesse 500-series, ils furent
confrontés à un problème majeur : en observant les oiseaux sauvages à la
recherche de la solution parfaite, ils ont rapidement découvert la structure
qu'ils recherchaient et l’ont réalisée avec succès.
Le vol du hibou et le bruit des trains à grande vitesse
Pour les trains à grande vitesse inventés par les
japonais, la sécurité est l'élément primordial. L’autre facteur important est
la compatibilité avec les standards environnementaux japonais. Les réglementations
japonaises en termes de nuisances sonores émises par les trains sont parmi les
plus strictes au monde. En utilisant les technologies modernes, il n'est pas
difficile d'aller plus vite, mais il n’est pas aisé d'éradiquer le bruit.
D'après les réglementations de l'Agence Environnementale Japonaise, les
nuisances sonores émises par un train ne doivent pas dépasser 75 décibels à 25
mètres de distance des chemins de fer dans un centre urbain. A un croisement en
ville, lorsque les voitures redémarrent toutes en même temps au feu vert, elles
génèrent un bruit qui atteint 80 décibels. Cela montre à quel point le train à
grande vitesse Shinkansen doit être silencieux.
Le bruit du train augmente à partir d'une certaine
vitesse à cause du roulement de ses roues sur les rails. A partir de 200 Km/h
(125m/h), cependant, le bruit initial devient un bruit aérodynamique à cause de
ses mouvements à travers les airs.
Le bruit aérodynamique est crée par les pantographes, ou collecteurs,
utilisés pour fournir l'électricité à partir des caténaires fixées au-dessus du
toit du train. Les ingénieurs se rendant compte qu'ils ne pouvaient pas réduire
le niveau de bruit au moyen de pantographes conventionnels ont concentré leurs
recherches sur des animaux qui se déplacent à la fois rapidement et
silencieusement.
De tous les oiseaux, les hiboux sont ceux qui
produisent le moins de bruit en vol. Ils réussissent à faire cela grâce aux
plumes situées sur leurs ailes. En outre, les ailes d'un hibou sont dotées de
nombreuses petites plumes dentelées (dentelures) visibles à l'œil nu, ce qui
n'est pas le cas chez les autres oiseaux. Ces dentelures génèrent de petits
tourbillons d'air. Le bruit aérodynamique provient des tourbillons formés dans
l'air. Le bruit augmente en fonction de la taille du tourbillon produit. Etant
donné que les ailes des hiboux sont dotées de nombreuses plumes dentelées,
elles créent des tourbillons relativement petits qui permettent aux hiboux
d'effectuer des vols silencieux.
En menant des expériences avec des hiboux
traversant un tunnel venté en volant, les ingénieurs et créateurs japonais ont
été témoins de la constitution extraordinaire de ces oiseaux. Ils réussirent
ensuite à réduire de façon efficace le bruit du train en utilisant des
pantographes en forme d'ailes construits sur le principe des dentelures des
plumes du hibou. Ainsi le système de pantographe développé par les japonais et
inspiré par la nature est devenu par la suite l'un des plus fonctionnels.81
Le plongeon du martin-pêcheur et l’entrée d’un train à grande
vitesse dans les tunnels
Les tunnels sur les lignes utilisées par les
trains à grande vitesse constituent un autre problème à résoudre pour les
ingénieurs. Lorsqu'un train à grande vitesse entre dans un tunnel, les ondes de
pression atmosphérique montent et grandissent progressivement pour se
transformer en ondes périodiques à l'approche de la sortie du tunnel. Arrivées
à la sortie, les ondes font demi-tour. A la sortie du tunnel, une partie de la
pression des ondes est relâchée parfois dans un bruit d'explosion.
Etant donné que la pression des ondes représente environ un millième de la
pression atmosphérique, elles sont considérées comme des ondes de
micro-pression dans le tunnel et qui se forment comme le montre le diagramme.
On peut réduire le bruit désagréable qui en
résulte en augmentant la largeur du tunnel, mais cette tâche s’avère souvent
difficile et coûteuse.
Tout d'abord, les ingénieurs ont pensé avoir
trouvé la solution en réduisant des sections transversales de trains et en
construisant le nez du train en forme pointue et lisse. Ils exécutèrent leur
plan sur un train expérimental mais ne parvinrent pas à éliminer les ondes de
micro-pression engendrées.
En se demandant si une telle dynamique se
produisait dans la nature, les créateurs et ingénieurs ont pensé au martin-pêcheur.
Afin de chasser sa proie, le martin-pêcheur plonge dans l'eau qui offre une
plus grande résistance que l'air. Celui-ci subit des changements de pression
tel un train entrant dans un tunnel.
En conséquence un train qui circule à 300 km/h a
besoin d'avoir l'avant semblable au bec du martin-pêcheur qui facilite la
pénétration de l'oiseau dans l'eau.
Des études menées par l'Institut Japonais des
Recherches Techniques sur les Chemins de Fer et par l’Université de Kyushu ont
révélé que la forme idéale pour supprimer les ondes de micro-pression était un
paraboloïde pivotant. Une coupe transversale de la partie supérieure et
inférieure du bec du martin-pêcheur se présente sous la forme suivante.82 Le martin-pêcheur est un exemple de la
manière dont les espèces vivantes sont créées avec exactement ce dont elles ont
besoin pour survivre - et dont la structure peut servir de modèle aux hommes.
Afin d’attraper sa
proie, le martin-pêcheur plonge dans l'eau en passant d'un environnement avec
une faible résistance, l'air, à un milieu qui offre une grande résistance,
l'eau. Son bec lui facilite un tel plongeon et l’empêche également de se
blesser. Mais le martin-pêcheur doit néanmoins visualiser sa proie avant de
plonger dans l’eau. Allah a doté l'oiseau d'un mécanisme de protection des
yeux sans que cela gène sa faculté à voir ou à saisir sa proie sous l'eau. Si
on tient compte du fait que sous l’eau les objets apparaissent souvent
décalés par rapport à l’endroit où ils se trouvent réellement, l'importance
de cette faculté devient encore plus primordiale.
Les plumes de paons et les panneaux
d'affichage "auto-changeants"
Dans les plumes du paon, la protéine kératine et
le pigment brun que représente la mélanine, le seul pigment que contiennent ces
plumes, permettent à la lumière de se refléter afin que nous puissions voir sa
couleur. Les couleurs claires et obscures que nous voyons sur les plumes
proviennent des couches orientées de kératine. Les nuances de couleurs
extrêmement lumineuses des plumes de paon proviennent de cette particularité.
Une compagnie japonaise s'est inspirée de la
nature pour développer des panneaux d'affichage réutilisables, dont la surface
est modifiée sous l'effet des ultraviolets qui changent l'alignement des
cristaux, éliminant ainsi certaines couleurs afin d'afficher le message voulu.
Ces affichages peuvent être utilisés autant de fois que souhaité avec de
nouvelles images. Ce qui évite les dépenses pour produire de nouveaux
affichages ainsi que l'utilisation de peintures toxiques.83
Une solution informatique grâce aux papillons
Nous utilisons si souvent les ordinateurs qui font
partie intégrante de notre quotidien - à la maison, au travail et même en
voiture. La technologie informatique se développe rapidement de jour en jour,
et l'augmentation du niveau de vie nécessite que les ordinateurs s'adaptent à
ce progrès. Les derniers modèles peuvent atteindre des vitesses d’exécutions
impressionnantes, et des puces encore plus rapides permettent aux ordinateurs
d'effectuer plus de tâches en moins de temps. Cependant, des puces plus rapides
entraînent une plus grande consommation d'électricité, ce qui chauffe la puce
en retour. Il est indispensable que la puce soit refroidie afin de l'empêcher
de fondre. Les ventilateurs qui existent déjà ne sont plus suffisants pour
refroidir les dernières générations de puces. Les créateurs qui cherchent à
résoudre ce problème ont déclaré qu'ils avaient trouvé une solution en
s’inspirant de la nature.
Les ailes des papillons sont conçues d’après une
structure remarquable. Des recherches menées à l'Université de Tufts ont révélé
que les ailes des papillons étaient dotées d'un système de refroidissement.
Comparé au système de refroidissement des puces informatiques, celui du
papillon est bien plus performant. Une équipe dirigée par Peter Wong, assistant
professeur en génie mécanique, fut réunie par l’American National Science
Foundation pour étudier comment les papillons irisés contrôlaient la chaleur.
Etant donné que les papillons sont des insectes à
sang froid, ils doivent constamment réguler leur température corporelle. C'est
un problème majeur, car la friction durant le vol entraîne une importante
quantité de chaleur. Cette chaleur doit être immédiatement refroidie,
autrement, le papillon ne survivrait pas. La solution est fournie par les
millions de lamelles microscopiques, des films ultrafins, accrochés à leurs
ailes. La chaleur générée est ainsi dispersée.84
L'équipe estime que cette recherche sera utile
pour les constructeurs de puces comme Intel et Motorola dans un proche avenir.
Mais les papillons possèdent cette faculté depuis qu'ils sont apparus sur
terre. Le fait que les ailes des papillons soient dotées d'un tel système nous
démontre la sagesse et le pouvoir de notre Créateur. Ce pouvoir appartient à
Allah, Qui domine et a la pouvoir sur tout.
CHAPITRE 7
LES ORGANES PLUS PERFORMANTS QUE
LA TECHNOLOGIE
es informations publiées par Sandia National
aboratories aux Etats-Unis, le 12 juillet 2001, stipulaient que ceux-ci
vaient réussi à "étudier l'acuité visuelle de l'œil". Le rapport
ndiquait qu'en utilisant 64 ordinateurs, on pouvait produire une image
igitale qu'ils mettaient seulement quelques secondes à acquérir. 5
l s'agit d'une progression considérable, cependant un élément ne doit pas
être oublié. En l'espace de seulement un dixième de seconde, les yeux d'un
homme forment une image qui prend tout juste un millimètre carré de l'espace
rétinien. Ce qui veut dire que l'œil humain est beaucoup plus rapide et
fonctionnel que 64 ordinateurs utilisant les dernières technologies qui
existent.
La technologie
est incapable d'égaler les performances du cœur humain
Les êtres humains ont une espérance de vie de 70 à 80 ans en moyenne. Le
cœur humain bat environ 70 à 80 fois par minute, pour un total de plusieurs
milliards de battements au cours d'une vie. La société Abiomed, connue pour ses
recherches dans le domaine des cœurs artificiels, a déclaré qu'en dépit de tous
les travaux effectués, elle ne parviendrait pas à imiter le fonctionnement
parfait dont le cœur fait preuve au cours de toute une vie. Pour la société, la
conception d'un cœur artificiel capable de battre 175 millions de fois, sur une
durée d'environ cinq ans, est déjà un objectif considérable.86
Produit grâce aux toutes dernières technologies, ce cœur artificiel a été
testé sur les veaux avant d'être utilisé par les êtres humains, bien que les
veaux n'aient survécu que pendant quelques mois. Le cœur artificiel développé
par la société a été testé avec succès en 2004 sur des cœurs défaillants de
patients. Mais il est évident que les chercheurs ont beaucoup de difficultés à
imiter le cœur humain. Steven Vogel de l'Univesité de Duke, un biomécanicien
qui a également écrit un livre à ce sujet, explique pourquoi :
Le fait est que les machines dont nous disposons, quelque soit leur
puissance ou leur efficacité, fonctionnent de façon complètement différente. Le
muscle est une machine molle et humide qui se contracte, ce qui va à l'encontre
de toute notre technologie actuelle. C'est pourquoi on ne peut pas imiter le
cœur...87
Tout comme le cœur humain, le cœur artificiel créé
par Abiomed comprend deux ventricules, d’où s'arrête la similitude entre les
deux. Alan Snyder de Penn State, un bio ingénieur qui a mené des recherches,
explique la différence en ces termes : "L'enveloppe du cœur humain est un
muscle, une pompe qui fonctionne par elle-même."88 En ce
qui concerne le cœur artificiel, la pompe est contenue à l'intérieur du cœur.
C'est la différence résumée par Snyder.
Les chercheurs qui se demandent comment concevoir un cœur qui se contracte
tout seul, ont fait fonctionner l'intérieur des deux ventricules en plaçant un
moteur entre les deux. Ce cœur artificiel fonctionne à l'aide d'une batterie
située dans l'abdomen du patient. Cette batterie doit être rechargée de manière
continue par des ondes radio émises depuis des batteries rechargeables que le
patient emporte avec lui.
Notre cœur naturel n'a pas besoin de batteries pour produire de l'énergie
parce qu'il dispose d'une constitution musculaire incomparable capable de
fournir sa propre énergie. Une autre caractéristique du cœur humain qui ne peut
pas être imitée est l'incomparable efficacité de ses battements. En effet le
cœur peut pomper cinq litres de sang par minute au repos et jusqu'à 25-30
litres lors d’un exercice physique. Kung, le directeur d'Abiomed, décrit cet
extraordinaire changement de rythme comme "un défi qu'aucun mécanisme
n'arrive à relever aujourd'hui". Le cœur artificiel mis au point par la
société peut pomper seulement 10 litres par minute au mieux, ce qui est loin
d'être suffisant pour la plupart des activités quotidiennes ordinaires.89
Le cœur humain est nourri et consolidé selon ses besoins par le sang qu'il
pompe. Un tel cœur peut travailler pendant 50 à 60 ans sans avoir besoin d'être
réparé. Le cœur possède la capacité de s'auto-régénérer, c'est la raison pour
laquelle il peut travailler de façon continue. C'est un autre facteur qui rend
ce cœur humain impossible à dupliquer artificiellement.
Notre cœur, que les scientifiques rêvent de pouvoir imiter grâce aux
technologies actuelles, nous montre la connaissance supérieure de notre
Créateur et de notre Allah vénéré.
Une solution
contre la menace des virus grâce au système immunitaire
Dès qu'un ordinateur est infecté par un virus, cela signifie qu'un autre
ordinateur peut être contaminé à son tour. Par conséquent de nombreuses
sociétés ont jugé nécessaire de mettre en place un "système
immunitaire" pour protéger leur réseau des virus et continuent de mener
d'intenses recherches dans ce domaine. L'un des centres qui entreprend ces
recherches est le laboratoire de neutralisation des virus, l'IBM's Watson Research
Center à New York. Là-bas, un laboratoire en microbiologie hautement sécurisé
travaille sur des virus mortels et produit également des programmes qui peuvent
diagnostiquer les 12.000 virus identifiés jusqu'à aujourd'hui - et également
isoler les virus à partir d'un ordinateur de manière sécurisée.
IBM est seulement l'une des sociétés qui cherche à mettre en place un
système immunitaire international pour protéger son réseau informatique des
menaces virales. Steve White, l'un des cadres de la société, affirme que pour
atteindre cet objectif, un système immunitaire tel que celui du corps humain
est nécessaire.
C'est uniquement grâce à son système immunitaire que la race humaine
existe. De la même façon, seule la création d'un système immunitaire dans
l'espace cybernétique permettra à celui-ci d'exister.90
En poursuivant cette analogie entre l'ordinateur et les créatures
vivantes, les chercheurs ont commencé à produire des programmes de protection
qui fonctionnent comme les systèmes immunitaires. Ils pensent que ce que nous
avons appris de l'épidémiologie (la branche scientifique qui étudie les
maladies contagieuses) et à l'immunologie (qui traite des systèmes
immunitaires) permettra de protéger les programmes électroniques des menaces de
la même façon que les anticorps protègent les créatures vivantes.
Les virus informatiques sont des programmes
intelligents capables de se répliquer et conçus pour infiltrer les ordinateurs,
se multiplier en se recopiant et endommager ou "prendre possession"
de l'ordinateur dans lequel ils s'introduisent. Les indices qui prouvent
l'intrusion de tels virus sont entre autres : un ralentissement du système
informatique, des fichiers endommagés de manière étrange et spontanée, et
parfois, une défaillance ou un arrêt complet du système - comme les différentes
maladies qui affectent les êtres humains.
Afin de protéger nos ordinateurs de cette menace virale, des programmes
d'identification recherchent tous les codes dans la mémoire de l'ordinateur
pour retrouver des indices de virus précédemment identifiés et stockés dans la
mémoire du programme. Les virus informatiques portent des traces de signatures
du logiciel qui a permis leur reconnaissance. Lorsque le programme de recherche
informatique reconnaît cette signature caractéristique, il signale que
l'ordinateur a été infecté par un virus.
Malgré cela, les programmes antivirus ne sont pas capables d’offrir aux
ordinateurs une protection intégrale. Des programmateurs peuvent élaborer de
nouveaux virus en l'espace de quelques jours et les réinsérer dans l'espace
cybernétique à travers un ordinateur infecté. Il est donc vital que les programmes
antivirus soient constamment mis à jour pour avoir l'information nécessaire et
reconnaître les nouveaux virus. De nouveaux programmes antivirus doivent être
ajoutés régulièrement afin de se protéger contre l'intrusion de virus.
Avec l'utilisation de plus en plus répandue d'Internet à niveau
international, ces virus ont commencé à se répandre encore plus vite et à
infliger des dommages importants aux ordinateurs infectés. Les chercheurs d'IBM
ont trouvé des solutions en imitant des exemples de la nature. Tout d'abord,
tout comme les virus biologiques présents dans la nature, les virus
informatiques utilisent un programme hôte pour se multiplier. En partant de
cette comparaison, les chercheurs ont étudié comment le système immunitaire
humain fonctionnait pour protéger le corps.
Lorsque celui-ci rencontre un organisme étranger, le corps commence
immédiatement à produire des anticorps qui vont reconnaître l'envahisseur et le
détruire. Le système immunitaire n'a pas besoin d'analyser l'intégralité d'une cellule
suite à une maladie. Une fois qu'une première infection a été éliminée, le
corps conserve un certain nombre d'anticorps identiques prêts à entrer en
action pour répondre immédiatement à de nouvelles attaques similaires. Grâce à
ces anticorps toujours sur le qui-vive, il n'est pas nécessaire d'examiner
toutes les cellules infectées. De la même façon, les programmes antivirus qui
existent contiennent également des "anticorps" qui ne reconnaissent
pas l'intégralité du virus informatique, mais juste sa signature.
Comme nous l'avons vu, les solutions à de nombreux problèmes techniques
qui nous laissent dans le brouillard existent déjà dans la nature. Notre
système immunitaire, dont chaque détail a été minutieusement étudié et qui
fonctionne parfaitement, était déjà prêt à nous protéger avant même que nous
soyons nés. C'est Allah Qui nous observe et nous protège tous. Ceci est évoqué
dans le verset :
… Mon Seigneur, est gardien par excellence sur toute
chose. (Sourate Hud, 57)
De l'œil à
l'appareil photo : la technologie visuelle
Les yeux des vertébrés ressemblent à des sphères
avec des ouvertures appelées pupilles à travers lesquelles pénètre la lumière.
Derrières les pupilles se trouvent des cristallins. La lumière passe d'abord à
travers le cristallin, puis à travers le fluide contenu dans le globe oculaire
avant de frapper la rétine. Dans la rétine se trouvent des centaines de
millions de cellules, les bâtonnets et les cônes. Les bâtonnets permettent de
faire la distinction entre la lumière et l'obscurité et les cônes détectent la
couleur. Toutes ces cellules transforment la lumière qui leur parvient en
signaux électriques avant de les envoyer au cerveau grâce à un nerf optique.
L'œil régule l'intensité de la lumière qui entre au moyen de l'iris, qui
entoure la pupille. L'iris est capable de s'étirer et de se contracter grâce à
de minuscules muscles. De la même façon, la quantité de lumière qui entre dans
un appareil photo est régulée par un système appelé le diaphragme. Dans son
livre Wild Technology, Phil Gates décrit comment l'appareil photo
constitue une simple copie de l'œil :
Les appareils photo sont des versions sommaires et mécaniques de l'œil des
vertébrés. Ce sont des boîtes noires équipées d'une lentille pour régler une
image sur une pellicule qui est brièvement exposée lorsqu'un obturateur
s'ouvre. Dans l'œil, l'image est mise au point en changeant la forme du
cristallin, mais avec les appareils photo l'image est mise au point en
modifiant la distance entre la lentille et la pellicule.91
Mise au point
C'est la première étape pour prendre une photo. Le même type de mise au
point est nécessaire pour que l'image arrive de façon nette sur la rétine de l'œil.
Avec les appareils photo, on réalise cela à la main ou de manière automatique
avec les modèles les plus perfectionnés. Les microscopes et les télescopes,
utilisés pour voir plus près et très loin, peuvent également être mis au point,
cependant ce processus engendre une perte de temps.
L'œil humain, au contraire, réalise ce processus de façon permanente et
rapide. En outre, la méthode utilisée est si efficace qu’il est impossible de
l’imiter. Grâce à tous les muscles qui l'entourent, le cristallin envoie
l'image sur la rétine. Ce cristallin, très flexible, change facilement de
forme, affinant le point sur lequel la lumière arrive en s'étirant ou en se
contractant.
Si le cristallin ne faisait pas cela automatiquement - par exemple, si
nous devions effectuer la mise au point de manière consciente - nous devrions
fournir un effort constant pour être capables de voir. Les images dans notre
champ visuel deviendraient plus ou moins floues. Nous aurions besoin de temps
pour voir correctement et par conséquent, toutes nos actions seraient
ralenties.
Parce qu'Allah a créé nos yeux de manière parfaite, nous n'avons pas à
subir de telles difficultés. Lorsque nous voulons voir quelque chose, nous
n’avons pas besoin de fournir d’efforts pour réaliser une mise au point ou
exécuter des calculs de variations optiques. Afin de voir un objet de façon
nette, il nous suffit de l’observer. Le reste du processus est automatiquement
pris en charge par l'œil et le cerveau - de plus, tout cela se déroule en un
temps record, le temps de le vouloir.
Les
arrangements lumineux
Une photo prise durant la journée sera parfaitement nette exceptée dans le
cas où la même pellicule est utilisée pour prendre une photo du ciel de nuit.
Cependant, bien que nos yeux s'ouvrent et se ferment en moins d'un dixième de
seconde, nous pouvons voir les étoiles assez nettement, parce que nos yeux se
règlent automatiquement en fonction de l'intensité lumineuse. Les muscles qui
entourent la pupille permettent cela. Si notre environnement est plongé dans
l'obscurité, ces muscles s'étirent, la pupille s'élargit ce qui permet à plus
de lumière de pénétrer à l'intérieur de l'œil. En pleine lumière, les muscles
se contractent, la pupille rétrécit ce qui laisse passer moins de lumière.
C'est pour cela que nous pouvons profiter d'une vision nette à la fois le jour
et la nuit.
Une fenêtre
sur un monde coloré
L'œil peut "mémoriser instantanément" une
image en noir et blanc et une image en couleurs en même temps. Ces deux images
sont ensuite combinées par le cerveau, où elles retrouvent une apparence
normale, de la même façon qu'une photographie en quatre couleurs combine le
noir, le rouge, le jaune et le bleu afin de produire une image colorée
réaliste.
Les bâtonnets de la rétine perçoivent des objets en noir et blanc, mais de
manière très détaillée. Les cônes identifient les couleurs. Par conséquent, les
signaux reçus sont analysés, et notre cerveau forme une image colorée du monde
extérieur.
La technologie
avancée de l’œil
Comparée à l'œil, l'appareil photo est de structure sommaire. Les images
visuelles que nous percevons sont bien plus précises que celles obtenues même
avec l'appareil photo le plus performant. Par conséquent, les images que nous
percevons sont de bien meilleure qualité que celles reproduites par les
machines.
Pour mieux comprendre cette idée, il suffit d'observer le fonctionnement
d'une caméra de télévision en transmettant d'innombrables points lumineux.
Durant l’enregistrement il se produit une scannérisation, et l'objet situé devant
la caméra est divisé en un nombre précis de lignes. Une lampe à cellules
photoélectriques scanne tous les points contenus dans chaque ligne, l'un après
l'autre et de gauche à droite. Une fois que la ligne est scannérisée, la caméra
passe à la suivante, et le processus continu ainsi. La valeur lumineuse de
chaque point est analysée et le signal qui en résulte est émis. Cette cellule
photoélectrique scanne 625 ou 819 lignes en un vingt-cinquième de seconde.
Lorsqu'une image est complète, une nouvelle image est transmise. De cette façon
la quantité de signaux émise est très importante ; chaque signal étant
créé à une vitesse incroyable.
Le mécanisme de l'œil est bien plus fonctionnel. On
peut facilement se rendre compte de l'étonnante perfection de son système par
le simple fait que celui-ci n'a jamais besoin d'être réparé ou remplacé.
Tandis que la science médicale progresse, la nature miraculeuse de l'œil
humain est de mieux en mieux comprise. En appliquant aux technologies les
connaissances que nous avons acquises au sujet de l'œil, on réussit à
développer des appareils photo plus performants et de nouveaux systèmes
optiques. Mais peu importe à quel point la technologie progresse, les systèmes
électroniques restent de simples copies de l'œil. Aucun ordinateur, appareil
photo ou autre gadget conçu par l'homme ne peut rivaliser avec l'œil humain.92
Alors comment
est apparu ce système complexe : l'œil ?
Il est tout à fait impossible qu'une structure si complexe se soit créée
par elle-même, par hasard ou par erreur. La structure de l'œil est telle
qu'elle n'est pas capable de fonctionner si un seul de ses composants vient à
manquer. Aucun concept n'est créé par hasard, et l'œil humain est l'exemple
même de l'incomparable pouvoir de conception. Ceci nous mène à la question de
savoir Qui a conçu cela. Le seul Créateur de ce concept est Allah. Le fait que
nous soyons dotés d'un organe pareil qui nous permet de percevoir tout ce qui
nous entoure de la meilleure manière qui soit, est une raison suffisante pour
remercier Allah. Comme Il nous le dit dans un des versets du Coran :
Dis : "C'est Lui Qui vous a crées et vous a
donné l'ouïe, les yeux et les cœurs." Mais vous êtes rarement
reconnaissants ! (Sourate al-Mulk, 23)
Les tentatives des
scientifiques pour imiter l’œil
Fascinés par le fonctionnement oculaire et recherchant à reproduire ses
caractéristiques spécifiques dans le domaine technologique, les scientifiques
ont récemment commencé à examiner de plus près les mécanismes parfaits présents
dans la nature. Un certain nombre d'études en biomimétisme ont permis
d'accélérer considérablement les progrès effectués dans le domaine
technologique.
Les circuits
électriques des ordinateurs imitent la nature
Les cellules rétiniennes de notre œil reconnaissent
et interprètent la lumière, puis envoient cette information vers d'autres
cellules auxquelles l’œil est connecté. Tous ces processus visuels ont été
source d'inspiration pour la conception de nouveaux modèles d'ordinateurs.
La rétine, constituée de cellules nerveuses solidement reliées les unes
aux autres, ne fait pas que percevoir la lumière. Avant que les signaux soient
transmis de la rétine vers le cerveau, ils doivent effectuer certaines étapes.
Par exemple, les cellules qui composent la rétine traitent l'information afin
d'accentuer les contours des objets, ce qu’on appelle "extraction des
contours", augmentent le signal électrique et entreprennent des
ajustements, en fonction du milieu environnant, clair ou obscur. Les
ordinateurs performants actuels sont capables d'exécuter des fonctions
similaires, mais le réseau neuronal de la rétine utilise une quantité d'énergie
moins importante.93
Une équipe de chercheurs dirigée par Carver Mead de
California Institute of Technology (Caltech), se penche sur les secrets qui
permettent à la rétine d'exécuter toutes ces fonctions si facilement. Avec
l'aide de la biologiste Misha Mahowald, Mead a conçu des circuits électroniques
qui contiennent des capteurs lumineux semblables à ceux de l'œil, avec une
structure similaire à celle du réseau neuronal de la rétine. Comme dans la
rétine, ces récepteurs lumineux sont reliés les uns aux autres et permettent
aux composants électroniques de communiquer entre eux, comme le font les
cellules de la rétine.94
Malgré ces efforts, il fut impossible pour eux d'imiter le circuit
neuronal de la rétine en raison du très grand nombre de cellules individuelles
présentes dans la rétine et des innombrables connexions qui les relient. Les
ingénieurs essayent à présent de comprendre comment le réseau neuronal de la
rétine fonctionne et conçoivent des circuits plus simples qui, idéalement
pourront exécuter des fonctions similaires.
Les oreilles
des mouches vont révolutionner les systèmes auditifs
Les chercheurs de l'Université de Cornell d'Ithaca,
à New York, ont commencé à étudier les systèmes auditifs dans la nature afin de
réaliser des équipements plus sensibles. Ils se sont rendus compte que
l'oreille de l'Ormia ochracea et sa constitution
extraordinaire pouvait entraîner une révolution dans la conception d'équipement
auditif. L'oreille de cette espèce de mouche peut identifier la direction d'un
son de manière très précise. Comme le décrit un article paru dans le magazine
de US National Institute on Deafness and Other Communication Disorders :
Les humains étaient considérés comme les créatures les plus performantes
pour localiser les sons... Parce qu’il y a six pouces qui séparent l’oreille
gauche de l’oreille droite des humains, la différence de perception entre les
deux est bien meilleure, ce qui facilite grandement la localisation du son.
Mais l'Ormia dont l'oreille droite est à seulement un demi- millimètre de
l'oreille gauche, est encore plus performante.95
Identifier la direction des sons est essentiel pour la survie de l'Ormia,parce qu'elle doit localiser les criquets qui servent de nourriture pour ses larves. La mouche dépose ses œufs sur le dos du criquet et ses larves se nourrissent de l'insecte après avoir éclos
L'Ormia possède des oreilles très sensibles
conçues pour localiser les bruits émis par les criquets. Elle peut localiser
ces sons avec une extrême précision.
Pour localiser les sons, le cerveau humain utilise une méthode similaire à
celle utilisée par l'Ormia. Pour cela, il suffit que le son
atteigne l'oreille la plus proche en premier, puis l’oreille la plus éloignée.
Quand une onde sonore atteint la membrane du tympan, elle est convertie en
signal électrique et immédiatement transmise au cerveau. Le cerveau calcule les
millisecondes de différence entre le son ayant atteint les deux oreilles et
détermine ainsi la direction dont il venait. La mouche, dont le cerveau n'est
pas plus grand qu'une tête d'épingle, effectue ce calcul en seulement 50
nanosecondes, 1.000 fois plus vite que nous.96
Les scientifiques essayent d'utiliser les fonctionnalités exceptionnelles
de cette petite mouche dans la fabrication de systèmes auditifs sous le nom de
marque ORMIAFON. Comme nous venons de le montrer, même la mouche la plus
minuscule, qui possède une structure et une constitution exceptionnelles,
anéantit la théorie invraisemblable du ''hasard" défendue par les
partisans de l'évolution. De la même façon, les organes et les caractéristiques
de cette minuscule créature prouvent l'infinie possibilité et la connaissance
absolue de notre Créateur. Il est impossible qu'une telle créature si minuscule
et si complexe puisse être reproduite par les scientifiques, même les plus
doués qui travaillent conjointement et utilisent les technologies les plus
performantes.
Cette minuscule mouche est une fois de plus une preuve évidente de
l’extraordinaire pouvoir de création d’Allah.
CHAPITRE 8
BIOMIMETISME ET ARCHITECTURE
Vu la quasi perfection des créations naturelles, ces dernières constituent
une grande source d’inspiration pour les architectes. Toutes les
caractéristiques nécessaires à une structure telle que l'aspect économique,
esthétique, fonctionnel et durable sont déjà présentes dans la nature. Peu
importe le nombre de créations remarquables rencontrées par l'homme, leur
imitation ne pourra jamais être aussi parfaite ou aussi performante que les
originaux.
Un immense savoir-faire est nécessaire afin de reproduire les créations
naturelles et de pouvoir les utiliser dans des concepts architecturaux. De leur
côté, les créatures vivantes ne savent rien sur le support de charges ou les
principes architecturaux. Elles n'ont pas non plus l'opportunité de les
comprendre. Toutes les créatures vivantes agissent comme Allah leur dit. Dans
ce verset, Allah révèle que toutes les créatures vivantes sont soumises à Son
contrôle :
... Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son
toupet... (Sourate Hud, 56)
uckminster Fuller, architecte connu pour
utiliser les formes de la nature dans les structures qu'il réalise, a déclaré
que les concepts naturels représentaient des modèles merveilleux. D’après lui,
l’essentiel de la technologie naturelle, dynamique, fonctionnelle et légère
réside dans son efficacité optimale. (“Invisible Architecture", Bonnie
Goldstein DeVarco, http://members.cruzio.com/~devarco/nature. htm)
L’illustration représente Fuller avec un concept inspiré des créatures
microscopiques connues sous le nom de radiolaires.
L’architecte Eugène Tsui est réputé pour
s’inspirer des concepts naturels dans ses créations. Tsui n’utilise pas les
angles droits et les lignes droites auxquels nous sommes habitués, il préfère
les lignes douces qu’on retrouve dans la nature. Les structures conçues selon
ces principes sont capables de supporter les effets destructeurs des
tremblements de terre, du vent et de l'eau. (National Georaphic Channel,
Turkey, Animal Inventors, 25/11/2001)
Les coquilles
d'huîtres - un modèle pour la création
de toits lumineux et solides
Les coquilles de moules et d'huîtres ressemblent à des cheveux ondulants
vu leurs formes irrégulière qui leur permet, malgré leur poids léger, de
supporter des pressions énormes. Les architectes ont utilisé cette structure
comme modèle pour créer différents toits et plafonds. Par exemple, le toit du
Canada's Royan Market fut conçu en s’inspirant du modèle de la coquille
d'huître.97
Une coquille d’huître et Le Royan Market
La forme incurvée de la coquille d’huître
la rend particulièrement résistante. Carton ondulé reproduisant les lignes
incurvées des coquilles d’huîtres le rendant plus résistant que le carton
plat ordinaire.
Le stade olympique de
Munich
Le Stade olympique de Munich et les ailes de
libellule
Les ailes de libellule ont
une épaisseur d'environ trois millième de millimètre. Malgré leur finesse,
elles sont très résistantes, car constituées de 1.000 sections. Grâce à cette
structure compartimentée les ailes ne se déchirent pas et sont capables de
supporter une certaine pression durant le vol. Le toit du stade olympique de
Munich fut conçu selon le même principe.
Du nymphéa au
Crystal Palace
Construit pour la première Exposition Universelle de Londres en 1851, le Crystal
Palace était une merveille d'architecture toute de fer et de verre. Avec une
hauteur de 35 mètres et sur une surface d'environ 7.500 mètres carrés, elle
comportait plus de 200.000 vitres, chacune d’elles mesure 30 cm par 120 cm.
La constitution du nymphéa inspira la
construction du Pan Am Terminal de l’aéroport JFK à New York.
Le diagramme sur la gauche montre comment
un toit conçu d'après la structure de la feuille de nymphéa répartit la
charge supportée.
Le Crystal Palace fut conçu par l'architecte Joseph Paxton, qui s'est
inspiré d'une espèce de nymphéa, le Victoria d’Amazonie. Malgré son
apparente fragilité, ce nymphéa possède de larges feuilles, assez solides pour
que les gens puissent s’asseoir dessus.
Lorsque Paxton examina le dessous de ces feuilles, il se rendit compte
qu'elles avaient des extensions fibreuses semblables à des tiges. Chaque feuille
possède des nervures radiales rigides et de fines nervures transversales.
Paxton estimait que ces nervures pouvaient être reproduites comme soutènements
en fer et les larges feuilles comme vitres en verre. De cette façon, il réussit
à construire un toit fait de verre et de fer, à la fois léger et très solide.98
Le nymphéa commence à pousser dans la boue au fond des lacs d'Amazonie,
mais celui-ci a besoin de remonter à la surface pour survivre. Lorsqu'il
atteint la surface de l'eau il s'arrête de pousser puis commence à produire des
boutons munis d'épines à leur extrémité. En quelques heures seulement, ces
boutons éclosent en de gigantesques feuilles qui mesurent jusqu'à deux mètres
de large. Plus leur surface est importante, plus elles peuvent recueillir la
lumière du soleil et effectuer leur photosynthèse.
Un autre élément dont la racine a besoin est l'oxygène qui est très peu
disponible au fond des lacs boueux dans lesquels la plante pousse. Cependant
des tubes placés le long des tiges des feuilles, qui peuvent atteindre jusqu'à
11 mètres de haut, servent de canaux pour transporter l'oxygène depuis les
feuilles jusqu'à la racine.99
Lorsque la graine commence à pousser dans les profondeurs du lac, comment
sait-elle qu'elle va bientôt pouvoir profiter de la lumière et de l'oxygène
sans lesquels elle ne peut pas survivre et que tout ce dont elle a besoin se
trouve à la surface de l'eau ? Une plante qui vient à peine de germer ne sait
absolument rien sur le soleil ou l'oxygène.
A gauche : coupe
transversale de nymphéa
Ci-dessous : la feuille
et la fleur de nymphéa à la surface de l’eau
D'après la théorie de l’évolution, ces nouveaux nymphéas auraient dû
couler sous plusieurs mètres d'eau et disparaître depuis longtemps. Le fait est
que ces nymphéas sont encore en vie aujourd’hui et dans toute leur perfection.
Les nymphéas d'Amazonie, après avoir récupéré la lumière et l'oxygène dont
ils ont besoin, incurvent les bords de leurs feuilles vers le haut afin que celles-ci
ne se remplissent pas d'eau et ne coulent pas. Ces précautions les aident à
survivre, mais pour que l'espèce perdure, elle a besoin d'insectes pour
transporter le pollen vers d'autres nymphéas. En Amazonie, les coléoptères ont
une attirance particulière pour la couleur blanche, ainsi, ils choisissent la
plupart du temps de se poser sur des nymphéas. A la venue de ces invités à six
pattes, qui vont permettre au nymphéa d'Amazonie de survivre de génération en
génération, les pétales se referment afin d'empêcher les insectes de s'échapper
tout en leur fournissant une importante quantité de pollen. Après les avoir
comme prisonniers pendant toute la nuit et le jour suivant, la fleur les
relâche enfin et change en même temps de couleur afin que le coléoptère ne
rapporte pas le pollen à la même plante. Le nymphéa, originellement d'un blanc
lumineux, aborde alors une couleur vieux rose.
Il n’y a aucun doute que toutes ces perfections, ces calculs savants et
ces étapes consécutives ne sont pas l'œuvre du nymphéa, qui ne possède aucun
savoir et aucune capacité d'anticipation, mais proviennent de l'infinie sagesse
d’Allah, notre Créateur. Tous ces détails résumés brièvement ici démontrent
que, comme toute chose présente dans l'univers, Allah les a créées avec toutes
les facultés nécessaires pour assurer leur survie.
La Tour Eiffel fut construite avec
une structure similaire à celle de l'extrémité du fémur. Grâce à cet agencement, la tour possède une structure inébranlable qui résout également les problèmes de ventilation.
Une structure
qui rend les os plus solides
Aujourd'hui encore, la Tour Eiffel est considérée comme une merveille d'ingénierie,
mais l'évènement à l'origine de sa construction remonte à 40 ans avant qu'elle
ne soit érigée. Il s’agissait d’une étude menée à Zurich et destinée à révéler
"la structure anatomique du fémur".
Au début des années 1850, le spécialiste en anatomie Hermann von Meyer
étudiait la partie du fémur qui s'insère dans l'articulation de la hanche.
L'extrémité du fémur s'étire sur le côté dans la cavité de la hanche et
supporte le poids du corps tout en étant désaxé. Von Meyer remarqua que
l'intérieur du fémur, qui est capable de supporter un poids d'une tonne en
position verticale, est constitué d'un treillage de minuscules saillies
osseuses appelées trabécules.
En 1866, lorsque l'ingénieur suisse Karl Cullman visita le laboratoire de
Von Meyer, le spécialiste en anatomie lui montra un morceau d'os qu'il était en
train d'étudier. Cullman se rendit compte que la structure de l'os était
parfaite pour réduire les effets de la pression et de la charge du poids. Les
trabécules représentaient effectivement une série de prolongements et
d'attaches agencés ensemble le long des lignes de force générées en position
debout. En tant que mathématicien et ingénieur, Cullman traduisit ces
informations en théorie applicable et ce modèle aboutit au concept de la Tour
Eiffel.
Tout comme dans le fémur, les courbes métalliques de la Tour Eiffel
forment un treillage fait de barres et d'attaches métalliques. Grâce à cette
structure, la tour peut facilement tenir debout face aux effets du vent.100
e treillage inspiré de la structure osseuse
est devenu l’un des éléments de base utilisé dans les constructions
techniques d’aujourd'hui. Cela nécessite peu de matériaux et rend la
structure du bâtiment à la fois solide et flexible.
De nombreux architectes et ingénieurs en
bâtiment s'inspirent de la structure interne des os, ce qui permet
d’augmenter les capacités de support de charge et d’offrir une résistance
considérable. Les toits peuvent être construits pour couvrir de vastes
superficies en prenant modèle sur la structure striée des os.
La structure
des radiolaires comme modèle pour la construction de dômes
Les radiolaires et les diatomées, zooplanctons et microalgues, sont des
catalogues virtuels de solutions idéales aux problèmes architecturaux. En
effet, ces minuscules créatures ont inspiré de nombreux projets architecturaux
de grande envergure. Le pavillon américain de l'exposition universelle de 1976
à Montréal en est un exemple. La coupole du pavillon s'inspira des radiolaires.101
La structure
anti-tremblement de terre des nids d'abeille
La construction des nids d'abeilles offre de
nombreux avantages, dont la stabilité. Tandis que dans les ruches les abeilles
indiquent la direction lors d’une danse appelée "la danse du
frétillement", elles génèrent des vibrations à l'intérieur de la ruche, ce
qui à cette échelle équivaut à un tremblement de terre. Les parois de la ruche
absorbent les vibrations potentiellement dangereuses. Le magazine Naturea indiqué que les architectes pourraient utiliser cette caractéristique admirable pour la construction de bâtiments qui résistent aux tremblements de terre. Ce rapport évoque également la déclaration faite par Jurgen Tautz de l'Université de Wurtzbroug en Allemagne :
Les vibrations à l'intérieur des ruches sont comme des mini tremblements
de terre créées par les abeilles, il est donc particulièrement intéressant
d’observer comment la structure réagit face à ce phénomène... Comprendre cette
phase permettrait aux architectes de prédire quelle partie du bâtiment serait
particulièrement sensible aux tremblements de
terre... Ils pourraient ensuite renforcer ces zones, ou bien même introduire
des points faibles dans des zones sans risques afin d'absorber les vibrations
nuisibles.102
Tout cela nous montre que les nids construits avec tant de précision par
les abeilles sont une merveille de la création. La structure de la ruche a
montré le chemin aux architectes et scientifiques en leur donnant de nouvelles
idées. Ce n'est pas la chance qui a permis aux abeilles de construire leur ruche
de manière si parfaite, comme l'affirment les partisans de l'évolution, mais
Allah, le Seigneur détenteur du savoir et de la connaissance infinis, Qui leur
donne cette capacité.
Les concepts
architecturaux à partir de la toile d'araignée
Certaines araignées tissent des toiles qui
ressemblent à une sorte de bâche posée sur des buissons. La toile est soutenue
par des fils étirés attachés aux bords du buisson. Ce système de support de
charges permet à l’araignée de tisser sa toile sur une grande distance tout en
ne lésinant pas sur sa résistance.
Cette merveilleuse technique a été imitée par l'homme pour la construction
de nombreuses structures afin de recouvrir de vastes superficies. Par exemple,
le terminal de pèlerinage de l'Aéroport de Jeddah, le Stade olympique de
Munich, le Stade National d’athlétisme de Sydney, les zoos à Munich et au
Canada, l'Aéroport de Denver dans le Colorado et le Schlumberger Cambridge
Research Center en Angleterre.
Afin que les araignées puissent maîtriser seules ces techniques de
construction de la toile, il faudrait que celles-ci effectuent une longue
période d'apprentissage. Ce qui est absolument inconcevable. Les araignées ne
connaissent rien au support de charges dans les créations architecturales et
agissent tout simplement comme Allah leur dit.
Zoo de Munich
Aéroport de Denver
Le Stade olympique de Munich
Aéroport de Djeddah
CHAPITRE 9
ROBOTS QUI IMITENT LES CREATURES VIVANTES
Tout comme les zones contaminées par la radioactivité et l'espace, les profondeurs
des océans sont des zones dangereuses pour les êtres humains. Des améliorations
en électronique et informatique nous ont permis de construire des robots qui
peuvent travailler dans de tels endroits. Finalement, cette discipline s'est
éloignée de l'électronique et de la mécanique pour former une branche
scientifique appelée : robotique. De nos jours, toute personne qui travaille en
robotique doit utiliser un nouveau concept : le biomimétisme appliqué à la
robotique.
es scientifiques et ingénieurs qui travaillent dans le domaine de la
obotique admettent aujourd'hui que la conception d'un robot qui puisse
xécuter une tâche précise n'est pas facile. Ils estiment qu'il est plus facile
t plus judicieux de construire des robots imitant les facultés et les
apacités des créatures vivantes qui sont adaptées à l'environnement dans lequel
e robot sera utilisé. Pour explorer les déserts, par exemple, ils vont créer
n robot biomimétique semblable à un scorpion ou à une fourmi. Le livre
ntitulé eurotechnology for Biomimetic Robots nous fait part de
l'information suivante à ce sujet :
Les robots biomimétiques diffèrent des robots traditionnels dans le sens
où ils sont plus agiles, meilleur marché et capables de réagir dans un
environnement réel. L'ingénierie nécessaire à l'élaboration de ces robots exige
une compréhension des systèmes biologiques sur lesquels ils se basent, à un
niveau à la fois biomécanique et physiologique.
... L'objectif ultime est de développer un robot autonome, capable de se
diriger et de réagir dans un environnement à l'aide de réponses sensorielles et
sans intervention d’opérateur humain.103
Ce qui a poussé les scientifiques à imiter les créatures vivantes était la
perfection de leur structure. L'ingénieur Hans. J. Schneebeli, créateur du
système de robotique connu sous le nom de "Karlsruhe Hand", a déclaré
que plus il travaillait sur les mains mécaniques, plus il admirait la main
humaine. Il a avoué qu’il faudrait encore beaucoup de temps pour que les scientifiques
réussissent à reproduire les plus petites tâches effectuées par une main
humaine.104
Au cours de certains projets, les scientifiques qui travaillent dans
des domaines aussi différents que l'informatique, la mécanique, l'électronique,
les mathématiques, la physique, la chimie et la biologie ont rassemblé leur
connaissance pour imiter juste une seule des caractéristiques d'une créature
vivante. Cependant les partisans de l'évolution continuent de prétendre que ces
structures complexes et fascinantes seraient apparues spontanément et de leur
propre gré.
La robotique imite les serpents pour résoudre les problèmes
d'équilibre
Selon les spécialistes en robotique, l'un des
problèmes majeurs rencontrés est de maintenir l'équilibre. Même les robots
équipés des dernières innovations technologiques peuvent perdre l'équilibre en
marchant. Un enfant de trois ans réussit à retrouver son équilibre sans aucun
problème, mais les robots, qui ne possèdent pas cette faculté, sont par
conséquent peu mobiles et peu utiles. Citons en exemple l’un des robots conçus
par la NASA pour effectuer des missions sur Mars et qui n'a pas pu être utilisé
pour cette raison. Suite à cela, les experts en robotique ont abandonné toute
tentative de réaliser un mécanisme de contrôle de l'équilibre et se sont mis à
observer une créature qui ne perd jamais l'équilibre, le serpent.
Contrairement aux autres vertébrés, les serpents de lac possèdent une
colonne vertébrale et des membres rigides afin de pouvoir pénétrer à
l’intérieur des crevasses et des anfractuosités. Ils peuvent étirer ou
contracter leurs corps, s'accrocher aux branches et glisser sur les rochers.
Ces caractéristiques spécifiques des serpents ont inspiré la création d’un
nouveau prototype de robot développé par le Ames Research Center de la NASA et
appelé le "Snakebot". Ce robot fut conçu afin de pouvoir rester
constamment en équilibre sans être déstabilisé par les obstacles.105
L'organe de l'équilibre de l'oreille interne étonne les
experts en robotique
L'oreille interne assure un rôle fondamental pour
notre équilibre en contrôlant tout notre corps à chaque instant et en nous
permettant d'effectuer des ajustements aussi précis que ceux d'un funambule.
Ce centre d’équilibre de l'oreille interne, connu sous le nom de
vestibule, comporte trois canaux semi-circulaires. Chacun mesure 6,5 mm de
diamètre, et dans la partie transversale, l'espace intérieur mesure 4,4 mm. Les
trois canaux sont disposés orthogonalement sur trois plans. Un seul canal peut
détecter les rotations dans l'un des trois plans orthogonaux. Ainsi, en
associant leurs résultats, les trois canaux permettent de repérer les rotations
dans n'importe quelle direction de l'espace en trois dimensions.
A l'intérieur de chaque canal se trouve un liquide visqueux. A l'une des
extrémités se trouve un bouchon gélatineux (la cupule), qui se tient sur une
zone bombée (crête acoustique) recouverte de cellules ciliées. Lorsque nous
tournons la tête, marchons ou réalisons un mouvement, le fluide contenu dans
ces canaux reste en retrait à cause de l'inertie. Le fluide repousse la cupule,
la faisant dévier. Cette déflexion est mesurée par les cellules ciliées de la
crête acoustique tandis que les vibrations des cils modifient l'équilibre
ionique des cellules qui leur sont reliées, produisant de cette manière des
signaux électriques.
Ces signaux produits à partir de l'oreille interne
sont transmis par influx nerveux au cervelet situé à l'arrière du cerveau. Ces
nerfs transmetteurs qui relient le vestibule au cervelet contiennent environ
20.000 fibres nerveuses.
Le cervelet interprète l’information qui vient du vestibule, mais afin de
maintenir l'équilibre, il a besoin d'informations supplémentaires. Par
conséquent, le cervelet reçoit en continue des informations provenant des yeux
et des muscles du corps ; Il les analyse rapidement et calcule ainsi la
position du corps en fonction de la gravité. Puis, à partir de ces calculs
instantanés, il informe les muscles à travers les nerfs des mouvements précis à
exécuter pour maintenir l'équilibre.
Ces processus extraordinaires se déroulent en moins d'un centième de
seconde. Nous sommes capables de marcher, courir, faire du vélo, pratiquer un
sport sans même nous rendre compte de tout ce qui se passe. Mais si nous
devions mettre par écrit tous les calculs effectués à l'intérieur du corps en
un instant, la formule tiendrait sur des milliers de pages.
Notre système d'équilibre si parfait fonctionne au moyen de mécanismes
très complexes, tous interconnectés et travaillent ensemble. Il reste encore à
la science et à la technologie moderne à découvrir toutes les particularités de
ces modes opératoires.
Il est impossible qu'une structure aussi complexe ait pu apparaître par
hasard, comme voudraient nous le faire croire les partisans de l'évolution.
Chaque concept révèle l'existence d'un créateur conscient. Le principe élaboré
de notre gestion de l’équilibre est l'une des preuves de l'existence d’Allah,
Qui a crée ce système de manière parfaite grâce à Son infinie sagesse.
Face à une telle réalisation, il convient à l'homme de rendre grâce à
Allah, Qui l'a doté d'un tel système.
Le statut d'équilibre est possible grâce à un système d'une
extraordinaire complexité, le corps humain étant constamment en mouvement.
Cela signifie que le cerveau doit perpétuellement recalculer le centre de
gravité corporel et envoyer les instructions aux muscles.
Un robot scorpion capable de supporter des conditions
désertiques difficiles
Aux Etats-Unis, la Défense Advanced Research Projects Agency (DARPA-Agence
pour les projets de recherche avancée de défense), une agence du Ministère de
la Défense Américain, travaille dans le but de développer un robot scorpion. La
raison pour laquelle l'équipe a choisi un scorpion comme modèle est que le
robot a pour mission d'opérer dans le désert. Les scorpions ont depuis toujours
réussi à survivre aux conditions difficiles des zones désertiques. Mais l'autre
raison d'avoir choisi un scorpion est que ce dernier est capable de se mouvoir
facilement sur des terrains accidentés et que ses réflexes sont beaucoup plus
simples que ceux des mammifères - et peuvent ainsi être imités plus facilement.106
Avant de développer leur robot, les chercheurs ont passé beaucoup de temps
à observer les mouvements d'un scorpion en utilisant des caméras et en
analysant les informations vidéo obtenues.107 Ils ont
ensuite commencé leur projet en imitant l'agencement et la coordination des
pattes du scorpion.
L’objectif de l'équipe est d'obtenir un robot
scorpion de 50 cm capable d'atteindre une cible située à 40 Km dans le désert
et revenir à son point de départ de façon totalement autonome et sans recevoir
d'ordre.108
Conçu par Frank Kirchner et Alan Rudolph de l'Université de Northeastern à
Boston, ce robot ne sait pas réfléchir sur des problèmes complexes. Face à une
difficulté il utilise ses réflexes. Ce qui lui permet d'éviter tout obstacle
rencontré sur son parcours - comme un rocher par exemple. Le robot est muni de
deux capteurs ultrasons à l’avant. Dans le cas où il rencontrerait un obstacle
qui mesure plus de la moitié de sa taille, le robot tentera de le contourner.
Si le capteur situé sur le côté gauche identifie un obstacle, le robot se
dirigera à droite. On peut demander au robot de se diriger dans une région
particulière, et grâce à la caméra située dans sa queue, de transmettre les
images au camp de base.
L'armée américaine fut très impressionnée par les essais effectués en
Arizona. Elle espère que les capacités du robot à trouver son chemin vers une
cible puissent être utiles lors des combats menés dans des villes où les champs
de bataille sont particulièrement encombrés.109
1. Quand le
robot scorpion rencontre un rocher, il commence par le scanner à l'aide
d'ultrasons afin de décider s'il peut grimper dessus.
2. Le robot s'éloigne de l'obstacle et le contourne, cherchant un trou
avec l'un des capteurs et regardant devant lui avec l'autre
3. Lorsqu'il trouve un trou, il détermine si celui-ci est assez large
pour pouvoir passer à travers.
4. Une fois le trou passé, le scorpion avance vers sa cible.
Le robot qui identifie les courants marins comme le homard
Même les plongeurs les mieux équipés ont des difficultés à se mouvoir à
travers les eaux turbulentes et obscures, et rompent parfois sur des fonds
marins rugueux, sableux et recouverts d'algues. Les homards peuvent le faire
très facilement. Mais jusqu'à présent, aucun robot conçu pour être utilisé en
milieu marin n'est parvenu à un résultat satisfaisant.
Joseph Ayers, directeur du centre de science marine de l'Université de
Northeastern à Boston, dirige un projet pour pouvoir développer un robot qui
imite le homard, il le décrit ainsi: "l'objectif technique du projet est
de saisir les avantages des performances de l'animal dans cet environnement
spécifique."110
Ils espèrent pouvoir utiliser ce "robo-lobster" pour détecter et
désamorcer les mines. Ayers affirme que le robot sera parfaitement adapté pour
ce type de travail :
… La suite d'actions réalisées par un homard à la recherche de nourriture
correspond exactement à ce que nous voulions que le robot effectue afin de
trouver et de neutraliser les mines enterrées.111
La forme des homards les aide à résister aux courants tumultueux. Ils sont
capables de progresser dans la direction voulue et ce, dans les conditions les
plus difficiles, même sur des terrains très escarpés. De la même façon, le
robot inspiré du homard va utiliser sa queue et ses pinces afin de maintenir son
équilibre.
Sur le robot, des micro-capteurs électromécaniques (MEMS) imitent les
organes sensoriels du homard. Equipé de capteurs et d'antennes sensibles aux
courants, le robot peut adapter ses mouvements en fonction des courants
environnants. Un homard utilise ses cils pour déterminer la direction des
courants, et les capteurs sensoriels du robot ont été conçus pour réaliser la
même fonction.112
La technique du homard pour identifier les parfums
Sous l'eau, les créatures telles que le crabe ou le
homard utilisent leur odorat pour trouver de la nourriture ou pour échapper aux
prédateurs. Une étude menée par les chercheurs des universités californiennes
de Berkeley et de Standford ont révélé comment les homards humaient le monde
environnant.
Les homards possèdent un odorat très sensible, dont les caractéristiques
vont ouvrir de nouveaux horizons pour les ingénieurs qui tentent d'inventer de
nouveaux capteurs olfactifs. Mimi A. R. Koehl, professeur de biologie au
collège des lettres et sciences à l'Université de Californie, Berkeley, déclare
:
Si vous voulez construire des robots capables d'aller dans des zones
dangereuses où vous ne pouvez pas envoyer de plongeurs sous-marins, et si vous
souhaitez qu’ils localisent une chose précise grâce à l'odorat, vous devez
concevoir un nez ou des antennes olfactives.113
Les homards ainsi que d'autres crustacés sentent en dirigeant leur paire
d'antennes vers le point d'origine de l'odeur, afin que les cils chimiquement
sensibles situés à l'extrémité des antennes entrent en contact avec les
molécules odorantes transportées. La langouste blanche Panulirus
argus, qui vit dans les eaux caribéennes possède des antennules de
30 cm de longueur. Sur le côté externe de l'une des extrémités de ses
antennules se trouvent des cils semblables à une brosse - une zone
particulièrement sensibles aux produits chimiques.
Un groupe de chercheurs dirigé par le professeur Koehl a réalisé un homard
mécanique qui fait bouger ses antennules de la même façon. Les tests et observations
menées sur ce robot, Rasta Lobsta, furent entrepris afin d'étudier en détail
les techniques utilisées par les homards pour sentir.
Poils sur les antennules de homard
Lorsque le homard veut sentir quelque chose, il agite ses antennules dans
l'eau lors de sa descente afin que les odeurs transportées puissent entrer en
contact avec les cils. Sur le retour, il se déplace plus lentement, si bien que
l'eau ne peut pas bouger entre les cils et les odeurs ainsi capturées resteront
emprisonnées jusqu'à la prochaine descente plus rapide.
Les antennules bougent d'avant en arrière à une vitesse idéale pour que le
homard puisse sentir. Des tests ont montré que si les antennules bougeaient
plus lentement, l'eau ne remuerait pas entre les cils, ce qui réduirait les
capacités olfactives des crustacés. Ainsi, le homard utilise ses antennules
afin de différencier les odeurs capturées entre ses cils.114
La constitution des muscles des vers pour de nouveaux
systèmes mécaniques
La peau qui recouvre le corps cylindrique du vers est composée de fibres
qui s'enroulent en une forme hélicoïdale autour et au long du corps - une
structure remarquable. La contraction des parois musculaires du corps entraîne
une augmentation de la pression interne, ainsi le vers est capable de changer
de forme tandis que les fibres de la peau lui permettent de passer d'une forme
courte et épaisse à une forme allongée et fine. C'est le principe de
déplacement du vers.
Ce système mécanique inégalé est actuellement une source d'inspiration
pour les nouveaux projets entrepris par l'Université de Reading, au Centre for
Biomimetics. Lors d'une expérience unique, des cylindres d'angles variés furent
disposés le long du corps du ver. L'objectif étant de remplir ces cylindres
avec un polymère qui absorbe l'eau sous forme de gel. L'eau permet à ce gel de
se diluer. De cette façon l'énergie chimique est convertie en énergie mécanique
et la pression résultante est maintenue à l'intérieur du sac hélicoïdal. Une
fois que les scientifiques parviendront à contrôler le gonflement et la
résorption du polymère sous forme de gel, ils espèrent que le système obtenu
fonctionnera de la même manière qu'un muscle artificiel.115
Toutes les créatures vivantes que l'homme prend pour modèle et toutes
leurs caractéristiques sont des signes d’Allah pour les croyants. Cette vérité
s'exprime ainsi dans ce verset :
Et dans votre propre
création, et dans ce qu'Il dissémine comme animaux, il y a des signes pour des
gens qui croient avec certitude. (Sourate al-Jathya, 4)
Les
changements de forme, les étirements et les contractions par l'utilisation de
la pression sont fréquemment utilisés dans la nature. Le ver, la pieuvre,
l'étoile de mer et l'anémone en sont de bons exemples ; cependant les
équipements technologiques n'ont que très peu recours au changement de
formes. Dans ces quelques exemples, c'est la pression hydraulique qui est
utilisée. Dans les ascenseurs, par exemple, du liquide est pompé à travers un
cylindre afin de faire monter des objets lourds. Afin de faire descendre
l'ascenseur, le cylindre est vidé et rempli à nouveau. Les étoiles de mer
utilisent également la pression hydraulique pour se déplacer. Le long de ses
bras, l'échinoderme possède des pattes en forme de tubes rattachées à un
système tubulaire interne rempli de fluide. Quand ses muscles contractent les
tubes, la pression hydraulique qui en résulte envoie du fluide vers les
pattes. En utilisant ses muscles, l'étoile de mer se sert de la force
hydraulique pour créer un mouvement ondulatoire des pattes d'avant en
arrière, ce qui lui permet d'avancer dans une direction précise.
Les pattes du gecko ouvrent de nouveaux horizons
technologiques
Ces petits lézards sont capables de courir très
vite le long des murs et de grimper au plafond très facilement. Jusqu'à très
récemment, nous ne comprenions pas comment il était possible qu'un vertébré
puisse grimper aux murs comme le héros Spiderman dans la BD. A présent, et
après des années de recherches, les scientifiques ont fini par découvrir le
secret de cette extraordinaire faculté. Les petits pas du gecko ont permis de
faire des découvertes fascinantes ayant des implications considérables, en
particulier pour les spécialistes en robotique. Certaines découvertes sont
résumées ci-après :
- Les
chercheurs californiens pensent que les orteils "collants" du lézard
peuvent aider à concevoir un adhésif autonettoyant qui reste sec.116
- Les pattes du gecko produisent un adhésif 600 fois plus
efficace que tout adhésif présent sur le marché. Les robots qui s’inspirent du
gecko pourraient grimper aux murs des bâtiments en feu pour sauver les
personnes encore coincées à l'intérieur. Les adhésifs secs pourraient avoir
d'énormes avantages dans les petits appareils tels que les applications
médicales et ordinateurs.117
- Leurs pattes agissent comme des ressorts et répondent
automatiquement dès qu'elles touchent une surface. C'est une caractéristique
adaptée au fonctionnement du robot, qui ne dispose pas de cerveau. Les pattes
du gecko sont toujours aussi performantes, quelle que soit l'intensité avec
laquelle l'animal les utilise ; elles sont autonettoyantes et elles
fonctionnent aussi sous l'eau.118
- Un adhésif sec pourrait servir à maintenir en place les
parties lisses du corps humains durant les interventions chirurgicales.119
- Un tel adhésif pourrait améliorer l'adhérence des pneus à la
route.120
- Les robots qui imitent le gecko pourraient être utilisés
pour réparer les fissures dans la coque des navires, des ponts et des
terminaux, ainsi que pour l'entretien régulier des satellites.121
- Les robots conçus en s'inspirant des pattes du gecko
pourraient être utilisés pour laver les vitres, les sols et les plafonds. Non
seulement ils seraient capables de grimper le long de parois verticales, mais
également de contourner les obstacles rencontrés sur leur chemin.122
CHAPITRE 10
TECHNOLOGIES DANS LA NATURE
évelopper des technologies - méthodes de
abrication utilisées dans une branche industrielle spécifique - n'est pas une
âche facile, car cela nécessite de nombreux éléments. Afin de produire des
echnologies dans un domaine spécifique, nous devons avant tout posséder
'information nécessaire. Ensuite, les scientifiques et le personnel technique
ui est habitué à utiliser cette information doivent être pris en compte. Ce
ersonnel a besoin d'utiliser un matériel approprié. Pour toutes ces raisons,
roduire de nouvelles technologies se révèle être une tâche difficile.
'histoire de ces techniques avancées que nous évoquons en tant que
technologie" n'est pas longue. Aujourd'hui encore, bien que de
nombreux pays profitent de ces technologies, peu d'entre eux les produisent.
Comme les groupes de scientifiques l'ont remarqué, la plupart des outils
techniques issus d'investissement, d'information et de recherches trouvent leur
source dans la nature.
Phil Gates, un scientifique réputé et auteur du livre Wild
Technology, exprime cette idée en ces termes :
La plupart de nos meilleures inventions sont des copies ou ont déjà été
utilisées par d'autres créatures vivantes. Nous avons simplement découvert une
minuscule portion du nombre invraisemblable d'organismes qui peuplent notre
planète. Quelque part parmi ces millions d'organismes vivants encore inconnus
de nous, se trouvent les futures inventions qui amélioreront nos vies. Elles
peuvent nous aider à fabriquer de nouveaux médicaments, matériaux de
construction, méthodes d'éradication des insectes nuisibles et gestion de la
pollution.123
Notre environnement depuis le ciel jusqu'à la terre en passant par le fond
des océans - regorge d'innombrables merveilles technologiques, chacune étant le
produit de la création. Même le plus banal des produits industriels possède un
concepteur et un endroit où il a été fabriqué. Ainsi il serait illogique
d'affirmer que les créatures vivantes, qui possèdent des systèmes supérieurs
aux gigantesques usines dotées de machines à la pointe de la technologie,
soient apparues sur terre par hasard, spontanément, ou suite à des conditions
naturelles.
Chaque être vivant possède un fonctionnement supérieur et parfait qui est
déjà complet dès sa conception, parce qu’Allah est Celui Qui l’a crée de
manière absolument parfaite.
Dans ce chapitre nous examinerons certaines merveilles de la création et
nous les comparerons aux technologies d'aujourd'hui. Nous devrions envisager
ces exemples comme des nourritures de l'esprit, comme Allah nous l'indique dans
le Coran :
Un enseignement et un rappel pour chaque être pénitent. (Sourate Qaf, 8)
Les capteurs lumineux des plantes
Certaines espèces de plantes sont particulièrement sensibles aux
changements d'intensité lumineuse. Lorsque la nuit tombe, elles referment leurs
pétales. D’après les scientifiques, certaines plantes à fleurs font ainsi par
temps nuageux afin de protéger leur pollen de la rosée et de la pluie. En tant
qu'humains nous utilisons également des capteurs qui détectent les changements
d'intensité lumineuse dans les lampes qu’on allume le soir et qu’on éteint le
jour.124
Certaines
fleurs, sensibles à la lumière, referment leurs pétales à la nuit tombée et
les maintiennent fermées jusqu'au lever du jour. D'autres gardent leurs
fleurs face au soleil durant toute la journée.
Ci-dessus :
dans un capteur lumineux, le circuit électrique comporte de nombreux
éléments. Si un seul élément manque ou si une seule connexion est modifiée,
le circuit ne fonctionne pas. Les capteurs lumineux des plantes possèdent
des caractéristiques similaires à ce circuit. La moindre déficience du
système rendra les capteurs inutilisables.
L'eider et son système d'isolation
Notre corps produit de l'énergie en digérant la nourriture que nous
ingérons durant la journée. La meilleure façon d'empêcher la perte de cette
chaleur est de la garder le plus longtemps possible à l'intérieur du corps.
C'est pourquoi nous portons différentes couches de vêtements, en fonction du
temps qu'il fait. L'air chaud piégé entre les couches de vêtements ne peut pas
atteindre l'extérieur. Eviter la perte d'énergie de cette façon est appelé
isolation.
L'eider utilise exactement la même méthode. Comme beaucoup d'oiseaux, ses
plumes lui permettent de voler et de le maintenir au chaud. Il utilise son
buste doux et duveteux pour construire son nid. Ce qui permet de protéger les
œufs et les oisillons sans plumes de l'air frais. Les plumes de l'eider qui
retiennent l'air chaud sont l'exemple de la meilleure méthode d'isolation
naturelle.125
Les alpinistes d'aujourd'hui maintiennent leur corps au chaud en portant
des vêtements spécialement conçus avec des plumes qui retiennent la chaleur de
manière efficace, comme les plumes de l'eider.
La technologie de la fibre optique chez les créatures
vivantes
Les fibres optiques sont des verres transparents capables de transmettre
la lumière. Puisque ces dernières peuvent se tordre facilement, elles peuvent
"absorber" la lumière à partir des endroits les plus inaccessibles.
Les câbles en fibres optiques ont également l'avantage de pouvoir transporter
des messages codés plus efficacement que tout autre type de câble.
La fourrure de l'ours polaire est très similaire à une fibre optique et
transporte les rayons du faible soleil polaire directement vers le corps de
l'animal. Etant donné que la fourrure utilise ce système de fibres optiques,
les rayons du soleil entrent directement en contact avec la peau de l'ours. Les
facultés de transmission de la lumière de sa fourrure sont si extraordinaires
et ce, malgré le climat rigoureux, que la peau de l'animal se tanne, elle prend
des coups de soleil. La lumière, une fois convertie en chaleur et absorbée,
aide le corps de l'animal à rester chaud. Grâce à la caractéristique singulière
de sa fourrure, l'ours est capable de maintenir son corps au chaud même dans
des conditions polaires particulièrement rudes.126
La fourrure de l'ours polaire n'est pas l'unique faculté dont on peut apprendre.
Les ours polaires peuvent également passer 6 mois à hiberner, en mettant leur
système d'excrétion en veille et sans souffrir d'accumulations toxiques dans
leur sang. Découvrir leur moyen de procéder nous aidera dans la lutte contre le
diabète.127
L'ours
polaire n'est pas le seul être vivant qui jouit des avantages de la fibre
optique. Les feuilles de la plante Fenestraria qui vit dans
les déserts d'Afrique du Sud sont presque entièrement enterrées sous le
sable. Cela protège la plante contre la perte d'eau et contre les animaux
de pâture. L'extrémité de chaque feuille est translucide : la lumière
pénètre par cet endroit avant d'atteindre la feuille. (Wild
Technology, Phil Gates, 67)
Les oiseaux de l'arctique qui utilisent les convertisseurs
de chaleur
Dans les climats les plus froids, les oiseaux ont généralement leurs
pattes dans l'eau froide ou sur la glace. Pourtant celles-ci ne gèlent jamais.
Chacun de ces oiseaux est muni d'un système qui réduit au minimum la perte de
chaleur. Chez ces oiseaux, le sang réchauffé et le sang refroidi circulent dans
différents vaisseaux sanguins, mais ces vaisseaux se trouvent très proches les
uns des autres. De cette façon, le sang chaud qui circule en descendant
jusqu'aux extrémités réchauffe le sang froid qui circule en remontant. Ce qui
permet également de réduire le choc dû au sang froid qui remonte depuis les
pattes à travers le corps. Ce mécanisme de conversion de chaleur, connu sous le
nom de contre-courant, est également utilisé par certaines machines.128
Dans ces convertisseurs de chaleur, deux fluides (liquides ou gaz)
circulent en des directions opposées dans deux canaux séparés, mais contigus.
Si le fluide qui circule dans l'un des canaux est plus chaud que dans le
second, la chaleur passe alors du fluide chaud vers le fluide plus froid.
Est-ce que les plantes peuvent utiliser des interrupteurs ?
La plante carnivore Venus attrape-mouche attrape les insectes qui se posent
sur son piège actif en enroulant ses poils autour de sa proie. Ces poils
agissent comme de véritables interrupteurs. Dès l'instant où quelque chose les
touche, ils envoient un signal électrique qui change l'équilibre aqueux des
cellules de la plante et fait sortir l'eau des cellules qui se dirige alors le
long des feuilles situées au milieu de la tige, ce qui referme instantanément
le piège.129
Les interrupteurs qui commandent le flux de courant
dans les circuits électriques opèrent de la même manière. Lorsque
l'interrupteur est éteint, le courant électrique ne peut pas circuler. Dès que
quelqu'un l'allume, le circuit est fermé et le courant électrique commence de
nouveau à circuler le long des fils. De la même manière, les animaux et les
plantes utilisent de nombreux interrupteurs biologiques pour démarrer ou
arrêter le flux de signaux électriques.130
Le circuit de la Venus attrape-mouche fonctionne avec deux interrupteurs
électriques connectés en série. Deux poils doivent être stimulés pour que le
piège se referme.131 Cette
précaution évite des fermetures intempestives qui pourraient provenir des
gouttes de pluie.
Il est évident que cette plante carnivore n'a aucune notion des courants
ou des interrupteurs électriques. Elle n'a pas non plus été formée pour
apprendre leur fonctionnement. Alors comment arrive-t-elle à savoir s'en
servir, ce que même les êtres humains ne parviennent à faire qu'en lisant des
instructions spécifiques, et comment est-elle capable de les utiliser avec une
telle précision ? Allah, le Grand Souverain, enseigne aux plantes ce qu'il faut
faire. La Venus attrape-mouche agit d'après Son vouloir.
Si les cellules nerveuses manquaient d'isolation
Les fibres nerveuses peuvent transporter des messages
depuis le cerveau jusqu'aux muscles et vers d'autres organes, et vice versa.
Ces fibres sont recouvertes d'une substance lipidique appelée myéline qui agit
comme un isolant plastique autour d'un câble électrique. S'il elle n'existait
pas, les signaux électriques s'échapperaient dans les tissus environnants,
déformant ainsi le message ou endommageant le corps.132
Les câbles électriques sont conçus pour protéger les gens qui les
manipulent et pour éviter la perte d'énergie due aux fuites d'électricité. Des
matières plastiques résistantes et durables sont utilisées à cet effet.
La technique d’aération des chiens de prairie
De nombreux animaux construisent des abris sousterrains qui exigent des
équipements spécifiques afin de les protéger des prédateurs.
Dans de tels abris, les tunnels doivent se situer à une distance précise
de la surface parallèlement au sol, sinon ils risquent d'être inondés. Si les
tunnels sont creusés selon un angle trop important, l'abri risque de
s'effondrer. Un autre problème est de pourvoir aux besoins en air et en
ventilation.
Les chiens de prairie sont des animaux qui vivent
en larges groupes dans des terriers qu'ils construisent. Quand leur population
augmente, ils creusent de nouveaux terriers en les reliant les uns aux autres
via des tunnels. L'espace occupé par un tel réseau complexe peut parfois
atteindre la taille d'une petite ville, il est donc indispensable de mettre en
place un système d’aération adéquat. C’est la raison pour laquelle les chiens
de prairie construisent à la surface des tours sur lesquelles débouchent les
tunnels ; ces tours étant semblables à des volcans qui laissent passer
l’air à l'intérieur du réseau sous-terrain.
L'air circule des zones de haute pression vers les zones de basse
pression. Certaines tours construites par les chiens de prairie sont plus
hautes que d'autres. La différence de hauteurs entraîne des différences de
pression de l'air à l'entrée des tunnels. De cette façon, l'air entre dans les
tours entourées d’une zone de basse pression et ressort à travers celles
entourées d’une zone de haute pression. L'air qui circule dans les tunnels
passe à travers tous les nids, établissant ainsi un système de circulation
d'air idéal.133
Pour construire un système d’aération comme celui
utilisé par les chiens de prairie, des connaissances en construction de tunnels
et de pression de l'air sont essentielles. Toutes ces informations nécessitent
une conscience, et toutes ces activités indiquent la présence de raison et de
jugement. Ainsi, nous devons nous demander d'où provient une telle intelligence
chez les chiens de prairie, puisque ces derniers ne sont pas dotés de cette
capacité - et contrairement à ce que prônent les partisans de l'évolution,
cette spécificité n'est pas non plus apparue par hasard.
Allah, Qui offre de nombreux exemples naturels afin que l'homme puisse
s'en inspirer, a créé les chiens de prairie, ainsi que toutes les autres
créatures vivantes sur terre. Toute personne douée de raison a besoin de
penser, d'écouter sa conscience et de se tourner vers Allah à chaque fois
qu'elle rencontre un exemple de beauté, parce qu’Allah, Seigneur de la justice
infinie, pardonne toujours. Dans le Coran, Allah annonce des bonnes nouvelles
aux serviteurs qui croient en Lui :
Votre Seigneur connaît
mieux ce qu'il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons ; Il est certes pardonneur
pour ceux qui Lui reviennent se repentant. (Sourate al-Isra, 25)
Les guêpes et l'industrie du papier
Il faut toute une série de processus chimiques pour
transformer les bûches de bois en pâte à papier puis en papier. Cependant, les
véritables inventeurs naturels du papier sont les guêpes.
Pour construire leur nid, les guêpes utilisent du papier qu'elles
fabriquent en mélangeant leur salive avec des copeaux de bois mâchés. Nos
fabricants de meubles produisent du carton de la même manière, en utilisant de
la colle au lieu de la salive.134
Chaque guêpe ressemble à un fabricant de papier particulièrement efficace.
Cependant, ce que les gigantesques complexes industriels produisent, les guêpes
sont capables de le fabriquer avec leur corps minuscule. L'industrie du papier
a encore beaucoup à apprendre des guêpes !
e diagramme montre les divers
processus de fabrication du papier. Pour fabriquer du papier, chacune de
ces étapes doit être réalisée. Le même procédé est effectué par l'abeille
qui ne mesure que quelques centimètres.
Un bras mécanique inspiré de la trompe des éléphants
Les scientifiques qui ont essayé de concevoir un bras mécanique furent
confrontés au problème de la liberté de mouvement. Pour qu'un bras articulé puisse
servir dans toute circonstance, il doit être capable de réaliser tous les
mouvements exigés lors d'une tâche précise. Dans la nature, Allah a créé tous
les êtres vivants avec la faculté de pouvoir bouger leurs membres afin qu'ils
puissent satisfaire leurs besoins. Une trompe d'éléphant, composée de 50.000
muscles135 en est
un exemple frappant.
gauche :
un bras articulé avec une amplitude de mouvement de six degrés. Ci-dessus :
la trompe d'un robot reproduisant celle de l'éléphant avec une amplitude de
mouvement de 32 degrés. La trompe de l’éléphant possède des qualités bien
supérieures en termes de liberté de mouvement. S'il devait utiliser cette
trompe artificielle à la place, ils rencontrerait de nombreuses
difficultés.
L'éléphant est capable de bouger sa trompe dans la direction souhaitée et peut
réaliser des tâches qui exigent une grande sensibilité et dextérité.
Un bras articulé construit à l'Université de Rice aux Etats-Unis révéla de
façon évidente que la trompe de l'éléphant avait une structure exceptionnelle.
Il n'y a pas de squelette dans la trompe, ce qui lui permet d'être extrêmement
flexible et légère. Le bras articulé, au contraire, possède une colonne. La
trompe de l'éléphant possède une amplitude de mouvement qui lui permet de
bouger dans toutes les directions, tandis que le bras articulé est limité à une
amplitude de 32 degrés. 136
Cela montre tout simplement la structure singulière de la trompe de l'éléphant,
et révèle une fois encore la perfection des créations réalisées par Allah.
CONCLUSION
Les scientifiques sont étonnés par les extraordinaires systèmes qu'ils
découvrent dans la nature - ils expriment leur étonnement en les reproduisant
afin de créer de nouvelles technologies au service de l'humanité. Ils se sont
rendus compte que ces systèmes parfaits et ces techniques extraordinaires
utilisés dans la nature étaient amplement supérieurs à leurs connaissances et à
leurs capacités et que ceux-ci offraient des solutions incomparables à leurs
problèmes. Par conséquent, ils s’inspirent à présent des créations naturelles
dans de nombreux domaines et après des années de travail ils réussissent enfin
à trouver des solutions. Ils parviennent même à résoudre leurs problèmes en un
temps record. En outre, en imitant la nature les scientifiques économisent
beaucoup de temps et d'efforts et utilisent des matériaux bien plus efficaces.
En convenant que les créations naturelles sont dotées de qualités
supérieures, les partisans ne peuvent qu’admettre leur échec. Leurs
affirmations non-scientifiques selon lesquelles les créatures vivantes se
seraient développées progressivement depuis une forme simple vers une forme
plus complexe, et que les êtres vivants seraient venus sur terre de façon
spontanée se sont révélées fausses. Ils doivent également admettre que les
créations exceptionnelles qui les fascinent autant - le savoir et la raison
qu'ils admirent tant - ne sont pas apparues par hasard, mais grâce à notre Créateur
tout puissant.
C'est Allah, Seigneur de tous les mondes, Qui crée les systèmes parfaits
et inégalés de tous les êtres vivantes, Lui Qui crée toute chose de manière
aussi parfaite. Ceux qui refusent d'accepter cette idée souffriront d'une
tristesse immense le jour de leur jugement. Dans le Coran, Allah décrit comment
de telles personnes perdent leur temps sur cette terre. Le Coran décrit la
nature splendide, œuvre de notre Seigneur en ces termes :
Celui Qui a créé sept
cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout
Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ?
Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et
frustré. (Sourate al-Mulk, 3-4)
Le système d'alésage de l'escargot est capable de
faire des trous dans la roche.
La langue de l'escargot, appelée radula, ressemble à un large râpe munie de dents. Grâce à cette caractéristique, le mollusque est capable de créer des trous en râpant les feuilles et de récupérer des algues situées sur les rochers
Les dents situées sur la radula sont si solides que certains escargots des déserts sont même capables de faire des trous dans la roche.
Wild
Technology, Phil Gates, 45)
Les énormes excavatrices que l'homme utilise pour creuser des tunnels fonctionnent de la même manière que la radula. Mais les extrémités des forets de ces machines s'usent et doivent être remplacées régulièrement.
- La
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