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REGENERATION
Tout ce qui existe est une
expression de l'énergie cosmique telle qu'elle se manifeste sur différents plans
d'existence. Finalement, l'énergie dérive du Premier Principe Volonté de la
Déité. Lorsque ses rayons descendent et passent à travers les mondes de
l'existence, elle trace la signature de Dieu dans les innombrables syllabes se
Sa Création.La mission
de l'homme sur Terre n'est pas simplement d'apprendre le langage divin, mais
également de le parler et devenir Dieu en vérité, un Logos de droit propre, tel
qu'il l'est déjà potentiellement. Ceci étant, la conscience de soi augmentant
décrit le chemin de la réalisation. L'existence incarnée soutient ce but en
donnant naissance aux cieux sur Terre, en élevant la conscience à travers la
mort, alors que l'homme est encore dans son corps, vers la conscience de
l'existence de l'Esprit. Car aussi longtemps que l'homme terrestre—l'homme
sensoriel—se sent chez lui dans son corps physique, il est à des années lumière
de Dieu. Le progrès spirituel est marqué par le déplacement d'identité de la
personnalité mortelle vers l'Individualité éternelle, l'Etre de Lumière. En
d'autres mots, il nécessite une redistribution et une transformation de
l'énergie.Comme le
Saint Esprit est l'énergie créatrice dans la Nature, ainsi l'énergie sexuelle
est sa réflexion dans l'homme. Plus spécifiquement, c'est l'éther de vie du
corps vital, qui est le moyen par lequel la fonction génératrice est exprimée.
Ainsi, Marie, Mère de Jésus, fut adombrée, ainsi que toutes les mères le sont,
et conçoivent par le pouvoir de l'Esprit; astrologiquement, par les influences
de la Lune; en termes hiérarchiques, par les énergies administratives des chœurs
angéliques dont le plus grand Initié est Jéhovah et dont l'émissaire spécial
concernant l'accouchement est Gabriel.L'énergie
créatrice est la force par laquelle l'homme peut et doit effectuer une
conversion de la conscience de l'ancien vers le Nouvel Homme. Une vertu
cardinale dans cette conversion est la conservation. L'usage du pouvoir
créateur pour des raisons autres que la procréation est un péché contre le saint
Esprit, le seul péché qui ne peut être pardonné (Matt. 12:30-32) mais doit être
expié (Q&R, vol.1, page 221). L'humanité en tant que tout souffre de
ce péché dans des corps physiques de vitalité décroissante et au
fonctionnement altéré, et durant l'incarnation, oublie son identité
spirituelle.Le récit
Biblique d'Adam et Eve au Jardin d'Eden décrit la genèse de l'abus de la force
de vie créatrice, par laquelle le désir ou la passion, tels que personnifiés en
Lucifer, participaient à l'expression de cette fonction du corps vital chaste
et causèrent la chute de l'homme de la conscience des réalités du monde
intérieur et le condamnèrent à vivre dans des formes physiques assujetties à la
mort.Le
sentier s'étendant devant l'homme à présent est de cesser de vivre de façon
dégénérée, ni même de générer des vies, mais de vivre de façon régénérative.
Cet idéal a été présenté devant l'humanité en recherche dans la forme du
Mystère du Saint Graal, dont Max Heindel compare la signification à celle de la
chasteté dans La 17ème Conférence sur le Christianisme
Rosicrucien. Les Chevaliers du Graal, aspirants spirituels, firent le vœu de
pureté et de chasteté en tant que conditions préalables à leur avancement
spirituel. Cette pureté est symbolisée par la fleur ouverte tenue par les
Chérubins dépeints sur la porte du Temple de Salomon. Cet emblème "donne à
l'aspirant le message que la pureté seule est la clef par laquelle il peut
espérer ouvrir le portail vers Dieu".Le sang
est la plus haute expression du corps vital. Il est dit que les gouttes de sang
de Jésus Christ, pures et hautement chargées de forces vitales, furent
recueillies dans un calice ou graal par Joseph d'Arimathie, indiquant cette
réalisation du Disciple par la spiritualisation de son corps vital. Nous savons
que la fleur est l'organe générateur de la plante. Le calice et
calix ont la même racine, les deux se référant à la corolle de sépales ou
feuilles-pétales à la base de la fleur. Ils forment une coupe qui contient les
germes du principe vie de la plante. Le sacrement de la Sainte Communion
encourage l'homme à y participer et affirme le sacrifice continu du Christ, la
diffusion ou offrande de Ses forces de vie pour l'élévation de l'humanité,
puisque l'éther planétaire a été revivifié par l'entrée de la Vie de Christ par
l'intermédiaire du précieux sang de Jésus. L'Esprit de Vie du Christ a trouvé
expression dans le corps vital de Jésus et ainsi fut capable d'affiner et
d'accélérer la qualité vibratoire du véhicule éthérique de la
Terre.Cette
vérité est à la base des paroles du Christ adressées à la femme Samaritaine
:"Quiconque boit l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, car il jaillira
en lui une fontaine d'eau jaillissante de vie éternelle" (Jean 4:14). L'éther de
vie est un canal vers l'Esprit de Vie.Le calice
de l'Eucharistie a sa contrepartie occulte dans la structure naissante du corps
vital de l'aspirant qui a sa racine au sacrum, sa tige le long des vertèbres
lombaires et thoraciques, et la coupe centrale de la fleur dans la gorge. Ce
schéma désigne une faculté qui sera au moment voulu une possession commune à
l'humanité évoluée : un organe éthérique à la place du larynx qui sera capable
de générer des formes vivantes.Les investigations clairvoyantes de
Max Heindel indiquent que l'organe qui est à présent le larynx à une époque où
l'Ego était encore une unité créatrice complète et de forme circulaire, était
une partie de l'organe de génération. Ceci trouve écho dans la forme de
l'embryon humain, dont le développement prénatal récapitule le développement
physique de la race humaine.La rose
blanche sur l'emblème Rosicrucien se situe au niveau du larynx, signifiant ce
que sera la fonction de cette structure actuellement rudimentaire. Lorsque la
vie et l'amour de l'homme se seront départis de la passion (représentée par
les sept roses rouges), et qu'il aura développé son corps de l'âme (symbolisé
par l'étoile dorée), il prononcera le verbe créateur et créera des formes
éthériques dans l'espace. Déjà les Aides Invisibles (des humains travaillant
dans leurs corps éthériques) emploient cet organe subtil pour construire un
tissu sain dans les zones malades des corps de leurs patients.La croix
du corps et le sentier de l'aspirant spirituel sont représentés
architecturalement dans la cathédrale Gothique, dont le chœur se situe à
l'emplacement du larynx, juste au-delà de la place du cœur, ou transept, où
les courants du corps vital et du corps désir s'entrecroisent et que l'homme
mortel est mis en croix ou crucifié. Du larynx de la cathédrale viennent des
hymnes priant et louant la vie au-dessus et au-delà de la mort.Actuellement, l'Ego fait l'apprentissage de son rôle de
créateur de formes vivantes en apprenant comment parler, quand parler, et ce
dont il doit parler. Comment parler se réfère non seulement à
l'articulation des lettres, des phonèmes de base et autres, mais également à
mettre l'intonation, l'inflexion, le rythme, et l'emphase, qui dirigent le
sentiment et la nuance et souvent portent l'essence de la communication qui peut
être triviale lorsque réduite à ses simples composants.Quand
parler se réfère au moment et implique une adaptation à nos environnements
et une compréhension de la valeur ou de l'impact des sons. Le Monde de la
Pensée est caractérisé par le son; les pensées révèlent leur nature essentielle
par la note clef qu'elles émettent. La dissonance de ce monde est clairement
constatée comme une force de désintégration capable de détruire la forme
physique, basée telle qu'elle l'est sur la pensée.Les sons
physiques organisent la matière dans le monde objectif et préservent ses formes.
Sur un plan supérieur, nous pouvons comprendre le Fiat Créateur, "que cela
soit" en tant que phrase code pour la création de Verbes Cosmiques dans leurs
formes archétypales. C'est ce à quoi se réfère Platon en tant que Formes
Universelles. L'effet négatif de mots durs ou disharmonieux tombant sur l'être
sensible d'un enfant est aussitôt observable, et il y a quelque part en chacun
de nous cet enfant.De quoi parler. Le
Verbe Initial, le Logos, est l'expression du Principe d'Amour-Sagesse de la
Déité. Tous les mots parlés de façon matérielle devraient suivre ce prototype
spirituel et servir de véhicule pour l'illumination et la communication de
l'intérêt de nos compagnons.Lorsque nous recevons l'énergie
créatrice et lui donnons expression en forme pure, nous glorifions notre
Créateur et spiritualisons nos instruments. Ceci requiert que nous devions
maîtriser nos natures désir, qui poussent toujours à la dépense d'énergie vitale
pour la gratification personnelle ou les intérêts terrestres. Si, cependant,
nous vivons la vie tel un sacrement, si nous exprimons des mots comme nous
offririons des prières ou des hymnes de louange, si nous imprégnons nos actions
de noble désintéressement de gestes rituels de service, si nous comprenons le
service en tant que consécration continue du moment présent pour la gloire de
la divine Présence, si nous voyons et vivons la vie elle-même en tant que
service d'église continu, alors l'énergie créatrice est exaltée et toutes les
formes de vie sont des images saintes dans le Temple de
l'Univers.Nous humains, désirons toujours
parvenir à quelque état élevé d'existence—à des visions sublimes, des pensées
nobles, des pouvoirs spirituels—cependant à chaque instant nous dilapidons
l'énergie par laquelle ces aspirations peuvent devenir réalités. L'incontinence
sexuelle est simplement le plus évident abus de l'énergie créatrice. Cette même
énergie s'exprime à travers le mot parlé. Ceci archétypalement, est le Verbe,
est le seul engendré par le Père. Nous nous rappelons que la faculté verbale
tire son origine dans le détournement vers le haut de la moitié de la force
créatrice qui auparavant était employée intégralement dans la procréation
autonome. Ainsi, la chasteté et la continence de la parole deviennent
finalement plus cruciales que la pureté génératrice. En fin de compte l'homme
travaillera avec les forces supérieures et sera capable de revêtir des formes
avec la vie et non seulement, comme actuellement, en fournissant le germe pour
les formes qui sont revêtues de la vie par d'autres intermédiaires spirituels.
Il est évident que pécher contre le Saint Esprit inclut le laxisme de la parole
: prolixité, plainte, critique, conversation triviale, bavardage, vantardise—la
liste des abus verbaux est en effet très longue."Mais je vous le dis, que chaque
parole inutile que prononcent les hommes, ils devront en rendre compte à leur
jugement. Car par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras
condamné" (Matt. 12:37). Jacques précise que si l'homme peut contrôler son
langage, il peut contrôler sa nature désir : "Si un homme n'offense point en
parole, ce même homme est un homme parfait, et capable de maintenir en laisse
son corps entier" (Jacques 3:2). L'injonction d'être inoffensif comme des
colombes se réfère au mot parlé aussi bien qu'à l'action extérieure.Souvent le langage le plus efficace
est le silence. Le silence est un précepte fondamental enjoint à l'étudiant
des Enseignements de la Sagesse Occidentale comme hautement productif en
croissance de l'âme. En premier lieu, il aide à conserver la force de vie. En
second, il aide à maintenir la continuité de la direction et la tranquillité
intérieures et à préparer une sainte intériorité, un sanctuaire où la Déité peut
venir et parler en mots inaudibles à l'oreille externe. De plus, le silence
peut aider à vider la conscience de l'intérêt pour soi et l'auto dramatisation,
puisque la plupart de notre discours est engagé pour faire avancer la
personnalité transitoire et justifier nos projets terrestres. Le silence peut
favoriser l'émergence du Soi Supérieur dans notre conscience
immédiate.Lorsque l'homme verbalise ses
pensées sans produire de son vocal, il spiritualise véritablement la faculté
verbale et construit l'organe éthérique de la parole, augurant le jour où il
concevra de façon immaculée. Considérons l'éventualité de nos "enfants verbaux"
ayant la vie et la réalité de nos enfants physiques. Ceci ne nous donne t il pas
un temps d'arrêt avant de peupler étourdiment les éthers?Une autre issue pour l'expression de
la force créatrice est le mouvement du corps physique par les gestes et actions
extérieurs. Lorsque ces mouvements sont équilibrés, centrés, mesurés, en
harmonie avec son environnement, l'existence de l'homme dans l'espace parvient
à la condition de danse. Sous ce même éclairage, le discours parfait atteint la
nature du chant.La pacification ou résolution de
l'énergie nerveuse qui pousse au mouvement spontané, sporadique, dénué de sens,
est un autre aspect de la maîtrise de soi, par laquelle seulement le mouvement
généré est intelligent, intentionnel, et sert directement l'Ego.Par dessus tout, nous nous efforçons
de contrôler la pensée et de maintenir en ordre son activité en consistance et
en continuité. La pensée, consciente ou inconsciente, est derrière toute
existence dans le monde externe. La pensée élevée est générée par des vibrations
élevées. La pensée abstraite soutenue n'est pas possible lorsque la nature désir
de l'être est bruyante et constamment en dépense d'énergie. La pensée concentrée
génère un prodigieux pouvoir, rendant virtuellement possible tout projet ou
réalisant tout idéal.Ces réflexions sur la conservation
de la force de vie telle qu'elle s'exprime à travers la nature inférieure de
l'homme indiquent le sentier par lequel l'Ego peut et doit effectuer une
conversion de l'énergie de la conscience inférieure vers la supérieure. En
épargnant l'énergie centrifuge de Mars, telle qu'elle s'exprime d'un centre dans
le Bélier, à travers la discrimination, l'existence sous contrôle sur tous les
plans inférieurs, la force de vie est accumulée et une transmutation en énergie
plutonienne a lieu dans le Scorpion. Ici la conscience est régénérée. L'énergie
explose d'un centre dans le cardinal Bélier et implose vers un centre dans le
fixe Scorpion, le signe et la zone vibratoire de régénération.Le point capital de l'initiation
réside dans la pureté, la chasteté, la gentillesse, le désintéressement en
pensée, sentiment, parole et action. Seulement de cette manière l'énergie
requise peut être rassemblée pour permettre une nouvelle naissance. Dans son
essai, "La clef de l'élévation" Max Heindel dépeint de façon métaphorique le
processus de transmutation. Pour que le vaisseau qu'est la conscience puisse
monter du niveau inférieur d'opération vers le supérieur, il doit d'abord
cesser de se dépenser lui-même en mouvements relatifs à sa condition
inférieure (chute). Il doit se contenir lui-même et, également important, se
permettre à lui-même d'être contenu, permettant ainsi aux eaux de vie d'être
attirées vers sa sphère et non d'en être siphonnées. Le vaisseau de la
conscience s'élève alors jusqu'à ce que les portes, ou écluses, de contention
soient devenues inutiles parce que l'Ego a totalement transcendé sa position
première et peut embarquer à présent sur les mers d'un niveau supérieur de vie
et de compréhension.La même vérité est rencontrée et
démontrée en alchimie spirituelle où, lors du rassemblement des réactifs
appropriés (les vérités de la science de l'Esprit) dans le creuset de la
conscience, la formule est hermétiquement scellée et subit alors une
transformation, le plomb de la conscience personnalité se transmuant en or de la
conscience spirituelle.A un niveau, l'homme, ou la femme,
conçoit, une forme physique humaine est générée, et une existence mortelle est
revendiquée. A un autre niveau, l'homme, ou la femme, conçoit, et une forme
pensée est générée. Si l'homme connaît la femme ou la femme connaît l'homme
dans le sens biblique du terme, (où le terme est synonyme d'acte de génération),
la conscience physique est renforcée et un enfant peut ou pas être produit de
cette "connaissance". Si l'homme connaît véritablement son Soi, ou si la femme
connaît véritablement son Soi, chacun connaît ce véritable Soi supérieur en
tant qu'entité créatrice complète—il naît un Enfant de Lumière tel que l'était
chaque Ego à l'époque Hyperboréenne et le sera à nouveau dans la Période de
Jupiter. Par conséquent, au-dessus des portails des anciens temples était
inscrite l'admonition : "Homme, connais-toi toi-même" : Laisse le partial, le
mutable, l'inférieur connaître le supérieur entier et éternel, le Dieu en
l'homme; vis dans l'homme céleste que tu es en essence; conçois Dieu;
renaîs.Dans un autre contexte, le serpent
d'airain dans le désert symbolise le réacheminement de cette énergie pour
régénérer la conscience. Le serpent horizontal est un emblème de la conscience
mondaine et des courants désir qui coulent de façon concentrique vers la
périphérie de la Terre. Le pouvoir serpent de la force de vie redirigée,
cependant, s'élève verticalement à l'intérieur de la moelle épinière et la vie
de l'aspirant spirituel, est en harmonie avec les énergies vitales qui
procèdent du centre de la Terre et peuvent générer la conscience des mondes
invisibles. Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert de son corps, ainsi le
Fils de l'Homme doit être élevé (Nombres 21:8-9). Le rameau d'Aaron porte une
signification similaire : une faculté latente dans le Saint des Saints de
l'homme a été vitalisée; les énergies de vie retenues, purifiées, et
spiritualisées à travers des pensées, sentiments, paroles et actions exaltées,
et ont été transmuées en pouvoirs de l'âme.La force créatrice, se développant
physiologiquement en matière, coule vers le sacrum et le coccyx et les
structures associées à ces centres nerveux de base. Cette même force se
développant à travers, en dehors, et au-dessus de la matière, se déplace
verticalement le long de la moelle épinière, culminant en en innervation
spirituelle dans les centres occultes de la tête. Le magicien noir, qui
travaille contre la Nature, inverse la force de vie et la dirige du haut vers
le bas, vers les organes inférieurs. Le portail de la tête lui est fermé, mais
il se retire par les pieds, la corde d'argent passant par les organes
inférieurs (Q&R, Vol.II, page 235). L'emblème de cette pratique est
le pentacle inversé.Les peintures et esquisses murales
Egyptiennes représentent le feu de l'esprit spinéal ascendant et descendant en
tant que serpent dont la tête passe par le pubis, le plexus solaire, ou le
front, selon l'usage fait de la force en question. Dans le dernier exemple, il
signifie la réalisation de la clairvoyance positive et des pouvoirs
initiatiques. La couronne à la tête de serpent, connue comme Uræus, identifie
l'activation de la glande pinéale.En iconographie Indienne, Krishna
est parfois dépeint en méditation avec le feu de l'esprit élevé en forme de
cobra se courbant en arc au-dessus de sa tête. La même signification de pouvoir
créateur transfiguré est reliée au nom du dieu sauveur Indien Aztèque
Quetzelcoalt, qui signifie littéralement, "Serpent du Père Vert".Le bâton d'Hermès (le caducée) peut
être compris sous le même éclairage. Un des plus pertinents et suggestifs
symboles pour le développement de l'âme jamais donné à l'homme, il représente
le pouvoir créateur de la Déité en manifestation et le sentier direct (aussi
bien que détourné) vers l'union de la conscience du soi avec cette Déité en
tant que notre Etre le plus profond à travers la sublimation croissante de la
force créatrice.Le point clef à imprimer en
nous-mêmes est que toute énergie, quelle que soit la forme qu'elle prend et
anime, vient de Dieu et est de Dieu, et est fondamentalement sacrée. Car en
Dieu nous vivons, nous mouvons, et avons notre existence. Si nos vies décrivent
le sentier de moindre résistance, chevauchant les vagues de l'impulsion
immédiate, nous vivons seulement dans les formes, qui durent seulement aussi
longtemps que dure la force éthérique qui leur a donné modèle, cohésion et
vitalité. Ceci, en retour, est contingent à la force mentale qui nourrit leur
archétype dans le Monde de la Pensée Concrète.Si nous marchons sur le sentier de
régénération, nous créons et recréons continuellement notre conscience et notre
environnement et cela agit sur nous réciproquement mourant quotidiennement pour
pouvoir quotidiennement reformer et transformer. Ici le changement se situe au
véritable cœur de la croissance continue. Ce n'est pas un changement pour son
propre intérêt, bien sûr, comme une solution poltronne à une situation difficile
ou comme le recours de l'anarchiste pour une condition autre que la présente.
L'accent est mis premièrement sur l'ouverture intérieure, sur la compréhension
que la vie cherche des formes toujours plus versatiles et inclusives pour
réaliser son potentiel créateur divin. En brûlant le tendre charbon des faciles
impulsions égoïstes nous n'obtenons qu'une chaleur transitoire et accumulons
plus de cendre qui finalement nous brûlera. Cependant, en accommodant les
tensions intérieures à travers la rétention et la concentration des impulsions,
nous modelons le charbon blanc, le corps diamant, clarifié et repassé dans les
feux purgatoriels du sacrifice et de la souffrance. C'est le Corps de Lumière,
la Pierre du Philosophe, la Mer de Verre dans la révélation, la Mer d'Airain en
symbologie Maçonnique. Cette réalisation signifie le contrôle conscient d'une
forme supérieure d'énergie créatrice, ou possession du Pouvoir du Graal. Il
apporte à la vision intérieure cette condition bénie lorsque l'Esprit aspirant
sera devenu un pilier du Temple du Dieu Vivant et ne partira plus.Comme Jésus Christ l'expliquait à
Nicodème, l'homme, né de la chair, doit renaître de l'Esprit, car la chair et le
sang ne peuvent hériter du Royaume des Cieux. L'Esprit est relatif à la matière
formée. A présent le feu dans la matière se rassemble lui-même et s'essentialise
lui-même.La lumière se rassemble dans les
ténèbres qui est l'homme déchu. Elle découvre le Dieu caché, l'Etre de Lumière
à l'intérieur. Dans l'Etre composite de Jésus Christ, nous trouvons la clef de
la véritable alchimie Chrétienne. Un modèle archétypal a été donné au monde, une
formule vitale pour transcender les limitations matérielles, pour annihiler
l'illusion et la désillusion de la conscience qui se connaît elle-même en tant
que corps physique, avec ses phénomènes dérivatifs de pensées et de sentiments.
La Présence continue du sacrifice du Christ irradie la force qui réduit le
mensonge en cette désillusion parce qu'elle renforce le pouvoir et la faculté
de vivre au-dessus et au-delà de la forme matérielle. En temps voulu, le Christ
en chacun de nous s'élèvera de cette mort de perspective purement matérielle et
connaîtra nos Sois Véritables en tant qu'Esprits immortels et divins. La
réalisation de cette condition est hâtée par notre effort véritable à vivre la
vie régénérée.RAYS MAI JUIN 2003
C.W.Traduction Chantal
Duros
Tags : homme, vie, energie, conscience, corps
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Commentaires
C'est fort comme ecrits. Je ne sais d'ou tu es inspiree ou si c'est une reference mais tu devrais mettre a ton accueil a ton monde feerique une porte qui mene ici! Philosophique, blog de reflexion et de dialogue , que je trouve. Bravo!
Bisous a toi.