• L'ouverture d'esprit est dédiée à la
    libération de l'Ego, l'être-Esprit de l'homme, de la souffrance et de
    l'ignorance, la torsion du préjugé et le manque d'amour de la peur et de la
    séparation. Finalement, et peut-être paradoxalement, l'ouverture d'esprit 
    est basée sur la foi et soutenue par l'amour. Elle se  trouve
    elle-même  confirmant continuellement la réalité de la lumière spirituelle
    et l'harmonie du Cosmos—le raisonnement le plus élevé dont l'homme soit
    capable.



     



    Le philosophe déclare que "Dieu
    est la Vérité et la Lumière est Son ombre". L'esprit lui-même est une
    émanation de la Vérité vivante. La substance mentale composant le corps le plus
    dense des Etres évoluant dans la Hiérarchie du Sagittaire, les Seigneurs du
    Mental, irradiait en l'homme durant l'Epoque Atlantéenne. Une des fonctions de
    l'esprit de l'homme est de lui donner une identification consciente avec ses
    Etres d'essence spirituelle, ces Logoï.



     



    L'ouverture d'esprit ne souffre
    aucune restriction dans sa poursuite de sagesse, mais elle doit être revêtue de
    la Vérité progressivement par intuition logique, et expérience de première
    main, à travers l'initiation. La vérité basée sur décret autoritaire ou imposée
    par dureté de pouvoir est un anathème toujours opposé à l'ouverture d'esprit.



     



    Max Heindel est aussi respectueux de
    l'intégrité de chaque personne et de son libre arbitre qu'il est inquiet pour
    sa santé spirituelle et sa révélation. La tension créée par ces deux
    intérêts—son insistance à la détermination personnelle et sa forte impulsion à
    offrir une guidance paternelle—est quelquefois manifeste, sinon amusante. Par
    exemple, Heindel conseille l'aspirant à se confiner lui-même à la Sagesse
    Occidentale, non Orientale, seulement après s'être immergé lui-même dans la
    philosophie de la religion Orientale—afin de pouvoir traduire l'étymologie
    Sanskrite et l'extraire des Upanishadsen refusant la notion de métempsycose (
    Cosmo.
    p. 158). Il discutera de la distinction entre les combats de l'âme Hindous dans
    le lingua shahira, ou du corps
    astral, et de la pénétration du monde du désir par l'Ego Occidental dans son
    corps de l'âme (Lettres aux Etudiants,
    p. 181). 



    Il cherchera à réconcilier
    "l'enseignement apparemment contradictoire de deux œuvres valables"
    telles que La Doctrine Secrètede Blavatsky, et
    Le Bouddhisme
    Esotérique
    de A.P. Sinnett. Il  mettra en garde contre les
    exercices de respiration Orientaux car il les a lui-même pratiqués  et a
    souffert de leurs effets mauvais. Et, pouvons-nous demander, qui l'a mis en
    garde ? Devait-il ou ne devait-il pas, prouver la vérité pour lui-même ?



     



    Eve, c'est à dire, l'âme naïve, fut également
    mise en garde. Et pour quel avantage ? Il semble qu'apprendre en agissant,
    vérifiant et se prouvant à soi-même, sacrifie les profits immédiats et attire
    davantage de souffrance, mais apporte des facultés supplémentaires, le pouvoir,
    et la certitude dans ce long voyage. La Chute de l'Homme, et les chutes
    quotidiennes de l'homme, sont les pierres d'achoppement pour une conscience de
    soi augmentée et finalement divine. L'erreur est parente de la sagesse. Non que
    nous devions faire le mal obstinément, mais nous devons connaître,  et
    connaître  pour nous-mêmes, de première main.



     



    Plus l'expérience que nous avons à
    l'école des coups durs, avec son chapelet de souffrance, plus certains
    deviennent nos pouvoirs de discrimination et plus infaillibles les intuitions
    et les prévisions qui nous rendrons capables de connaître la vérité ou justesse
    d'une action ou  d'une direction ou d'une appréciation de caractère ou
    d'une situation dès le début, nous sauvant plus tard d'un dilemme
    évolutionnaire et de la détresse.



     



    Naturellement, si l'on est mûr pour
    les Enseignements de la Sagesse Occidentale, on aura déjà extrait l'essence de
    la sagesse Orientale et l'aura amalgamée  comme une part de l'Identité
    permanente de l'Esprit. Pour cela, une exposition de la métaphysique Orientale
    est, dans la plupart des cas, simplement une récapitulation d'une acquisition
    antérieure,  qui est suivie par contact avec des enseignements plus
    courants, tels que  formulés par la philosophie Rosicrucienne et,
    généralement, toute science de l'esprit qui prend en compte l'importance
    majeure de l'Evénement  Christ et de l'Impulsion Christ.



     



    Noue n'oublions pas que Max Heindel
    écrivit une excellente synthèse de La
    Doctrine Secrète
     de Madame Blavatsky, si concise et
    cependant  riche, parce que l'auteur avait auparavant appris et largement
    absorbé l'ancienne sagesse mise en avant dans cette œuvre occulte.



    Ce synopsis représente, parmi ses
    membres à la Société Théosophique de Los Angeles, un bref discours d'adieu à un
    certain accomplissement des vies de la vie, antidatant, comme il se doit,
    l'événement le plus important dans l'histoire de l'évolution de la Terre—la
    naissance de Christ en Jésus et puis dans la planète Terre, et, venant de cette
    Présence, le don continuel à l'homme de la sagesse née de Son amour constant et
    du pouvoir né de Son sacrifice perpétuel.



     



    Clairement, toute foi ou secte qui
    cherche à programmer ou censurer le mental de leurs membres, ou de renier la
    vérité centrale d'autres religions est répréhensible pour tout aspirant
    spirituel.



    Toute vérité formulée est relative,
    quelque profonde ou cosmique soit son exposition. Elle est toujours sujette à
    réformation, à approfondissement et élaboration, puisqu'elle reflète le
    discernement avancé et le développement spirituel du connaisseur.



    De peur que nous ne soyons trop
    attachés à la forme de notre
    engagement, trop littéral ou sectaire dans notre allégeance aux apparats
    extérieurs du chemin que nous avons choisi, Max Heindel nous avertit. La
    déclaration suivante de Philosophie
    Rosicrucienne, Q&R
    362-3 peut servir d'exemple :"La Fraternité
    Rosicrucienne n'est pas épaulée par ces enseignants [Frères Aînés] ou inspirés
    par eux; ils donnent certains enseignements à l'auteur à condition qu'il doive
    les répandre au mieux de ses possibilités et annoncer leur bonne volonté à
    aider tous les autres qui  seraient qualifiés pour cette instruction. Les
    étudiants de ces enseignements ont formé ensemble un anneau pour le bénéfice de
    l'étude associée, mais il n'y a pas d'organisation si dure et tenace, ni
    l'intention d'en constituer une, mais le but est de laisser les gens obtenir
    cet enseignement où ils le veulent. Nous préférons qu'ils demeurent dans leurs
    églises".



     



    La vérité est l'intérêt important,
    pas autant l'identité ou le lieu des canaux matériels par lesquels elle se
    transmet. Lorsque l'on transfère le respect correctement adressé à la sainte
    Vérité vivante à ses formes manifestées, qu'elles soient des symboles inanimés
    ou des personnes divinement inspirées, ou des institutions, qui, comme
    l'observait Emerson, sont souvent les ombres prolongées d'individus seuls, on
    se place soi-même au seuil de l'idolâtrie, qui est une forme de suicide
    spirituel.



     



    Les Frères Aînés ne supportent pas
    les organisations en tant que telles,
    sanctifiant l'une ou plusieurs à l'exclusion des autres. Ils ne jouent pas de
    favoris arbitraires. Leur génie se manifestera plutôt là où l'obéissance et les
    aptitudes de l'homme servent leur Grand Plan. Là où le mérite se reconnaît et
    les circonstances le garantissent, ils informeront et assisteront.



    Là où existe le cœur chaste, le désir
    intense et la préparation à connaître, leur influence sera trouvée, leur
    lumière occulte sera dirigée.



     



    Le Christ non plus n'œuvrait pas à
    travers la prêtrise de Son époque, mais à travers la sagesse de l'Esprit de Vie
    avisé, qui est à présent, par la vertu du sacrifice et de l'amour du Christ,
    disponible à tous les chercheurs dans le monde entier du plus profond de leur
    propre âme.



     



    Nous apportons ces observations devant
    vos yeux de l'esprit non pas pour contrarier les partisans d'une autre école
    ésotérique ou pour contredire quelque système métaphysique, mais pour
    encourager et soutenir tout chercheur sérieux de la divine sagesse et du
    Seigneur de l'Amour.



    La sagesse, la pénétration
    spirituelle, et le pouvoir nettoyé de l'égoïsme sont notre droit inné
    spirituel, non la  propriété spéciale du clergé, d'une fraternité occulte,
    ou de quelque groupe choisi. Seul le
    mérite compte
    . Et le mérite signifie que le paiement d'une vérité
    spirituelle et du pouvoir qu'elle confère est inconcevable—en fait, impossible.
    Car l'expiation du Christ a ouvert la porte de la réalisation spirituelle à
    quiconque le désire. Comment ceci peut-il être ? Parce que le mode d'accès pour
    la sagesse et le pouvoir est à présent une opération purement intérieure, non dépendante de quelque
    affiliation extérieure, et de quelque nomination séculaire, quelque cérémonie
    extérieure. L'initiation ne porte plus en elle de conditions organisées. Le
    Christ est présent et attend le cœur de chaque Ego, attendant sa bonne volonté.



     



    La contemplation de soi, la
    stagnation, et les attitudes cristallisées poursuivent rapidement
    l'étudiant  pensant que la sagesse de la vie a une fois pour toutes 
    été donnée, est un livre fermé, trouvé littéralement entre deux couvertures.
    Apprécions s'il vous plaît que rien  n'ait été formulé et n'a été rendu
    disponible sur le plan matériel, rien d'extérieur à lui-même, ne satisfaisait
    les besoins spirituels de Max Heindel. Il demandait une révélation plus pleine,
    plus directe. Notre recherche
    non plus ne doit pas s'arrêter à sesréponses.



     



    Alors que nous-mêmes pouvons
    dédaigner cette notion de vérité finalisée, cependant l'attitude de revenir à
    la sagesse déjà donnée en tant que seul déterminant pour nos actes et croyances
    est aussi tout évidente. Le choix des Frères Aînés pour Max Heindel ne nous
    délègue pas une faveur spéciale simplement parce que nous souscrivons aux idées
    qu'il a communiquées. Et aussi sûrement qu'une nouvelle bible sera écrite pour
    le Nouvel Age maintenant à l'horizon, ainsi des œuvres plus élaborées et
    intensives sur la science de l'esprit seront mises en avant.



    Dans les remarques de la préface de
    la Cosmo, l'auteur décrit son
    travail monumental comme un traité 'élémentaire'.  Alors que le désinvolte
    peut trouver la joie dans cette éventualité de pure iconoclasme, nous sommes à
    présent loin de prendre les enseignements donnés par les Frères Aînés par Max
    Heindel pour des lieux communs ou dépassés. Ils demeurent substantiellement en
    avance sur leur époque.



     



    Ce que nous prenons soin 
    d'accentuer est la qualité vitale qui rend la personne et des écrits de Max
    Heindel aussi dignes que  sont—l'honnêteté, l'humilité et l'ouverture avec
    lesquelles ils donnent de leur sagesse, rappelant à l'étudiant que l'esprit de
    libre recherche, l'absence de dogme, et l'aptitude à maintenir simultanément de
    multiples points de vue, dans une phrase, la culture de l'ouverture d'esprit,
    sont des attributs essentiels à l'aspirant spirituel.



     



    Peut-être même davantage que les
    enseignements eux-mêmes, valables autant qu'ils soient, est l'esprit dans et
    avec lequel ils sont donnés, qui respecte si profondément le libre arbitre
    individuel et sont respectés par la magnitude de la sagesse céleste qui
    s'exprime à travers l'homme et attend toujours sa plus grande compréhension.



    Aucune qualité ne va autant à
    l'encontre du sens général entier de la contribution de Max Heindel que le
    point de vue irréductible, l'arrogance intellectuelle, le cultisme, le déni de
    la pertinence d'idées nouvelles, et la résistance au changement.



     



    Si nous sommes honnêtes et fidèles à
    l'esprit dans lequel Max Heindel conduisit ses recherches et s'exprima
    lui-même, nous nous sentirons contraints à le suivre et à poursuivre sa quête
    du Logos, la Sophia, le sacré, la Sagesse cachée, utilisant comme clef notre
    intérêt pour notre prochain, qui nous pousse à être pleinement présent à chaque
    moment et à raffiner  de son grossier minerai l'or vivant, ce qui en dépit
    de toute fluctuation, a une valeur éternelle.



     



    Nous comprenons que les formes ne
    sont pas l'élément principal dans la fraternité (ce groupe contre ce groupe,
    cette idéologie contre celle-ci). Les formes
    spécifient, séparent et enferment. Nous cherchons plutôt une vie qui s'exprime à travers toutes
    formes, qu'elles soient sociales, culturelles ou religieuses. Nous avons
    témoigné de l'absurde conflit des credos qui prétendent être trouvés dans la
    conscience de Dieu (ou au moins sous la direction de Dieu) et de  l'amour
    fraternel et cependant ont déployé des armées pour prôner une lecture
    préférentielle d'un texte religieux ou simplement de soutenir avec récompenses
    et victoire  les élus de Dieu. La tolérance, la patience, la renonciation
    à soi, et l'honnêteté rigoureuse sont parmi les qualités essentielles associées
    avec un e ouverture d'esprit authentique.



     



    Les interprètes des Enseignements de
    la sagesse Occidentale sont souvent les membres les plus spécialisés
    individuellement de la société, plus dans leurs sois, plus mentaux. Ils peuvent
    requérir une poussée philosophique supplémentaire pour se réajuster  à une
    implication engagée et productive dans leur vie quotidienne. Ceci n'est pas
    nécessairement une cause de réjouissance. Les Enseignements sont en effet
    sublimes, mais leur besoin implique qu'un certain égoïsme doive être dépassé,
    indique qu'un certain isolement de l'expérience doit être établi.



     



    Plutôt que de nous vanter nous-mêmes
    de l'excellence des Enseignements qu'il estde notre privilège de connaître,  nous ferions bien de considérer la force et la pureté intérieures des nombreuses âmes qui ne requièrent pas de schémas cosmiques  pour marcher sur le sentier de la sainteté et de l'utilité; qui refusent à la souffrance personnelle et au bouleversement social d'affaiblir leur foi en Dieu, ou d'abattre une ombre sur la lumière de leur amour, ou de  diminuer leur optimisme. Ces personnes, dans un sens, connaissent déjà les Enseignements, car les Enseignements servent la fonction première de promouvoir une vie vécue dans l'harmonie et l'utilité optimales avec le processus cosmique. Car alors qu'un esprit actif peut certifier et soutenir, il peut également douter et renier; et le doute est le grand tueur de l'action et l'ennemi de  la communauté spirituelle. L'esprit peut raisonner pour l'amélioration. Il peut aussi rationaliser en

    status quo et paralyser. Mais nous sommes ici, sur ce plan
    matériel, pour agir, agir
    sagement, agir bien.



     



    La Philosophie Rosicrucienne nous
    encourage à penser pour notre soi. Nous n'étouffons pas nos compagnons avec des
    restrictions et des prohibitions mais dans une atmosphère d'amour impersonnel,
    nous soutenons la faculté  individuellepour la détermination du bon et du vrai. Comme nous rejetterions  les limites imposées sur nos propres activités mentales, ainsi nous sommes disposés à respecter l'autonomie des autres. Cependant nous nous efforçons d'être toujours prêts à aider lorsque cela semble approprié



     



    Cette non-participation dans le choix
    personnel d'un autre est difficile à développer, car nous sentons souvent le
    désir de joindre l'autre à notrevérité personnelle, pour le persuader de
    notrecourant d'action préféré, ou pour le prévenir que ce que
    nous pensons lui apportera tort ou
    bienfait. Ainsi en effet nous sèmerions, sarclerions et même récolterions son
    jardin psychique et mental pour lui. Habituellement, nous devons simplement
    permettre à nos amis de conduire leur vie comme ils l'estiment convenable, les
    entourant de la lumière de notre intérêt véritable et les libérant par la force
    de nos pensées positives.



     



    L'esprit entier doit œuvrer largement
    au-delà du contexte de la pensée routinière du monde, qui a typiquement sa
    référence et son application aux objets des sens de perception, au monde des formes
    matérielles. L'esprit qui est vraiment ouvert doit et admettra les révélations
    appartenant aux mondes invisibles, et dans cette sphère il n'y a pas d'exemple
    plus subtil que la foi, la vérité et la naïveté manifestées par l'enfant.
    "Quiconque ne recevra pas le Royaume de Dieu comme un enfant ne pourra y
    entrer".



    Il n'y a rien de plus remarquable au
    sujet d'un enfant que l'impressionnabilité de son esprit, qui le rend si aisé à
    instruire, et l'élève qui s'efforce de vivre la vie supérieure devrait tendre à
    maintenir son esprit dans cet état fluide, car aussitôt que nos idées
    deviennent établies et incapables de changement, notre progrès cesse.



     



    Lorsque quelque chose de nouveau est
    présenté à lui, la réponse mentale typique de l'adulte est habituellement
    nuancée de scepticisme. Il craint d'être déçu et d'avoir à changer ses
    conceptions de base. Le petit enfant n'a pas le sens écrasant de sa propre
    connaissance supérieure, et se caractérise plutôt par une complète ouverture,
    par un assentiment spontané et immédiat à la relation, par une ardeur à
    expérimenter le moment présent dans sa plénitude, acceptant tout. Comme
    l'enfant est le père de l'homme, ainsi puisse l'enfant immortel en nous être le
    maître de notre homme mortel extérieur.



    Le grand maître, la vie elle-même,
    est toujours prête à nous instruire à travers l'événement quotidien et
    immédiat, le maintenantfondamental. L'ouverture d'esprit décrit la conscience alerte, équilibrée, patiente, centrée, éveillée à la vérité que la divinité est toujours présente et cherche notre présence d'esprit pour pouvoir nous manifester la lumière et l'amour à travers les myriades de formes et de fréquences de l'événement quotidien



     



    L'ouverture d'esprit, laissée à
    elle-même, tend toujours à fermer, à mesurer, tout comme la forme physique,
    réagissant à  son début, tend graduellement vers la stase et la fixité, à
    moins que des énergies nouvelles ne soient introduites pour retenir la flexibilité.
    Par conséquent, l'esprit maintenuouvert doit sa vigueur juvénile à la volonté exercée consciemment.



     



    La polarité exotérique-ésotérique
    suspend la présence ou l'absence de l'ouverture d'esprit éclairée : L'exotérique décrit toujours la
    tradition, la forme orthodoxe, la pourvoyeuse. Toutes les religions,
    Christianisme inclus, sont exotériques en nature. Elles consistent en
    enseignements et liturgies destinées à mener le chercheur, le pèlerin, dans les
    maisons de culte communal et puis plus tard dans l'église ou le temple de son
    propre être intérieur. Elles le dirigent vers  l'autel de son Soi intime.
    A ce point, cependant, elles le laissent et c'est de ce point que l'aspirant
    cherche à communier avec le Dieu vivant, à participer à la Vie une et à la Vérité
    dont la Réalité est partout et à toutes les époques Une. L'ouverture d'esprit
    voyage sur les grandes routes de l'enseignement exotérique, refusant de
    s'arrêter et de faire commerce avec l'une ou l'autre organisation, ou d'adopter
    une conception de  rituel particulier comme un point final de recherche.



     



    L'aspirant découvre éventuellement
    que toutes les méthodes religieuses, disciplines et systèmes  sont dirigés
    vers un but commun, le même capitole spirituel de multiples déserts qu'il doit
    lui-même traverser—à travers la tempête sauvage des passions, les ténèbres
    profondes du doute métaphysique, et la fausse brillance de l'égoïsme
    intellectuel—les convolutions apparemment sans fin de la rivière de la
    conscience personnelle.



     



    L'Exotérique définit ce qui est extérieurement 
    transmissible. L'Esotérique  pointe
    vers cette Source commune inviolable encore à l'intérieur de chacun de nous,
    cette Shekinah à l'intérieur du Saint des Saints, où la Vie Une de nous tous,
    la Lumière du monde, la Lumière qui éclaire chaque homme, l'intelligence
    suprême, avant toute forme, existe toujours.



    En accentuant la confiance en soi et
    la priorité de notre Etre Intérieur en déterminant la vérité, la Philosophie
    Rosicrucienne s'étend aussi loin vers l'ésotérique véritable et vital que tout
    système formulable de développement spirituel peut le faire, et l'appel est
    spécialement dirigé vers l'esprit. Nous faisons bien de nous souvenir de
    l'admonition de maintenir l'esprit dans une condition équilibrée et de bonne
    volonté calme et élevée, même si nous dédions quotidiennement notre personnes
    extérieure au service du monde et l'amenons devant l'autel le plus Saint.



     



    Chaque jour nous renouvelons nos
    efforts pour construire et être dans l'esprit du Christ, l'esprit entier,
    l'esprit ésotérique, l'esprit de l'humanité telle qu'elle existe en tant
    qu'archétype vibrant.



    Nous ôtons les écorces des
    enseignements partiels ou paroissiaux et convergeons vers des vérités
    germinales, des réalités proverbiales, tout comme les coquilles doivent être dépouillées
    pour exposer le germe vital, le centre de vie.



     



    Avec Dane Rudhyar nous
    réalisons  qu'il peut y avoir ici une seule doctrine ésotérique, tout
    comme il ne peut y avoir qu'un Christ, bien que beaucoup viennent en Son nom.
    Citant Rudhyar, "Toute tradition, qu'elle soit occulte, religieuse, ou
    socioculturelle, ne peut seulement être qu'exotérique…La tradition ésotérique
    seule est une tradition qui ne peut être enseignée et qui n'implique pas de
    technique ou approche particulière. Ceci n'est pas un réductionnisme
    philosophique—simplement une déclaration des limitations des formes verbales en
    ce qui concerne l'expérience de Dieu ou de la Vérité".



     



    Ce que nous pouvons appeler
    proto-ésotérique suggère que ce qui est vécu,
    insiste sur ce qui fait son apparence dans le vêtement du présent éphémère mais
    s'élève dans l'éternel Présent. Génériquement,  l'esprit naît d'une
    identité avec Une Vérité, l'Etre Tout Dieu, dont il s'éveille lentement, comme
    d'un rêve extatique, dans la conscience matérielle. Nous pouvons élargit la
    signification de deux termes utilisés en logique pour esquisser la carrière
    spirituelle de l'homme.



    La déduction décrit une démarche de destruction  du Un dans la
    diversité, une dispersion  de la Vie une en de nombreuse formes. 
    L'itinéraire de l'homme décrit à présent un processus inductif pour atteindre une condition première de spiritualité,
    mais une condition ennoblie à travers la Conscience de Soi. Il œuvre du
    pluralisme du don concret vers la réunion avec son Origine dans la Vie Une existant
    avant toutes autres formes.



     



    La bénédiction d'une ouverture
    d'esprit réside dans son aptitude à appliquer le stéthoscope de la conscience
    spiritualisée sur le présent profond, plus central en ce moment que la pensée
    la plus sublimement articulée ou la plus subtile émotion. Plus élevée l'esprit
    conçoit et reçoit la pensée, plus claire et brillante devient la lumière de sa
    connaissance, plus vide de soi personnel devient le calice de sa conscience, et
    plus qualifié est l'homme d'expérimenter la Présence vivante dans la sainte
    Communion.



     



    Dans le processus de retour vers le
    Royaume de l'Esprit, la vertu de la vérité essence existant dans toutes les
    religions du monde est ratifiée, car elles sont vues comme rayonnant de la même
    Source divine. L'ouverture d'esprit devient une Alexandrie d'information sur
    les religions du monde et la connaissance occulte. Mais cet exposition 
    organisée, le rassemblement et l'activité synthétique de l'esprit, constitue
    une phase relativement précoce dans sa mission générale. Eventuellement elle se
    conforme et confirme son foyer aux conditions de son  champ de conscience
    immédiat et avec un amour croissant, de la patience et l'éveil, elle vit dans
    le présent conscient avec la foi présumée qu'en elle la divinité a sa résidence
    et que par là même la gloire de la vérité vivante coule dans le cœur et
    l'esprit ouverts  de celui qui est prêt à la recevoir.




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  •  Chacun veut ce succès, mais le succès signifie quelque chose de différent pour chacun. Certains critères généraux acceptés à différentes époques changent avec notre évolution.  



            
    Dans l'ancienne Lémurie, les plus précoces étaient instruits en science physique, les arts et métiers. Cet enseignement a fleuri dans notre civilisation occidentale. Tout d'abord au temps où nous étions des Esprits libres non entravés par le temps et l'espace. Mais lorsque l'Ego entra dans le corps dense et devint son esprit intérieur, nous fûmes emprisonnés. A travers la période Atlantéenne entière, et une grande partie de la Période Aryenne cela prenait des mois pour voyager comparativement aux courtes distances sur la surface de la terre. Maintenant (1912), nous avons pratiquement conquis l'espace en maîtrisant les forces de la nature ; le télégraphe, par exemple, a presque annihilé l'espace et le temps.
     



      



    Dans ces âges passés il y avait un critère de succès différent du critère actuel, et dans le futur il y aura encore un nouveau.  



    Alors qu'il est vrai que l'industrie n'a jamais été avant portée à une si grande échelle qu'à ce jour, il est aussi généralement admis que les plus idéales conditions des temps médiévaux ont été sacrifiées, car l'artisan forgeait pour la pure joie de créer. Comme le héros de l'Etrange Histoire, de Bulwer, dont le travail était de soigner, et pour qui les honoraires étaient seulement accessoires, il travaillait non seulement pour le salaire,  mais
    dans chaque pièce de travail, il infusait quelque chose de sa propre individualité, c'était une partie de lui-même. Il travaillait de nombreuses heures, mais il ne geignait jamais car le jour coulait comme son chant joyeux rivalisait avec le chant du marteau sur l'enclume ou son sifflement voyait se noyer le sifflement de sa scie ou de sa lime. Il ne tenait pas compte du temps qu'il prenait pour accomplir sa tâche. Son unique souci était qu'une fois fini, son travail devait être bien fait. Par conséquent, les œuvres d'un maître de tout métier étaient justement admirées par ses concitoyens et étaient objets d'émulation pour les journaliers et les apprentis. Ils atteignaient un critère d'excellence qui appelle encore notre admiration à ce jour.
     



            
     



    Aujourd'hui nous nous sommes égarés loin de ce critère de succès du vieux  temps, c'est à dire  capacité créative et avons établi un nouveau standard—capacité accumulative. Nous avons grandi pour mépriser l'artisan et flatter l'homme qui fabrique un million en un jour en accaparant l'approvisionnement alimentaire du monde. Et l'artisan est devenu fou avec la même maladie ; il ne prend plus soin de son travail ; il le considère comme une affliction. Il travaille pour l'argent et contre le temps et est aussi misérable dans cette voir qu'un homme sont les richesses tiennent dans la balance sur le crédit d'un échange de
    stock. Il hait le riche, le riche le hait ; et tous deux regardent soit en pitié ou méprisent les artistes et inventeurs idéalistes qui travailleront encore longtemps pour l'amour et sans égard pour l'argent.
     



      



    Ainsi il est évident que le critère actuel de succès n'est pas satisfaisant. Il st aussi évident que nous ne pouvons revenir aux anciennes conditions, ainsi la question à résoudre pour le monde est : Dans quelle voie peut on atteindre le succès permanent ? Lorsque nous avons trouvé un nouveau et meilleur critère de succès et commencé à le vivre, alors il y aura un nouvel âge. Le Christ établit un standard de grandeur pour le nouvel âge lorsqu'il dit "Celui qui est le plus grand d'entre vous soit le Serviteur de tous," et en cette époque les hommes lutterons avec chaque autre pour être au service comme ils cherchent maintenant à rivaliser  avec l'autre pour l'acquisition des richesses. C'est par conséquent la raison pour laquelle ce principe de service a été considéré le point crucial du rituel utilisé par la Fraternité Rosicrucienne, car si nous aspirons à être les pionniers d'un ordre plus élevé des choses, nous devons nous mettre à pratiquer les principes essentiels dans quelque mesure au moins.       



    C'est un fait bien connu de nous tous, qu'en toute ligne de comportement nous devons avoir de l'expérience avant de pouvoir servir. Il est par conséquent une question pertinente à poser, quelles qualifications sont nécessaires pour être au service de nos compagnons ?  



    En premier lieu réalisons que cela n'est pas nécessaire pour nous d'aller très loin  chercher qui nous pouvons servir parmi les étrangers. Toute notre recherche sera vaine jusqu'à ce que nous ayons fait le devoir à portée de main.
     



      



    Ne gaspillons pas notre temps dans l'envie de brillants et lointains mondes à conquérir. Notre travail est là où nous sommes. Si nous pouvons aider à rendre les hommes meilleurs, les hommes rendront les conditions meilleures. Pour ce dessein, considérons les outils avec lesquels nous devons travailler—notre corps triples. Certains corps, comme les outils, doivent être  "aiguisés" par le soin que nous leur donnons. Le corps dense est fait de substance  chimique et sa note dominante est inertie. Le corps vital est  fait d'éther chimique, et sa note dominante est rythme. Le corps désir est fait de substance désir et sa note dominante est (é) motion. Pour surmonter l'inertie du corps dense nous devrions chercher à le spiritualiser, pour le construire dans le meilleur et plus léger matériau. En vérité, ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille, mais l'état d'esprit qui demande des nourritures grossières, souille.  



            
    Pour accentuer le rythme du corps vital nous devrions utiliser le principe de répétition—prier sans cesse. Ceci est la vérité après l'Affirmation de la Pensée Nouvelle.
     



            
    Alors vient le corps du désir, l'entrepôt de l'énergie qui bouge dans le monde. Lorsqu'elle échappe au contrôle c'est le caractère, destructif souvent au-delà de la mesure. Nous ne devons pas éliminer le caractère, de toute manière, mais le transmuer et diriger son énergie en effort qui valent la peine.
     



            
    Nous voyons le monde à travers notre atmosphère qui colore tout ce que nous voyons. Si nos voisins semblent petits et mesquins voyons s'il n'y a pas quelque mesquinerie en nous, et sur le principe du diapason le mal en nous a fait sortir le mal correspondant en eux.
     



            
    Ceci est le vrai secret de notre succès ou de notre échec dans la vie—nous obtenons ce que nous donnons.
     



            
    L'homme qui est petit et avare appelle ces mêmes traits chez les autres. Il pense que lui-même est abusé et le monde entier mesquin alors qu'il est celui qui a fauté. D'un autre côté l'homme au tempérament ensoleillé regarde à travers son aura de soleil et de joie ; il irradie de gaieté et la provoque en chacun de ceux qu'il rencontre ; ainsi il est une source de joie et de bonne
    volonté, un facteur exaltant dans les Mondes. Le corps désir peut être purifié et le caractère ensoleillé cultivé. Ne critiquons pas et ne trouvons pas les fautes, n'ayons ni souci, ni peur. Estimons nos bénédictions et soyons reconnaissants et ainsi nous les augmenterons.
     



            
     



    Nos vies sont dans nos propres mains ; nous pouvons faire d'elles ce que nous voulons. Mais le moyen pour commencer est de s'efforcer de ne jamais laisser passer un jour dans lequel nous n'avons pas fait quelque chose pour quelqu'un et comme nous faisons ceci nous trouverons que nos opportunités de service croîtront ; ainsi fera notre capacité, et nos vies seront un succès  



    Donc nous pouvons dire que la vie réussie est une vie de service à tous et dans la mesure où nous vivons en accord avec ce critère nous vivons une vie réussie.




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  • Lorsque, dans
    le cours de son développement, l'homme s'éveille d'un rêve d'une  vie
    inconsciente et sans question et commence à exercer sa faculté de
    raisonnement—observant, se souvenant, et discernant—sa relation au monde
    sensible perd sa naïve simplicité. Il devient conscient  de ce qui doit
    être mis en doute.



     



    Les deux
    derniers millénaires de l'existence de l'homme Occidental ont été chargés de
    confusions de semi-vérités, ont témoigné d'une volonté croissance humaine de
    savoir, accompagné d'une frustration grandissante de cette volonté. Le mental
    chercheur contemporain demande dans tout son sérieux, "Y a t-il une base
    inébranlable pour la certitude dont je puisse me faire certains jugements sur
    la vie, son but et sa signification ? Y a t-il un endroit où je puisse me tenir
    et être capable d'expérimenter : Ceci  est vrai"?



     



    Cette
    question n'a pas encore eu de réponse. A une époque, les conditions
    d'expérience de l'homme n'occasionnaient pas le doute dans un sens de
    séparation. Les dieux autrefois illuminaient perceptiblement les éthers de la
    conscience de l'homme. Pour une période, les Etres Célestes étaient vus
    habitant la sphère céleste de la Terre et  le Cosmos était expérimenté
    comme le foyer de l'homme. Que pouvons-nous dire sur cette question que l'homme
    est poussé à poser ? Que signifie t-elle ? Que l'homme se sent lui-même être
    incomplet; en outre, qu'il cherche à confirmer profondément en lui-même quelque
    chose qu'il n'apporte pas de monde de son expérience des sens.



     



    Au
    commencement, l'homme interprétait son spirituel comme  procédant d'un
    désir inaccompli de posséder le monde et d'expérimenter ses multiples délices.
    Mais l'expérience sensuelle n'apaisait pas ce désir, car sa dimension
    réside  au-delà du royaume de l'âme. Au contraire, le monde 
    l'expérience matérielle  tend à aggraver le sentiment  d'isolation de
    l'Esprit : Ce que nous ressentons, n'est  pas finalement, ce que nous
    cherchons.



     



    L'homme
    devait d'abord s'embarquer sur le terrain plat de la conscience de sa carte
    locale. Il se perdit lui-même par delà l'horizon de familiarité et traça le
    cercle de la véritable forme de la Terre, revenant là où il avait débuté,
    enthousiasmé par la découverte de la rondeur de la Terre; mais à son cœur ce
    besoin  de connaître était plus pressant qu'auparavant. Cette figure
    illustre un modèle Tantaléen  que l'homme renforce dans un cadre purement
    matériel lorsqu'il cherche, de son monde sensible, des réponses à une
    hésitation intérieure, pour une condition de l'Esprit. Il trace des cercles
    l'enfermant lui-même. Dans cette démarche, il a l'impression de se rapprocher
    d'une réponse. Il a le sentiment intime d'atteindre son but. Mais il se trouve
    éventuellement en arrière, au point de départ, avancé matériellement,
    peut-être, mais non plus sage spirituellement.



    Le
    questionneur, le chercheur, est rejeté sur lui-même, encore et encore. Son
    identité consciente étant circonscrite par la sphère physique, réduite à la
    disposition de ses formes extérieures, l'homme est conduit vers un mode
    différent de pensée pour déterminer la raison de son existence—et la raison
    pour laquelle il est un étranger dans le monde.



     



    La véritable
    activité de pensée nous dit que la raison et l'intelligence rendent réellement
    possible notre dilemme; que si le Soi, par un acte de l'esprit, ne n'abstrayait
    pas lui-même de l'expérience immédiate, aucun dilemme n'existerait. Mais
    l'esprit peut aussi découvrir les réalités en dessous de l'existence
    sensorielle, parce qu'il a été créé pour les découvrir. L'usage correct du
    mental est théodique : elle démontre  et affirme l'existence et la
    bienveillance de Dieu  face aux ténèbres et au mal apparent.  Par conséquent,
    la devise de Socrate : La vie non vérifiée n'est pas digne d'être vivante. Ou,
    re phrasé, celui qui est ignorant de son identité spirituelle, son identité en
    tant qu'Esprit, n'est pas véritablement vivant.



     



    A travers
    cette compréhension préliminaire que sa souffrance résulte de sa séparation
    d'avec la conscience divine, l'homme réalise que son doute et son angoisse ne
    sont pas uniquement siennes, que c'est la condition commune de l'humanité
    déchue, et que c'est une bénédiction déguisée. Car si notre circonstance actuelle
    était considérée  adéquate, nous ne devrions pas nous soucier d'être
    conscients des réalités spirituelles. L'insatisfaction humaine est un mécontentement divin, qui devient non seulement une impulsion, mais éveille en
    spécialisant des organes  la perception des mondes des plans intérieurs.



    C'est
    particulièrement la croissance de ses pouvoirs mentaux, le besoin croissant de
    justifier l'expérience de façon rationnelle,  de pénétrer le contenu de sa
    conscience par la pensée, qui pose à l'homme ses problèmes et simultanément lui
    maintient sa promesse. Cette situation  décrit la véritable condition pour
    laquelle la Philosophie Rosicrucienne fut formulée et propulsée sur le plan
    matériel—pour qu'elle puisse fournir à l'homme de raisonnables encouragements
    pour ses croyances religieuses et une conduite morale pour laquelle,
    auparavant, l'autorité ecclésiastique et une foi vigoureuse seules suffisaient.
    L'homme a besoin de façon croissante de connaître la raison de sa foi. Moins
    facilement peut-il se donner lui-même déclamer un credo qui ne résonne pas dans
    son âme, ou de décréter des rituels dont la valeur en tant que symboles vivants
    est perdue  à la compréhension de son âme.



    L'antidote à
    l'amnésie contemporaine est un rappel au cœur des vérités spirituelles. Ce que
    les religions orthodoxes apportent au praticien superficiel sont des formes
    virtuellement dépourvues de leur vie véritable et signification originales.
    C'est la voie de toute cérémonie et l'expression machinale qui n'est pas
    continuellement embrasée par l'étincelle de l'inspiration vivante.



    L'homme peut
    approcher le besoin pour la régénération  de la dimension religieuse 
    des deux directions, qui convergent comme une et même activité : Il peut faire
    ressortir l'approche historique, lisant profondément dans les systèmes, visions
    et sémantiques de ses prédécesseurs sur les résumés des vies de saints, glanant
    la sagesse des sages et s'inspirant de la pénétration créative des poètes. De
    ces rares minerais creusés de l'expérience d'âmes exceptionnelles, l'étudiant
    de la connaissance supérieure peut préparer dans le creuset de l'action, par
    une méditation persistante  enflammée par son aspiration spirituelle, une
    substance vitale qu'il est finalement lui-même, devenir ce qu'il cherchait en dehors
    de lui-même dans les paroles et les voies des autres.



     



    Une seconde
    approche  à la renaissance spirituelle, la méthode existentielle ou de
    première main, accentue la valeur de l'expérience immédiate  comme la
    source de ce qu l'on cherche. Le siècle passé a été témoin de l'impatience de
    l'homme individuel avec une éducation formelle, des précédents autoritaires, et
    des priorités historiques. L'impulsion du Verseau avance toujours davantage
    fortement  l'intuition qui peut pénétrer à travers le brouillard de la
    confusion intellectuelle et de l'agnosticisme de la pensée tiède aux réalités
    qui affirment son but et l'instrumentalité dans la création, qui confirment
    expérimentalement  la vérité impliquée dans le point de vue géocentrique
    ou Ptolémaïque du Cosmos : l'humanité est le point focal des efforts de
    myriades d'Etres célestes et de processus cosmiques.



     



    Lorsque
    l'homme emploie sa faculté de pensée seulement pour asservir sa perception des
    sens, il abaisse son statut de Fils de Dieu et devient, en effet, une émission
    du monde minéral. Ses pensées et sentiments, sa vie intérieure entière, sont
    pratiquement hors phase de l'existence, étant uniquement autant une réalité
    que  des ombres  vagues chassées par la lumière au mouvement des
    objets physiques.



     



    D'un autre
    côté, lorsque l'homme emploie ses pouvoirs de pensée pour condenser des
    intuitions élaborées, traduire des images descendant des plans intérieurs, même
    lorsque les perceptions des sens donnent l'évidence du monde matériel, alors
    l'homme est autorisé à élever sa conscience au-dessus d'une stricte
    identification avec le monde physique. Il est béni par la conscience qu'un
    changement de l'attitude commune est correcte—que la vie intérieure des pensées
    et des sentiments est plutôt l'origine de ce que nos sens nous envoient de
    l'espace.



    Plutôt les
    objets matériels prennent  quelque chose de la qualité des ombres,
    phénomènes secondaires, un changement multiple de l'authentique et exacte
    vérité.



     



    La naissance
    du mental dans son rôle correct en tant qu'accoucheuse de réalités spirituelles
    rachète l'homme de l'oppression de la matière. Il découvre qu'il peut 
    être transformé par le renouvellement de son esprit. L'esprit est omnipotent
    pour déterminer pour l'homme exactement ce qu'il cherche. Correctement utilisé,
    utilisé comme un sacrement, l'esprit peut  donner une vie nouvelle et une
    plus grande impulsion à la capacité d'amour. Le mental peut protéger et exalter
    les fonctions du cœur  en tant que récepteur spirituel de l’impulsion de
    la Loi Cosmique, en transmettant et traduisant cette impulsion comme verbe et
    acte pour l’amélioration humaine.



     



    Sommes-nous
    un peu plus près de la réponse à notre question initiale ? Y a t-il
    quelque chose qui puisse amener un homme à découvrir, par la force de ses
    propres facultés, en lesquelles il peut donner tout son accord, étant si
    essentiel au fait ou à l'acte de conscience  que sa réalité se tienne
    au-dessus de ce que de toute évidence le mental lui-même puisse régler pour
    approuver ou désapprouver ? 



    A nouveau,
    pourquoi posons-nous même une telle question ? Parce qu'elle se pose à nous.
    C'est déjà cela. La question nous demande  de la suivre jusqu'à son
    origine. C'est donné par Dieu. Dieu en Christ, notre Réponse incarnée, dit,
    "Ici JE SUIS. Venez à moi, connaissez-Moi". En guise d'incertitude,
    notre question fixe pour nous un fil de lumière que nous devons suivre hors du
    labyrinthe souterrain de la pensée qui est limité aux perceptions des sens. Ce
    fil de lumière est un Fil de Vie qui tombe dans la conscience matérielle de
    chacun de nous par notre propre Soi immortel, notre Soi-Esprit, qui nous pousse
    à tenir bon et grimper jusqu'à la Source de lumière. Notre âme est pêchée par
    notre Ego éternel, tout comme Pierre à travers la sagesse spirituelle
    (institutionnalisée par l'Eglise Catholique) fut chargée de devenir pêcheur
    d'âmes humaines.



    Dans notre
    inextinguible désir de connaître, d'être ce qu'au fond de nos cœurs nous
    sentons être nous-mêmes, nous devenons si avides de nourriture spirituelle,
    pour ce Pain Vivant, que nous saisissons la substance  des 
    impressions de nos sens  et perçons à travers elle l'âme de son
    intériorité et découvrons que l'image qu'elle nous donne en tant que forme
    matérielle est simplement  une fenêtre  vers une vie intérieure, un
    monde physique désignant un monde métaphysique, une porte entrant sur une
    réalité d'un ordre différent, créant en nous, par la construction de notre
    amour pour lui, des organes supérieurs de connaissance et de vision.



     



    Une critique
    devrait rappeler à notre attention le vague mode de  délivrance de notre
    captivité matérielle, nous pourrions citer la table de vibrations, hautement
    suggestive, apparaissant dans La
    Cosmogonie Rosicrucienne
    de Max Heindel. Ce diagramme rend
    merveilleusement claire que la  manifestation de 'existence est une
    fonction d'énergie croissante mesurée par la fréquence de la vitesse vibratoire
    de la substance racine éthérique—ainsi le son, la lumière et les Rayons X sont
    isomorphes sur la même matière de base.



     



    Par analogie,
    autant la soif de désir de connaître la vie progresse, autant le besoin
    impérieux de voir la lumière s'accroît, l'aptitude à discerner la vie et la
    lumière croissant proportionnellement, ou plutôt, géométriquement. De
    façon  phylogénétique, le désir de voir la lumière a construit l'œil pour
    recevoir cette lumière. De la même façon, le désir de voir la lumière de la
    raison  de l'existence  construit l'œil intérieur qui perçoit les
    prototypes spirituels du monde visible. Nous ne décrivons pas  un souhait
    tiède d'avoir une solution occasionnelle temporaire à un problème terrestre.
    L'homme doit brûler d'un feu de désir qui incinère les ingrédients personnels
    en lui, dessèche le petit soi et affaiblit l'élément permanent en son être. Ce
    résidu irréductible et pur peut alors porter une plus lourde charge, peut
    s'enflammer avec le feu central de volonté de connaître, puis avec l'aptitude à
    connaître, et finalement avec la réalité radiante de la connaissance elle-même.



     



    Notre désir
    de connaître est une impulsion sacrée qui une propriété pénétrant tout par la
    vertu de sa grande pureté et de son intensité. C'est une nécessité pour la
    naissance et la montée de la lumière. L'homme apporte sa douleur et sa
    souffrance, son angoisse du doute, à l'autel de son sanctuaire intérieur, à ce
    lieu intime en lui au-delà duquel il ne peut aller. Là il  offre, du mieux
    qu'il peut, l'essence de ses actes et désirs; il fait de sa vie un cadeau, sous
    la forme d'une prière sans forme : Ici je donne mes doutes et mes souffrances
    dans la forme la plus sainte que je puisse accomplir pour elles. Accepte les
    pour allumer Ton feu  afin de m'éclairer dans l'établissement de la
    compréhension de Tes voies.



     



    Qu'il lise un
    livre ou non, le chercheur de Lumière, suffisamment attentif à la découverte, découvrira, sera éclairé. La Lumière et la Vérité le trouveront puisqu'il
    permet à sa quête d'être encouragée et sanctifiée par la foi et l'amour.
    L'amour, parmi ses autres pouvoirs sans nombre, rend l'aspirant pleinement
    capable de tolérer la tension de l'existence dans les ténèbres puisqu'il a la
    parfaite assurance que toute lumière et toute sagesse œuvrent maintenant en
    lui. L'amour transforme la quête potentiellement inhumaine  pour la
    connaissance en une conscience qui vit la vérité.



     



    Ici nous nous
    tenons sur le seuil du plus grand mystère dans l'existence et le devenir de
    l'homme—le  mystère du
    monde. Lorsque l'homme tisse les impulsions spirituelles s'élevant de son cœur,
    de son esprit et de son âme dabs les perceptions qui composent  la
    structure de son expérience quotidienne, lorsque, avec la compassion
    spiritualisée de son désespoir, de ses pertes, et de ses blessures, il lit
    sagement dans le Livre de la Vie, il unit le germe de l'idée mentale avec le
    corps de vie de l'amour : l'idée s'incarne. L'homme contacte dans sa propre
    Personne élevée, le mystère de l'incarnation de la Divinité. Il incarne 
    la réalité d'un Acte accompli pour toute l'humanité par l'Esprit du Soleil qui
    prend forme humaine afin que l'homme individuel puisse ensuite prendre
    consciemment forme divine.



     



    La divinité
    est la source de la mortalité de l'homme. "Homme" et
    "Mortel" sont synonymes seulement pour le matérialiste. Car l'homme,
    pour réaliser pleinement son potentiel humain, doit devenir sujet  aux
    deux formes de mort : l'une, mort au monde supérieur pour  l'incarnation
    physique. La deuxième, mort au plan physique pour quitter son corps matériel
    dense. La divinité de l'homme est consciemment réalisée à travers le sabre et
    les forces de la mort.



    Le cadeau
    cosmique accordé à l'homme par le Christ à travers Jésus était et est le
    pouvoir  d'établir un contact avec la Lumière-Christ en tant que membre
    spirituel ou faculté d'individualité croissante de l'homme. Depuis le Golgotha,
    l'homme peut, sous son propre pouvoir, s'éveiller à sa nature spirituelle, peut
    vivre consciemment à l'extérieur d'un corps matériel dense, peut expérimenter
    la vie au-delà de la tombe.



     



    Un renvoi
    courant de la réalité du Christ, la Présence du Christ, peut être fait sur les
    fondements par lesquels la réalité  des dieux classiques est rejetée.
    Cette opinion est que l'homme peut seulement avoir la connaissance de lui-même
    et que son besoin d'existences supra physiques a simplement pour objet une
    forme de pensée dépendante. L'anthropomorphisme, Dieu fait dans l'image de
    l'homme, va exactement à l'encontre, même du récit traditionnel de la création
    donné dans la Genèse où les Elohim (Dieu) sont décrits comme créant l'homme à Leur  image.



    Le solipsiste
    préférerait cependant la notion irraisonnable que l' le phénomène délicat et
    insondable qu'est l'homme physique prenne son origine bon gré mal gré  des
    combinaisons fortuites d'atomes plutôt que de prendre forme selon des
    archétypes Cosmiques pré-existants et par des processus d'esprits
    intermédiaires.



     



    Comme la
    conception d'un univers centré sur l'homme exclusivement est une illusion
    trompeuse des êtres Lucifériens, ainsi l'idée d'un univers strictement matériel
    est un voile jeté  par d'autres Pouvoirs spirituels dont le propre
    développement est servi par la l'homme tentant de regarder uniquement le monde
    physique comme seule réalité.



     



    Dans son
    Odyssée spirituelle, l'homme en recherche de réponses ultimes doit orienter sa
    course entre ces périls jumeaux de l'égoïsme et du matérialisme, qui résident à
    la racine de ses tribulations. S'il existe exclusivement pour lui-même, il est
    contre lui-même. S'il ne croit que ce qu'il voit, il est un non-croyant et
    s'illusionne sur lui-même. Cependant, curieusement, les forces qui
    renverseraient sa course spirituelle assistent véritablement l'homme,  à
    travers une sagesse qui naît de l'erreur et de la souffrance, en réalisant
    consciemment son Soi supérieur.



     



    Par delà des
    époques d'expérimentation et d'erreurs, l'homme découvre que la véritable paix
    du mental et la liberté de l'esprit  s'accomplissent  seulement en
    vivant pour le tout, pour l'unité.



    Quoiqu'il
    exclue de sa conscience, provoque chez l'homme, à ce point, une diminution de
    lui-même. Son âme ressent l'absence et il ne peut développer de sécurité
    spirituelle jusqu'à ce qu'il cesse de protéger son sens du moi et d'arrêter de
    respecter  ses préférences personnelles à l'exclusion des besoins généraux
    et de l'harmonie totale. L'homme en recherche découvre que Dieu ne joue pas de
    favoritisme, et que ses meilleurs intérêts sont servis  par l'émulation de
    cet exemple divin. Le soleil de sa conscience spirituelle bourgeonnante ne
    brille pas pour un  et se couche  ou s'éclipse pour un autre. Il
    apprend à vivre indépendamment des mutabilités des apparences extérieures. Sa
    conscience est enracinée dans une certitude intérieure, dans son éternelle
    nature-Soleil, dont la personnification est  Jésus Christ  en
    l'homme. Connaître la réponse, pour venir à une vérité solide absolue, un fait
    d'existence expérimenté non affecté par les variations du temps et de l'espace,
    est  aussi sûrement que le Soleil brille, venir en connaissance de cause à
    l'intérieur de l'aura de la réalité du Christ. Il découvrira que  pour
    lui-même ce dont témoignent  le Nouveau Testament  et autres libres
    sans nombre—qu'en Dieu qui est manifesté à travers Jésus Christ nous vivons et
    nous mouvons et avons notre existence. Le contenu de ces livres est, après
    tout, une expression de la pensée et de l'intuition humaines, dont les sources
    proviennent  d'en haut et pénètrent l'humanité et sa terre plus
    complètement que l'air le corps de l'homme ou la lumière l'atmosphère.  Il
    doit être sevré d'une dépendance sur le plan matériel, maternel.



     



    Pour que
    l'homme vient au Christ, il doit  se détourner de sa partie égoïste et
    adapter son existence à ce que Dieu veut pour lui, qui est de reconnaître son
    patrimoine spirituel en tant que fils/fille de Dieu.



     



    A celui qui
    coudrait aller seul il dirait, "Splendide. Tout le plus grand 
    pouvoir". La confiance en soi est une vertu cardinale et nécessaire à
    l'aspirant spirituel.




    votre commentaire


  • Parmi les
    nombreux symboles cosmiques que nous avons ramenés de l ‘Antiquité, aucun
    n’est plus commun que le symbole de l’œuf.  Soigneusement caché dans ce
    symbole se trouve le mystère entier de l’origine et la destinée du monde et de
    l’homme. L’œuf symbolise le Cosmos dans sa conception la plus abstraite du plus
    intime état de l’existence, antérieur aux périodes et suites d’involution et
    d’évolution. Il enseigne que bien que la vie soit capable de façonner la
    matière, elle ne peut compter sur elle pour son existence.
     



      



    C’est une
    auto existence, n’ayant ni commencement ni fin. Ceci est symbolisé par la forme
    ovoïde de l’œuf. L’Etre Absolu est toujours représenté comme une forme ovoïde,
    sans commencement, et donc sans fin.
     



      



    A l’intérieur
    de la périphérie de l’œuf est la Pouvoir vivant, mâle-femelle, qui est
    l’Esprit  Divin. Ce grand Pouvoir a été appelé par les Grecs, PHANOS, le
    Dieu de la Lumière, car devant sa brillance, l’univers entier resplendissait de
    la lumière du feu, le plus glorieux des éléments. Et ainsi, l’œuf, la première
    et la dernière de toutes choses, chauffé par la Vie Divine en lui, éclôt.
     



     Un
    grand Esprit s’avance alors dans toute Sa gloire et Sa splendeur.
     



    Dans la
    légende d’Orphée, Phanos est appelé le père de tous les dieux parce qu’Il était
    le premier à apparaître comme «lumière ». Dans la Bible, nous lisons qu’au
    commencement, Dieu dit : « Que la Lumière soit, et la Lumière
    fut ». Dans la philosophie Rosicrucienne, il est enseigné que « Dieu
    est Lumière » et cette phrase est prise comme pensée principale dans nos
    périodes de méditation.
     



      



    La 
    lumière est le premier principe manifesté de Dieu ; ceci est suivi par
    l’Amour comme second principe, et le service en troisième.
     



    Cet Etre
    glorieux, né d’un œuf, était triple, et comme décrit dans la terminologie de
    Platon, de trois aspects . Phanos était le « Père »,
    Ericape, le « pouvoir », et  Métis,
    l « intellect ». Cette terminologie correspond à nos principes
    Rosicruciens qui sont appelés le Père, le Christ, et Jéhovah ; ou la
    volonté, la sagesse et l’activité.
     



      



    Dans la
    littérature des anciens il est écrit que dans le commencement  l’univers
    était « eau », ou « chaos ». Les eaux imploraient
    intensément ; elles peinèrent et s’animèrent d’une fervente dévotion.
    Lorsque cette chaleur et dévotion devinrent suffisamment  intenses, un
    Grand Oeuf fut produit. Cet œuf demeura pour Un Grand Jour, et à l’expiration
    de cette période il se cassa en deux . Des deux hémisphères, la supérieure
    était en or, et l’inférieure en argent.  Celle en argent devint le monde,
    ou création du monde, et celle en or devint les Cieux, ou séjour céleste. Dans
    certains cas, le jaune doré de l’œuf est représenté comme le soleil, ou le
    centre de l'univers ; dans d’autres cas, comme le cœur de l’homme, entouré
    de ses facultés latentes et de ses véhicules. Par encore d’autres auteurs
    d’anciens travaux métaphysiques, il est considéré comme la terre, entourée par
    les eaux terrestres, qui sont symbolisées par la part d’albumine, ou le blanc
    de l’œuf. A l’intérieur de cet œuf, étaient aussi les continents, les mers, les
    dieux, les démons, et l’humanité.
     



      



      



      



    Le Grec
    Phanos symbolise la première naissance, l’Homme Céleste, resplendissant comme
    le soleil. Il est appelé « l’œuf d’or », le père de Métis et de tous
    les dieux. Pour le bienfait de ces dieux de l’univers, Il créa les cieux et la
    terre, afin qu’ils puissent s’avancer vers un nouveau jour de manifestation.
     



    Dans une
    autre description du monde il est dit que le ciel,  la terre, et l’eau, et
    quoi que ce soit d’autre à l’intérieur d’eux, sont l’œuf même. Le ciel est
    organisé au-dessus de la terre, comme un œuf, par l’ouvrage du Créateur, et
    l’apparence de la terre au milieu du ciel est semblable au jaune à l’intérieur
    de l’œuf, et l’eau, à l’intérieur de la terre du ciel, est la même que l’eau à
    l’intérieur de l’œuf.
     



      



    Parmi les
    écrits de cet illustre Rosicrucien et esprit immortel connu sous le nom de
    Paracelse, nous trouvons des citations qui jettent un rayon de lumière sur ce
    vieux mystère de l’œuf. Il déclare que « le jaune de l’œuf demeure dans
    l’albumine sans couler au fond de la coquille. Le jaune représente la terre et
    le blanc les environnements invisibles de la terre. La partie invisible agit
    sur la visible, mais seulement le philosophe perçoit la voie dans laquelle
    l’action prend place.»
     



    Dans cet
    exposé Paracelse se rapporte à la partie de l’albumine de l’œuf représentant
    l’invisible, les plans super physiques de la nature d’où coule la vie par
    laquelle toutes choses terrestres sont nourries. L’œuf est une image de Dieu et
    de l’univers, qui engendre et contient toutes choses en son cœur. L’homme fut
    fait à l’image de Dieu, son aura et corps désir étant ovoïde dans leur forme,
    et là où l’esprit fut développé, la forme fut aussi ovoïde. Chaque cellule et
    atome vivants, chaque étincelle qui en émanait ou avait son origine dans le
    monde de Dieu, est de forme ovoïde, sans commencement ni fin, montrant que
    ceci, aussi, est éternel, comme notre Père dans les cieux.
     



      



    L’œuf a été
    utilisé comme un symbole des anciens temps. Il y avait l’Oeuf du Monde des
    Egyptiens qui provient de la bouche de l « Incrée et Eternelle
    Déité », et qui est l’emblème du pouvoir génératif. L’œuf de Babylone
    était supposé avoir fait naître Ishtar et était supposé être tombé des cieux
    dans l’Euphrate. Les œufs colorés étaient utilisés annuellement au printemps
    dans presque chaque région, et en Egypte, ils étaient échangés comme symboles
    sacrés au printemps. C’était l’emblème de la naissance et renaissance, cosmique
    et humaine, céleste et terrestre. Nous apprenons par les écrites de Madame
    Blavatsky, que le mot Easter (Pâques en anglais), venait évidemment d’Ostara,
    la déesse Scandinave du printemps. Elle était le symbole de la résurrection de
    toute la nature et était adorée au premier printemps.
     



      



    C’était alors
    une coutume chez les Nordiques païens d’échanger des œufs colorés, qui étaient
    appelés les œufs d’Ostara. Ces derniers devinrent les œufs de Pâques. Cette
    vieille coutume a été adjointe à la Fête de la résurrection du Sauveur, qui,
    comme la vie cachée dans l’œuf, a dormi dans la tombe pendant trois jours avant
    qu’IL  ne s’éveille à La Vie Nouvelle. Ceci était naturel parce que le
    Christ est identifié au même soleil de printemps qui s’éveille dans toute sa
    gloire après les tristes, longs jours de l’hiver.
     



      



    Le symbole
    sacré de l’œuf était préservé par les Druides et utilisé par eux comme une
    marque distinctive de plusieurs grades, dans l’Ordre des Druides. Ces œufs
    étaient de couleurs variées, certains bleus, d’autres verts ou blancs, tandis
    que certains étaient rayés de plusieurs couleurs. La couleur donnait un indice
    de leur stade dans l’Ordre, car la couleur dont étaient vêtus les membres était
    la même que celle des œufs.
     



      



    Dans le
    symbolisme mystique des premiers Rosicruciens, nous trouvons que l’œuf philosophique
    y était incorporé, et il a une interprétation très significative. La
    « Fraternité de la Rose Croix », dit John Heydon, «  est
    maintenue par un groupe d’adeptes mystérieux qui se perpétuent eux-mêmes d’âge
    en âge, en retournant dans une matrice philosophique, où ils restent un temps
    prescrit, et alors viennent encore une fois renouvelés en vie et en
    années. »
     



      



    Le même
    écrivain parle aussi du Frère CRC, et en décrivant une de ses soi-disant
    périodes de repos, ou plutôt une étape d’inactivité sur le plan terrestre, il
    parle du Frère comme « dans une matrice naturelle stimulante ». Cette
    matrice est un cercueil de verre ou container, un vaisseau alchimique dans
    lequel les Frères étaient enterrés. Il était appelé l’œuf philosophique. A
    intervalles réguliers, l’Adepte, cassant la coquille de l’œuf, acceptait des
    devoirs variés de vie, pour se retirer plus tard à nouveau dans sa coquille de
    glace. Entre les vies, le Frère était sensé dormir dans l’œuf.
     



      



    Périodiquement
    le philosophe émerge de cet œuf, ayant une nouvelle forme externe dans laquelle
    il habite temporairement. Ceci est comparable à l’homme, qui entre deux vies
    sur terre, existe dans les mondes invisibles, dans ses propres corps
    invisibles.
     



    Il y a une
    grande différence, toutefois, dans le fait que l’homme doive naître de la
    matrice physique d’une mère, tandis que l’Adepte, ou le Frère, est capable de
    matérialiser un corps dans lequel fonctionner sur le plan terrestre sans la
    nécessité de naître.
     



    La brisure de
    l’œuf représente la victoire de la nature spirituelle de l’homme sur la personnalité ou la nature animale plus basse. L’homme est un univers miniature et sa personnalité physique est un œuf, ou un corps aurique de forme ovoïde, dans son actuel stade de développement.

     



    Comme le germe
    est soigné par Mère Nature jusqu’à ce qu’il éclate en splendeur, ainsi l’œuf
    est couvé par la maman oiseau, et le processus alchimique prend place, jusqu’à
    ce que le petit poussin grandisse littéralement hors de la coquille avec ses
    vêtements de plumes ; comme le bébé est protégé dans la matrice de la mère
    jusqu’à ce qu’il s’élance sur l’océan de la vie, ainsi, l’homme, qui a souffert
    suffisamment et appris la futilité de céder aux appétits et désirs de la nature
    inférieure, et est prêt à tout abandonner au Dieu intérieur, crie vers la
    Divine Etincelle en lui, de prendre en charge tous ses véhicules et facultés,
    pour les contrôler et diffuser les qualités de l’Esprit à travers son être
    entier.
     



      



    C’est alors
    que l’œuf humain est couvé de l’intérieur par l’Esprit, les qualités
    spirituelles transmutées et perfectionnées de l’amour cassent la coquille et un
    être nouveau-né et glorieux s’élance avec toute la splendeur et la beauté de
    Phanos, le Dieu de la Lumière. Alors il peut acclamer triomphalement comme le
    fit le Christ : « Tout est accompli ».
     


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    En tant
    qu'aspirants spirituels, nous cherchons à développer notre faculté de jugement,
    dans le sens du "discernement" ou "discrimination". 
    Inversement, nous cherchons à maîtriser toute tendance à juger nos
    frères—"juger" dans ce contexte signifiant "critiquer" ou
    "condamner".  Le jugement tel qu'employé dans le second sens est
    ici en considération.



     



    Le Nouveau
    testament pousse clairement  à la vertu  de non-jugement : "Ne
    nous jugeons donc plus les uns les autres: Mais pensez plutôt qu'un homme ne
    doit rien faire qui soit une pierre d'achoppement  sur le chemin de son
    frère" (Rom.14:13).



     



    L'ironie du
    jugement  est qu'il perpétue l'acte  qu'il juge et, par sa
    censure  et son verdict de répudiation, renforce ce qu'il pourrait avoir
    souhaiter équilibrer ou effacer.  Apporter un jugement contre une action
    en punissant ou persécutant l'auteur renforce l'injustice  et rend les
    procureurs également ou davantage  coupables de violation et de
    négativité. La "justice" punitive  est un  pernicieux cycle
    descendant d'offense. Les offenses illégales ne sont pas neutralisées par
    l'offense égale menée contre le "malfaiteur". Le meurtre passionnel n'est
    pas réglé par le meurtre certifié connu sous le nom de peine capitale.



    La vie est
    sainte et intacte. Tout ce tendrait vers la séparation est péché.  La
     moralité de loi du talion,
    "œil pour œil" réduirait la vie humaine  à néant, car personne
    n'est sans péché.  L'accusateur, le découvreur de faute, ferait mieux de
    prendre à cœur les paroles de Jésus Christ : "Que celui d'entre vous qui
    est sans péché lui jette la première pierre" (Jean 8:7).   
    Plutôt,  si ton œil t'offense—c'est-à-dire, si  quelqu'un perçoit
    l'offense—arrache ton œil. En d'autres termes, il n'y a rien d'impur en soi,
    mais si nous estimons que ça l'est, alors il en est ainsi (Rom.14:14).
     Occupons nous de la poutre de notre propre œil avant de chercher la
    paille dans celui de l'autre.



     



    Ce mécanisme,
    par lequel nous constatons nos propres erreurs et nos conditions intérieures
    généralement telles qu'elles sont chosifiées et venant des autres, est appelé
    "projection" en psychologie clinique. La science de l'Esprit la
    décrit comme "vision à travers l'aura". Si  notre propre désir
    et nos atmosphères mentales sont sinistres et agités, nous voyons à travers un
    verre assombri; nous voyons des distorsions, et nous repérons  des
    négativités dans notre entourage.  Lorsque nos auras sont brillantes et
    claires, lorsque nous existons  et nous exprimons dans l'amour,
    l'optimisme, et l'harmonie, alors nous voyons "face à face". 
    Nous discernons le bon, le noble, et le vrai dans les autres. Leur nature
    vibratoire supérieure révèle  des vibrations similaires et créent une
    immunité contre les influences de l'ombre, l'égoïsme, et les éléments vulgaires
    dans notre environnement.



     



    Juger avec un
    œil de condamnation est voir uniquement avec l'œil physique, voir l'extérieur,
    l'évident, le littéral, le superficiel, voir, finalement, le transitoire.
    Ainsi, il est dit du mental exotérique, "En ayant des yeux pour voir, ils
    ne voient pas" (Mat.13:13-14). Plus nous ferons l'effort de  voir
    spirituellement,  plus nous comprendrons ce que nous voyons et n'aurons
    plus besoin de jugement, de condamnation, et d'aliénation. Le jugement
     déclare : "Je ne suis pas ce que je vois. Je voudrais le séparer de
    moi, l'annuler,  le tuer". Mais ce processus de refus énergétise
    l'objet du jugement, qui est une pensée dans le propre mental du juge. La
    solution salutaire est  de comprendre tout le contenu de conscience 
    mais de laisser être le négatif, ne l'honorant d'aucune énergie de refus ou de
    vengeance, affirmant et renforçant toujours le contenu positif de la
    conscience.



    Sous un autre
    angle, "Ne juge pas de peur d'être aussi jugé". Ou encore, "La
    mesure que vous utiliserez sera utilisée pour vous". Tous les péchés et
    les erreurs sont les expressions de l'ignorance.  Ainsi,  celui qui
    sait ne se met pas en colère contre ceux qui vivent dans l'ignorance, car cette
    connaissance inclut l'amour. Par conséquent, ceux qui vivent dans les ténèbres
    et dans l'erreur suscitent la compréhension et le sentiment dans l'Esprit
    compatissant.  Pour cette raison Jésus Christ aurait rassemblé les gens de
    Jérusalem  dans le cercle de sa sollicitude telle une mère poule rassemble
    ses poussins sous ses ailes. Pour cette raison,  également,  
    Jésus Christ demanda de Sa croix d'agonie : "Père, pardonne leur, car ils
    ne savent pas ce qu'ils font". Si ils l'avaient su, ils ne l'auraient pas
    fait.



     



    Toutes les
    actions portent en elles, en germe, mais implicitement, leurs propres
    conséquences; elles sont en fait, leurs propres jugements. Un homme  n'a
    pas besoin de se dresser  lui-même en "juge impartial" et en arbitre 
    des actes et de la destinée d'un autre. Faire ceci indique simplement
    l'arrogance et l'ignorance  de celui qui s'estime ainsi qualifié. 
    "Je le dis à votre honte. Ainsi, il n'y a pas parmi vous un seul homme
    sage? Non,  personne qui puisse juger entre ses frères…Pourquoi  ne
    souffrez vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne souffrez vous pas 
    d'être dépouillés?" (Cor.I  6:5-7).  Jésus Christ souffrit le
    jugement de la mort. Il prit le mal de l'humanité sur sa personne innocente,
    cette complicité planétaire de l'homme pourrait être annulée et l'homme
    pourrait vivre non par la loi, mais par l'amour.



     



    En tant
    qu'implication future du jugement, nous pouvons dire que l'auto critique
    constante frustre le développement spirituel.  Paul écrit qu'il ne se juge
    pas lui-même (Cor.II 4:3) et  même prend moins garde au jugement des
    hommes. Cependant nous savons que l'homme qui meurt  quotidiennement
    demande davantage à sa conduite, à sa parole, et sa vie intérieure que ne le
    fait son pire critique. Il répond non au jugement des hommes, mais à celui de
    Dieu. Il nez prétend pas connaître le jugement de Dieu, autre qu'en professant
    et préférant l'Amour infini de Dieu en l'Etre Jésus Christ, qui donna Grâce et
    Vie à l'homme en retour à son péché et son mépris.



    Soyons
    honnêtes,  sinon audacieux, et épargnons nous l'auto dépréciation inutile
    et la prétention du jugement personnel. Les moments  pour l'auto
    observation impersonnelle et le remords peuvent être réservés à la
    rétrospection du soir sur les événements de la journée écoulée.  Nous
    devrions réaliser que tout ce qui passe pour une pieuse auto critique est une
    forme subtile d'amour de soi, par lequel on est spécial par le biais  de
    fautes particulières ou d'inaptitudes qui rendent compte de nos échecs. 
    L'auto jugement vient alors, en effet, la justification de soi.



     



    Que nos
    propres personnes soient les seuls objets de notre jugement et cela avec un
    esprit  de perfectionnement de soi plutôt que de pitié ou d'auto
    humiliation moribond. Nous ferions bien de nous rappeler que nos yeux au sens
    moral sont focalisés sur l'homme mortel, le soi inférieur, dans le but de
    l'élever, de le transmuer, et de l'aligner avec nos natures supérieures. 
    Notre auto analyse constructive est dirigée  pour refléter et exprimer
    notre divinité intérieure dans nos véhicules inférieurs, faisant d'eux des
    vaisseaux limpides qui puissent révéler et magnifier pleinement  l'Amour,
    la Lumière et la Vie du Dieu intérieur. Finalement, nous pouvons garder à
    l'esprit les paroles du Christ, "Je suis venu non pas pour juger le monde
    mais pour sauver le monde" (Jean 12:47).




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