• CONNAISSANCE OCCULTE DANS LES PEINTURES DE RAPHAEL

    RAPHAEL

    On a dit beaucoup de choses  dans le
    Monde Occidental au sujet de l’Initiation. Ceci dans l’esprit de la plupart des
    gens semble habituellement être associé avec l’occultisme enseigné dans les
    religions de l’Orient lointain ; quelque chose de spécial au Bouddhisme, à
    l’Hindouisme, et des systèmes apparentés de foi, et qui en aucune manière
    appartient à la religion du Monde Occidental, particulièrement à la religion
    Chrétienne.

     

    Nous avons montré dans les séries
    précédentes sur les "Symboles de l’Initiation Ancienne et Moderne" que cette
    idée est entièrement gratuite, et que l’ancien Tabernacle dans le Désert dépeint
    dans son symbolisme le sentier de progression de l’ignorance infantile à la
    connaissance supra humaine. Comme les Védas apportèrent la lumière aux
    fervents qui pratiquaient leur culte dans la foi et la ferveur  sur les rives du
    Gange au soleil du Sud, ainsi les Eddas étaient une étoile guidant les
    fils du farouche Nord, qui apercevaient la lumière de vie dans l’ancienne
    Islande où les vigoureux Vikings gouvernaient leurs bateaux dans les mers
    gelées.

     

    "Arjuna", qui mène le noble combat
    dans le "Mahabharata", ou "Grande Guerre", étant constamment agité entre le moi
    supérieur et le moi inférieur, ne diffère en aucune façon du héros du mythe de
    l’âme nordique, "Siegfried", qui signifie "Celui qui gagne la paix par la
    victoire".

     

    Les deux sont représentatifs du
    candidat passant par l’Initiation. Et bien que leurs expériences dans cette
    grande aventure varient à certains égards venant des différences de tempéraments
    entre les gens du nord et du sud, et selon les écoles respectives  auxquelles
    ils se réfèrent  pour la croissance de l’âme, les caractéristiques principales
    sont identiques, et le final, qui est l’illumination, est le même. Les âmes en
    recherche ont marché vers la Lumière  dans les temples Perses brillamment
    illuminés  où le dieu soleil dans son chariot embrasé était le symbole de
    Lumière, aussi bien que sous la magnificence mystique de l’iridescence éclatante
    de l’aurore boréale du Nord glacé. Que la véritable lumière de la connaissance
    ésotérique la plus profonde ait toujours été présente dans tous les âges, même
    les soi-disant plus sombres, c’est une chose évidente à démontrer.

     

    Raphaël utilisa sa merveilleuse
    habileté à la brosse  pour incarner dans deux de ses grands tableaux, La
    Madone de Saint Sixte,
    et le Mariage de la Vierge, que nous
    conseillons au lecteur intéressé d’examiner pour lui-même. Des copies de ces
    peintures  sont disponibles dans la plupart des boutiques d’art. Dans les
    originaux il y a une teinte particulière derrière la Madone et l’Enfant, qui,
    bien qu’excessivement crue à celui qui est doté de la vue spirituelle, est
    néanmoins une proche imitation de la couleur basique du monde du premier ciel
    autant qu’il est possible de le faire avec les pigments de la terre. Un examen
    rapproché de l’arrière plan, révélera le fait qu’il est composé d’une multitude 
    de ce que nous avons l’habitude  d’appeler "anges", têtes et
    ailes.

     

    [ "Dans les régions inférieures du
    Monde du Désir le corps entier de chaque être peut être vu, mais dans les
    régions plus élevées seule la tête semble demeurer. Raphaël, qui comme d’autres
    gens au Moyen Age, avait reçu ce que l’on appelle la seconde vue, peignit
    cette condition pour nous dans sa Madone de Saint Sixte, actuellement à la
    Galerie d’Art de Dresde, où la Madone et l’Enfant Christ sont représentés comme
    flottant dans une atmosphère dorée et entourés par une multitude de têtes de
    génies : conditions que le chercheur occulte sait être en harmonie avec les
    faits".—Les Mystères Rosicruciens p.54]

     

    Ceci à nouveau est une représentation
    illustrée de faits concernant les habitants de ce monde tel qu’elle pourrait
    être donnée, car durant le processus de purgation quia  lieu dans les régions
    les plus basses du Monde du Désir, les parties inférieures du corps sont
    réellement désintégrées pour que la tête, contenant l’intelligence de l’homme,
    demeure lorsqu’il entre dans le premier ciel, un fait qui a déconcerté beaucoup
    de ceux à qui il est arrivé de voir les âmes en cet endroit. Les ailes bien sûr
    n’ont pas de réalité  en dehors de la peinture, mais furent placées là pour
    montrer l’aptitude à se mouvoir promptement, qui est inhérente à tous les êtres
    dans les mondes invisibles. Le Pape est représenté montrant la Madone et
    l’Enfant Christ, et un examen rapproché de la main [à gauche] qu’il utilise pour
    les désigner, montrera  qu’elle a six doigts. Il n’y  a aucune preuve historique
    pour montrer que le Pontife avait effectivement une telle difformité, ni que
    cela puisse être le fait d’un accident ; les six doigts sur le tableau doivent
    par conséquent avoir été désignés à bon escient de la part du peintre.

     

    Quel était son but, nous l’apprendrons
    en examinant Le Mariage de la Vierge, où une anomalie similaire peut être
    notée. Dans cette peinture, Marie et Joseph sont représentés ensemble avec
    l’Enfant Christ sous des conditions telles qu’il est évident qu’ils sont juste à
    la veille de partir en Egypte, et un Rabbin accomplit le geste de les unir en
    mariage. Le pied gauche de Joseph [à droite], est l’élément principal dans le
    tableau, et  si nous comptons nous trouverons qu’il est représenté ayant six
    orteils. Par les six doigts du Pape  et les six orteils de Joseph, Raphaël veut
    nous montrer que tous deux possédaient un sixième sens tel qu’il est éveillé par
    l’Initiation. Pat ce sens subtil le pied de Joseph fut guidé dans sa fuite pour
    mettre en sécurité cette chose sacrée qui avait été confiée à ses soins. A
    l’autre il fut donné un sixième sens pour qu’il puisse ne pas être un guide
    aveugle pour l’aveugle mais puisse avoir "l’œil voyant" requis pour désigner le
    Chemin, la Vérité et la Vie.

     

    Et c’est un fait bien que non
    communément connu, qu’à une ou deux exceptions lorsque le pouvoir politique
    était assez fort pour corrompre le Collège des Cardinaux, tous ceux qui avaient
    siégé sur le fameux trône de Pierre avaient eu la vue spirituelle à un plus ou
    moins grand degré. (Fin de la première citation)

     

    Raphaël employa le même conseil
    pictural pour indiquer la possession de la vue spirituelle dans ce qui fut sa
    première fresque peinte au Vatican, la monumentale Disputà (La
    Polémique du Saint Sacrement
    ), commissionnée par le Pape Julius II, qui
    était aussi peint avec une main comportant six doigts.

     

    LE PROBLEME DE LA VIE

     

    Parmi toutes les vicissitudes de
    l’existence, qui varient avec chaque expérience individuelle, il y a un
    événement qui arrive à chacun tôt ou tard—La Mort ! Peu importe notre situation
    dans la vie : si la vie écoulée a été louable ou l’inverse ; si de grands
    accomplissements ont marqué notre  passage parmi les hommes ; si la santé ou la
    maladie  a été notre lot ; si nous avons été célèbres et entourés par une foule
    d’admirateurs ou avons vagabondé inconnus à travers les années de notre vie ; un
    jour vient le moment où nous sommes forcés de faire le saut dans  le
    noir.

     

    La pensée de ce saut et de ce qui
    réside au-delà soit s’imposer inévitablement à toute personne qui réfléchit.
    Pendant les années de notre jeunesse et de bonne santé, lorsque la barque de
    notre vie navigue sur une mer de prospérité, quand tout apparaît beau et
    brillant, nous pouvons mettre cette pensée derrière nous, mais il viendra
    sûrement un temps dans la vie de chaque être pensant où le problème de la vie et
    de la mort s’imposera à sa conscience et refusera d’être mis de côté. Il ne lui
    serait d’aucune aide d’accepter une solution toute faite  de qui que soit
    d’autre sans réfléchir et dans une foi aveugle, car ceci est un problème de base
    que chacun doit résoudre pour lui-même pour obtenir satisfaction.

     

    A l’extrémité est du Désert du
    Sahara se tient le Sphinx, universellement connu, avec son visage insondable
    tourné vers l’Orient, saluant toujours le Soleil lorsque ses rayons annoncent le
    nouveau jour. Le mythe grec disait qu’il était dans les habitudes de ce monstre
    de poser une devinette à chaque voyageur. Il dévorait ceux qui ne pouvaient
    répondre, mais quand Œdipe  résolut l’énigme il se détruisit lui-même.

     

    L’énigme qu’il avait posée aux
    hommes était celle de la vie et de la mort,  une question qui  est plus que
    jamais pertinente aujourd’hui, et à laquelle chacun doit répondre ou être dévoré
    par les mâchoires de la mort.

     

    Mais aussitôt  qu’une personne a
    trouvé la solution au problème, il apparaît en réalité qu’il n’y a pas de mort,
    que ce qui apparaît en tant que tel, n’est qu’un changement d’un état
    d’existence vers un autre. Ainsi, pour l’homme qui trouve la véritable
    solution à l’énigme de la vie, le sphinx de la mort a cessé d’exister, et il
    peut élever sa voix dans ce cri triomphant, "O mort, où est ton dard ? O tombe,
    où est ta victoire ?". Différentes théories de vie ont été soutenues pour
    résoudre ce problème de la vie. Nous pouvons les diviser en deux classes, à
    savoir, la théorie moniste, qui affirme que tous les faits de la vie
    peuvent être expliqués en référence à ce monde visible dans lequel nous vivons,
    et la théorie dualiste, qui  réfère en partie le phénomène de vie à un
    autre monde qui nous est actuellement invisible.

     

    Raphaël dans son fameux tableau,
    L’école d’Athènes, a peint justement pour nous l’attitude de ces deux
    écoles de pensée. Nous  voyons sur cette merveilleuse peinture une Cour Grecque
    telle que celle où les philosophes avaient l’habitude de  se rassembler
    autrefois. Sur les différentes marches qui mènent au bâtiment, un grand nombre
    d’hommes est engagé dans une sérieuse conversation, mais au centre en haut des
    marches, se tiennent deux silhouettes, apparemment de Platon et Aristote, l’un
    pointant son doigt vers le haut, l’autre vers la terre, chacun regardant l’autre
    en face, silencieusement, mais avec une volonté profondément concentrée ; chacun
    cherchant à convaincre l’autre que son attitude est juste, car chacun porte la
    conviction dans son cœur. L’un soutient qu’il est de la terre matérielle, qu’il
    est venu de la poussière et qu’il y retournera, l’autre défend fermement la
    position qu’il y a quelque chose de supérieur qui a toujours existé  et
    continuera sans se soucier si le corps dans lequel ceci habite maintenant sera
    conservé ensemble ou non.

     

    Savoir qui a raison est encore la
    question ouverte à la majorité de l’humanité. Des millions de tonnes de papier
    et d’encre  ont été  utilisées en tentatives futiles pour la régler par
    l’argumentation, mais elle demeurera toujours, ouverte  à ceux qui n’ont pas
    résolu l’énigme eux-mêmes, car c’est un problème de base, une partie de
    l’expérience de vie de chaque être humain, de régler cette question, et en
    conséquence personne ne peut nous donner la solution toute prête à notre
    acceptation. Tout ce qui peut être fait par ceux ont réellement résolu le
    problème, est de montrer aux autres le fil conducteur par lequel ils ont trouvé
    la solution, et ainsi indiquer diriger au chercheur comment lui aussi, par ses
    propres efforts, il peut arriver à une conclusion. RAPHAEL


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  • Commentaires

    1
    uriellea
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 18:04

    le peintre raphael etait precedement ,saint jean le bapthiste,et  avant le prophete  elie ,pas etonnant qu il sache peindre,ses tableaux on des vertus guerissante.

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