-
L'ouverture d'esprit est dédiée à la
libération de l'Ego, l'être-Esprit de l'homme, de la souffrance et de
l'ignorance, la torsion du préjugé et le manque d'amour de la peur et de la
séparation. Finalement, et peut-être paradoxalement, l'ouverture d'esprit
est basée sur la foi et soutenue par l'amour. Elle se trouve
elle-même confirmant continuellement la réalité de la lumière spirituelle
et l'harmonie du Cosmos—le raisonnement le plus élevé dont l'homme soit
capable.Le philosophe déclare que "Dieu
est la Vérité et la Lumière est Son ombre". L'esprit lui-même est une
émanation de la Vérité vivante. La substance mentale composant le corps le plus
dense des Etres évoluant dans la Hiérarchie du Sagittaire, les Seigneurs du
Mental, irradiait en l'homme durant l'Epoque Atlantéenne. Une des fonctions de
l'esprit de l'homme est de lui donner une identification consciente avec ses
Etres d'essence spirituelle, ces Logoï.L'ouverture d'esprit ne souffre
aucune restriction dans sa poursuite de sagesse, mais elle doit être revêtue de
la Vérité progressivement par intuition logique, et expérience de première
main, à travers l'initiation. La vérité basée sur décret autoritaire ou imposée
par dureté de pouvoir est un anathème toujours opposé à l'ouverture d'esprit.Max Heindel est aussi respectueux de
l'intégrité de chaque personne et de son libre arbitre qu'il est inquiet pour
sa santé spirituelle et sa révélation. La tension créée par ces deux
intérêts—son insistance à la détermination personnelle et sa forte impulsion à
offrir une guidance paternelle—est quelquefois manifeste, sinon amusante. Par
exemple, Heindel conseille l'aspirant à se confiner lui-même à la Sagesse
Occidentale, non Orientale, seulement après s'être immergé lui-même dans la
philosophie de la religion Orientale—afin de pouvoir traduire l'étymologie
Sanskrite et l'extraire des Upanishadsen refusant la notion de métempsycose (
Cosmo.
p. 158). Il discutera de la distinction entre les combats de l'âme Hindous dans
le lingua shahira, ou du corps
astral, et de la pénétration du monde du désir par l'Ego Occidental dans son
corps de l'âme (Lettres aux Etudiants,
p. 181).Il cherchera à réconcilier
"l'enseignement apparemment contradictoire de deux œuvres valables"
telles que La Doctrine Secrètede Blavatsky, et
Le Bouddhisme
Esotérique de A.P. Sinnett. Il mettra en garde contre les
exercices de respiration Orientaux car il les a lui-même pratiqués et a
souffert de leurs effets mauvais. Et, pouvons-nous demander, qui l'a mis en
garde ? Devait-il ou ne devait-il pas, prouver la vérité pour lui-même ?Eve, c'est à dire, l'âme naïve, fut également
mise en garde. Et pour quel avantage ? Il semble qu'apprendre en agissant,
vérifiant et se prouvant à soi-même, sacrifie les profits immédiats et attire
davantage de souffrance, mais apporte des facultés supplémentaires, le pouvoir,
et la certitude dans ce long voyage. La Chute de l'Homme, et les chutes
quotidiennes de l'homme, sont les pierres d'achoppement pour une conscience de
soi augmentée et finalement divine. L'erreur est parente de la sagesse. Non que
nous devions faire le mal obstinément, mais nous devons connaître, et
connaître pour nous-mêmes, de première main.Plus l'expérience que nous avons à
l'école des coups durs, avec son chapelet de souffrance, plus certains
deviennent nos pouvoirs de discrimination et plus infaillibles les intuitions
et les prévisions qui nous rendrons capables de connaître la vérité ou justesse
d'une action ou d'une direction ou d'une appréciation de caractère ou
d'une situation dès le début, nous sauvant plus tard d'un dilemme
évolutionnaire et de la détresse.Naturellement, si l'on est mûr pour
les Enseignements de la Sagesse Occidentale, on aura déjà extrait l'essence de
la sagesse Orientale et l'aura amalgamée comme une part de l'Identité
permanente de l'Esprit. Pour cela, une exposition de la métaphysique Orientale
est, dans la plupart des cas, simplement une récapitulation d'une acquisition
antérieure, qui est suivie par contact avec des enseignements plus
courants, tels que formulés par la philosophie Rosicrucienne et,
généralement, toute science de l'esprit qui prend en compte l'importance
majeure de l'Evénement Christ et de l'Impulsion Christ.Noue n'oublions pas que Max Heindel
écrivit une excellente synthèse de La
Doctrine Secrète de Madame Blavatsky, si concise et
cependant riche, parce que l'auteur avait auparavant appris et largement
absorbé l'ancienne sagesse mise en avant dans cette œuvre occulte.Ce synopsis représente, parmi ses
membres à la Société Théosophique de Los Angeles, un bref discours d'adieu à un
certain accomplissement des vies de la vie, antidatant, comme il se doit,
l'événement le plus important dans l'histoire de l'évolution de la Terre—la
naissance de Christ en Jésus et puis dans la planète Terre, et, venant de cette
Présence, le don continuel à l'homme de la sagesse née de Son amour constant et
du pouvoir né de Son sacrifice perpétuel.Clairement, toute foi ou secte qui
cherche à programmer ou censurer le mental de leurs membres, ou de renier la
vérité centrale d'autres religions est répréhensible pour tout aspirant
spirituel.Toute vérité formulée est relative,
quelque profonde ou cosmique soit son exposition. Elle est toujours sujette à
réformation, à approfondissement et élaboration, puisqu'elle reflète le
discernement avancé et le développement spirituel du connaisseur.De peur que nous ne soyons trop
attachés à la forme de notre
engagement, trop littéral ou sectaire dans notre allégeance aux apparats
extérieurs du chemin que nous avons choisi, Max Heindel nous avertit. La
déclaration suivante de Philosophie
Rosicrucienne, Q&R 362-3 peut servir d'exemple :"La Fraternité
Rosicrucienne n'est pas épaulée par ces enseignants [Frères Aînés] ou inspirés
par eux; ils donnent certains enseignements à l'auteur à condition qu'il doive
les répandre au mieux de ses possibilités et annoncer leur bonne volonté à
aider tous les autres qui seraient qualifiés pour cette instruction. Les
étudiants de ces enseignements ont formé ensemble un anneau pour le bénéfice de
l'étude associée, mais il n'y a pas d'organisation si dure et tenace, ni
l'intention d'en constituer une, mais le but est de laisser les gens obtenir
cet enseignement où ils le veulent. Nous préférons qu'ils demeurent dans leurs
églises".La vérité est l'intérêt important,
pas autant l'identité ou le lieu des canaux matériels par lesquels elle se
transmet. Lorsque l'on transfère le respect correctement adressé à la sainte
Vérité vivante à ses formes manifestées, qu'elles soient des symboles inanimés
ou des personnes divinement inspirées, ou des institutions, qui, comme
l'observait Emerson, sont souvent les ombres prolongées d'individus seuls, on
se place soi-même au seuil de l'idolâtrie, qui est une forme de suicide
spirituel.Les Frères Aînés ne supportent pas
les organisations en tant que telles,
sanctifiant l'une ou plusieurs à l'exclusion des autres. Ils ne jouent pas de
favoris arbitraires. Leur génie se manifestera plutôt là où l'obéissance et les
aptitudes de l'homme servent leur Grand Plan. Là où le mérite se reconnaît et
les circonstances le garantissent, ils informeront et assisteront.Là où existe le cœur chaste, le désir
intense et la préparation à connaître, leur influence sera trouvée, leur
lumière occulte sera dirigée.Le Christ non plus n'œuvrait pas à
travers la prêtrise de Son époque, mais à travers la sagesse de l'Esprit de Vie
avisé, qui est à présent, par la vertu du sacrifice et de l'amour du Christ,
disponible à tous les chercheurs dans le monde entier du plus profond de leur
propre âme.Nous apportons ces observations devant
vos yeux de l'esprit non pas pour contrarier les partisans d'une autre école
ésotérique ou pour contredire quelque système métaphysique, mais pour
encourager et soutenir tout chercheur sérieux de la divine sagesse et du
Seigneur de l'Amour.La sagesse, la pénétration
spirituelle, et le pouvoir nettoyé de l'égoïsme sont notre droit inné
spirituel, non la propriété spéciale du clergé, d'une fraternité occulte,
ou de quelque groupe choisi. Seul le
mérite compte. Et le mérite signifie que le paiement d'une vérité
spirituelle et du pouvoir qu'elle confère est inconcevable—en fait, impossible.
Car l'expiation du Christ a ouvert la porte de la réalisation spirituelle à
quiconque le désire. Comment ceci peut-il être ? Parce que le mode d'accès pour
la sagesse et le pouvoir est à présent une opération purement intérieure, non dépendante de quelque
affiliation extérieure, et de quelque nomination séculaire, quelque cérémonie
extérieure. L'initiation ne porte plus en elle de conditions organisées. Le
Christ est présent et attend le cœur de chaque Ego, attendant sa bonne volonté.La contemplation de soi, la
stagnation, et les attitudes cristallisées poursuivent rapidement
l'étudiant pensant que la sagesse de la vie a une fois pour toutes
été donnée, est un livre fermé, trouvé littéralement entre deux couvertures.
Apprécions s'il vous plaît que rien n'ait été formulé et n'a été rendu
disponible sur le plan matériel, rien d'extérieur à lui-même, ne satisfaisait
les besoins spirituels de Max Heindel. Il demandait une révélation plus pleine,
plus directe. Notre recherche
non plus ne doit pas s'arrêter à sesréponses.Alors que nous-mêmes pouvons
dédaigner cette notion de vérité finalisée, cependant l'attitude de revenir à
la sagesse déjà donnée en tant que seul déterminant pour nos actes et croyances
est aussi tout évidente. Le choix des Frères Aînés pour Max Heindel ne nous
délègue pas une faveur spéciale simplement parce que nous souscrivons aux idées
qu'il a communiquées. Et aussi sûrement qu'une nouvelle bible sera écrite pour
le Nouvel Age maintenant à l'horizon, ainsi des œuvres plus élaborées et
intensives sur la science de l'esprit seront mises en avant.Dans les remarques de la préface de
la Cosmo, l'auteur décrit son
travail monumental comme un traité 'élémentaire'. Alors que le désinvolte
peut trouver la joie dans cette éventualité de pure iconoclasme, nous sommes à
présent loin de prendre les enseignements donnés par les Frères Aînés par Max
Heindel pour des lieux communs ou dépassés. Ils demeurent substantiellement en
avance sur leur époque.Ce que nous prenons soin
d'accentuer est la qualité vitale qui rend la personne et des écrits de Max
Heindel aussi dignes que sont—l'honnêteté, l'humilité et l'ouverture avec
lesquelles ils donnent de leur sagesse, rappelant à l'étudiant que l'esprit de
libre recherche, l'absence de dogme, et l'aptitude à maintenir simultanément de
multiples points de vue, dans une phrase, la culture de l'ouverture d'esprit,
sont des attributs essentiels à l'aspirant spirituel.Peut-être même davantage que les
enseignements eux-mêmes, valables autant qu'ils soient, est l'esprit dans et
avec lequel ils sont donnés, qui respecte si profondément le libre arbitre
individuel et sont respectés par la magnitude de la sagesse céleste qui
s'exprime à travers l'homme et attend toujours sa plus grande compréhension.Aucune qualité ne va autant à
l'encontre du sens général entier de la contribution de Max Heindel que le
point de vue irréductible, l'arrogance intellectuelle, le cultisme, le déni de
la pertinence d'idées nouvelles, et la résistance au changement.Si nous sommes honnêtes et fidèles à
l'esprit dans lequel Max Heindel conduisit ses recherches et s'exprima
lui-même, nous nous sentirons contraints à le suivre et à poursuivre sa quête
du Logos, la Sophia, le sacré, la Sagesse cachée, utilisant comme clef notre
intérêt pour notre prochain, qui nous pousse à être pleinement présent à chaque
moment et à raffiner de son grossier minerai l'or vivant, ce qui en dépit
de toute fluctuation, a une valeur éternelle.Nous comprenons que les formes ne
sont pas l'élément principal dans la fraternité (ce groupe contre ce groupe,
cette idéologie contre celle-ci). Les formes
spécifient, séparent et enferment. Nous cherchons plutôt une vie qui s'exprime à travers toutes
formes, qu'elles soient sociales, culturelles ou religieuses. Nous avons
témoigné de l'absurde conflit des credos qui prétendent être trouvés dans la
conscience de Dieu (ou au moins sous la direction de Dieu) et de l'amour
fraternel et cependant ont déployé des armées pour prôner une lecture
préférentielle d'un texte religieux ou simplement de soutenir avec récompenses
et victoire les élus de Dieu. La tolérance, la patience, la renonciation
à soi, et l'honnêteté rigoureuse sont parmi les qualités essentielles associées
avec un e ouverture d'esprit authentique.Les interprètes des Enseignements de
la sagesse Occidentale sont souvent les membres les plus spécialisés
individuellement de la société, plus dans leurs sois, plus mentaux. Ils peuvent
requérir une poussée philosophique supplémentaire pour se réajuster à une
implication engagée et productive dans leur vie quotidienne. Ceci n'est pas
nécessairement une cause de réjouissance. Les Enseignements sont en effet
sublimes, mais leur besoin implique qu'un certain égoïsme doive être dépassé,
indique qu'un certain isolement de l'expérience doit être établi.Plutôt que de nous vanter nous-mêmes
de l'excellence des Enseignements qu'il estde notre privilège de connaître, nous ferions bien de considérer la force et la pureté intérieures des nombreuses âmes qui ne requièrent pas de schémas cosmiques pour marcher sur le sentier de la sainteté et de l'utilité; qui refusent à la souffrance personnelle et au bouleversement social d'affaiblir leur foi en Dieu, ou d'abattre une ombre sur la lumière de leur amour, ou de diminuer leur optimisme. Ces personnes, dans un sens, connaissent déjà les Enseignements, car les Enseignements servent la fonction première de promouvoir une vie vécue dans l'harmonie et l'utilité optimales avec le processus cosmique. Car alors qu'un esprit actif peut certifier et soutenir, il peut également douter et renier; et le doute est le grand tueur de l'action et l'ennemi de la communauté spirituelle. L'esprit peut raisonner pour l'amélioration. Il peut aussi rationaliser en
status quo et paralyser. Mais nous sommes ici, sur ce plan
matériel, pour agir, agir
sagement, agir bien.La Philosophie Rosicrucienne nous
encourage à penser pour notre soi. Nous n'étouffons pas nos compagnons avec des
restrictions et des prohibitions mais dans une atmosphère d'amour impersonnel,
nous soutenons la faculté individuellepour la détermination du bon et du vrai. Comme nous rejetterions les limites imposées sur nos propres activités mentales, ainsi nous sommes disposés à respecter l'autonomie des autres. Cependant nous nous efforçons d'être toujours prêts à aider lorsque cela semble appropriéCette non-participation dans le choix
personnel d'un autre est difficile à développer, car nous sentons souvent le
désir de joindre l'autre à notrevérité personnelle, pour le persuader de
notrecourant d'action préféré, ou pour le prévenir que ce que
nous pensons lui apportera tort ou
bienfait. Ainsi en effet nous sèmerions, sarclerions et même récolterions son
jardin psychique et mental pour lui. Habituellement, nous devons simplement
permettre à nos amis de conduire leur vie comme ils l'estiment convenable, les
entourant de la lumière de notre intérêt véritable et les libérant par la force
de nos pensées positives.L'esprit entier doit œuvrer largement
au-delà du contexte de la pensée routinière du monde, qui a typiquement sa
référence et son application aux objets des sens de perception, au monde des formes
matérielles. L'esprit qui est vraiment ouvert doit et admettra les révélations
appartenant aux mondes invisibles, et dans cette sphère il n'y a pas d'exemple
plus subtil que la foi, la vérité et la naïveté manifestées par l'enfant.
"Quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un enfant ne pourra y
entrer".Il n'y a rien de plus remarquable au
sujet d'un enfant que l'impressionnabilité de son esprit, qui le rend si aisé à
instruire, et l'élève qui s'efforce de vivre la vie supérieure devrait tendre à
maintenir son esprit dans cet état fluide, car aussitôt que nos idées
deviennent établies et incapables de changement, notre progrès cesse.Lorsque quelque chose de nouveau est
présenté à lui, la réponse mentale typique de l'adulte est habituellement
nuancée de scepticisme. Il craint d'être déçu et d'avoir à changer ses
conceptions de base. Le petit enfant n'a pas le sens écrasant de sa propre
connaissance supérieure, et se caractérise plutôt par une complète ouverture,
par un assentiment spontané et immédiat à la relation, par une ardeur à
expérimenter le moment présent dans sa plénitude, acceptant tout. Comme
l'enfant est le père de l'homme, ainsi puisse l'enfant immortel en nous être le
maître de notre homme mortel extérieur.Le grand maître, la vie elle-même,
est toujours prête à nous instruire à travers l'événement quotidien et
immédiat, le maintenantfondamental. L'ouverture d'esprit décrit la conscience alerte, équilibrée, patiente, centrée, éveillée à la vérité que la divinité est toujours présente et cherche notre présence d'esprit pour pouvoir nous manifester la lumière et l'amour à travers les myriades de formes et de fréquences de l'événement quotidienL'ouverture d'esprit, laissée à
elle-même, tend toujours à fermer, à mesurer, tout comme la forme physique,
réagissant à son début, tend graduellement vers la stase et la fixité, à
moins que des énergies nouvelles ne soient introduites pour retenir la flexibilité.
Par conséquent, l'esprit maintenuouvert doit sa vigueur juvénile à la volonté exercée consciemment.La polarité exotérique-ésotérique
suspend la présence ou l'absence de l'ouverture d'esprit éclairée : L'exotérique décrit toujours la
tradition, la forme orthodoxe, la pourvoyeuse. Toutes les religions,
Christianisme inclus, sont exotériques en nature. Elles consistent en
enseignements et liturgies destinées à mener le chercheur, le pèlerin, dans les
maisons de culte communal et puis plus tard dans l'église ou le temple de son
propre être intérieur. Elles le dirigent vers l'autel de son Soi intime.
A ce point, cependant, elles le laissent et c'est de ce point que l'aspirant
cherche à communier avec le Dieu vivant, à participer à la Vie une et à la Vérité
dont la Réalité est partout et à toutes les époques Une. L'ouverture d'esprit
voyage sur les grandes routes de l'enseignement exotérique, refusant de
s'arrêter et de faire commerce avec l'une ou l'autre organisation, ou d'adopter
une conception de rituel particulier comme un point final de recherche.L'aspirant découvre éventuellement
que toutes les méthodes religieuses, disciplines et systèmes sont dirigés
vers un but commun, le même capitole spirituel de multiples déserts qu'il doit
lui-même traverser—à travers la tempête sauvage des passions, les ténèbres
profondes du doute métaphysique, et la fausse brillance de l'égoïsme
intellectuel—les convolutions apparemment sans fin de la rivière de la
conscience personnelle.L'Exotérique définit ce qui est extérieurement
transmissible. L'Esotérique pointe
vers cette Source commune inviolable encore à l'intérieur de chacun de nous,
cette Shekinah à l'intérieur du Saint des Saints, où la Vie Une de nous tous,
la Lumière du monde, la Lumière qui éclaire chaque homme, l'intelligence
suprême, avant toute forme, existe toujours.En accentuant la confiance en soi et
la priorité de notre Etre Intérieur en déterminant la vérité, la Philosophie
Rosicrucienne s'étend aussi loin vers l'ésotérique véritable et vital que tout
système formulable de développement spirituel peut le faire, et l'appel est
spécialement dirigé vers l'esprit. Nous faisons bien de nous souvenir de
l'admonition de maintenir l'esprit dans une condition équilibrée et de bonne
volonté calme et élevée, même si nous dédions quotidiennement notre personnes
extérieure au service du monde et l'amenons devant l'autel le plus Saint.Chaque jour nous renouvelons nos
efforts pour construire et être dans l'esprit du Christ, l'esprit entier,
l'esprit ésotérique, l'esprit de l'humanité telle qu'elle existe en tant
qu'archétype vibrant.Nous ôtons les écorces des
enseignements partiels ou paroissiaux et convergeons vers des vérités
germinales, des réalités proverbiales, tout comme les coquilles doivent être dépouillées
pour exposer le germe vital, le centre de vie.Avec Dane Rudhyar nous
réalisons qu'il peut y avoir ici une seule doctrine ésotérique, tout
comme il ne peut y avoir qu'un Christ, bien que beaucoup viennent en Son nom.
Citant Rudhyar, "Toute tradition, qu'elle soit occulte, religieuse, ou
socioculturelle, ne peut seulement être qu'exotérique…La tradition ésotérique
seule est une tradition qui ne peut être enseignée et qui n'implique pas de
technique ou approche particulière. Ceci n'est pas un réductionnisme
philosophique—simplement une déclaration des limitations des formes verbales en
ce qui concerne l'expérience de Dieu ou de la Vérité".Ce que nous pouvons appeler
proto-ésotérique suggère que ce qui est vécu,
insiste sur ce qui fait son apparence dans le vêtement du présent éphémère mais
s'élève dans l'éternel Présent. Génériquement, l'esprit naît d'une
identité avec Une Vérité, l'Etre Tout Dieu, dont il s'éveille lentement, comme
d'un rêve extatique, dans la conscience matérielle. Nous pouvons élargit la
signification de deux termes utilisés en logique pour esquisser la carrière
spirituelle de l'homme.La déduction décrit une démarche de destruction du Un dans la
diversité, une dispersion de la Vie une en de nombreuse formes.
L'itinéraire de l'homme décrit à présent un processus inductif pour atteindre une condition première de spiritualité,
mais une condition ennoblie à travers la Conscience de Soi. Il œuvre du
pluralisme du don concret vers la réunion avec son Origine dans la Vie Une existant
avant toutes autres formes.La bénédiction d'une ouverture
d'esprit réside dans son aptitude à appliquer le stéthoscope de la conscience
spiritualisée sur le présent profond, plus central en ce moment que la pensée
la plus sublimement articulée ou la plus subtile émotion. Plus élevée l'esprit
conçoit et reçoit la pensée, plus claire et brillante devient la lumière de sa
connaissance, plus vide de soi personnel devient le calice de sa conscience, et
plus qualifié est l'homme d'expérimenter la Présence vivante dans la sainte
Communion.Dans le processus de retour vers le
Royaume de l'Esprit, la vertu de la vérité essence existant dans toutes les
religions du monde est ratifiée, car elles sont vues comme rayonnant de la même
Source divine. L'ouverture d'esprit devient une Alexandrie d'information sur
les religions du monde et la connaissance occulte. Mais cet exposition
organisée, le rassemblement et l'activité synthétique de l'esprit, constitue
une phase relativement précoce dans sa mission générale. Eventuellement elle se
conforme et confirme son foyer aux conditions de son champ de conscience
immédiat et avec un amour croissant, de la patience et l'éveil, elle vit dans
le présent conscient avec la foi présumée qu'en elle la divinité a sa résidence
et que par là même la gloire de la vérité vivante coule dans le cœur et
l'esprit ouverts de celui qui est prêt à la recevoir.
votre commentaire -
Chacun veut ce succès, mais le succès signifie quelque chose de différent pour chacun. Certains critères généraux acceptés à différentes époques changent avec notre évolution.
Dans l'ancienne Lémurie, les plus précoces étaient instruits en science physique, les arts et métiers. Cet enseignement a fleuri dans notre civilisation occidentale. Tout d'abord au temps où nous étions des Esprits libres non entravés par le temps et l'espace. Mais lorsque l'Ego entra dans le corps dense et devint son esprit intérieur, nous fûmes emprisonnés. A travers la période Atlantéenne entière, et une grande partie de la Période Aryenne cela prenait des mois pour voyager comparativement aux courtes distances sur la surface de la terre. Maintenant (1912), nous avons pratiquement conquis l'espace en maîtrisant les forces de la nature ; le télégraphe, par exemple, a presque annihilé l'espace et le temps.Dans ces âges passés il y avait un critère de succès différent du critère actuel, et dans le futur il y aura encore un nouveau.
Alors qu'il est vrai que l'industrie n'a jamais été avant portée à une si grande échelle qu'à ce jour, il est aussi généralement admis que les plus idéales conditions des temps médiévaux ont été sacrifiées, car l'artisan forgeait pour la pure joie de créer. Comme le héros de l'Etrange Histoire, de Bulwer, dont le travail était de soigner, et pour qui les honoraires étaient seulement accessoires, il travaillait non seulement pour le salaire, mais
dans chaque pièce de travail, il infusait quelque chose de sa propre individualité, c'était une partie de lui-même. Il travaillait de nombreuses heures, mais il ne geignait jamais car le jour coulait comme son chant joyeux rivalisait avec le chant du marteau sur l'enclume ou son sifflement voyait se noyer le sifflement de sa scie ou de sa lime. Il ne tenait pas compte du temps qu'il prenait pour accomplir sa tâche. Son unique souci était qu'une fois fini, son travail devait être bien fait. Par conséquent, les œuvres d'un maître de tout métier étaient justement admirées par ses concitoyens et étaient objets d'émulation pour les journaliers et les apprentis. Ils atteignaient un critère d'excellence qui appelle encore notre admiration à ce jour.
Aujourd'hui nous nous sommes égarés loin de ce critère de succès du vieux temps, c'est à dire capacité créative et avons établi un nouveau standard—capacité accumulative. Nous avons grandi pour mépriser l'artisan et flatter l'homme qui fabrique un million en un jour en accaparant l'approvisionnement alimentaire du monde. Et l'artisan est devenu fou avec la même maladie ; il ne prend plus soin de son travail ; il le considère comme une affliction. Il travaille pour l'argent et contre le temps et est aussi misérable dans cette voir qu'un homme sont les richesses tiennent dans la balance sur le crédit d'un échange de
stock. Il hait le riche, le riche le hait ; et tous deux regardent soit en pitié ou méprisent les artistes et inventeurs idéalistes qui travailleront encore longtemps pour l'amour et sans égard pour l'argent.Ainsi il est évident que le critère actuel de succès n'est pas satisfaisant. Il st aussi évident que nous ne pouvons revenir aux anciennes conditions, ainsi la question à résoudre pour le monde est : Dans quelle voie peut on atteindre le succès permanent ? Lorsque nous avons trouvé un nouveau et meilleur critère de succès et commencé à le vivre, alors il y aura un nouvel âge. Le Christ établit un standard de grandeur pour le nouvel âge lorsqu'il dit "Celui qui est le plus grand d'entre vous soit le Serviteur de tous," et en cette époque les hommes lutterons avec chaque autre pour être au service comme ils cherchent maintenant à rivaliser avec l'autre pour l'acquisition des richesses. C'est par conséquent la raison pour laquelle ce principe de service a été considéré le point crucial du rituel utilisé par la Fraternité Rosicrucienne, car si nous aspirons à être les pionniers d'un ordre plus élevé des choses, nous devons nous mettre à pratiquer les principes essentiels dans quelque mesure au moins.
C'est un fait bien connu de nous tous, qu'en toute ligne de comportement nous devons avoir de l'expérience avant de pouvoir servir. Il est par conséquent une question pertinente à poser, quelles qualifications sont nécessaires pour être au service de nos compagnons ?
En premier lieu réalisons que cela n'est pas nécessaire pour nous d'aller très loin chercher qui nous pouvons servir parmi les étrangers. Toute notre recherche sera vaine jusqu'à ce que nous ayons fait le devoir à portée de main.
Ne gaspillons pas notre temps dans l'envie de brillants et lointains mondes à conquérir. Notre travail est là où nous sommes. Si nous pouvons aider à rendre les hommes meilleurs, les hommes rendront les conditions meilleures. Pour ce dessein, considérons les outils avec lesquels nous devons travailler—notre corps triples. Certains corps, comme les outils, doivent être "aiguisés" par le soin que nous leur donnons. Le corps dense est fait de substance chimique et sa note dominante est inertie. Le corps vital est fait d'éther chimique, et sa note dominante est rythme. Le corps désir est fait de substance désir et sa note dominante est (é) motion. Pour surmonter l'inertie du corps dense nous devrions chercher à le spiritualiser, pour le construire dans le meilleur et plus léger matériau. En vérité, ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille, mais l'état d'esprit qui demande des nourritures grossières, souille.
Pour accentuer le rythme du corps vital nous devrions utiliser le principe de répétition—prier sans cesse. Ceci est la vérité après l'Affirmation de la Pensée Nouvelle.
Alors vient le corps du désir, l'entrepôt de l'énergie qui bouge dans le monde. Lorsqu'elle échappe au contrôle c'est le caractère, destructif souvent au-delà de la mesure. Nous ne devons pas éliminer le caractère, de toute manière, mais le transmuer et diriger son énergie en effort qui valent la peine.
Nous voyons le monde à travers notre atmosphère qui colore tout ce que nous voyons. Si nos voisins semblent petits et mesquins voyons s'il n'y a pas quelque mesquinerie en nous, et sur le principe du diapason le mal en nous a fait sortir le mal correspondant en eux.
Ceci est le vrai secret de notre succès ou de notre échec dans la vie—nous obtenons ce que nous donnons.
L'homme qui est petit et avare appelle ces mêmes traits chez les autres. Il pense que lui-même est abusé et le monde entier mesquin alors qu'il est celui qui a fauté. D'un autre côté l'homme au tempérament ensoleillé regarde à travers son aura de soleil et de joie ; il irradie de gaieté et la provoque en chacun de ceux qu'il rencontre ; ainsi il est une source de joie et de bonne
volonté, un facteur exaltant dans les Mondes. Le corps désir peut être purifié et le caractère ensoleillé cultivé. Ne critiquons pas et ne trouvons pas les fautes, n'ayons ni souci, ni peur. Estimons nos bénédictions et soyons reconnaissants et ainsi nous les augmenterons.
Nos vies sont dans nos propres mains ; nous pouvons faire d'elles ce que nous voulons. Mais le moyen pour commencer est de s'efforcer de ne jamais laisser passer un jour dans lequel nous n'avons pas fait quelque chose pour quelqu'un et comme nous faisons ceci nous trouverons que nos opportunités de service croîtront ; ainsi fera notre capacité, et nos vies seront un succès
Donc nous pouvons dire que la vie réussie est une vie de service à tous et dans la mesure où nous vivons en accord avec ce critère nous vivons une vie réussie.
1 commentaire -
Lorsque, dans
le cours de son développement, l'homme s'éveille d'un rêve d'une vie
inconsciente et sans question et commence à exercer sa faculté de
raisonnement—observant, se souvenant, et discernant—sa relation au monde
sensible perd sa naïve simplicité. Il devient conscient de ce qui doit
être mis en doute.Les deux
derniers millénaires de l'existence de l'homme Occidental ont été chargés de
confusions de semi-vérités, ont témoigné d'une volonté croissance humaine de
savoir, accompagné d'une frustration grandissante de cette volonté. Le mental
chercheur contemporain demande dans tout son sérieux, "Y a t-il une base
inébranlable pour la certitude dont je puisse me faire certains jugements sur
la vie, son but et sa signification ? Y a t-il un endroit où je puisse me tenir
et être capable d'expérimenter : Ceci est vrai"?Cette
question n'a pas encore eu de réponse. A une époque, les conditions
d'expérience de l'homme n'occasionnaient pas le doute dans un sens de
séparation. Les dieux autrefois illuminaient perceptiblement les éthers de la
conscience de l'homme. Pour une période, les Etres Célestes étaient vus
habitant la sphère céleste de la Terre et le Cosmos était expérimenté
comme le foyer de l'homme. Que pouvons-nous dire sur cette question que l'homme
est poussé à poser ? Que signifie t-elle ? Que l'homme se sent lui-même être
incomplet; en outre, qu'il cherche à confirmer profondément en lui-même quelque
chose qu'il n'apporte pas de monde de son expérience des sens.Au
commencement, l'homme interprétait son spirituel comme procédant d'un
désir inaccompli de posséder le monde et d'expérimenter ses multiples délices.
Mais l'expérience sensuelle n'apaisait pas ce désir, car sa dimension
réside au-delà du royaume de l'âme. Au contraire, le monde
l'expérience matérielle tend à aggraver le sentiment d'isolation de
l'Esprit : Ce que nous ressentons, n'est pas finalement, ce que nous
cherchons.L'homme
devait d'abord s'embarquer sur le terrain plat de la conscience de sa carte
locale. Il se perdit lui-même par delà l'horizon de familiarité et traça le
cercle de la véritable forme de la Terre, revenant là où il avait débuté,
enthousiasmé par la découverte de la rondeur de la Terre; mais à son cœur ce
besoin de connaître était plus pressant qu'auparavant. Cette figure
illustre un modèle Tantaléen que l'homme renforce dans un cadre purement
matériel lorsqu'il cherche, de son monde sensible, des réponses à une
hésitation intérieure, pour une condition de l'Esprit. Il trace des cercles
l'enfermant lui-même. Dans cette démarche, il a l'impression de se rapprocher
d'une réponse. Il a le sentiment intime d'atteindre son but. Mais il se trouve
éventuellement en arrière, au point de départ, avancé matériellement,
peut-être, mais non plus sage spirituellement.Le
questionneur, le chercheur, est rejeté sur lui-même, encore et encore. Son
identité consciente étant circonscrite par la sphère physique, réduite à la
disposition de ses formes extérieures, l'homme est conduit vers un mode
différent de pensée pour déterminer la raison de son existence—et la raison
pour laquelle il est un étranger dans le monde.La véritable
activité de pensée nous dit que la raison et l'intelligence rendent réellement
possible notre dilemme; que si le Soi, par un acte de l'esprit, ne n'abstrayait
pas lui-même de l'expérience immédiate, aucun dilemme n'existerait. Mais
l'esprit peut aussi découvrir les réalités en dessous de l'existence
sensorielle, parce qu'il a été créé pour les découvrir. L'usage correct du
mental est théodique : elle démontre et affirme l'existence et la
bienveillance de Dieu face aux ténèbres et au mal apparent. Par conséquent,
la devise de Socrate : La vie non vérifiée n'est pas digne d'être vivante. Ou,
re phrasé, celui qui est ignorant de son identité spirituelle, son identité en
tant qu'Esprit, n'est pas véritablement vivant.A travers
cette compréhension préliminaire que sa souffrance résulte de sa séparation
d'avec la conscience divine, l'homme réalise que son doute et son angoisse ne
sont pas uniquement siennes, que c'est la condition commune de l'humanité
déchue, et que c'est une bénédiction déguisée. Car si notre circonstance actuelle
était considérée adéquate, nous ne devrions pas nous soucier d'être
conscients des réalités spirituelles. L'insatisfaction humaine est un mécontentement divin, qui devient non seulement une impulsion, mais éveille en
spécialisant des organes la perception des mondes des plans intérieurs.C'est
particulièrement la croissance de ses pouvoirs mentaux, le besoin croissant de
justifier l'expérience de façon rationnelle, de pénétrer le contenu de sa
conscience par la pensée, qui pose à l'homme ses problèmes et simultanément lui
maintient sa promesse. Cette situation décrit la véritable condition pour
laquelle la Philosophie Rosicrucienne fut formulée et propulsée sur le plan
matériel—pour qu'elle puisse fournir à l'homme de raisonnables encouragements
pour ses croyances religieuses et une conduite morale pour laquelle,
auparavant, l'autorité ecclésiastique et une foi vigoureuse seules suffisaient.
L'homme a besoin de façon croissante de connaître la raison de sa foi. Moins
facilement peut-il se donner lui-même déclamer un credo qui ne résonne pas dans
son âme, ou de décréter des rituels dont la valeur en tant que symboles vivants
est perdue à la compréhension de son âme.L'antidote à
l'amnésie contemporaine est un rappel au cœur des vérités spirituelles. Ce que
les religions orthodoxes apportent au praticien superficiel sont des formes
virtuellement dépourvues de leur vie véritable et signification originales.
C'est la voie de toute cérémonie et l'expression machinale qui n'est pas
continuellement embrasée par l'étincelle de l'inspiration vivante.L'homme peut
approcher le besoin pour la régénération de la dimension religieuse
des deux directions, qui convergent comme une et même activité : Il peut faire
ressortir l'approche historique, lisant profondément dans les systèmes, visions
et sémantiques de ses prédécesseurs sur les résumés des vies de saints, glanant
la sagesse des sages et s'inspirant de la pénétration créative des poètes. De
ces rares minerais creusés de l'expérience d'âmes exceptionnelles, l'étudiant
de la connaissance supérieure peut préparer dans le creuset de l'action, par
une méditation persistante enflammée par son aspiration spirituelle, une
substance vitale qu'il est finalement lui-même, devenir ce qu'il cherchait en dehors
de lui-même dans les paroles et les voies des autres.Une seconde
approche à la renaissance spirituelle, la méthode existentielle ou de
première main, accentue la valeur de l'expérience immédiate comme la
source de ce qu l'on cherche. Le siècle passé a été témoin de l'impatience de
l'homme individuel avec une éducation formelle, des précédents autoritaires, et
des priorités historiques. L'impulsion du Verseau avance toujours davantage
fortement l'intuition qui peut pénétrer à travers le brouillard de la
confusion intellectuelle et de l'agnosticisme de la pensée tiède aux réalités
qui affirment son but et l'instrumentalité dans la création, qui confirment
expérimentalement la vérité impliquée dans le point de vue géocentrique
ou Ptolémaïque du Cosmos : l'humanité est le point focal des efforts de
myriades d'Etres célestes et de processus cosmiques.Lorsque
l'homme emploie sa faculté de pensée seulement pour asservir sa perception des
sens, il abaisse son statut de Fils de Dieu et devient, en effet, une émission
du monde minéral. Ses pensées et sentiments, sa vie intérieure entière, sont
pratiquement hors phase de l'existence, étant uniquement autant une réalité
que des ombres vagues chassées par la lumière au mouvement des
objets physiques.D'un autre
côté, lorsque l'homme emploie ses pouvoirs de pensée pour condenser des
intuitions élaborées, traduire des images descendant des plans intérieurs, même
lorsque les perceptions des sens donnent l'évidence du monde matériel, alors
l'homme est autorisé à élever sa conscience au-dessus d'une stricte
identification avec le monde physique. Il est béni par la conscience qu'un
changement de l'attitude commune est correcte—que la vie intérieure des pensées
et des sentiments est plutôt l'origine de ce que nos sens nous envoient de
l'espace.Plutôt les
objets matériels prennent quelque chose de la qualité des ombres,
phénomènes secondaires, un changement multiple de l'authentique et exacte
vérité.La naissance
du mental dans son rôle correct en tant qu'accoucheuse de réalités spirituelles
rachète l'homme de l'oppression de la matière. Il découvre qu'il peut
être transformé par le renouvellement de son esprit. L'esprit est omnipotent
pour déterminer pour l'homme exactement ce qu'il cherche. Correctement utilisé,
utilisé comme un sacrement, l'esprit peut donner une vie nouvelle et une
plus grande impulsion à la capacité d'amour. Le mental peut protéger et exalter
les fonctions du cœur en tant que récepteur spirituel de l’impulsion de
la Loi Cosmique, en transmettant et traduisant cette impulsion comme verbe et
acte pour l’amélioration humaine.Sommes-nous
un peu plus près de la réponse à notre question initiale ? Y a t-il
quelque chose qui puisse amener un homme à découvrir, par la force de ses
propres facultés, en lesquelles il peut donner tout son accord, étant si
essentiel au fait ou à l'acte de conscience que sa réalité se tienne
au-dessus de ce que de toute évidence le mental lui-même puisse régler pour
approuver ou désapprouver ?A nouveau,
pourquoi posons-nous même une telle question ? Parce qu'elle se pose à nous.
C'est déjà cela. La question nous demande de la suivre jusqu'à son
origine. C'est donné par Dieu. Dieu en Christ, notre Réponse incarnée, dit,
"Ici JE SUIS. Venez à moi, connaissez-Moi". En guise d'incertitude,
notre question fixe pour nous un fil de lumière que nous devons suivre hors du
labyrinthe souterrain de la pensée qui est limité aux perceptions des sens. Ce
fil de lumière est un Fil de Vie qui tombe dans la conscience matérielle de
chacun de nous par notre propre Soi immortel, notre Soi-Esprit, qui nous pousse
à tenir bon et grimper jusqu'à la Source de lumière. Notre âme est pêchée par
notre Ego éternel, tout comme Pierre à travers la sagesse spirituelle
(institutionnalisée par l'Eglise Catholique) fut chargée de devenir pêcheur
d'âmes humaines.Dans notre
inextinguible désir de connaître, d'être ce qu'au fond de nos cœurs nous
sentons être nous-mêmes, nous devenons si avides de nourriture spirituelle,
pour ce Pain Vivant, que nous saisissons la substance des
impressions de nos sens et perçons à travers elle l'âme de son
intériorité et découvrons que l'image qu'elle nous donne en tant que forme
matérielle est simplement une fenêtre vers une vie intérieure, un
monde physique désignant un monde métaphysique, une porte entrant sur une
réalité d'un ordre différent, créant en nous, par la construction de notre
amour pour lui, des organes supérieurs de connaissance et de vision.Une critique
devrait rappeler à notre attention le vague mode de délivrance de notre
captivité matérielle, nous pourrions citer la table de vibrations, hautement
suggestive, apparaissant dans La
Cosmogonie Rosicrucienne de Max Heindel. Ce diagramme rend
merveilleusement claire que la manifestation de 'existence est une
fonction d'énergie croissante mesurée par la fréquence de la vitesse vibratoire
de la substance racine éthérique—ainsi le son, la lumière et les Rayons X sont
isomorphes sur la même matière de base.Par analogie,
autant la soif de désir de connaître la vie progresse, autant le besoin
impérieux de voir la lumière s'accroît, l'aptitude à discerner la vie et la
lumière croissant proportionnellement, ou plutôt, géométriquement. De
façon phylogénétique, le désir de voir la lumière a construit l'œil pour
recevoir cette lumière. De la même façon, le désir de voir la lumière de la
raison de l'existence construit l'œil intérieur qui perçoit les
prototypes spirituels du monde visible. Nous ne décrivons pas un souhait
tiède d'avoir une solution occasionnelle temporaire à un problème terrestre.
L'homme doit brûler d'un feu de désir qui incinère les ingrédients personnels
en lui, dessèche le petit soi et affaiblit l'élément permanent en son être. Ce
résidu irréductible et pur peut alors porter une plus lourde charge, peut
s'enflammer avec le feu central de volonté de connaître, puis avec l'aptitude à
connaître, et finalement avec la réalité radiante de la connaissance elle-même.Notre désir
de connaître est une impulsion sacrée qui une propriété pénétrant tout par la
vertu de sa grande pureté et de son intensité. C'est une nécessité pour la
naissance et la montée de la lumière. L'homme apporte sa douleur et sa
souffrance, son angoisse du doute, à l'autel de son sanctuaire intérieur, à ce
lieu intime en lui au-delà duquel il ne peut aller. Là il offre, du mieux
qu'il peut, l'essence de ses actes et désirs; il fait de sa vie un cadeau, sous
la forme d'une prière sans forme : Ici je donne mes doutes et mes souffrances
dans la forme la plus sainte que je puisse accomplir pour elles. Accepte les
pour allumer Ton feu afin de m'éclairer dans l'établissement de la
compréhension de Tes voies.Qu'il lise un
livre ou non, le chercheur de Lumière, suffisamment attentif à la découverte, découvrira, sera éclairé. La Lumière et la Vérité le trouveront puisqu'il
permet à sa quête d'être encouragée et sanctifiée par la foi et l'amour.
L'amour, parmi ses autres pouvoirs sans nombre, rend l'aspirant pleinement
capable de tolérer la tension de l'existence dans les ténèbres puisqu'il a la
parfaite assurance que toute lumière et toute sagesse œuvrent maintenant en
lui. L'amour transforme la quête potentiellement inhumaine pour la
connaissance en une conscience qui vit la vérité.Ici nous nous
tenons sur le seuil du plus grand mystère dans l'existence et le devenir de
l'homme—le mystère du
monde. Lorsque l'homme tisse les impulsions spirituelles s'élevant de son cœur,
de son esprit et de son âme dabs les perceptions qui composent la
structure de son expérience quotidienne, lorsque, avec la compassion
spiritualisée de son désespoir, de ses pertes, et de ses blessures, il lit
sagement dans le Livre de la Vie, il unit le germe de l'idée mentale avec le
corps de vie de l'amour : l'idée s'incarne. L'homme contacte dans sa propre
Personne élevée, le mystère de l'incarnation de la Divinité. Il incarne
la réalité d'un Acte accompli pour toute l'humanité par l'Esprit du Soleil qui
prend forme humaine afin que l'homme individuel puisse ensuite prendre
consciemment forme divine.La divinité
est la source de la mortalité de l'homme. "Homme" et
"Mortel" sont synonymes seulement pour le matérialiste. Car l'homme,
pour réaliser pleinement son potentiel humain, doit devenir sujet aux
deux formes de mort : l'une, mort au monde supérieur pour l'incarnation
physique. La deuxième, mort au plan physique pour quitter son corps matériel
dense. La divinité de l'homme est consciemment réalisée à travers le sabre et
les forces de la mort.Le cadeau
cosmique accordé à l'homme par le Christ à travers Jésus était et est le
pouvoir d'établir un contact avec la Lumière-Christ en tant que membre
spirituel ou faculté d'individualité croissante de l'homme. Depuis le Golgotha,
l'homme peut, sous son propre pouvoir, s'éveiller à sa nature spirituelle, peut
vivre consciemment à l'extérieur d'un corps matériel dense, peut expérimenter
la vie au-delà de la tombe.Un renvoi
courant de la réalité du Christ, la Présence du Christ, peut être fait sur les
fondements par lesquels la réalité des dieux classiques est rejetée.
Cette opinion est que l'homme peut seulement avoir la connaissance de lui-même
et que son besoin d'existences supra physiques a simplement pour objet une
forme de pensée dépendante. L'anthropomorphisme, Dieu fait dans l'image de
l'homme, va exactement à l'encontre, même du récit traditionnel de la création
donné dans la Genèse où les Elohim (Dieu) sont décrits comme créant l'homme à Leur image.Le solipsiste
préférerait cependant la notion irraisonnable que l' le phénomène délicat et
insondable qu'est l'homme physique prenne son origine bon gré mal gré des
combinaisons fortuites d'atomes plutôt que de prendre forme selon des
archétypes Cosmiques pré-existants et par des processus d'esprits
intermédiaires.Comme la
conception d'un univers centré sur l'homme exclusivement est une illusion
trompeuse des êtres Lucifériens, ainsi l'idée d'un univers strictement matériel
est un voile jeté par d'autres Pouvoirs spirituels dont le propre
développement est servi par la l'homme tentant de regarder uniquement le monde
physique comme seule réalité.Dans son
Odyssée spirituelle, l'homme en recherche de réponses ultimes doit orienter sa
course entre ces périls jumeaux de l'égoïsme et du matérialisme, qui résident à
la racine de ses tribulations. S'il existe exclusivement pour lui-même, il est
contre lui-même. S'il ne croit que ce qu'il voit, il est un non-croyant et
s'illusionne sur lui-même. Cependant, curieusement, les forces qui
renverseraient sa course spirituelle assistent véritablement l'homme, à
travers une sagesse qui naît de l'erreur et de la souffrance, en réalisant
consciemment son Soi supérieur.Par delà des
époques d'expérimentation et d'erreurs, l'homme découvre que la véritable paix
du mental et la liberté de l'esprit s'accomplissent seulement en
vivant pour le tout, pour l'unité.Quoiqu'il
exclue de sa conscience, provoque chez l'homme, à ce point, une diminution de
lui-même. Son âme ressent l'absence et il ne peut développer de sécurité
spirituelle jusqu'à ce qu'il cesse de protéger son sens du moi et d'arrêter de
respecter ses préférences personnelles à l'exclusion des besoins généraux
et de l'harmonie totale. L'homme en recherche découvre que Dieu ne joue pas de
favoritisme, et que ses meilleurs intérêts sont servis par l'émulation de
cet exemple divin. Le soleil de sa conscience spirituelle bourgeonnante ne
brille pas pour un et se couche ou s'éclipse pour un autre. Il
apprend à vivre indépendamment des mutabilités des apparences extérieures. Sa
conscience est enracinée dans une certitude intérieure, dans son éternelle
nature-Soleil, dont la personnification est Jésus Christ en
l'homme. Connaître la réponse, pour venir à une vérité solide absolue, un fait
d'existence expérimenté non affecté par les variations du temps et de l'espace,
est aussi sûrement que le Soleil brille, venir en connaissance de cause à
l'intérieur de l'aura de la réalité du Christ. Il découvrira que pour
lui-même ce dont témoignent le Nouveau Testament et autres libres
sans nombre—qu'en Dieu qui est manifesté à travers Jésus Christ nous vivons et
nous mouvons et avons notre existence. Le contenu de ces livres est, après
tout, une expression de la pensée et de l'intuition humaines, dont les sources
proviennent d'en haut et pénètrent l'humanité et sa terre plus
complètement que l'air le corps de l'homme ou la lumière l'atmosphère. Il
doit être sevré d'une dépendance sur le plan matériel, maternel.Pour que
l'homme vient au Christ, il doit se détourner de sa partie égoïste et
adapter son existence à ce que Dieu veut pour lui, qui est de reconnaître son
patrimoine spirituel en tant que fils/fille de Dieu.A celui qui
coudrait aller seul il dirait, "Splendide. Tout le plus grand
pouvoir". La confiance en soi est une vertu cardinale et nécessaire à
l'aspirant spirituel.
votre commentaire -
Parmi les
nombreux symboles cosmiques que nous avons ramenés de l ‘Antiquité, aucun
n’est plus commun que le symbole de l’œuf. Soigneusement caché dans ce
symbole se trouve le mystère entier de l’origine et la destinée du monde et de
l’homme. L’œuf symbolise le Cosmos dans sa conception la plus abstraite du plus
intime état de l’existence, antérieur aux périodes et suites d’involution et
d’évolution. Il enseigne que bien que la vie soit capable de façonner la
matière, elle ne peut compter sur elle pour son existence.C’est une
auto existence, n’ayant ni commencement ni fin. Ceci est symbolisé par la forme
ovoïde de l’œuf. L’Etre Absolu est toujours représenté comme une forme ovoïde,
sans commencement, et donc sans fin.A l’intérieur
de la périphérie de l’œuf est la Pouvoir vivant, mâle-femelle, qui est
l’Esprit Divin. Ce grand Pouvoir a été appelé par les Grecs, PHANOS, le
Dieu de la Lumière, car devant sa brillance, l’univers entier resplendissait de
la lumière du feu, le plus glorieux des éléments. Et ainsi, l’œuf, la première
et la dernière de toutes choses, chauffé par la Vie Divine en lui, éclôt.Un
grand Esprit s’avance alors dans toute Sa gloire et Sa splendeur.Dans la
légende d’Orphée, Phanos est appelé le père de tous les dieux parce qu’Il était
le premier à apparaître comme «lumière ». Dans la Bible, nous lisons qu’au
commencement, Dieu dit : « Que la Lumière soit, et la Lumière
fut ». Dans la philosophie Rosicrucienne, il est enseigné que « Dieu
est Lumière » et cette phrase est prise comme pensée principale dans nos
périodes de méditation.La
lumière est le premier principe manifesté de Dieu ; ceci est suivi par
l’Amour comme second principe, et le service en troisième.Cet Etre
glorieux, né d’un œuf, était triple, et comme décrit dans la terminologie de
Platon, de trois aspects . Phanos était le « Père »,
Ericape, le « pouvoir », et Métis,
l « intellect ». Cette terminologie correspond à nos principes
Rosicruciens qui sont appelés le Père, le Christ, et Jéhovah ; ou la
volonté, la sagesse et l’activité.Dans la
littérature des anciens il est écrit que dans le commencement l’univers
était « eau », ou « chaos ». Les eaux imploraient
intensément ; elles peinèrent et s’animèrent d’une fervente dévotion.
Lorsque cette chaleur et dévotion devinrent suffisamment intenses, un
Grand Oeuf fut produit. Cet œuf demeura pour Un Grand Jour, et à l’expiration
de cette période il se cassa en deux . Des deux hémisphères, la supérieure
était en or, et l’inférieure en argent. Celle en argent devint le monde,
ou création du monde, et celle en or devint les Cieux, ou séjour céleste. Dans
certains cas, le jaune doré de l’œuf est représenté comme le soleil, ou le
centre de l'univers ; dans d’autres cas, comme le cœur de l’homme, entouré
de ses facultés latentes et de ses véhicules. Par encore d’autres auteurs
d’anciens travaux métaphysiques, il est considéré comme la terre, entourée par
les eaux terrestres, qui sont symbolisées par la part d’albumine, ou le blanc
de l’œuf. A l’intérieur de cet œuf, étaient aussi les continents, les mers, les
dieux, les démons, et l’humanité.Le Grec
Phanos symbolise la première naissance, l’Homme Céleste, resplendissant comme
le soleil. Il est appelé « l’œuf d’or », le père de Métis et de tous
les dieux. Pour le bienfait de ces dieux de l’univers, Il créa les cieux et la
terre, afin qu’ils puissent s’avancer vers un nouveau jour de manifestation.Dans une
autre description du monde il est dit que le ciel, la terre, et l’eau, et
quoi que ce soit d’autre à l’intérieur d’eux, sont l’œuf même. Le ciel est
organisé au-dessus de la terre, comme un œuf, par l’ouvrage du Créateur, et
l’apparence de la terre au milieu du ciel est semblable au jaune à l’intérieur
de l’œuf, et l’eau, à l’intérieur de la terre du ciel, est la même que l’eau à
l’intérieur de l’œuf.Parmi les
écrits de cet illustre Rosicrucien et esprit immortel connu sous le nom de
Paracelse, nous trouvons des citations qui jettent un rayon de lumière sur ce
vieux mystère de l’œuf. Il déclare que « le jaune de l’œuf demeure dans
l’albumine sans couler au fond de la coquille. Le jaune représente la terre et
le blanc les environnements invisibles de la terre. La partie invisible agit
sur la visible, mais seulement le philosophe perçoit la voie dans laquelle
l’action prend place.»Dans cet
exposé Paracelse se rapporte à la partie de l’albumine de l’œuf représentant
l’invisible, les plans super physiques de la nature d’où coule la vie par
laquelle toutes choses terrestres sont nourries. L’œuf est une image de Dieu et
de l’univers, qui engendre et contient toutes choses en son cœur. L’homme fut
fait à l’image de Dieu, son aura et corps désir étant ovoïde dans leur forme,
et là où l’esprit fut développé, la forme fut aussi ovoïde. Chaque cellule et
atome vivants, chaque étincelle qui en émanait ou avait son origine dans le
monde de Dieu, est de forme ovoïde, sans commencement ni fin, montrant que
ceci, aussi, est éternel, comme notre Père dans les cieux.L’œuf a été
utilisé comme un symbole des anciens temps. Il y avait l’Oeuf du Monde des
Egyptiens qui provient de la bouche de l « Incrée et Eternelle
Déité », et qui est l’emblème du pouvoir génératif. L’œuf de Babylone
était supposé avoir fait naître Ishtar et était supposé être tombé des cieux
dans l’Euphrate. Les œufs colorés étaient utilisés annuellement au printemps
dans presque chaque région, et en Egypte, ils étaient échangés comme symboles
sacrés au printemps. C’était l’emblème de la naissance et renaissance, cosmique
et humaine, céleste et terrestre. Nous apprenons par les écrites de Madame
Blavatsky, que le mot Easter (Pâques en anglais), venait évidemment d’Ostara,
la déesse Scandinave du printemps. Elle était le symbole de la résurrection de
toute la nature et était adorée au premier printemps.C’était alors
une coutume chez les Nordiques païens d’échanger des œufs colorés, qui étaient
appelés les œufs d’Ostara. Ces derniers devinrent les œufs de Pâques. Cette
vieille coutume a été adjointe à la Fête de la résurrection du Sauveur, qui,
comme la vie cachée dans l’œuf, a dormi dans la tombe pendant trois jours avant
qu’IL ne s’éveille à La Vie Nouvelle. Ceci était naturel parce que le
Christ est identifié au même soleil de printemps qui s’éveille dans toute sa
gloire après les tristes, longs jours de l’hiver.Le symbole
sacré de l’œuf était préservé par les Druides et utilisé par eux comme une
marque distinctive de plusieurs grades, dans l’Ordre des Druides. Ces œufs
étaient de couleurs variées, certains bleus, d’autres verts ou blancs, tandis
que certains étaient rayés de plusieurs couleurs. La couleur donnait un indice
de leur stade dans l’Ordre, car la couleur dont étaient vêtus les membres était
la même que celle des œufs.Dans le
symbolisme mystique des premiers Rosicruciens, nous trouvons que l’œuf philosophique
y était incorporé, et il a une interprétation très significative. La
« Fraternité de la Rose Croix », dit John Heydon, « est
maintenue par un groupe d’adeptes mystérieux qui se perpétuent eux-mêmes d’âge
en âge, en retournant dans une matrice philosophique, où ils restent un temps
prescrit, et alors viennent encore une fois renouvelés en vie et en
années. »Le même
écrivain parle aussi du Frère CRC, et en décrivant une de ses soi-disant
périodes de repos, ou plutôt une étape d’inactivité sur le plan terrestre, il
parle du Frère comme « dans une matrice naturelle stimulante ». Cette
matrice est un cercueil de verre ou container, un vaisseau alchimique dans
lequel les Frères étaient enterrés. Il était appelé l’œuf philosophique. A
intervalles réguliers, l’Adepte, cassant la coquille de l’œuf, acceptait des
devoirs variés de vie, pour se retirer plus tard à nouveau dans sa coquille de
glace. Entre les vies, le Frère était sensé dormir dans l’œuf.Périodiquement
le philosophe émerge de cet œuf, ayant une nouvelle forme externe dans laquelle
il habite temporairement. Ceci est comparable à l’homme, qui entre deux vies
sur terre, existe dans les mondes invisibles, dans ses propres corps
invisibles.Il y a une
grande différence, toutefois, dans le fait que l’homme doive naître de la
matrice physique d’une mère, tandis que l’Adepte, ou le Frère, est capable de
matérialiser un corps dans lequel fonctionner sur le plan terrestre sans la
nécessité de naître.La brisure de
l’œuf représente la victoire de la nature spirituelle de l’homme sur la personnalité ou la nature animale plus basse. L’homme est un univers miniature et sa personnalité physique est un œuf, ou un corps aurique de forme ovoïde, dans son actuel stade de développement.
Comme le germe
est soigné par Mère Nature jusqu’à ce qu’il éclate en splendeur, ainsi l’œuf
est couvé par la maman oiseau, et le processus alchimique prend place, jusqu’à
ce que le petit poussin grandisse littéralement hors de la coquille avec ses
vêtements de plumes ; comme le bébé est protégé dans la matrice de la mère
jusqu’à ce qu’il s’élance sur l’océan de la vie, ainsi, l’homme, qui a souffert
suffisamment et appris la futilité de céder aux appétits et désirs de la nature
inférieure, et est prêt à tout abandonner au Dieu intérieur, crie vers la
Divine Etincelle en lui, de prendre en charge tous ses véhicules et facultés,
pour les contrôler et diffuser les qualités de l’Esprit à travers son être
entier.C’est alors
que l’œuf humain est couvé de l’intérieur par l’Esprit, les qualités
spirituelles transmutées et perfectionnées de l’amour cassent la coquille et un
être nouveau-né et glorieux s’élance avec toute la splendeur et la beauté de
Phanos, le Dieu de la Lumière. Alors il peut acclamer triomphalement comme le
fit le Christ : « Tout est accompli ».
29 commentaires -
En tant
qu'aspirants spirituels, nous cherchons à développer notre faculté de jugement,
dans le sens du "discernement" ou "discrimination".
Inversement, nous cherchons à maîtriser toute tendance à juger nos
frères—"juger" dans ce contexte signifiant "critiquer" ou
"condamner". Le jugement tel qu'employé dans le second sens est
ici en considération.Le Nouveau
testament pousse clairement à la vertu de non-jugement : "Ne
nous jugeons donc plus les uns les autres: Mais pensez plutôt qu'un homme ne
doit rien faire qui soit une pierre d'achoppement sur le chemin de son
frère" (Rom.14:13).L'ironie du
jugement est qu'il perpétue l'acte qu'il juge et, par sa
censure et son verdict de répudiation, renforce ce qu'il pourrait avoir
souhaiter équilibrer ou effacer. Apporter un jugement contre une action
en punissant ou persécutant l'auteur renforce l'injustice et rend les
procureurs également ou davantage coupables de violation et de
négativité. La "justice" punitive est un pernicieux cycle
descendant d'offense. Les offenses illégales ne sont pas neutralisées par
l'offense égale menée contre le "malfaiteur". Le meurtre passionnel n'est
pas réglé par le meurtre certifié connu sous le nom de peine capitale.La vie est
sainte et intacte. Tout ce tendrait vers la séparation est péché. La
moralité de loi du talion,
"œil pour œil" réduirait la vie humaine à néant, car personne
n'est sans péché. L'accusateur, le découvreur de faute, ferait mieux de
prendre à cœur les paroles de Jésus Christ : "Que celui d'entre vous qui
est sans péché lui jette la première pierre" (Jean 8:7).
Plutôt, si ton œil t'offense—c'est-à-dire, si quelqu'un perçoit
l'offense—arrache ton œil. En d'autres termes, il n'y a rien d'impur en soi,
mais si nous estimons que ça l'est, alors il en est ainsi (Rom.14:14).
Occupons nous de la poutre de notre propre œil avant de chercher la
paille dans celui de l'autre.Ce mécanisme,
par lequel nous constatons nos propres erreurs et nos conditions intérieures
généralement telles qu'elles sont chosifiées et venant des autres, est appelé
"projection" en psychologie clinique. La science de l'Esprit la
décrit comme "vision à travers l'aura". Si notre propre désir
et nos atmosphères mentales sont sinistres et agités, nous voyons à travers un
verre assombri; nous voyons des distorsions, et nous repérons des
négativités dans notre entourage. Lorsque nos auras sont brillantes et
claires, lorsque nous existons et nous exprimons dans l'amour,
l'optimisme, et l'harmonie, alors nous voyons "face à face".
Nous discernons le bon, le noble, et le vrai dans les autres. Leur nature
vibratoire supérieure révèle des vibrations similaires et créent une
immunité contre les influences de l'ombre, l'égoïsme, et les éléments vulgaires
dans notre environnement.Juger avec un
œil de condamnation est voir uniquement avec l'œil physique, voir l'extérieur,
l'évident, le littéral, le superficiel, voir, finalement, le transitoire.
Ainsi, il est dit du mental exotérique, "En ayant des yeux pour voir, ils
ne voient pas" (Mat.13:13-14). Plus nous ferons l'effort de voir
spirituellement, plus nous comprendrons ce que nous voyons et n'aurons
plus besoin de jugement, de condamnation, et d'aliénation. Le jugement
déclare : "Je ne suis pas ce que je vois. Je voudrais le séparer de
moi, l'annuler, le tuer". Mais ce processus de refus énergétise
l'objet du jugement, qui est une pensée dans le propre mental du juge. La
solution salutaire est de comprendre tout le contenu de conscience
mais de laisser être le négatif, ne l'honorant d'aucune énergie de refus ou de
vengeance, affirmant et renforçant toujours le contenu positif de la
conscience.Sous un autre
angle, "Ne juge pas de peur d'être aussi jugé". Ou encore, "La
mesure que vous utiliserez sera utilisée pour vous". Tous les péchés et
les erreurs sont les expressions de l'ignorance. Ainsi, celui qui
sait ne se met pas en colère contre ceux qui vivent dans l'ignorance, car cette
connaissance inclut l'amour. Par conséquent, ceux qui vivent dans les ténèbres
et dans l'erreur suscitent la compréhension et le sentiment dans l'Esprit
compatissant. Pour cette raison Jésus Christ aurait rassemblé les gens de
Jérusalem dans le cercle de sa sollicitude telle une mère poule rassemble
ses poussins sous ses ailes. Pour cette raison, également,
Jésus Christ demanda de Sa croix d'agonie : "Père, pardonne leur, car ils
ne savent pas ce qu'ils font". Si ils l'avaient su, ils ne l'auraient pas
fait.Toutes les
actions portent en elles, en germe, mais implicitement, leurs propres
conséquences; elles sont en fait, leurs propres jugements. Un homme n'a
pas besoin de se dresser lui-même en "juge impartial" et en arbitre
des actes et de la destinée d'un autre. Faire ceci indique simplement
l'arrogance et l'ignorance de celui qui s'estime ainsi qualifié.
"Je le dis à votre honte. Ainsi, il n'y a pas parmi vous un seul homme
sage? Non, personne qui puisse juger entre ses frères…Pourquoi ne
souffrez vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne souffrez vous pas
d'être dépouillés?" (Cor.I 6:5-7). Jésus Christ souffrit le
jugement de la mort. Il prit le mal de l'humanité sur sa personne innocente,
cette complicité planétaire de l'homme pourrait être annulée et l'homme
pourrait vivre non par la loi, mais par l'amour.En tant
qu'implication future du jugement, nous pouvons dire que l'auto critique
constante frustre le développement spirituel. Paul écrit qu'il ne se juge
pas lui-même (Cor.II 4:3) et même prend moins garde au jugement des
hommes. Cependant nous savons que l'homme qui meurt quotidiennement
demande davantage à sa conduite, à sa parole, et sa vie intérieure que ne le
fait son pire critique. Il répond non au jugement des hommes, mais à celui de
Dieu. Il nez prétend pas connaître le jugement de Dieu, autre qu'en professant
et préférant l'Amour infini de Dieu en l'Etre Jésus Christ, qui donna Grâce et
Vie à l'homme en retour à son péché et son mépris.Soyons
honnêtes, sinon audacieux, et épargnons nous l'auto dépréciation inutile
et la prétention du jugement personnel. Les moments pour l'auto
observation impersonnelle et le remords peuvent être réservés à la
rétrospection du soir sur les événements de la journée écoulée. Nous
devrions réaliser que tout ce qui passe pour une pieuse auto critique est une
forme subtile d'amour de soi, par lequel on est spécial par le biais de
fautes particulières ou d'inaptitudes qui rendent compte de nos échecs.
L'auto jugement vient alors, en effet, la justification de soi.Que nos
propres personnes soient les seuls objets de notre jugement et cela avec un
esprit de perfectionnement de soi plutôt que de pitié ou d'auto
humiliation moribond. Nous ferions bien de nous rappeler que nos yeux au sens
moral sont focalisés sur l'homme mortel, le soi inférieur, dans le but de
l'élever, de le transmuer, et de l'aligner avec nos natures supérieures.
Notre auto analyse constructive est dirigée pour refléter et exprimer
notre divinité intérieure dans nos véhicules inférieurs, faisant d'eux des
vaisseaux limpides qui puissent révéler et magnifier pleinement l'Amour,
la Lumière et la Vie du Dieu intérieur. Finalement, nous pouvons garder à
l'esprit les paroles du Christ, "Je suis venu non pas pour juger le monde
mais pour sauver le monde" (Jean 12:47).
votre commentaire