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L’AVEUGLE VERRA LE SOURD ENTENDRA
Alors que l’incapacité physique de cécité
est sans aucun doute une grande affliction, il y a une cécité qui a un effet
plus nuisible sur ceux qui en souffrent : cécité du cœur.Un ancien proverbe dit :"Il n’y a de plus grand aveugle que celui qui ne veut pas
voir". Chaque grande religion a apporté à son peuple, pour laquelle elle fut
donnée certaines vérités vitales nécessaires pour leur évolution, et le Christ
Lui-Même nous dit que la vérité nous rendra libres.Beaucoup de ces sublimes vérités
contenues dans les enseignements Chrétiens ont, pourtant, été assombries par les
croyances et dogmes avec lesquels les différentes sectes et cultes se sont
satisfait eux-mêmes. Ils engagent un ministre, et le chargent du devoir de leur
expliquer la vérité de la Bible, mais sa langue est nouée par la foi en cette
confession particulière ; il est interdit sous peine de disgrâce publique et de
renvoi de publication ou de prédication toute chose qui n’est pas en accord
strict avec cette sorte particulière de religion désirée par ceux qui lui paient
son salaire.Chaque ministre reçoit une paire de
lunettes, colorées selon la croyance particulière qu’il représente, et un
malheur l’afflige si même il ose regarder la Bible sans ces bésicles sur son
nez ; agir ainsi signifie la ruine financière et l’ostracisme social que très
peu sont assez courageux pour affronter. Aussi longtemps que le ministre porte
ses lunettes dénominatives il n’y a pas de danger. Mais quelquefois il arrive
qu’un d’entre eux ôte ces lunettes, soit à dessein, soit par accident. Il peut
être d’une nature aventureuse et avoir d’une certaine manière le sentiment qu’il
y a quelque chose à l’extérieur de sa sphère particulière de vision, ou il peut
avoir malencontreusement égaré ses verres. Mais, dans l’un ou l’autre cas, s’il
trébuche sur la vérité nue dans la parole de Dieu, il devient malheureux.L’auteur a parlé à un nombre de
ministres qui ont confessé être devenus conscients de certaines vérités mais
n’osant pas les prêcher le faire attirerait sur eux la colère de leur
congrégation en perturbant les conditions établies. Et ceci ne doit pas être mis
en doute, même le Roi Jacques, qui fut un monarque et un autocrate, avertit les
traducteurs de la Bible de ne pas la traduire de telle manière que la nouvelle
version perturbe les idées établies ; parce qu’il savait que si de nouveaux
points de valeur étaient introduits, il y aurait une controverse entre les
défenseurs des anciennes et nouvelles idées, et qui résulterait sans doute en
guerre civile.La grande majorité est toujours
prête ) sacrifier la vérité dans le but de la paix ; en conséquence nous sommes
limités aujourd’hui en dépit de notre fière liberté, et peu importe combien
aiguisée soit notre vue physique,Nombreux parmi nous sont aveuglés
par une écaille si opaque qu’elle obscurcit presque entièrement leur vision
spirituelle. Mais en dépit de toute chose la vérité ressort, parfois dans les
endroits les plus inattendus, comme l’extrait suivant le montrera. Ceci résonne
davantage comme les réflexions d’un Mystique que les écrits d’un ministre
Presbytérien limité par la doctrine redoutable de prédestination et d’obligation
des âmes au feu éternel de l’enfer, où d’horribles tortures sont endurées pour
l’éternité, même par les enfants une longue période, qui ont été ainsi
prédestinés à souffrir pour l’éternité par leur créateur.Il a été écrit par J.R. Miller,
l’œuvre bien connue Divine Philadelphie, et c’est une autre indication sur le
fait qu’un sixième sens se développe lentement, souvent, comme il est dit, dans
les endroits les plus imprévus, détruisant une croyance avec des faits mystiques
et la connaissance. Le Révérend Miller dit :"Chacun de nous jette une ombre.
Là s’accroche à nous une sorte de pénombre—quelque chose d’étrange,
d’indéfinissable—que nous appelons influence personnelle, qui a son effet sur
chaque autre vie sur laquelle elle tombe. Elle vient avec nous où que nous
allions. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons avoir quand nous sommes
étendus à côté d’un vêtement. C’est quelque chose qui se déverse toujours de
notre vie, comme la lumière d’une lampe, comme la chaleur d’une flamme, comme le
parfum d’une fleur.Un jour quand le Christ était seul
avec Ses disciples, il leur demanda :"Qui les hommes disent-ils que Je suis ?"
Et ils répondirent et dirent, "Certains disent que Tu es Elie, d’autres,
Jérémie, et certains disent un des prophètes". Et le Christ leur demanda :"Mais
qui dites-vous que Je suis ?"et Pierre répondit, "Tu es le Christ, le Fils du
Dieu Vivant". Il avait découvert la vérité, il avait vu le Christ.Et la réponse du Christ vint
rapidement :"Béni sois-tu, Simon Pierre, car la chair et le sang ne se sont pas
révélés à toi, mais mon Père qui est dans les cieux, et à toi Il donnera les
clefs pour le royaume des cieux et de l’enfer".Ici la religion matérialiste, si a
si souvent rabaissé l’Art et son service, peut seulement voir une clef
matérielle, et donc nous trouvons des peintures où Pierre se tient debout avec
une énorme clef dans la main. Mais le mystique trouve dans cet événement, que
les disciples furent enseignés sur une grande vérité en Nature, la vérité de la
Renaissance.Par la clef de l’Initiation, ce
mystère fut déverrouillé et les portes du ciel et de l’enfer furent ouvertes
pour leur montrer l’immortalité de l’Esprit et que nous retournions vers cette
sphère d’action pour apprendre de nouvelles et plus grandes leçons vie après
vie, tout comme un enfant apprend ses leçons à l’école jour après jour.Si la renaissance n’était pas un
fait en nature, le retour des esprits défunts tels que Jérémie, Elie, et
d’autres, dans le corps de Jésus vivant alors, aurait été une absurdité, et il
aurait été du devoir de Jésus, en tant que Maître de Ses disciples, de leur
expliquer que de telles idées étaient ridicules. Au lieu de cela, Il encourage
le sujet à découvrir la profondeur de leur discernement et demande "qui alors
dites-vous que Je suis ?"Et quand la réponse vient montrant
qu’ils discernent en Lui quelqu’un au-delà des prophètes, au-delà de la race humaine—le Christ, le Fils du Dieu Vivant—Il perçoit qu’ils sont prêts pour l’initiation qui détermine la question de la renaissance au-delà de toute controverse dans l’esprit du disciple.Aucune somme de livres, de
conversations ou explications, ne peut jamais fixer ce point au-delà de toute
possibilité de doute. Le candidat doit connaître par lui-même. Par conséquent,
dans les écoles des Mystères d’aujourd’hui, après que la première initiation ait
ouvert le monde invisible, il lui est donné l’opportunité de se répondre à
lui-même concernant la renaissance, il lui est montré un enfant qui est
récemment passé hors de son corps. Compte tenu de ses jeunes années il renaît
rapidement, probablement dans une année après la mort. Le nouvel initié regarde
cet enfant jusqu’à ce que finalement il entre dans la matrice de la mère pour
émerger comme enfant nouveau-né à nouveau.La raison pour qu’il observe un
enfant de préférence à un adulte est que ce dernier reste hors de sa vie
physique approximativement une centaine d’années, alors que le jeune enfant a
une nouvelle incarnation en très peu d’années ; quelques-uns uns trouvent même
un nouvel environnement après quelques mois et naissent en l’espace d’une année.Durant ce temps, le nouvel initié a
aussi des opportunités d’étudier la vie et les actes de ceux qui sont en
purgatoire et dans le Premier Ciel, qui sont le ciel et l’enfer dont la Bible
fait référence. Ce fut ce que le Christ aida Ses disciples à réaliser : voir et
connaître. Sur le roc de cette vérité l’Eglise fut fondée, car s’il n’y avait
pas de renaissance il ne pourrait y avoir de progrès évolutionnaire et en
conséquence tout avancement serait une impossibilité.Mais ce qu’est alors le chemin de
la réalisation, est la grande question et pour ceci il est et ne peut être
qu’une seule réponse—le développement du sixième sens au moyen duquel le
Mystique découvre cette ombre immortelle dont le Révérend Miller nous a parlé.
Nos propres vies passées et les vies de nos contemporains ont été projetées sur
l’écran du temps sont là, prêtes à être lues à tout moment lorsque nous
construirons nos sens pour que nous puissions les lire.La lumière électrique concentrée à
travers une lentille stéréoptique projette une image brillante d’un poli
approprié quand il fait noir, mais laisse une marque non visible lorsque les
rayons du soleil frappent l’écran. Nous aussi, si nous voulons lire le rouleau
Mystique de notre passé, devons apprendre à immobiliser nos sens pour que le
monde extérieur disparaisse dans les ténèbres. Puis, par la lumière de l’esprit,
nous verrons les images de notre passé prendre la place du présent.Cette ombre vue par le Pasteur
Miller autour du corps est analogue à la photosphère, ou aura du Soleil et des
planètes. Chacun de ces grands corps a une telle ombre invisible, c’est à dire,
invisible sous des conditions ordinaires. Nous voyons la photosphère du Soleil
quand l’orbe physique est obscurcie durant une éclipse, mais aucun autre
moment ; il en est ainsi avec cette ombre ou photosphère de l’homme : lorsque
nous apprenons à contrôler notre sens de la vue pour que nous puissions regarder
l’homme voir se forme physique, alors cette photosphère ou aura peut être vue
dans toute sa splendeur, car les couleurs de la terre sont monotones en
comparaison avec ces feux spirituels vivants qui entourent chaque être humain.Le fantastique jeu brillant de
l’Aurore Boréale nous donne une idée de la façon dont cette photosphère ou
ombre agit : elle est en incessant mouvement, des flèches de force et de flamme
sont constamment projetées de chaque part, mais particulièrement actives autour
de la tête ; et les couleurs et teintes de cette atmosphère aurique changent à
chaque pensée ou mouvement.Cette ombre est seulement
observable à ceux qui ferment leurs yeux à toutes les visions terrestres, qui
ont cessé de se soucier de l’éloge ou du blâme des hommes, mais regardent
seulement vers leur père céleste ; qui sont véritablement prêts et veulent
confirmer la vérité et la vérité seule ; qui voient avec le cœur et voient dans
les cœurs des hommes qu’ils peuvent découvrir par ceci le Christ, le Fils du
Dieu Vivant.Non que cette chose qui ainsi nous
entoure d’une ombre, s’éteigne lorsque le soleil de vie a cessé de briller dans
le corps physique ; loin de là. Elle est le vêtement resplendissant de l’esprit
humain, obscurci pendant l’existence physique par l’opaque vêtement de chair et
de sang. Lorsque John L. Mc Creery écrit sur ses frères qui ont trépassé,
que,Ils n’ont qu’ abandonné leur robe
d’argilePour mettre un vêtement brillant
Il est incorrect. Leur vêtement est
réellement "brillant", mais ils ne le déposent pas à la mort. Il serait plus
correct de nous concevoir nous-mêmes comme revêtant un vêtement d’une
substance-âme intensément brillante qui est cachée par un sombre et terne
"manteau de peau", un corps physique. Lorsque nous laissons celui-là, la
magnifique maison des cieux dont nous parle Paul (2Cor.5) devient notre
habitation de lumière normale c’est le soma psuchikon ou corps de l’âme
(mal traduit par corps naturel dans 1 Cor.15 :44) dans lequel nous
rencontrerons le Seigneur à Sa Venue, car "la chair et le sang", tels que nous
les utilisons à présent, " ne peuvent hériter du Royaume de Dieu".Il y a une grande différence dans
ces émanations auriques observées par le Révérend Miller, en fait, il y a autant
de différents types auriques que de gens. Le jeu des couleurs n’est jamais le
même. Si nous étions en train de regarder le lever et le coucher de soleil
toute la vie, nous ne trouverions jamais exactement deux semblables en couleurs,
effets de nuages etc. Similairement, lorsque nous regardons le jeu des émotions
humaines telles que révélées dans l’aura, il y a une infinie variété même dans
la même personne quand elle est placée en postions et conditions identiques à
différents moments.Dans un sens, tous les couchers de
soleil sont semblables ; certaines personnes ne voient aucune différences, mais
pour l’artiste le jeu varié des couleurs est parfois effectivement pénible dans
son intensité. Quelques-uns peuvent aussi voir le nuage aurique lumineux mais
avec une vague appréciation de son importance. Mais lorsque le Christ regarde
les combats Prométhéens de la pauvre humanité aveugle, quel prodige qu’il crie,
"Jérusalem, Jérusalem, comme souvent J’aurais voulu te rassembler sous mes
ailes !"A moins que nous soyons préparés à
devenir "hommes de peine", nous n’aspirerons pas à l’extension de la vue qui
rend capable son possesseur de pénétrer l’opacité du corps révélant de ce fait
l’âme, car dès lors nous sommes limités à porter les fardeaux de nos frères en
plus du nôtre. Mais quiconque devient un serviteur a avec toute la peine
aussi une joie et une paix qui dépasse toute compréhension.Lorsque nous avons ouvert nos yeux
spirituels pour voir cette vision céleste, le Christ a l’intérieur du cœur des
hommes, il y a d’autres étapes qui nous attendent le long du sentier. Quand nous
fermons nos oreilles à une foule résonnante et vocifératrice, aux querelles des
hommes à propos de ceci et de cela, et à autre chose de non essentiel, lorsque
nous avons appris que les credos, les dogmes, et toutes les opinions terrestres
sont sans valeur, là il y a une seule voix dans l’univers digne d’être entendue,
la voix de notre Père, qui parle toujours à ceux qui cherchent Son visage, alors
nous serons capables d’entendre le Chant des Sphères, dont il est parlé dans
l’immortel Faust dans les mots inspirés :Le Soleil entonne Son ancien chant
Rival chant au milieu de ses fraternelles
sphèresDans Sa course prédestinée Il se dépêche
Dans le chemin étourdissant à travers les ans.
Comme dans le cas de la photosphère
du Soleil qui n’est seulement vu que lors de l’éclipse quand l’orbe physique a
été obscurcie, ainsi il en est de même avec le Chant des Sphères—il n’est
entendu que lorsque les autres sons ont été réduits au silence, car c’est la
voix du Père. Et dans cette sublime harmonie des sphères les notes dominantes de
Sagesse, Force et Beauté se répercutent à travers l’Univers entier, et dans ces
vibrations nous vivons, bougeons et avons notre existence. L’Amour divin se
déverse sur nous dans une mesure non comptée à travers chaque corde cosmique
pour encourager le déprimé et pousser le paresseux."Deux moineaux ne sont-ils pas
vendus pour un sou ? et un d’entre eux ne tombera à terre sans votre père…vous
êtes de plus grande valeur que beaucoup de moineaux." "Venez à moi vous qui
êtes faibles et lourdement chargés," demeurez auprès du grand cœur cosmique du
Père. Sa voix réconfortera et renforcera l’âme. Chaque année et chaque âge ce
grand chant cosmique change. Chaque vie nous apprenons à chanter un nouveau
chant. Dieu en tout et à travers tout réalise Ses Miracles dans la nature et
dans l’homme.Nous sommes habituellement sourds à
la magie forgée par le bruit silencieux de la parole divine, mais si nous
apprenons à entendre, nous percevrons la véritable proximité de Notre
Père, plus près que nos mains et nos pieds. Nous saurons que nous ne sommes
jamais seuls, jamais hors de Sa surveillance aimante.Comme le Soleil et les planètes
donnent à la fois lumière et son, ainsi l’homme a sa note dominante de lumière
et de son. Dans la moelle brûle une lumière comme la flamme d’une bougie, mais
elle ne brûle pas durablement, tranquillement et silencieusement ; elle palpite,
et en même temps elle émet un son qui varie de la naissance à la mort et peut
n’être jamais le même. Comme elle change, aussi nous changeons, car ce son est
la note dominante de l’être humain. En elle est exprimée ses espoirs et ses
peurs, ses chagrins et ses joies tels qu’ils ont été développés dans le monde
extérieur, car ce feu est allumé par l’archétype du corps
physique.L’archétype est une sphère vide,
mais en émettant une certaine note, il attire à lui-même toutes les concrétions
physiques que nous voyons ici en tant que ses manifestations—le corps que nous
appelons homme. Dans cette flamme résonnante le plus grand nombre de nerfs du
corps humain ont leur racine et leur origine. Cet endroit est le point vital en
l’homme, le siège de vie, le noyau de l’ombre dont nous parlait le Pasteur
Miller.Lorsque nous trouvons ce point,
nous avons presque atteint le cœur de l'homme. Pour atteindre ce point suprême,
d’autres étapes sont nécessaires ; pourtant, nous sommes habituellement si
absorbés par nos propres intérêts, sans égard pour les intérêts et soucis des
autres gens, que nous sommes centrés sur nous-mêmes. Ceci doit être dépassé ;
nous devons apprendre à enterrer nos propres chagrins et joies, à réprimer nos
propres sentiments, car tout comme la lumière du soleil cache la photosphère, et
le corps physique opaque de l’homme voile la beauté de l’atmosphère aurique,
ainsi nos propres sentiments, nos émotions et intérêts personnels nous rendent
insensibles aux sentiments de nos compagnons.Lorsque nous avons appris à
immobiliser la sensation de notre propre cœur, à rapetisser nos propres peines
et joies, nous commençons à sentir le battement du grand cœur Cosmique, qui est
à présent en travail pour amener de nombreux fils à la gloire.Les douleurs d’enfantement de
notre Père-Mère dans les Cieux sont ressenties uniquement par le Mystique dans
ses instants les plus élevés et les plus sublimes, quand il a entièrement
maîtrisé les gémissements égoïstes de son propre cœur, car c’est le plus fort et
le plus difficile ennemi à maîtriser.Mais lorsque cela a été accompli,
il ressent, comme il l’a été dit, le Grand Cœur de notre Père dans les Cieux.
Ainsi étape par étape nous approchons la Lumière, même le Père des Lumières en
Qui il n’y a aucune "ombre".Qu’il soit bien clair que ceci peut
être une marque de quelque accomplissement pour devenir capable de voir
"l’ombre" ; ceci peut marquer une plus grande étape dans la réalisation pour
devenir capable d’entendre "la voix dans le silence" ; mais au-delà de toute
chose, efforçons-nous de sentir les battements de cœur de nos compagnons, pour
faire de leurs peines les nôtres, pour nous réjouir de leurs réalisations et
pour les guider vers le sein la poitrine de notre Père pour la paix et le
réconfort.
Tags : verite, grand, corps, lorsque, d’un
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