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ILLUMINATION COSMIQUE
Il est à
l’intérieur de l’homme un pouvoir, une lumière, un feu, un lien cosmique
entre lui-même et son Créateur qui, lorsque cela est permis, guérira toute
sorte de maladie dont il peut être affligé: même une maladie soit disant
incurable.Cette lumière
est si puissante, si divinement radiante, si pure et parfaite, que la maladie
se dissout devant ses rayons pénétrants.Cet
incomparable feu cosmique est à l'intérieur de chaque homme. Il n'y a aucune
exception. C'est le Christ intérieur, notre partie de Dieu. C'est cette de nous
qui est si pure qu'elle ne connaît rien moins parfait qu'elle-même. C'est
notre protection, notre guidance, notre abondance, notre santé—notre tout;
notre filiation avec le Créateur---Dieu.J'ai du
déjà apprendre ceci lorsqu'un médecin m'a dit que je n'avais que
très peu de temps à vivre. J'avais un cancer de l'estomac et des intestins. Les
quelques mois restants, tout au plus, de ma vie seraient souffrance et douleur.
Je savais qu'il voulait dire que ce serait sans espoir. D'autres avaient dit la
même chose. Les symptômes étaient indubitables. Je le regardais durant un long
moment—blanche et muette. En réponse, il me donna un livre, la Cosmogonie des Rose Croix, par Max
Heindel.Lorsque je
fus arrivée à la maison, je jetai un œil sur les pages, mais j'étais trop
fatiguée physiquement et moralement pour le lire de façon compréhensive. Mais
le serrant dans ma main, je défiai le verdict du docteur. Je décidai d'aller
mieux.Comment
allais je mener à bien cette tâche apparemment insurmontable, je ne le
savais pas à ce moment là. Par provocation je gardais le livre comme s'il était
le rocher salvateur que j'étais obligée d'escalader. J'essayais de lire mais
mon esprit aussi bien que mon corps était faible et inconstant.La Cosmogonie—je me demandais ce que
cela voulait dire. Je regardai dans le dictionnaire et trouvai cosmos, le même mot racine: l'univers
en tant que manifestation de la loi et de l'ordre, en opposition au chaos. C'était exactement ce que je
voulais. Je voulais que mon corps et mon esprit agissent en harmonie. J'avais
assez du chaos.C'était comme
si mes différents organes fonctionnaient en tant qu'individus distincts sans
considération pour le corps en tant que tout. Et chaque atome de chaque
organe volait à vitesse différente, insouciant de l'harmonie organique. Rien
n'était ajusté.J'avais été
dans la douleur constante depuis cinq années. Si je buvais de l'eau ou
m'empêchait de boire de l'eau, je souffrais. Si je mangeais quelque nourriture
ou si je ne mangeais pas, la douleur continuait sans cesse. Je me demandais
souvent comment il était possible d'être délivrée de cette brûlante et
dévorante agonie. J'essayais de m'imaginer libérée d'elle.Dans les
moments forts, lorsqu'une volonté passionnée semblait avoir un peu de prise sur
moi, je décidai que pour aller mieux je devais pour ainsi dire, me prendre
véritablement en main, gouverner chacune de mes pensées, paroles et
actions avec une volonté d'acier trempé.Je voulais
passionnément être comme ce cosmos—chaque chose dans mon monde physique
travaillant calmement, régulièrement, aisément.Je me sentais
toujours froide, glacée, sans vie. Comme je vivais en un lieu où le soleil
abondait, je décidai de me baigner en lui. Je trouvai qu'il m'aida à me
relaxer; même une forte tension cédait le pas sous son influence. Au début,
cinq minutes d'exposition au soleil avec la tête à l'ombre. Ceci s'accrût
jusqu'à une demi-heure.J'avais été
au régime lacté mais je décidai de devenir végétarienne. Je mangeais des
fruits et des légumes et des graines de céréales complètes. Lorsque je
découvris combien le riz était digestible, je le mangeai avec plaisir, sachant
que je chargeais mon appareil digestif, mais légèrement.Pour le petit
déjeuner, une galette de farine complète et du raisin ou des
céréales de blé complet et des prunes.Au déjeuner
une pomme de terre cuite et une petite portion de carottes et un jus de fruit.
Au lieu de la pomme de terre cuite je pouvais avoir du riz cuit vapeur avec des
épinards et des haricots verts. C'était un moyen simple de varier les
légumes de jour en jour.Pour dîner,
un plat de fruits. Une pêche peut être et une grappe de raisin noir ou une
pomme rouge et trois noix.Mon désir
n'est pas de fixer des règles de régime. Je relate simplement ce que je fis
dans un effort réussi pour soigner une maladie soit disant incurable. Chaque
individu, bien sûr, doit mener à bien son propre programme selon son
tempérament et sa condition particuliers.Je
demandais sans cesse la guidance divine, non seulement en matière
d'alimentation mais en tout ce que je faisais. Dieu est toujours prêt à
nous donner la sagesse en proportion de ce que nous laissons tomber l'ego.Je lus la Cosmogonie . Je prenais une phrase
qui m'interpelle et m'habitait durant une semaine. Puis une autre pour la
semaine suivante ou peut-être juste un mot—Dieu est Perfection. Je l'utilisais comme modèle ou
moule et versais ma pensée, ma vie, et mon amour en lui.Cinq minutes
avant le lever, je m'asseyais dans une position confortable et calmait
consciencieusement mon mental par ce mot "Paix…paix…Paix", Sois
tranquille, et sache que je suis Dieu", ou une formule similaire.Parfois
j'étais trop malade pour sortir du lit et mon régime nourriture-soleil-pensée
était suspendu jusqu'à ce que je sois capable de me lever à nouveau.Je m'engageai
personnellement à Dieu, et sans égards aux apparences je grimpais vers Lui avec
toute ma résolution. Je savais qu'Il était la seule voie par laquelle je
pouvais échapper à la mort.Avec peur et
en tremblant je poursuivis mon plan. Par moments ma volonté faiblissait et il
semblait futile d'essayer de tenir tête à l'adversaire—la maladie.
Puis, dans un flux de pouvoir, ma foi revenait et je savais que je menais
le bon combat.Pendant trois
années, je luttai. Pensant santé, croyant à la santé, entièrement limités
par une chair malade. Je continuais à lire la Cosmogonie. J'assistais à des conférences sur l'occulte. Je
voyais en cela que tout mon matériau de lecture était de nature inspiratrice.Comme je
devenais plus forte, je me promenais. Seulement un pâté de maisons au
début. Puis deux ou trois, jusqu'à finalement marcher un mile sans
inconfort.Mais en cinq
années, plus ces trois années de régime par moi-même imposé, je n'avais jamais
été libérée de la douleur. Elle me possédait et me harcelait.Au cours des
trois dernières années j'avais acquis plus que je ne le réalisais. J'étais plus
forte dans mon corps et dans mon mental. La peur ne m'assiégeait plus avec
autant de possessivité qu'auparavant.Un jour
je fus saisie d'une indéfinissable faiblesse. J'allai au lit. Je pouvais à
peine marcher. Mon mari appela une infirmière, une de mes amies, pour
m'assister. Il insista pour que j'aie un médecin, mais lorsque je l'assurai que
j'étais simplement exténuée et voulais me reposer, il n'alla pas plus loin.
L'infirmière était une étudiante en occultisme et elle savait intuitivement ce
qui se passait. Elle n'encouragea pas à faire venir un médecin.Je glissais
vers un état étrange où je ne pouvais pas ouvrir la bouche. Je ne pouvais ni
manger ni marcher. De temps en temps, l'infirmière versait une cuillerée de
lait chaud entre mes lèves. Je ne pouvais non plus ouvrir les yeux.Puis des
choses commencèrent à arriver. Les trois années d'apprentissage à Dieu
avaient établi une vibration nouvelle. L'ancienne se mourait afin
que la nouvelle puisse naître et prospérer.Je sortis de
mon corps et voyageai en regardant avec amusement mon temple physique qui
semblait être dans les ténèbres complètes. Lorsque je revins dans mon corps, je
sentis une merveilleuse chaleur brillante et lumineuse qui était au-delà du
pouvoir d'expression des mots. Tous mes sens fonctionnaient en tant que sens
supérieurs: la salive était aussi douce que du miel dans ma bouche; mes yeux ne
voyaient aucune forme, aucun objet, seulement une splendide lumière brillante;
mes oreilles résonnaient d'une musique plus parfaite que les symphonies
terrestres. Je pouvais sentir un délicat parfum, un parfum plus doux que toute
essence terrestre, même coûteuse. Et je pouvais toucher…je pouvais seulement
ressentir des vagues de lumière, car tout mon être tourbillonnait dans un
e mer de lumière aussi grande que l'univers entier.Je reposais
en extase spirituelle. Une voix—une voix invisible—une voix telle celle d'un
chirurgien me dit, "Repose toi vraiment ce matin, mon enfant. Il y a
beaucoup de travail à accomplir pour la réparation de ton estomac et de tes
intestins. Le cancer doit être délogé. Tu es à présent remise à neuf. Prends
patience".Je reposais
très tranquillement. Je fermai les yeux. Il sembla durant des heures qu'un
couteau électrique était occupé à travailler sur moi.Un grand
rayon de lumière perça mon abdomen, interpénétrant mon estomac et mes
intestins. Des couteaux de lumière étaient également au travail, taillant,
coupant, déchirant le tissu malade; ouvrant la voie à la réparation, la
régénération, la revivification de mon être entier.Mon dos, qui
avait été tordu par la douleur, fut percé par des rayons de lumière. Je les vis
par ma conscience intérieure, mes yeux étant clos durant ce temps. Ceci
continua pendant une semaine où je demeurai physiquement tranquille.
Aucune maladie ne pouvait endurer la radiance dans laquelle j'étais immergée.
Je savais que j'étais guérie. Je pouvais voir mes organes. Chaque organe
individuel dans mon corps était tracé et illuminé comme un néon. Je pouvais
voir la circulation du sang dans mon corps.Je restai au
lit le matin de Pâques. Dans le calme de ma chambre, je discernai la
signification de la Résurrection. Je réalisai le rôle que la Résurrection avait
joué dans mon expérience individuelle. Je me rappelai la multitude de
fois, ces huit dernières années, où j'avais lu, revu, et médité sur la
Résurrection de Jésus.J'étais
reconnaissante d'avoir appris à laisser la lumière entrer en moi. J'étais
reconnaissante aussi qu'en ce jour de Pâques j'avais capté la signification
véritable de Pâques—la Résurrection.Mon mari
apporta dans ma chambre un lys de Pâques—d'un blanc parfait, pur et doux. Un
ami m'envoya un lys du Japon, un brun orangé parsemé de points sombres.L'après midi
de Pâques je me levai et m'habillai, et me promenai de pièce en
pièce. Ma maison était belle, plus splendide que jamais. Je regardai par la fenêtre
des différentes pièces pour observer le jardin fleuri. La pelouse qui
avait été semée durant mon séjour au lit venait au jour par pousses d'un beau
vert. Partout je voyais de nouveaux plants et de nouvelles fleurs éclatant pour
démontrer leur joie de vivre. Même le jardin avait conscience de la
Résurrection.Je vis
l'unité de l'Univers. Je captais la joie de la conscience cosmique coulant
allègrement à travers toute chose. Je voyais Dieu qui y brillait.Lorsque mon
amie, l'infirmière, partir, elle me dit, "Chérie, tu ne sauras
jamais ce que ce mois a signifié pour moi". Nos mains se joignirent.
Elle comprenait.Maintenant je
pouvais voyager à travers les murs, entrer dans les corps malades et les rendre
sains. Lorsque je voyais une personne, je pouvais voir ses organes comme si ma
conscience était un rayon X, et s'il y avait un endroit défectueux, s'il
était sombre, obscur.Lorsqu'une de
mes voisines vint me voir, elle dit que son mari était au lit avec une
pneumonie sévère. Sa mère était assise près de lui. De ma conscience s'élança
un jet de lumière. Il pénétra la poitrine de l'homme malade.Le matin
suivant elle vint à nouveau et dit avec surprise, "mon mari est
levé", travaillant au jardin ce matin. N'est ce pas étonnant?" Je
n'étais pas surprise.Une carte de
ma mère me parvint disant que ma mère avait été heurtée par une
automobile. Qu'elle avait été blessée et choquée assez gravement d'après le
récit. Comme je lisais la carte un flot de lumière jaillit à une vitesse
terrifiante sans limite hors de ma conscience. Il perça la conscience de ma
mère et la réchauffa, l'apaisa et la guérit.Le jour
suivant elle vint me voir. Son corps était noir et bleu mais elle me dit que
soudainement c'était comme si un nuage s'était élevé d'elle, et le choc,
la souffrance et la douleur l'avaient quittée.J'avais
appris que la Lumière est le guérisseur, l'émancipateur, le libérateur. Je
réalisais que toute chose opposée à la Lumière devait être évitée. Un
concept universel des choses me possédait. Mon esprit s'était étendu et les
limites avaient éclaté.Alors que
j'étais assise dans la serre, une voix claire et résonnante me dit, "Tu as
tenu le test. Tu as appris à te relier à Dieu. Tu as progressé de l'ignorance
et des ténèbres premières. Tu réalises le Pouvoir Unique dans l'Univers---Dieu
seul."Tu es à
présent initié dans l'Ordre de la Lumière, qui n'a aucun mystères, ni secrets
au vu du public. Il n'y a aucune limitation quant au nombre de membres.Relie toi à
Dieu seul."Tu es
sur une fondation ferme de la connaissance de Dieu. C'est maintenant ton
travail de montrer aux autres le sentier de lumière, le sentier de l'harmonie,
la voie de la liberté. Veux tu faire ceci?""Je le
veux", répondis je.Plus de
souffrance, plus de maladie. La santé vibrante se manifeste où la maladie a
habité. Les choses d'avant sont passées; toutes choses sont faites nouvelles.
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