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LA MATIERE
Nous vivons dans un monde de matière. Cette matière fait partie de notre
vie, elle compose notre corps et le monde qui nous entours. Aussi il nous faut
savoir vivre avec cette matière, la dompter, car chaque cellules d’une pierre,
d’une feuille, d’un être, contient le physique, l’étherique et le spirituel. En
l’occurrence, en ce monde, c’est le physique qui prédomine sur tout le reste,
ce monde est matière. La matière, le monde physique, a toute son importance,
cette matière est nécessaire à notre évolution. L’être pense que le matériel
est mauvais et qu’il faut s’en passer pour atteindre le spirituel, c’est du
moins ce que vous ont enseigné les religions.
Cela est une idée erronée car il y a confusion entre matière et matérialisme. Ces deux notions ne sont pas du tout la même chose, vivre avec la matière n’est pas du matérialisme. La matière est cet ensemble de cellules qui compose ce monde et qui contient l’énergie de la vie, le matérialisme est le fait de vouloir posséder la matière pour nous seuls. Ainsi, se détourner de matérialisme n’empêche pas de vivre avec la matière et de savoir l’utiliser
Considérez ce monde comme un arbre, les racines en seraient le lien avec le plan physique, le tronc avec le plan éthérique et les branches avec le spirituel. Si la matière est laissée de coté pour atteindre le spirituel comme le proposent les religions, alors les branches de cet arbres sont suspendues dans le vide sans racines pour l’alimenter et de tronc pour le porter, cet arbre ne tiendra pas ainsi. Il en est de même pour les individus qui ignorent la matière pour accéder au spirituel par le jeun, l’abstinence, l’isolement, à quoi bon s’incarner pour ne pas faire l’expérience de la matière et apprendre à l’utiliser. La matière a son importance, ne serait-ce pour manger, et le plaisir charnel n’a absolument rien de mal, bien au contraire, tout dépend du contexte. Nous sommes en ce monde pour faire l’expérience de la matière, et surtout de savoir l’utiliserJe vois la terre qui est le plus beau jardin à la ronde, et je vois
l’humain qui se complique la vie, qui s’impose volontairement des barrières,
des principes contraignants, comme s’il ne savait pas vivre avec la terre qui
lui offre tout, qui lui permet l’épanouissement. En vérité, l’être vit dans sa
tête, il est persuadé que les frontières sur une carte sont tracés pour de vrai
dans le paysage, que les noms sur un cadastre sont réellement gravés sur les
parcelles de terre, que les chiffres virtuelles sur les écrans de la bourse
vont vraiment diriger le monde, et que l’on a forcément besoin d’être payé pour
entretenir une route ou apprendre aux enfants à lire et a écrire. Et si on
regardait le monde sous un autre angle ?
Lors d’un de mes derniers voyage de l’esprit, il m’a été dit « Ne t’accroche plus, décroche. Tu es comme un animal libre qui se croit prisonnier. Et tu créé ces barrières dans ton imaginaire, tu fini par voir ces barrières et te croire prisonnier, or il n’en est rien. Ne t’accroche plus, décroche, et les barrières de ton imaginaire disparaîtront »
Vous croyez vivre dans un monde trop matériel qui ne laisse que peu de place à l’imaginaire, j’inverse les rôles et vous déclare que ce monde est entièrement imaginaire et qu’il détourne du monde matériel terrestre. Vu sous un autre angle, la perception du monde change d’allure. Car on se rend compte que tout est bancale, tout est virtuel, tout n’existe que dans la tête des hommes.
Et si vous regardez le monde, que vous relâchez, que les pensés se détendent et vont oû elles veulent, et que vous êtes en ce moment même ici avec votre corps et vous uniquement. Alors la bourse, les taux de change, la politique, les partis, ; les revendications, les frontières, les cadastres, les codes sociaux, la parité, la sécurité, les retraites, le travail, le salaire, le loyer. Tout s’effondre, car rien n’existe
Et ainsi, le grand réveil a lieu. Car on s’accroche, on veut travailler, pour payer le loyer ou s’acheter un terrain avec une maison, pour manger, pour être sûr d’avoir notre retraite à 60 ans. Et au final, rien n’existe.
Et si l'on regardait le monde différament...
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