• LE MONDE

     

     

    Unité était le monde

    d'avant les quatre
    plaies de la terre.


    Unité était notre
    peuple, notre continent.

    Divisé fut le monde,

    par la volonté des
    hommes

    qui avaient choisi la
    dualité

    pour se limiter

    afin d'évoluer.


    Ils coupèrent le monde
    en une terre et un ciel,


    divisèrent la vie en
    un jour et une nuit,

    séparèrent leur âme en
    bien et mal,

    devinrent homme et
    femme,


    cherchèrent entre
    ombre et lumière.


    Quatre devint le
    peuple,


    il y a quarante mille
    ans,


    ils s'étaient promis
    de revenir ici,


    avant de partir aux
    quatre coins de la terre.


    Quatre devint le
    monde, rouge, jaune, blanc et noir.


    Quatre devinrent les
    saisons, les éléments, le soleil.


    Trois fut la colère de
    la terre


    lorsque les hommes la
    dominaient de leur supériorité,


    par la terre il y a
    trente mille ans,


    par l'air il y a vingt
    mille ans,

    par l'eau il y a dix
    mille ans.

    Les quatre peuples se
    rappelèrent leur promesse,


    mais le peuple blanc
    avait perdu la mémoire.


    Il alla voir le peuple
    noir mais se distingua de lui,


    il alla voir le peuple
    jaune mais se distingua de lui,


    il alla voir le peuple
    rouge mais se distingua de lui,


    et les quatre peuples
    étaient toujours quatre.


    Les trois peuples
    noir, jaune et rouge aidèrent le peuple blanc

    à retrouver la
    mémoire.

    Le peuple blanc
    n'était pas mauvais, il était égaré


    et avait besoin des
    autres peuples pour trouver son chemin.

    Son chemin.


    Ce chemin qui était le
    sien et qui faisait de lui


    un alchimiste, un
    inventeur, un magicien.


    Il avait gardé ses
    aptitudes alchimistes,

    mais s'en servait
    contre la terre,

    celle qui le faisait
    vivre.


    Celle-ci alluma un
    feu, son dernier message,

    un feu au milieu de
    l'océan comme un symbole.


    Comme la terre avait
    créé les continents,


    comme l'air avait
    refroidi le climat,


    comme l'eau avait
    provoqué le déluge,

    comme le feu pouvait
    purifier la terre.


    Avant que ne vienne
    l'éther,


    avant que ne se lève
    un cinquième soleil,


    au centre des quatre
    directions,


    où les couleurs rouge,
    jaune, blanc et noir,


    seraient d'un même
    cannel,


    sur une terre unique.


    SOURCE:odeurdelaterre



     


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  • Commentaires

    1
    Ponca
    Jeudi 16 Juin 2016 à 13:42

    Je voudrais connaître l'origine de ce texte. Ne fait il pas partie de la mythologie algonquienne ? Celle des Amérindiens Anishinabe (Ojibway-Chippewah) ?

    Merci d'avance pour votre réponse!

    2
    Ponca
    Jeudi 16 Juin 2016 à 13:44
    3
    Jeudi 16 Juin 2016 à 23:20

    je ne me souviens plus ou je l ai trouvé désolée.

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