• PENSER ET ETRE ET APRENDRE A PENSER

    APPRENDRE A PENSER

     

    être pauvre en esprit, être tout entier là sans autre but que "celui d'être tout simplement"...
    comme disait Ramana;" Ne méditez pas- Soyez! Ne pensez pas que vous êtes- Soyez! Ne pensez pas à l'être- vous l'êtes!
     
    (de chercher ce qu'est le voile et de comprendre) de respecter ce qu'il y a de plus pur dans l'humain.
    Par exemple...
    Au lieu de ne s'attacher qu'à l'apparence et au compte en banque...
    J'aime assez moyen être toujours remis en face de l'état de mon compte en banque car je n'ai absolument pas la sensation ni d'être de l'argent ni une carte d'identité...
    Donc ca sert à quelque chose... enfin ca devrait être le point central de nos société de laisser l'être s'exprimer...
     L'esprit n'est pas difficile à atteindre, mais impossible à éviter."
     En effet, le JE SUIS, la conscience est toujours présente sinon comment percevrais-je et le monde et moi-même en cet instant?
     A chaque moment je suis. Je suis conscient.
     Je me souviens d'un passage de Nisargadatta Maharaj où un visiteur lui dit: "Quand je suis près de vous, tout va bien, je me sens en paix, je suis dans l'être mais dès que je m'en vais, à nouveau je me sens mal"
     Et Maharaj lui répond :"Mais pouvez-vous ne pas être?"
     Impossible de ne pas être. Je suis. Maintenant. Sans effort. La lumière de la conscience est déjà allumée.
     Nous pensons que celui qui est conscient est un individu humain, limité.
     En fait non. C'est la clarté-vacuité qui est consciente.
     Il suffit juste d'un petit recul en soi-même pour le voir.
     jlr
     « En d'autres termes, la réalité ultime n'est pas quelque chose de vue, mais plutôt le témoin qui regarde, toujours présent. Les choses qui sont vues vont et viennent, sont heureuses ou tristes, agréables ou douloureuses, mais celui qui regarde n'est rien de toutes ces choses, et il ne va pas et ne vient pas. Le Témoin ne se désiste pas, ne chancelle pas, n'entre pas dans le flux du temps. Le témoin n'est pas un objet, pas une chose vue, mais l'observateur toujours-présent de toutes choses, le simple Témoin qui est le Je de l'Esprit, le centre du cyclone, l'ouverture qui est Dieu, la clarté qui est pure vacuité. Il n'a jamais existé un temps où vous n'avez pas eu accès à cette connaissance de témoin. A chaque moment il y a une connaissance spontanée de tout ce qui se passe dans le présent, et cette connaissance simple, spontanée, sans effort est l'Esprit lui-même toujours présent. Même si vous pensez que vous ne le voyez pas, cette pensée même est lui. Ainsi, le stade de conscience ultime, l'Esprit intrinsèque lui même, n'est pas difficile à atteindre mais impossible à éviter. Et là est le grand secret bien gardé des écoles de pensées non duelles. »
     "Il semble que l’on peut montrer du doigt le « moi »
    qui souffre, qui jouit, qui expérimente, qui se vexe
    d’une humiliation ou s’exalte d’une flatterie. Et
    pourtant,... s’il existait réellement il devrait être
    une « substance » distincte de la pensée. Or ce
    n’est pas le cas. Si nous tentons d’observer la
    « sensation du moi » en dehors des pensées, elle se
    dissipe. Lorsque nous cherchons à déterminer où
    elle se situe, lorsque nous tentons de l’isoler pour
    l’identifier, elle fuit, elle s’échappe et disparaît.
    Comme le dit le lama Tartang Tulkou : « Lorsque
    vous regardez l’image (de vous-même)
    directement, elle se disperse car elle est vide, sans
    substance ». (L’Esprit caché de la liberté, p. 94).
    Le « moi » apparaît donc comme un « effet de
    perspective ». Il se maintient seulement dans la
    mesure où il se dissimule parce que ses racines
    demeurent obscures. En le maintenant en pleine
    lumière, il perd son pouvoir de fascination et se
    dissipe...
    Mais il est évident que cette prise de conscience
    de la vraie nature du « moi » ne peut pas se faire
    instantanément. Elle demande d’être sans cesse
    reprise, approfondie. Avec la pratique, la distance
    se fera toujours plus grande avec le mental. Le
    caractère illusoire du « moi » deviendra de plus
    en plus évident. Nous intégrerons cette réalité et
    nous nous laisserons de moins en moins emporter
    par le flux des pensées. Elles tendront à se
    détacher un peu comme une écorce se détache.

    Un jour, cette distance avec le « moi » devient
    effective. Il se cristallise et apparaît comme une
    entité extérieure. Il se dessine par contraste avec
    la « pure conscience d’être », la Présence. Nous
    sommes confrontés à ce faux nous-mêmes qui est
    à la fois une entité étrangère et notre « moi ». Et
    une fois qu’il est vu, il est abandonné.
    Un jour, cette compréhension amènera la
    disparition effective du « moi », sa dissolution, ou
    plus exactement il sera perçu comme un aspect
    de la pure conscience, son essence et il se
    résorbera définitivement en elle comme
    l’étincelle se résorbe dans la flamme.
    D’après ce qu’il nous avait raconté, c’est une
    expérience de cet ordre qui était arrivé à Jean
    Klein, à Bombay. Il se promenait sur la plage de
    Marine Drive, lorsqu’il vit un vol d’oiseaux qui
    était comme l’image, l’incarnation de son
    « moi ». Ce vol d’oiseaux passa devant lui et
    disparut pour s’évanouir définitivement dans
    l’horizon. Après, surgit l’expérience de l’éveil.
    Lorsque nous sommes libérés de l’emprise de
    l’illusion, la pensée n’est en rien différente de
    l’état de clarté. L’univers est une grande unité
    sans distinctions. Chaque pensée, chaque
    émotion, chaque sensation, est une totalité
    parfaite, comme le moindre brin d’herbe est
    parfait." Erik Sablé
     Source:http://www.canalblog.com/

     

    Mesurer la hauteur d’un immeuble avec un baromètre
     Cette anecdote est racontée par Ernest Rutherford, la scène se passe vers 1910 dans l’université de Manchester.
     

    J’ai reçu un coup de fil d’un collègue à propos d’un étudiant auquel il estimait devoir mettre zéro à une interrogation de physique, alors que l’étudiant pensait mériter 20/20. Mon collègue et son étudiant s’étaient alors mis d’accord pour me choisir comme arbitre impartial. Je lus la question de l’examen : « Montrez comment il est possible de déterminer la hauteur d’un immeuble à l’aide d’un baromètre ».Je compris que mon collègue souhaitait voir l’étudiant mettre en oeuvre ses connaissances sur l’évolution de la pression atmosphérique avec l’altitude, mais celui-ci avait simplement répondu : « On monte le baromètre en haut de l’immeuble, on l’attache avec une longue corde, on le fait glisser jusqu’au sol, ensuite on le remonte et on mesure la longueur de la corde qui correspond à la hauteur de l’immeuble».
     Cette astucieuse proposition répondait bien à la question posée, mais l’étudiant n’avait montré aucun de ses qualités scientifiques et il semblait impensable de lui délivrer un diplôme de physique, dans ces conditions !
     Je lui ai donc proposé un rattrapage en lui donnant 10 minutes pour répondre à la question précédemment posée mais en l’avertissant qu’il devait utiliser ses connaissances en physique.
     Comme après 5 minutes, il n’avait toujours rien écrit, je lui ai demandé s’il abandonnait. Il me répondit qu’il avait trouvé beaucoup de solutions à ce problème et qu’il cherchait la meilleure d’entre elles. Je me suis excusé de l’avoir interrompu et l’ai laissé poursuivre sa réflexion.
     Dans la dernière minute, il se hâta pour me répondre : « On place le baromètre à la hauteur h du toit. On le laisse tomber en mesurant son temps de chute t avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la loi de la chute des corps : h = gt2/2, on trouve la hauteur de l’immeuble».
     J’ai regardé mon collègue qui se résigna à donner une excellente note à l’étudiant : cette réponse, scientifiquement correcte, n’était certes pas celle qu’il attendait, mais montrait que l’étudiant avait une certaine culture en physique.
     En quittant son bureau, j’ai rattrapé l’étudiant pour qu’il m’expose les autres solutions qu’il avait trouvées à ce problème.
     « Eh bien, me dit-il, il y a vraiment de nombreuses façons d’évaluer la hauteur d’un immeuble avec un baromètre :
     - tout d’abord, on peut le placer dehors lorsqu’il y a du soleil, on mesure la hauteur de son ombre ainsi que celle de l’immeuble, et en connaissant la hauteur du baromètre, on détermine celle de l’immeuble,
     - il y a aussi une méthode très basique que vous allez apprécier. On monte les étages avec le baromètre, on marque la longueur du baromètre sur le mur. En comptant le nombre de marques, on déduit la hauteur de l’immeuble en longueurs de baromètre.
     - bien sûr, si vous voulez une méthode plus sophistiquée, vous pouvez pendre le baromètre à une corde en étant sur le toit de l’immeuble, le laisser descendre jusqu’au raz du sol, le faire balancer comme un pendule et mesurer sa période d’oscillation. Cette période dépend de la longueur L de la corde et vaut 2πgL, la meure de la période avec un chronomètre permet de retrouver L qui correspond à peu de chose près à la hauteur de l’immeuble».
     Finalement, il conclut : « Il y a encore bien d’autres façons de résoudre ce problème, la meilleure étant probablement d’aller frapper à la porte du concierge et lui dire « je vous offre ce superbe baromètre si vous me dites quelle est la hauteur de cet immeuble »».
     Sans douter de sa réponse, j’ai quand même demandé à l’étudiant s’il connaissait la solution qu’on attendait de lui. Il a admis qu’il la connaissait mais qu’il en avait assez des professeurs qui essayaient de lui apprendre comment il devait penser.
     Cet étudiant s’appelait Niels Bohr. (Niels Henrik David Bohr (7 octobre 1885 àCopenhague,Danemark -18 novembre 1962 àCopenhague,Danemark) est unphysicien danois. Il est surtout connu pour son apport à l'édification de lamécanique quantique, pour lequel il a reçu de nombreux honneurs.)


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