• LIBERTE ET LIBRE ARBITRE

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    Le mot LIBERTE a été diversement
    interprété. Pour quelques-uns il signifie autre chose que l’occasion d’une
    irresponsabilité autorisée. Pour beaucoup il définit la fonction principale
    requise de l’état démocratique : établir et maintenir la condition qui permet
    aux individus de poursuivre sans risque leurs propres intérêts et leurs plaisirs
    sains.

     

     

     

    Franklin D. Roosevelt dénombrait
    quatre libertés qu’un gouvernement est engagé à assurer au peuple qu’il sert :
    liberté de parole, liberté de culte, affranchissement du désir, affranchissement
    de la peur.   Il appelait ceci les libertés humaines essentielles.  Bien que la 
    vision de Roosevelt fut audacieuse et vivifiante, aucun gouvernement ne peut
    conférer un affranchissement de la peur. IL peut protéger des ennemis
    extérieurs. Mais les plus grands ennemis de l’homme sont intérieurs et
    invisibles.  Notre  recherche sur la nature de la liberté considérera ses
    dimensions ésotériques et spirituelles.

     

    La liberté spirituelle ou intérieure
    ne peut pas être donnée directement à un individu, mais le libre arbitre est
    ainsi donné, et par son usage correct la liberté peut être atteinte. Le couplet
    familier de l’analyste Goethe, la clef qui  ouvre les chaînes qui lient la
    conscience humaine au monde matériel est le self contrôle. Plus correctement,
    c’est la maîtrise de soi. Et la maîtrise de soi permet la transcendance de soi.
    Le dessein premier des Hiérophantes des Anciens Mystères et des écoles occultes
    des temps actuels est d’enseigner l’art de la maîtrise de soi (Cosmo
    p.273).  En obéissant à la loi l’homme s’élève au-delà des restrictions. Ou,
    comme il l’a été justement dit, la liberté est gagnée à travers l’acceptation
    volontaire de ce qui est obligatoire.

     

    L’exemple vivant de Jésus Christ
    prouve que l’amour libère des contraintes de la loi. C’est pourquoi il
    accomplit  et transcende à la fois la loi, car l’Esprit cesse d’agir pour son
    propre intérêt.

     

    La croix de l’incarnation est
    l’emblème des épreuves pour atteindre la liberté. Car le corps physique humain
    est le lieu où les pouvoirs spirituels concourent à œuvrer à leurs différents
    desseins. Mais lorsque l’action humaine est intentionnellement et
    continuellement alignée sur la volonté de Dieu à travers le Christ intérieur,
    les forces supra sensibles appartenant aux mondes physique, éthérique, désir et
    pensée deviennent assujettis à la volonté humaine.

     

     

     

    Les Evangiles décrivent le chemin vers
    Dieu comme étroit, ou dans la phrase de Max Heindel, "effilé comme la lame d’un
    rasoir". Cet étroit accès vers la liberté de l’Ego est aussi un fait ésotérique
    en anatomie occulte. La route par laquelle l’esprit quitte le corps—en tant
    qu’aide invisible, initié ou à la mort—va du  nerf pneumogastrique au cerveau et
    puis par la suture occipitale-pariétale dans le crâne.

     

     

     

    Alors que la science de l’astrologie
    ouvre les régions de l’âme autrement fermées à tous sauf à l’investigateur
    attentif, le libre arbitre est inestimable et au-delà de l’aptitude à calculer
    même du plus  compétent astrologue. Et plus l’Ego est évolué, plus il est
    difficile à l’astrologue de prédire exactement le cours de cette vie
    individuelle. Tout au plus, seules les tendances générales peuvent être
    identifiées. Mais les personnes qui vivent plus passivement et réactivement sont
    de loin les plus sujettes à l’influence directe stellaire, et seul un effort
    délibéré peut modifier leur comportement lié aux étoiles.

     

    La liberté est obtenue par l’exercice
    éclairé  du libre arbitre. Elle est basée sur la connaissance des résultats qui
    suivent des actions spécifiques, qu’elles soient spirituelles, mentales,
    émotionnelles ou physiques.

     

    Il est clair que la liberté est 
    proportionnelle à la quantité et à la qualité de l’expérience assimilée, car
    cette dernière nous enseigne comment nous devons conformer nos vies à la volonté
    de Dieu pour nous. Notre guide dans un tel mode de vie est la conscience, qui
    est la mémoire collective de la souffrance occasionnée par toutes les fautes
    commises durant les incarnations terrestres de l’Ego.

     

    Sur la base du panorama post-mortem de
    l’esprit, les images de sa vie achevée  sont gravées dans le corps désir et
    servent de base pour les expériences de l’Ego en Purgatoire et au Premier Ciel,
    les deux régions comprises dans le Monde du Désir. Au Purgatoire seules les
    scènes où l’âme a mal agi sont reconstituées.  Là elle vit les expériences et
    les souffrances de ceux qu’elle a blessés. Ainsi ce que nous faisons aux autres
    nous le faisons à nous-mêmes. Ceci est une équation occulte exacte dont la
    vérité devient un fait de première main d’une intensité sans égale dans le monde
    du désir.

     

    Le rapport de ces souffrances est
    gravé de façon indélébile sur l’atome germe du corps dense, qui est la seule
    partie  de ce véhicule que l’âme prend avec elle et garde en permanence de vie
    en vie. Elle a aussi été appelée le livre des Anges de la Destinée". Elle sert
    ainsi de base pour la conscience.

     

     

     

    Lorsque dans une nouvelle vie des
    circonstances similaires se produisent et que les vieilles tentations arrivent 
    devant nous, la mémoire des souffrances passées pour les mauvais actes est
    présente dans l’atome germe pour nous avertir qu’une direction désirée ou
    proposée est mauvaise. Si cette voix de la conscience est suffisamment forte—et
    sa force est proportionnelle à l’intensité de la souffrance purgatorielle—l’Ego
    aura le pouvoir de résister à la tentation. Si la souffrance n’a pas été assez
    forte, la voix de la conscience ne peut pas être assez forte non plus pour
    prévenir une récurrence d’un acte mauvais, et la douleur conséquente
    post-mortem. Eventuellement, l’effet cumulatif de la souffrance en Purgatoire
    sera  suffisant pour diriger nos actions dans les bonnes
    directions.

     

     

     

    Ce que nous pouvons décrire en tant
    que liberté d’une conscience bien formée est dû au caractère immédiat de son
    action, par lequel la réponse  juste à une situation donnée vient intuitivement
    et instantanément.  Cette intuition est comme un oiseau qui vole sans effort de
    poids dans l’air qui le berce, libre du mal qui peut découler s’il oublie
    comment voler.

     

    Réellement, ces images retenues de
    notre processus de vie ne vient pas à travers  les lents sens physiques, mais
    directement  à travers le quatrième éther  ou éther réflecteur contenu dans
    l’air que nous respirons.

     

    Comme le sang oxygéné passe  à travers
    le cœur, il grave les images qu’il a reçues de l’air inspiré sur l’atome germe
    physique, pour être imprimé de manière indélébile sur l’âme dans l’existence
    post-mortem. La destination finale de l’histoire de la vie se trouve dans le
    Monde de l’Esprit de Vie, qui contient la véritable mémoire de la
    Nature.

     

    Dans le Monde l’Esprit de Vie l’Esprit
    individuel voit bien plus clairement que qu’il peut le faire dans les mondes
    plus denses. Dans sa demeure la plus élevée, il est contact avec la sagesse
    cosmique  et dans chaque situation il sait immédiatement quoi faire et renvoie
    le message de guidance et d’action correcte au cœur,  qui aussitôt l’envoie au
    cerveau, résultant en impulsion intuitionnelle, qui, parce qu’elle vient du
    Monde l’Esprit de Vie, est toujours bonne.

     

     

     

    Mais le problème  soulève aussi le
    fait que la tranquille poussée de l’Esprit vierge puisse être étouffée par la
    lourde voix de la passion ou renvoyée comme ridicule par la voix rusée de la
    raison encline à servir un motif égoïste. Lorsque  le mental et la nature désir
    frustrent les intentions de l’Esprit par une action de force qui ignore la
    sagesse de l’expérience,  à la fois l’Esprit et le corps souffrent.

     

    Ainsi nous pouvons apprécier la
    justesse de la phrase occulte que "La sagesse est de la douleur cristallisée" ;
    c’est à dire, ce sont nos erreurs et la souffrance en résultant qui  nous
    enseignent. Mais cette sagesse est  d’un type négatif dans le sens que nous
    apprenons par l’expérience ce que nous ne devons pas  faire. Nous
    cultivons la vertu d’omission.

     

    Mais  il y a une autre sorte de
    sagesse. Elle n’est pas exempte de souffrance, car c’est notre lot aussi
    longtemps que nous vivons dans des corps physiques. La souffrance est en fait,
    notre maître. Et nous pouvons prendre beaucoup de ce que nous souffrons dans le
    même sens que nous comprenons ces mots ; celui que le Seigneur aime, il le
    châtie. Les saints Chrétiens dans leurs afflictions savaient qu’ils pouvaient
    alléger le fardeau du Christ. Nous pouvons réviser notre idée de ce que Dieu
    veut pour nous ; ce n’est pas être libre de la souffrance mais  être
    libre pour elle—que dans ses feux purificateurs nous pouvons grandir en
    sagesse et en force spirituelle.

     

     

     

    Le côté positif de la souffrance est
    qu’elle clarifie et vide la conscience de l’égotisme, la rendant capable de
    s’ouvrir vers les royaumes de l’esprit. C’est dans ce sens que nous pouvons
    comprendre les lignes de Goethe :

     

     

     

    Celui qui n’a
    jamais mangé son pain dans la peine,

     

    Celui qui n’a
    jamais passé les heures de la nuit,

     

    Pleurant,
    attendant le matin,

     

    Il ne te
    connaît pas, ni tes pouvoirs célestes.

     

     

     

    La route élevée vers la sagesse est le
    sentier de l’amour  comme Saint Paul  l’a décrit dans I Cor. 12, où il dit que
    l’amour souffre longtemps. L’apôtre définit l’amour à la fois en termes de ce
    qu’il ne fait pas, c’est à dire,  par négation, et en termes  de ce qu’il
    fait, ce qu’il affirme. L’amour supporte, croit, espère et endure toutes choses.
    L’amour est humble, il a l’esprit du Christ.  Ce sont les fruits portés par
    l’arbre de l’amour.

     

     

     

    Lorsque les images des événements
    quotidiens sont transmises à l’atome germe permanent dans le cœur, ils forment
    un rapport correct et détaillé jusqu’à la dernière note et au dernier point, qui
    peut être appelé la mémoire subconsciente. D’un certain point de vue, la liberté
    est atteinte au degré que les impulsions  subconscientes sont transmises dans
    les impulsions de la supra conscience ;  c’est à dire, lorsque l’expérience a
    été complètement traitée et son essence incorporée à l’Esprit de Vie. La mémoire
    supra consciente est l’entrepôt de toutes les facultés acquises et de la
    connaissance gagnée dans les vies antérieures gravées sur l’esprit de vie et se
    manifestant  en tant que connaissance, conscience et caractère.

     

    La connaissance nous conduit à ne pas
    faire  ce qui est mal. La conscience nous pousse à faire les choses qui sont
    juste. La conscience est le produit des actes positifs antérieurs, qui sont
    extraits dans le Premier Ciel comme bienveillance et altruisme et accroissent la
    capacité de l’Ego pour la générosité et le bien-faire futurs.

     

     

     

    Astrologiquement, Saturne est la
    racine de la conscience. Il nous avertit d’échapper ou de renoncer. La
    conscience n’est pas donnée par une seule planète mais combine les plus hautes
    vertus de plusieurs planètes. La plus élevée et la plus noble forme de
    conscience requiert la coopération du Soleil, de Jupiter, et de Saturne. La
    conscience devient finalement  vertu, l’extrait du bien des vies passées de
    l’Ego. Elle agit comme un encouragement à maintenir l’Esprit ardemment constant
    dans l’effort sur le sentier de l’aspiration. Dans le Troisième Ciel cette vertu
    s’amalgame complètement avec l’Esprit et devient une partie de lui.

     

     

     

    Plus grande est la ressource de
    sagesse supra consciente, plus grande est la certitude de la direction
    intérieure juste avec un sens de la liberté proportionné. Alors qu’une direction
    d’action peut être suprêmement difficile (comme dans le  choix de mourir à la
    vie de la personnalité), la justesse de ce choix devient de plus en plus claire
    et résolue, assurant l’âme et libérant le mental du doute et de l’indécision.

     

     

     

    Lorsque nous sommes dans le Troisième
    Ciel, notre esprit exerce une mesure de libre arbitre  en déterminant à quelle
    vie,  parmi les différentes vies qui nous sont proposées par les Anges de la
    Destinée, nous voulons aspirer. Il nous est montré la partie de nos dettes
    passées que nous devons améliorer  et quels fruits  nous pouvons nous attendre à
    récolter dans la vie à venir. Bien que nous ayons le libre arbitre en ce qui
    concerne le futur, nous ne pouvons pas échapper la destinée mûre du passé.

     

    Il y eut un temps où l’humanité
    n’avait pas de liberté. Nous ne connaissions ni ce que c’était ni ne nous
    lamentions sur son absence. A cet égard nous étions comme des animaux—innocents
    et ignorants. Pour connaître la liberté nous devons avoir l’aptitude de penser,
    et savoir que nous pensons ; c’est à dire, nous devons avoir un Esprit intérieur
    qui peut s’identifier lui-même en tant qu’être qui agit, sait, sent, et est.  Au
    début, cette identité   pouvait seulement être obtenue par la conscience
    matérielle et l’égoïsme ainsi limité engendre la conscience.

     

    Cette chute dans la conscience
    physique fut apportée par les Esprits Lucifériens, qui avaient besoin d’utiliser
    l’esprit humain pour faire progresser leur propre développement, bien qu’ils
    fussent des anges. Les Lucifériens furent responsables de la pénétration du
    désir et de l’enthousiasme pour la connaissance, et de l’infiltration dans
    l’humanité de l’impulsion pour la liberté. Le côté négatif de ces cadeaux
    prométhéens est que la connaissance personnelle introduit la réalité du mal, la
    déception, l’erreur  et la souffrance. Le côté positif est qu’être capable de
    choisir sa destinée ennoblit l’Esprit et lui permet de participer consciemment
    au véritable esprit de Dieu, plutôt qu’être bon mais non vertueux—c’est à dire
    être un docile esclave de la divinité, "un automate guidé par Dieu". (
    Cosmo
    p.288)

     

     

     

    Les premières marches vers la liberté 
    sont construites en réprimant l’égoïsme et la nature désir sous les auspices de
    la discipline de Saturne, spécialement tel qu’il est contenu dans les Dix
    Commandements, desquels huit sont exprimés négativement par l’interdiction "tu
    ne feras pas".

     

    Les deux commandements du Christ sont
    affirmatifs et fournissent les clefs de la véritable liberté : aimer Dieu qui
    est amour, dont le Fils a incarné l’amour et nous a enjoint  à nous aimer les
    uns les autres.

     

    La Croix est le symbole par excellence
    de la restriction. Mais elle marque aussi le chemin de la délivrance des
    conditions terrestres limitées. Une exigence essentielle pour cette libération
    est la conservation de la force créatrice, ou pureté générative, symbolisée par
    les Roses sur la croix de l’emblème Rosicrucien et, comme Max Heindel l’écrit
    dans Lettres aux Etudiants (N°13), "le point crucial des Enseignements de
    la Sagesse Occidentale". Si la chute dans la conscience matérielle se fit à
    travers l’arrogation  de la fonction créatrice par intention personnelle,
    inversement, la libération  de la conscience matérielle requiert la rétention et
    la transmutation de cette force de vie.

     

     

     

    Comment pouvons-nous, humains, être
    libres si nous sommes encombrés par des intérêts personnels démesurés ?
    L’extension vers laquelle l’occidental moderne est conditionné pour la course et
    l’échange des choses, et ceci inclut l’information, est littéralement à couper
    le souffle. Le rythme  est hors d’haleine et se sépare des sources de la
    véritable inspiration. 

     

    Quoique semblent les choses, nos
    besoins matériels n’ont pas changés depuis le récent Atlantis—nous ne requerrons
    encore que de la simple  nourriture, un abri, et des vêtements. Emerson l’avait
    dit justement : Les choses sont en selle et conduisent
    l’humanité.

     

    L’excès de sang égoïste apporté par
    l’égoïsme humain devait être sacrifié à travers un acte cosmique, pour que, en
    dépit de leur indépendance, les êtres humains  puissent un jour être unis dans
    une grande communauté. Cet élément égoïste  fut réduit par l’écoulement du sang
    sur le Golgotha, qui purifia le corps désir de la Terre et rendit possible
    l’établissement du Christ en tant qu’Esprit demeurant sur la planète. Même
    ainsi, le monde moderne est largement le produit de l’égoïsme. En fait, selon
    Max Heindel, "d’un point de vue spirituel, aucun jour plus sombre que le présent
    n’a jamais point".  (Cosmop.409)

     

    Chaque chose inventée par la raison et
    l’intellect a été conçue pour satisfaire l’égoïsme, même indirectement. La
    culture matérielle entière est la fondation pour le développement de
    l’indépendance à travers l’égoïsme—et le Christ est l’antidote pour les excès de
    cette tendance. L’indépendance elle-même, pourtant, n’est pas en opposition avec
    la fraternité. Elle en est plutôt la condition préalable. L’amitié
    communautaire  peut seulement exister où se trouve la liberté de choix
    individuelle.

     

     

     

    La nuit de la nouvelle lune dans le
    Bélier en 1910, les Frères Aînés décrivirent le travail de la Fraternité
    Rosicrucienne pour Max Heindel, dans le temple éthérique de la Fraternité. La
    note clef du message des Frères fut de s’abstenir d’une organisation, ou de la 
    faire aussi libre que possible, car, disait-il, aussitôt qu’une position et un
    pouvoir sont créés qui peuvent gratifier la vanité des hommes, la tentation
    s’avère trop grande  pour la majorité et dans la mesure où le libre arbitre des
    membres s’en trouve perturbée, l’objectif de l’Ordre Rosicrucien, de favoriser
    l’individualité et l’indépendance, la confiance en soi, est un
    échec.

     

     

     

    L"obligation" que les Etudiants de la
    Fraternité lorsqu’ils deviennent Candidats est une promesse à eux-mêmes et non à
    l’Ordre Rosicrucien. Le même regard sensible quant à la  liberté est en évidence
    dans tout le domaine de l’Ecole Occidentale des Mystères. Les Frères  sont nos
    amis et nos enseignants, tout comme Jésus Christ l’a dit à Ses disciples,
    "Dorénavant…Je vous ai appelé amis", (Jean 15 :15).

     

     

     

    En outre, les Frères "jamais sous
    aucune condition ne demandent obéissance à leurs mandats ni ne nous commandent
    de faire ceci ou cela. Au plus, ils conseillent, nous laissant libre de les
    suivre ou non" (Enseignements d’un Initié pp.150-151). Une telle relation
    clairement établie entre l’étudiant et l’enseignant suppose la réalisation d’une
    mesure de maturité spirituelle et éthique. Mais les besoins évolutionnaires de
    l’aspirant Occidental requièrent cette confiance en soi, et la responsabilité
    qu’elle entraîne, car il doit cultiver son propre tribunal intérieur s’il doit
    gagner la connaissance de la vérité de première main.

     

    C’est à cette lumière que nous pouvons
    comprendre la déclaration que moins une personne emploie de l’autorité, plus
    grande est la compréhension de la Rose Croix Chrétienne. Comme la volonté de
    l’homme se développe et sa sagesse augmente, "il  deviendra moins influençable
    aux suggestions extérieures et libre d’agir comme il lui plaît, sans souci des
    suggestions des autres". Il deviendra de plus en plus  une loi en lui-même, et
    cette loi sera la garantie de sa liberté, car elle aura été acquise par le
    processus ardu de l’épreuve et de l’erreur dans le creuset de l’expérience
    quotidienne et se conformera aux lois universelles gouvernant l’évolution de
    l’Esprit.

     

     

     

    Un passage de la 37ème
    lettre de Max Heindel aux Etudiants est approprié à notre sujet. Avec son ardeur
    coutumière, Heindel nous pousse à utiliser notre liberté sagement ; elle
    concerne spécialement ce que nous sommes privilégiés de
    connaître :

     

    "puisque nous cherchons la liberté,
    ainsi ne devrions pas forcer notre franchise aux autres, qu’ayant échappé à une
    chaîne nous liions pas à une autre, car la liberté est le plus précieux de
    l’Ame. Puissions nous tous nous efforcer d’être fidèles à cet idéal de liberté
    absolue, en même temps bien sûr, de prendre soin à ne pas enfreindre les droits
    des autres".

     

    Le premier précepte pour les étudiants
    des enseignements Rosicruciens est que Jésus Christ sera notre idéal. Saint Paul
    nous rallie à "demeurer fermes dans  la liberté en laquelle Christ nous a faits
    libres" (Gal.5 :1). Mais cette liberté est basée sur une fidélité
    intérieure :"Celui qui est appelé, étant libre, est le serviteur du Christ"
    (Cor.7 :22). Si nous servons le Seigneur, nous servons aussi les autres, ainsi
    qu’Il l’a fait, lui qui  prenait lui-même  la forme d’un serviteur.

     

    Le service Chrétien de Paul fut
    exemplaire :"Bien que je sois libre à l’égard de tous les hommes, je me suis
    rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre" (I Cor.
    9 :19).

     

     

     

    Finalement, la liberté humaine  est
    assurée dans la vérité que l’homme est fait à l’image de Dieu, dont l’archétype
    est le Christ. Le prologue à l’Evangile de Jean identifie le Christ au Verbe, le
    Logos. La loi saturnienne fut donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité
    uranienne furent données par Jésus Christ. Cette Vérité qui est Christ doit être
    formée en chaque être humain, et elle le rendra libre. "Si donc le Fils vous
    rend libres, vous serez réellement libres" (Jean 8 :36). Paul dit, "Là où est
    l’Esprit du Seigneur, il a  la liberté" (II Cor.3 :17). C’est aussi pourquoi il
    dit, "Christ en vous, l’espoir de la gloire". La liberté qui sera atteinte par
    chaque esprit humain prouvera sa filiation dans le Père—et déjà chacun est libre
    de choisir cette identité donnée par Dieu. Qui ne voudrait pas ainsi choisir ?
    Car nous sommes destinés à atteindre la liberté du Christ dont il parlait
    lorsqu’il dit :"Moi et le Père sont un".

     

     

     

     

     

    RAYS JANVIER FEVRIER
    2001               C.W.

     

     

     

    Traduction Chantal
    Duros


  • Commentaires

    1
    Mardi 18 Janvier 2011 à 10:22

    près mon absence je vien déopsé un message pour toi


     


     


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    Allô toi sa va bien


    Je passe pour mettre un peux de joie dans ton petit coeur.


    Et passe une très belle semaine ,puis un super mardi


    Je te donne un gros bisous et câlins


    sionie


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