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    Un
    "accident" est un événement qui arrive à une ou plusieurs personnes ou choses
    inattendues, sans prévision ni intention. Par conséquent l'accident se distingue
    de l'ordre général et prévisible des événements comme inhabituel ou séparé. Un
    soi-disant accident est, comme tout autre événement sur le plan physique, une
    pensée dans une certaine partie de sa course.

     

    Une pensée
    est un être crée par la Lumière Consciente et le désir; et qui, lorsqu'il est
    émis, a pour but, une destinée potentielle, et un facteur équilibrant—lequel
    facteur équilibrant, comme l'aiguille d'un compas, pointe vers l'équilibre final
    de la pensée comme un tout. La pensée dure jusqu'à ce que le facteur équilibrant
    ait apporté un ajustement  à travers celui qui a émis l'idée. Le facteur
    équilibrant provoque des extériorisations aussi longtemps que la pensée dure. A
    chaque fois que la pensée, se mouvant dans ses courses, approche le plan
    physique, elle place celui qui l'a émise en état de recevoir une extériorisation
    ce cette pensée. Une extériorisation peut arriver seulement lorsqu'il y a
    jonction de temps, de condition, de lieu. Les lois qui contrôlent
    l'extériorisation ne s'adaptent pas toujours à l'intention et à l'attente des
    personnes concernées; et l'extériorisation est alors appelée un accident. Un
    accident est une partie physique perçue d'une pensée qui poursuit son cours
    autrement invisible. L'extériorisation rend visible cette partie de la pensée
    qui touche le plan physique et n'est pas cependant équilibrée. La démonstration
    est faite  à travers la personne qui est concernée par
    l'accident.

     

     

     

    Des
    accidents  tels qu'une blessure personnelle, ou un grenier frappé par un éclair,
    ou un événement qui prévient quelqu'un avant de s'embarquer sur un bateau  qui
    doit couler, viennent seulement à ceux dont les pensées sont de ce fait
    partiellement extériorisées d'eux-mêmes. Un accident présente à celui à qui il
    arrive quelque chose de son passé, que ce soit récent ou ancien. L'accident est
    une partie de l'une de ses propres pensées qu'il n'a pas équilibrées, et qui
    durera et, de temps en temps, le rencontrera en tant qu'événement physique,
    jusqu'à ce qu'il ait payé ou reçu paiement  à travers l'extériorisation directe
    de la destinée, apprenne ses leçons de cet enfant de l'esprit et du désir, et
    ait satisfait sa conscience. Souvent les accidents viennent pour le blesser,
    souvent pour l'aider, et parfois en tant que protections.

     

     

     

    Les
    raisons  pour lesquelles les événements arrivent sous forme d'accidents, d'une
    manière exceptionnelle, imprévue, sont  qu'un homme ne voudrait pas faire
    certaines choses par lui-même, comme se casser un bras, ou que les circonstances
    n'appellent pas pour la perpétration d'un crime contre lui, c'est à dire, une
    blessure intentionnelle; ou finalement que l'événement  accidentellement est la
    manière la plus facile et la plus directe pour amener la jonction du  temps, des
    conditions, et du lieu, pour l'extériorisation.

     

     

     

    De plus,
    il y a dans la survenue d'un accident un appel spécial pour l'attention. Un
    accident, plutôt qu'un événement ordinaire, produit ceci parce que l'accident
    est inattendu, effrayant.

     

    Un
    accident est amené dans le cours ordinaire  de la loi de pensée en tant que
    destinée. Chaque homme a un grand nombre de pensées tournant dans son atmosphère
    mentale, allant vers une extériorisation  sur le plan physique. Les pensées
    survivent avec une tendance  à s'extérioriser dans les événements que le facteur
    équilibrant en chacune d'elles requiert et projette.

     

    Les
    pensées commencent et continuent leurs cycles depuis le moment où la personne
    les émet. A chaque fois qu'elles   approchent du plan physique, elles cherchent
    à s'extérioriser; mais elles sont souvent retenues par les extériorisations de
    sa destinée actuelle. Lorsqu'il y a une opportunité, aussi blessante soit-elle,
    la nature entière de l'homme s'empare d'elle et l'utilise pour précipiter  un
    événement qui apportera une de ces extériorisations.  Chaque pensée, une fois
    émise, dure et apparaît cycliquement, extériorisée en tant qu'événement
    physique. Pour ce dessein, celui qui a émis une pensée appelle mentalement ou
    psychiquement d'autres personnes concernées par cette pensée, à travers leur
    atmosphère. Si un cycle d'une pensée de ces personnes coïncide avec un cycle
    d'une des siennes, ceci produira, non intentionnellement pour la première,
    l'événement qui est appelé accident.

     

     

     

    Une autre
    manière dont arrivent les accidents est par les élémentaux [ Perceval définit
    un élémental comme un élément de la nature se manifestant comme l'élément du
    feu,  de l'air, de l'eau ou de la terre, individuellement; ou comme un élément
    individuel d'un élément dans la masse des unités.—Ed.
    ] , des éléments de la
    nature. Ils suivent et sont liés par la pensée d'un homme, et se ruent avec elle
    dans son corps comme une impulsion, pour qu'il accomplisse de façon inattendue
    un acte qui résulte en accident pour lui; il peut, par exemple, se couper
    lui-même; ou il peut tomber devant une voiture à vive allure. Une autre manière
    dont les élémentaux  peuvent agir pour précipiter une pensée est en produisant
    un événement sans intervention humaine, comme lorsque le feu brûle un homme,  ou
    des cendres entrent dans son œil, ou de la glace fondue coule sur lui du toit,
    ou lorsqu'il trouve des objets de valeur. Dans chaque exemple  sa propre pensée,
    cherchant extériorisation, est le moyen de précipiter sur lui l'événement qu'il
    appelle un accident.

     

    Le dessein
    d'un accident est d'appeler son attention vers la pensée dont il est une des
    extériorisations.  Celui à qui un accident arrive peut toujours, en cherchant,
    trouver quelque chose à ce propos. Bien que l'événement  puisse ne pas lui
    révéler son passé entier, il peut  révéler cette portion  de passé qui lui est
    nécessaire de connaître.  S'il essaie de comprendre,  il apprendra, et il
    apprendra davantage que s'il  veut payer—il doit payer de toute façon. Ce qu'il
    apprend l'amènera plus près de l'ajustement.

     

     

     

    Supposons
    que deux hommes voyagent dans une région montagneuse. En plaçant son pied sur
    une pierre peu sûre, l'un deux glisse et tombe dans un ravin. Son compagnon va à
    son secours, trouve le corps mutilé en dessous, parmi les rochers; et près de sa
    main, il découvre, saillant du côté du ravin, une veine aurifère. La mort de
    l'homme appauvrit sa famille  et cause faillite à celui avec qui il était
    peut-être en affaires. A cause de cette chute, l'autre découvre un filon d'or
    qui devient une source de richesse. Une telle occurrence  est dite être un
    accident, apportant la mort à l'un, chagrin et pauvreté à certains, faillite à
    d'autres, et "bonne chance" au camarade dont la richesse est acquise par
    chance.

     

     

     

    Il n'y a
    pas d'accident ou de chance connectée avec de tels événements. Chacun des
    événements est en accord avec le développement de la loi en tant que destinée,
    et est une extériorisation de quelque pensée, émise par la personne affectée,
    bien qu'au delà des limites de perception.

     

    Celui qui
    a été  tué était un homme dont le temps alloué avait fini sa course, bien que sa
    mort puisse être survenue un peu plus tôt ou puisse avoir été ajournée pour un
    court moment. Le style  de sa mort  a été prédéterminé pour être soudain. De
    plus, il était nécessaire, compte tenu de sa famille et de ses relations
    d'affaires, que ses relations à elles soient coupées de façon abrupte. Par
    conséquent il subit une mort soudaine.

     

     

     

    Que la
    pauvreté  éveille la confiance en soi dans ceux qui ont été dépendants du décédé
    et mette en avant des qualités  qui pouvaient ne pas être remarquées  lorsqu'ils
    étaient dépendants d'un autre, ou s'ils deviennent découragés, s'abandonnant au
    désespoir, ou devenant indigents, repose largement sur le passé de ceux qui sont
    concernés.

     

    Si le
    décédé avait été plus soigneux dans la sélection de son chemin, il aurait pu ne
    pas tomber, bien que sa mort, telle que requise par la loi,  aurait été ajournée
    simplement que peu de temps. Si  son compagnon n'avait pas descendu le périlleux
    chemin dans l'espoir de lui porter assistance, il n'aurait pas trouvé le moyen
    par lequel il a acquis sa richesse. Cependant, même si la peur l'avait  empêché
    d'aller porter secours à son camarade, il aurait seulement reporté sa
    prospérité, parce que la richesse devait  être le résultat de pensées et
    d'œuvres passées. En ne laissant pas passer une opportunité qui devait se
    présenter, il hâtait sa prospérité.

     

    Il est
    préjudiciable de parler d'accident et de chance  pour des événements survenant
    sans cause et sans tenir compte  de la loi.  Un tel usage sans réflexion des
    paroles favorise chez les gens la croyance qu'ils peuvent agir ou manquer d'agir
    et ne pas en être tenus redevables. Ils en arrivent à croire que les choses
    peuvent leur  arriver sans cause. Ainsi ils peuvent assombrir leurs conceptions
    morales. Ils limitent leurs vues et raisonnement pour les choses  sur le plan
    physique; ils croient à la chance, et sont enclins à devenir irresponsables.

     

    Les
    événements qui affectent  peu ou beaucoup, ou une race ou un continent, ou me
    monde entier, arrivent à  ceux à qui ils donnent avantage ou  affligent selon le
    travail de la loi de pensée en tant que destinée. A chaque individu sont
    extériorisées quelques unes de ses pensées passées. Les pensées pressent une
    ouverture pour l'extériorisation. Si il y a beaucoup de gens dont les pensées
    tendent vers un événement similaire, ils sont rassemblés même aux confins de la
    terre pour occasionner les accidents en question.  A chacun vient l'avantage ou
    la perte qui extériorise quelques unes de ses pensées passées.

     

    Les
    accidents qui surviennent à une communauté, comme une conflagration, un cyclone,
    une inondation, ou la pestilence, sont également les extériorisations de pensées
    de ceux qui sont affectés. Sous ce processus tombent aussi  la destruction des
    hameaux et cités, et la dévastation des cultures,  comme la destruction
    impitoyable de Carthage, la mise à sac de Rome, le pillage des établissements
    d'Espagne par les boucaniers, ou la conquête du pérou. Dans ces cas les "justes"
    souffrent avec les "injustes". Les "injustes" sont les mauvais dans le présent;
    les "justes" sont les mauvais du passé. De telles destinées ont été créées par
    l'action et l'inaction, la participation et l'indifférence, des habitants à des
    époques telles que la persécution des Huguenots, ou des Pays Bas par Alva,  ou
    des Quakers par les Puritains dans la Nouvelle Angleterre. Ils seront réunis
    ensemble dans le cours du temps , et leurs pensées les mèneront en lieu et temps
    de l'extériorisation de ces pensées passées. Ce lieu peut être  la même
    localité; ou les gens peuvent être rassemblés dans un autre lieu et vivre là
    dans la prospérité ou dans le trouble et partager les accidents du désastre
    final.

     

     

     

    Le
    "règlement de compte" peut être tenu depuis longtemps, mais il est certain
    d'arriver.  Les Etats Unis d'Amérique furent tenus à part par les Intelligences
    pour mettre à l'épreuve  l'indépendance par la multitude, et ainsi ils ont été
    menés vers le succès dans leurs différentes guerres, leurs institutions
    politiques et leurs entreprises économiques, en dépit des actions du peuple.
    Dans la paix et la guerre, leur fuite des conséquences naturelles de leur
    égoïsme  et de l'indifférence est frappante. Mais cette protection et ce succès
    universel, que les manuels d'histoire et les orateurs semblent prendre en
    matière de cours, ne peuvent durer. Ils doivent être une justification pour que 
    tous ces peuples tolèrent et  font en violation de leur grande responsabilité. 
    Les bigots de la Nouvelle Angleterre, les marchands d'esclaves du Massachusetts,
    les exploiteurs d'esclaves du Sud, les oppresseurs des Indiens, les corrupteurs
    politiques et autres se rencontreront le moment venu et souffriront  au
    règlement de compte  qui est sût d'arriver.

     

     

     

    Dans
    chaque vie il y a de nombreux événements qui sont généralement regardés comme
    des accidents. De tels événements sont, pour en mentionner quelques uns : la
    naissance à un moment particulier dans une certaine région, race, famille et
    religion; naissance dans des conditions favorables ou défavorables; naissance
    dans un corps sain ou malade; naissance avec certaines tendances psychiques et
    aptitudes mentales. Les vies des gens sont largement composées d'événements
    qu'ils ne peuvent choisir, et qui semblent être déterminés par accident. Parmi 
    ceux ci des opportunités sont offertes pour entrer en commerce, en affaires, ou
    en vocation; les relations de chance qui causent, préviennent, ou cessent  les
    associations dans le travail ou le commerce; et les conditions  qui mènent ou
    entravent le mariage et l'amitié.

     

     

     

    Les gens,
    s'ils ne regardent pas les événements en tant que événements de chance, les
    expliquent comme la volonté de Dieu et cherchent consolation dans leur religion.

     

     

     

     

     

     

     

    RAYS  MAI 
    JUIN  2002                HAROLD PERCIVAL

     

     

     

    Traduction
    Chantal Duros POUVOIRS


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  • POUVOIRS

    Un Néophyte
    approchait de la porte du temple,

    Et s'étonnait au
    portail largement ouvert.

    Pas de garde
    derrière, pas de veilleur se tenant devant.

    Cependant peu
    passaient, bien que beaucoup essayaient.

    "Aucun doute"
    pensait‑il "ils manquent'le mot

    Ceux qui
    faillissent.

    Mais ceux qui le
    connaissent n'ont pas peur.

    Son puissant
    pouvoir est certain de l'emporter".

    Et confiant en
    ceci il s'approche alors.

    Il donna le mot de passe
    Service, et essaya

    De passer le seuil
    sacré. Mais hélas

    Une force subtile
    le repoussait et, consterné,

    Il réalisa son
    impuissance à penser.

    Chagriné, il
    cherchait le plus sage des sages,

    Dont la demeure
    est dans des profondeurs sans fin.

    Là réside,
    dissimulée, la sagesse des âges,

    Et tout ceci peut
    gagner un ferme courage

    Sur ce sentier rude
    Expérience il voyagea.

    Il atteint Celui
    qui brille dans la course du temps.

    Et puis le
    problème mystique fut démêlé,

    En présence du
    Sublime Soi Supérieur.

    Par ceux qui
    connaissent simplement ‘mot' et le donne

    La leçon de son
    pouvoir est manquée.

    Car ceux qui par l'effort
    persistant de
    vivent

    Aucune sorte de
    barrière n'existe.

     

     

     

     

     

     

    RAYS SEPTEMBRE OCTOBRE 2001           
    W.T. CARSON

     

     

     

    Traduction Chantal
    Duros

     


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  • Image du Blog virtuellife.centerblog.net

    Durant le Moyen Age ce qui fut appelé "Le
    grand Oeuvre" fut poursuivi par quelques âmes connectées à la science et
    l’érudition de ce temps. Ces hommes étaient des mystiques et des alchimistes,
    qui, étant amoureux de Dieu et ainsi Ses réels adorateurs, savaient certains de
    Ses secrets. La rumeur extérieure disait que ces hommes  convertissaient ou
    transmutaient  les métaux de base en or ; cependant la plupart de ces hommes
    mouraient pauvres. Pourtant toutes ces âmes étaient les plus heureux des
    hommes.

     

    Il est à présent connu des scientifiques
    actuels que les métaux de base ne peuvent être convertis en supérieurs. Il a été
    de mode chez nos scientifiques spirituellement ignorants de ridiculiser l’idée
    de l’alchimie, regardant des hommes tels qu’Hermès Trismégiste, le père de
    l’alchimie, le Grand Albert, Nicolas Flamel, von Humboldt, Cagliostro, Thomas
    Vaughan, et beaucoup d’autres comme des faibles d’esprit, des dupes, ou des
    imposteurs à tout crin. Pourtant, avec les actions et les forces d’Uranus
    imprégnant positivement notre planète actuellement, la vérité des proclamations
    de ces grandes âmes deviendra apparente même à de tels opposants.

     

    L’alchimie et l’astrologie sont 
    inextricablement jointes pour être une science divine en vérité, car toutes deux
    possèdent en elles les écritures du monde, leur masses de symboles, mythes, et
    allégories, toutes contenant  et illustrant le Grand œuvre. Cette œuvre est
    l’accès et la transmission du Verbe—la Vie Divine—dans et à travers la matière,
    et par le long et lent processus d’évolution, transmutant la base et l’inférieur
    en raffiné et supérieur, l’humain en Divin, apportant toutes formes à leur
    perfection ultime. Ainsi se transforme le plomb Saturnien, transmuté en "or"
    spirituel ou Uranien.

     

    Puissent ces étudiants des enseignements de
    la Sagesse Occidentale comprendre que Saturne et Uranus tous deux représentent
    le Christ, Saturne étant l’Obscurité nécessaire et Uranus la lumière qui brille
    dans cette obscurité ou ombre. Mais aucune âme ne connaît le Christ Uranien
    jusqu’à ce que les forces du Grand Maître Christ soient réellement méritées et
    sa Pureté et sa Vérité possédées. Saturne est par conséquent intrinsèquement le
    principal bénéfique dans l’esprit du véritable astrologue et non le seul
    maléfique dans les séries générales de livres sur l’astrologie. Nous ne
    pourrions jamais atteindre l’état de supraconscience du Verseau sans le travail
    et l’aide de ce pédagogue de douleur, et Initiateur, Saturne.

     

     

     

    Lorsque nous parlons de Grand Œuvre, nous
    ne nous arrêtons pas seulement à l’homme, dans sa transmutation de l’inférieur
    en supérieur, mais incluons tout ce qui est contenu dans notre planète. L "or"
    que nous cherchons à fabriquer est cette Unité avec notre Père dans le Ciel,
    l’union divine de toute la vague de vie de notre planète produisant
    l’accomplissement ultime de notre évolution. Ainsi les symboles d’alchimie qui
    élucident le Grand Œuvre cherchent à expliquer et démontrer, par des résultats,
    l’idée et la vérité de La Vie, et comment l’homme peut travailler consciemment
    sur lui-même et les régions inférieures, et ainsi pousser loin devant l’effort
    planétaire ordinaire d’évolution. Par le Christ en nous,  il nous est permis 
    plus tôt de faire l’ascension et l’union avec le Divin ; nous oeuvrons avec Dieu
    en coopération ; nous cessons d’être paresseux et devenons des vrais Maçons.
    Ainsi seulement  pourrons-nous obtenir nos véritables grades, les grades des
    collèges étant beaucoup de rebuts en comparaison !

     

     

     

    Le Grand Œuvre reconnaît  immédiatement que
    l’homme est une petite cellule (microcosme) à l’intérieur de la grande cellule
    (macrocosme), que nous sommes chacun des cellules vivantes dans le corps que
    tous les alchimistes connaissent comme l’Homme Céleste. Etant ainsi unis en haut
    dans La Vie Une, nous descendons dans l’école terre saturnienne en dessous et
    devons  par le pouvoir de réelle alchimie, transmuter à la fin faire que le "en
    bas" soit comme "en haut".

     

     

     

    Pourquoi les grands alchimistes du passé
    ont-ils  renoncé à tout ce que  l’homme garde précieusement dans la vie
    physique ? Pourquoi passèrent-ils à travers  les plus sévères expériences et
    épreuves ? Pourquoi recevaient-ils souvent les insultes et la haine de la masse
    querelleuse ? Pourquoi étaient-ils souvent brûlés sur le bûcher ? Pourquoi ?
    Parce que leurs âmes étaient libres ! La vérité du Christ les a rendus libres,
    et ils portaient à l’intérieur d’eux-mêmes le calme divin  et l’équilibre du
    pouvoir qui vient seulement à ceux qui ont accompli et sont devenus victorieux
    dans le grand Œuvre. Ils ont fabriqué et transmuté le métal de base en Or
    Christ.

     

    Au moyen de la méditation productive d’un
    pouvoir imaginatif correct  travaillant de concert avec un ferme et puissant
    libre arbitre, ces âmes sont devenues conscientes de La Vie Une. Elles ont ainsi
    découvert en premier lieu qu’il n’y a en fait qu’Un Dieu, et que l’homme est
    réellement fait à Son image ; par conséquent il a le pouvoir non seulement
    d’accélérer sa propre évolution, mais aussi celle des règnes inférieurs.

     

     

     

    Le large degré de libre arbitre accordé à
    l’homme a produit un net retard dans l’évolution à travers les forces
    Lucifériennes d’hostilité et d’égoïsme. Mais à présent en ce nouveau Jour qui
    s’ouvre en splendeur à notre regard il n’y aura d’excuse pour quiconque pour
    connaître et utiliser l’apparent miracle qui tourne les métaux de base en or de
    Dieu.

     

    La transmutation est un merveilleux exemple
    des pouvoirs qui résident latents en l’humanité, pouvoirs qu’elle peut éveiller
    en produisant une Volonté purifiée en conjonction avec une Imagination
    efficace ; de cette union est né le Christ.

     

    Vous qui cherchez l’élixir de vie, vous qui
    cherchez la fontaine de jouvence, vous qui voulez  vaincre la mort, et triompher
    la seconde mort ("Celui qui triomphe ne sera pas blessé à la seconde mort"), que
    voulez vous faire ou payer pour ce privilège, cette faveur de Christ ? Il n’y a
    qu’une chose que vous puissiez faire pour fixer le Prix, et cette chose est
    s’engager avec un réel sérieux dans le grand Œuvre, car c’est à travers les
    forces alchimiques de transmutation que nous nous nous lierons à la fin, en un
    seul, avec La Vie Une du Christ. A mesure que nous ferons l’union avec Lui, nous
    nous purifierons et transmuterons les atomes de notre chair et une fois encore
    deviendrons jeunes avec Lui.

     

     

     

    Le monde a avancé rapidement dans le
    développement intellectuel extrême depuis le temps des alchimistes, et dans
    l’orgueil de son ignorance spirituelle il a cherché à mettre de côté l’idée de
    Dieu aussi bien que tout ce qui a quelque chose de transcendantal attaché à
    elle. Mais puisque nous entrons dans cette spirale supérieure et venons à l’Ere
    du Verseau, des scientifiques dans le plein sens du terme apparaîtront—des
    scientifiques qui connaîtront et oeuvreront à la fois dans les côtés forme
    et vie de la Vie. Ceux-ci et un nombre croissant d’autres âmes illuminées
    disposeront des railleries et de l’ignorance de cette époque sombre
    flétrissante, une époque de réel barbarisme  dans laquelle nous tuons encore 
    juridiquement nos frères et sœurs.

     

    Ceux d’entre nous qui sont conscients des
    puissantes forces de transmutation savent que l’évolution avance, en vagues
    cycliques en spirale, pour que nous avancions toujours et ne restions jamais à
    la même place deux fois ; c’est un mouvement ascendant  et progressif. Nous
    sommes venus par la phase la plus lente d’évolution, mais à travers la
    transmutation nous atteignons la perfection et apprenons à effectuer chaque
    partie du Sentier  dans et au travers tous les états de matière, dans tous les
    mondes, jusqu’à ce que nous atteignions le plus haut échelon de la spirale, qui
    est l’unité avec notre Père. Le temps viendra où l’homme aura totale domination
    sur toutes les formes et les forces, mais cependant dans le passage à travers la
    matière, son Ego divin doit se révéler et utiliser toutes les facultés qu’il a
    déjà à l’intérieur comme capacités latentes—tout comme les forces latentes du
    grain produisent l’arbre ou la fleur. Mais avant que l’arbre ou la fleur
    complète n’existent, les feuilles, le tronc, la tige et les branches doivent se
    former en premier.

     

    Les égos ne se réincarnent pas seulement.
    Aussi les idées, les forces, et la Terre elle-même, durant les cycles mineurs et
    majeurs de manifestation. Aujourd’hui nous témoignons d’une renaissance des
    jours des anciens alchimistes, cependant sur une spirale supérieure. De plus en
    plus à présent s’effondrera de la grande idole de l’humanité, l"or", son pouvoir
    devenant nul et vide puisque l’homme mérite et repose sur l’or véritable,
    incorruptible de l’esprit Christ.

     

     

     

    Pour atteindre cet idéal et le concrétiser 
    l’homme véritable apprend à donner de lui-même en réel sacrifice. Il cherchera à
    donner et remplir son rôle pour son environnement entier, pour le monde en
    général. Il inclura le Christ dans ses idées, ses points de vue, et ses buts. Il
    n’y aura ni intrus ou inconnus, ou étrangers dans la portée de son âme.  Il
    saura sans doute aucun que ni lui ni le monde ne peuvent croître sans qu’il
    travaille pour l’humanité et le monde et se donne le plus possible dans la joie,
    la joie  du service désintéressé.

     

     

     

    Il y en a beaucoup qui, réalisant la
    possibilité de produire cet or spirituel, commencent avec enthousiasme à
    accomplir le Grand Œuvre, apparemment la nuit. Ils attendent fiévreusement la
    rencontre qu’ils pourront avoir, lisent des livres occultes, avancent avec
    difficulté dans des cours de philosophie. Pourtant lorsqu’il leur est demandé de
    projeter  toutes les ressources de leur vie dans le creuset qui produit et
    accomplit le Grand Œuvre, en abandonnant plusieurs de leurs habitudes, plaisirs,
    leur course après l’argent, et même en cédant leurs craintes et les soucis
    ordinaires du monde pour se diriger vers ce feu, ils se détachent rapidement de
    toute tentative vers un véritable effort et disent que l’or spirituel est juste
    un rêve d’alchimiste, ou qu’une autre vie sera le départ du travail. Mais un
    autre jour n’existe pas, car ‘maintenant’ est l’année acceptable du Seigneur. Et
    je ne peux pas imprimer ce fait trop fortement, car chaque moment de la terre
    est précieux et donné par Dieu pour produire cet "or" essentiel ; il ne peut pas
    être fabriqué dans les mondes spirituels entre la "mort" et une nouvelle
    naissance.

     

     

     

    Dans le Grand Œuvre  nous sommes beaucoup
    aidés par une connaissance du symbolisme divin du zodiaque, car si nous sommes
    de véritables alchimistes nous apprenons et connaissons  les différents impacts
    et significations des signes (constellations) et des planètes. Nous arrivons à
    réaliser la part importante que Mercure joue en tant que messager entre la terre
    et le ciel ; il est clair  que nous avons un mental inférieur et un mental
    supérieur, et que même dans l’aspect inférieur du mental, un très important
    travail doit être réalisé. L’intellect humain est premièrement coloré et
    conditionné par la Lune,  puisque comme l’Ego travaille sur ses véhicules il
    s’élève lui-même dans la sphère de Mercure. Une élévation supplémentaire est
    donnée à ceux qui oeuvrent véritablement dans la conscience de Neptune, ce
    dernier produisant cette sublimation qui est la conscience Christ. La faculté
    intellectuelle en l’homme doit apprendre à obéir à la voix de la Volonté
    spiritualisée à travers Uranus et produire dans le monde, à travers l’exécution
    et l’action, les représentations de l’Imagination spiritualisée à travers
    Neptune.

     

     

     

    Là survient la transmutation qui produit la
    sublimation de l’or spirituel véritable,  car à présent le Moi supérieur est aux
    commandes de l’homme et de l’esprit inférieur—la personnalité.

     

     

     

    Par-dessus le gouffre entre la personnalité
    et l’homme Christ supérieur il y a un pont construit, un pont bâti par le grand
    architecte Christ, Saturne, le gouverneur à la face sombre du onzième signe, le
    Verseau. La compréhension de la Vie Une se manifestant à travers toutes choses
    et tous êtres est réalisée en tant qu’unité  à travers Saturne, oeuvrant dans et
    sur le mental concret ou inférieur de l’homme.

     

    C’est là où survient la réelle
    transmutation des métaux de base. A cause de nos peines et épreuves la tâche
    semble dure, mais lorsque nous devenons conscients du plan de Dieu pour nous,
    alors par la force croissante et la qualité de Volonté et d’Imagination nous
    projetons un pont entre le mental inférieur et le mental supérieur et prenons la
    lance sacrée que le Christ Uranien confère—la lance qui guérit les autres au
    toucher mais ne doit jamais être utilisée au profit de soi-même.

     

    L’accomplissement du Grand Œuvre et
    l’adhésion à la Chevalerie Du Christ sont bien démontrés par le maître mystique
    Richard Wagner et son traité de la Légende Arthurienne de Parsifal, et il est
    vrai que l’on peut devenir ce "pur fou" pour l’amour de Christ ; c’est à dire,
    naturel et sans fourberie.

     

    Si vous voulez travailler poser votre pont
    entre l’homme inférieur et l’homme supérieur alors vous devez penser à
    vous-mêmes non en tant que personnalité mais en tant qu’être spirituel et un
    avec Dieu. Pour être un véritable alchimiste vous devez centrer votre vie sur
    une idée divine qui est toujours l’idée directrice. Ainsi centrés vous commencez
    à transmuter toutes les idées, points de vue et habitudes de l’homme inférieur
    et faire d’elles l’or véritable de l’esprit.

     

    Et souvenez-vous, nous ne devons pas avoir
    en tête de devoir tuer toute chose que nous puissions trouver dans le mental
    inférieur. Nous devons plutôt projeter dans notre creuset Christ tout ce qui est
    mauvais et négatif en nous, permettant ainsi au feu Christ d’Amour et de Sagesse
    Divins de racheter cette matière de base par la transmutation. C’est le Grand
    Œuvre. Et combien Mars et le Scorpion jouent un grand rôle dans ce travail de
    régénération, et combien vite et loin dans le supérieur cette force de Feu et
    d’Eau  développée,  peut les porter dans leur évolution de conscience ! Aucune
    force plus subtile dans les mains du sage alchimiste que celle de Mars-Scorpion
    pour accomplir le Grand Œuvre—pour transmuter la personnalité en spiritualité
    individualisée.

     

     

     

    Si vous voulez avoir la perle précieuse,
    cet Amour Divin et cette Sagesse stimulant votre être entier, vous devez
    apprendre à ne garder aucune partie sombre en vous-mêmes ; vous devez liquider
    tout ce que vous avez de personnalité, et suivre le Christ. Vous devez apprendre
    à transmuter sur tous les plans—les plans physique, psychique, mental et
    spirituel. Vous devez apprendre à connaître le vrai en vérité.
    Vous devez avoir la foi, la connaissance, la confiance absolue, l’humilité et la
    pureté. Vous devez catégoriquement vous discipliner vous-mêmes et toujours
    mettre en pratique la loi de transmutation qui est génération. C’est le Grand
    Œuvre et la charge et le don total de vie sur le plan de la Terre, car c’est
    l’œuvre pour l’âme et l’esprit. Vous devez apprendre à connaître la grande
    Présence, car Il fut toujours avec vous, et maintenant en tant que
    Consolateur, Il vient à travers Uranus pour apporter  toutes choses à votre
    souvenir, car Il nous a enseigné toutes choses.

     

     

     

      RAYS  JUILLET AOUT
    2000           JOHN JOSLING

     

     

     

    Traduction Chantal
    Duros


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  • Dès qu'un
    Esprit humain naît ici sur Terre dans un corps physique, il s'est délibérément
    placé lui-même dans une situation  où l'insatisfaction et le mécontentement  en
    sont les règles. Si nous étudions  nos vies de jour en jour,  nous trouvons
    qu'il y a toujours un problème en perspective, quelque chose qui requiert la
    considération, la décision, et l'action.

     

    La
    personne qui est entièrement ballottée par ses émotions, peu importe si sa
    situation est avantageuse, sera toujours capable de trouver un sujet quelconque
    d'inquiétude.  C'est l'aptitude à réaliser que la vie dans le corps physique
    présente un défi continuel, et l'aptitude à reconnaître  et faire face à ces
    défis avec équilibre et équanimité, qui constitue une incarnation réussie. La
    personne qui est satisfaite se tient  tranquille et fait un petit  progrès
    envers l'acquisition de la sagesse et de la compréhension.

     

    L'Esprit
    au moment de la naissance physique entre dans la vie avec une dette karmique
    provenant des vies passées à laquelle il doit faire face, et autant que possible
    l'Ego doit inaugurer quelque chose de nouveau afin d'assurer son progrès et son
    avancement. Les difficultés, les douleurs, et la souffrance que nous devons
    endurer nous défient de tout côté.  En rencontrant les problèmes de la vie, une
    certaine conscience de la valeur spirituelle du combat apporte de la joie et de
    la satisfaction à chaque face à face et à chaque dépassement.  La recherche de
    la paix et de la joie est un stimulant qui occasionne l'action et l'expérience,
    qui développe la sagesse.

     

    Lorsqu'un
    Esprit renaît dans un corps physique, il doit d'abord devenir conscient de
    lui-même,  de lui-même en tant qu'Ego—un Ego conscient de lui-même. Ceci est
    habituellement accompli à la septième année. Il est alors nécessaire d'acquérir
    une éducation, de s'équiper soi-même afin de faire face et répondre aux
    exigences de la vie,  quelles qu'elles soient.  Plus tard,  en tant
    qu'adolescent,  il fait face aux défis de la nature émotionnelle et doit
    réaliser un contrôle sur elle. S'il s'agit d'un ego dans un corps physique
    masculin, il doit se préparer lui-même au rôle de paternité et trouver un moyen
    de vivre et de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.  Si c'est un ego
    dans un corps féminin, il doit se préparer à la maternité, et apprendre à
    s'occuper d'une famille. Notre système d'éducation  ne nous prépare pas toujours
    correctement à ces besoins, qui constituent les défis de base qui doivent être
    rencontrés par la majorité des êtres humains.

     

     

     

    Il
    semblerait  que la plus grande difficulté aujourd'hui avec la jeunesse soit due
    au fait que de nombreux parents essaient de préserver leurs enfants des défis de
    la vie, plutôt que de leur enseigner comment  faire face  et venir à bout de
    leurs expériences quotidiennes. Combien de fois avons-nous entendu des parents
    dire :"Je ne veux pas que mes enfants aient à se battre comme je l'ai fait". 
    Enlever le combat de la vie est supprimer  les opportunités absolument
    nécessaires à l'expérience, qui sont le seul moyen que nous ayons d'acquérir la
    sagesse qui nourrit l'Esprit.  Elever une famille et constater que les enfants
    sont équipés émotionnellement et mentalement  pour vivre des vies productives
    est d'une valeur inestimable. Et cependant, ceux qui doivent  lutter pour une
    éducation sans l'aide ou l'encouragement de qui que ce soit, sont doublement
    bénis, car d'un tel effort un grand pouvoir spirituel peut être développé. Ceci
    s'applique encore bien davantage à ceux qui doivent dépasser de formidables
    handicaps et obstacles afin d'atteindre leur but.

     

     

     

    Il y a une
    tendance de la part de certaines personnes, de prendre des défis qui ne sont pas
    légitimement les leurs, ce qui est une façon "d'endosser le problème".  Il est
    très difficile par moments de se tenir à l'écart et de permettre à nos proches
    de faire face aux problèmes de leurs vies à leur manière propre. Ceci présente
    souvent un défi spécial pour l'âme forte, qui  sent qu'elle pourrait appréhender
    une situation difficile mieux que la personne concernée. On doit se garder
    d'assumer le karma d'un autre, car c'est une atteinte aux deux parties en cause.

     

     

     

    Si nous
    enseignions à nos enfants  à affronter les problèmes de la vie face à face, en
    leur faisant réaliser la valeur de ces challenges, nous aurions fait bien plus
    pour maîtriser la tendance de nombreux jeunes à  rechercher l'expérience dans
    l'usage de drogues, dans le crime, et les excès  émotionnels auxquels ils sont
    si souvent recours comme moyen d'échapper aux défis légitimes que la vie leur
    présente. Certains jeunes  acceptent tôt les problèmes de la vie, et avec un
    goût apparent, comme nous le remarquons  chez ceux qui trouvent  quelque chose
    de constructif à faire de leur temps, que ce soit un loisir ou un travail.  Nous
    voyons si souvent  que ce sont ceux qui ont de sérieux handicaps à dépasser  qui
    accomplissent le plus dans leurs vies.  Accepter le défi de leur condition avec
    calme et détermination donne un pouvoir accru à toutes leurs facultés, et leur
    réussite est souvent étonnante.  Un tel Esprit est Hélène Keller, qui a dépassé,
    à un degré considérable, un incroyable handicap,  et a réalisé ainsi une
    contribution importante pour l'humanité.  Un grand mérite doit également aller à
    son enseignante, Anne Sullivan, qui a dédié sa vie au service aimant de son
    exceptionnelle élève.

     

    Nous avons
    toujours  en nous le défi d'adaptabilité. Dans la Cosmogonie
    Rosicrucienne
    , il nous est dit:

     

     

     

    Dans le
    mot
    adaptabilité nous avons le grand secret de l'avancement ou du retard.
    Tout progrès dépend qu'un être en évolution soit  flexible, adaptable, et
    pliable, afin d'être capable de s'accommoder aux nouvelles conditions,  ou s'il
    est cristallisé et incapable de changement. L'adaptabilité est la qualité qui
    fait le progrès, qu'une entité soit à un haut niveau ou à un stade inférieur
    d'évolution. Le manque de cette qualité  est la cause du retard de l'Esprit et
    de la rétrogradation de la forme. Ceci s'applique au passé, au présent et au
    futur; la division du qualifié et du non qualifié étant ainsi faite avec la
    justice exacte et impersonnelle de la Loi de Conséquence.

     

     

     

    Si une
    personne se trouve elle-même dans un emploi ou un environnement peu agréable,
    cette faculté d'adaptabilité est d'une grande valeur. Bien sûr, une telle
    personne doit toujours être à l'affût d'une opportunité de changement et être
    volontaire pour la saisir lorsqu'elle apparaît. L'adaptabilité doit aussi
    s'appliquer aux religions et aux philosophies. A moins qu'elles ne s'étendent et
    croissent avec l'humanité, elles ne peuvent plus satisfaire leurs besoins.  La
    volonté d'embrasser des concepts nouveaux et d'incorporer de nouvelles idées est
    absolument nécessaire si une religion veut éviter la cristallisation et la
    rétrogression.

     

     

     

    Il y a 
    alors le défi de trouver une raison pour la vie sur terre. Pourquoi sommes-nous
    ici?  Quel est le dessein de  tout ceci? Une vie, oui, de nombreuses vies,
    peuvent être une quête fascinante. Cette recherche  peut par la suite amener
    l'aspirant sur le Sentier spirituel. Certains  peuvent découvrir une philosophie
    qui correspond à leurs besoins et passeront des années d'étude et de service  se
    préparant eux-mêmes à la vie supérieure.

     

    D'autres
    peuvent ressentir que  leur propre méthode est de travailler sur le corps
    physique par des exercices respiratoires, un régime, etc. Les exercices
    respiratoires peuvent améliorer  la santé ou l'affaiblir,  selon la pratique
    utilisée et la nature de l'étudiant. De même  lors d'un régime, certains sont si
    préoccupés par ce qui doit être pris dans le corps qu'ils deviennent  des
    maniaques de la nourriture. Ceci, également, peut provoquer la ruine de la santé
    selon  les pratiques suivies, mais  ni les régimes ni les exercices
    respiratoires n'apporteront la sagesse et la compréhension requises pour le
    développement spirituel.  D'autres  courent d'une philosophie à l'autre, testant
    celle-ci et essayant celle-là,  dans l'espoir vain que  leurs activités mêlées
    les mèneront  vers une croissance spirituelle. L'étudiant sincère et sérieux,
    qui s'engage dans une analyse honnête de lui-même et une discipline
    personnelle,  sera guidé vers les études et les contacts qui seront les
    meilleurs pour lui.

     

    Le progrès
    de l'étudiant occulte peut être jugé  par son comportement dans les contacts
    quotidiens, son attitude générale envers ses compagnons. Même s'il rend un
    service de taille  par des moyens importants, il est dans une certaine mesure
    annulé et réduit à zéro si la malice, l'égoïsme, et le manque de considération
    pour les autres  révèlent une défaillance évidente à maîtriser le soi inférieur.
     Les idéaux ne sont pas véritablement adoptés et acceptés jusqu'à ce que nous
    voulions et soyons capables de les appliquer dans nos rapports quotidiens et de
    les amener à manifestation dans nos vies personnelles.

     

     

     

    Il y a un
    vieil adage :"Ce que tu es parle si fort que je ne puis entendre ce que tu dis".
    Peu importent quelles merveilleuses paroles coulent des lèvres d'un individu, sa
    nature véritable est révélée par son comportement envers ses compagnons.
    Professer sans pratiquer  fait de la vie une farce dénuée de sens. Nous avons
    toujours en nous les défis de refuser de revenir à notre bavardage malicieux, à
    l'injustice, à la persécution, et de traiter avec ceux qui font usage de
    méthodes indignes afin d'arriver à leurs fins.

     

     

     

    Le
    développement correct et l'usage de nos talents représente un autre défi—trouver
    un moyen  d'expression personnelle qui puisse être d'un service authentique à
    l'humanité et de l'utiliser avec humilité et désintéressement. Nous tous devons
    faire face à l'âge et au défi de maintenir une vie active et constructive plutôt
    que passive et inutile.

     

     

     

    Beaucoup
    de gens sur le sentier spirituel cherchent et aspirent à l'Initiation avec
    grande ardeur, ne réalisant pas que cette véritable ardeur puisse être un
    obstacle entre eux et leur but,  puisque il devient une forme d'égoïsme et
    d'ambition qui a simplement été transféré sur un plan supérieur. L'Initiation
    doit plus probablement être accomplie par celui qui a tout oublié de ses propres
    désirs dans le service désintéressé aux autres.

     

     

     

    SERVICE
    est le cri de guerre de l'étudiant  de la Fraternité Rosicrucienne. Certains 
    rencontrent ce défi dans leur entourage, étant toujours aussi utiles,  et
    obtenant beaucoup  de leur propre manière.  Puisse l'étudiant se focaliser sur
    l'esprit afin qu'il devienne une centrale d'amour irradiant, une constante
    station réceptrice de LUMIERE qui n'a seulement besoin que d"être" au service de
    l'humanité.

     

     

     

    RAYS 
    JANVIER  FEVRIER 2004     Edith Wilkinson

     

     

     

    Traduction

     DIVERS


    votre commentaire
  •         

     La phrase, "sans bruit de
    marteau" a un retentissement familier tant chez les Rosicruciens que chez les
    Maçons. Elle se réfère à la construction du véhicule de lumière nécessaire pour
    voyager à travers les régions étrangères des mondes spirituels, et pour
    travailler à la vigne du Christ. Il y a une connexion spirituelle entre les
    Rosicruciens et les Maçons, et en tant que membres Rosicruciens nous nous
    considérons  comme "Maçons de cœur" à cause de nombreuses similitudes dans les
    principes, les rituels et la connaissance de première main concernant la
    construction du corps spirituel ou corps de l'âme.

     

     

     

             Le premier principe est que
    le temple intérieur ne peut pas être construit à travers une éthique de
    séparatisme, mais par les " pierres des philosophes" des hommes et femmes qui
    ont évolué à travers les idéaux du Christ-transformant, d'amour et de service.
    Ces pierres sont faites du mariage alchimique du feu et de l'eau, le mélange des
    principes mâle et femelle. Ces pierres vivantes, aussi appelées corps de diamant
    du temple de Dieu, sont générées et élevées vers l'incandescence par la pensée
    noble et élevée, par la méditation sur des sujets spirituels, par l'altruisme
    désintéressé  exprimé dans la vie quotidienne, et par le sang purifié de la
    passion.

     

     

     

             Max Heindel, messager des
    Frères Ainés de la Rose Croix et auteur de la Cosmogonie des Rose Croix, nous
    rappelle que lorsque David désira construire un temple pour le Seigneur, il
    avait été privé de ce privilège parce qu'il avait été un homme de guerre. Si le
    séparatisme désigne une guerre intérieure avec nous-mêmes, la bataille des
    sexes, ou  la guerre des états et nations, une telle dysharmonie est en
    opposition directe avec la conception et la réalisation du cœur immaculé du pur
    corps de diamant.

     

             Le second principe vient de
    plus loin dans l'ancienne philosophie Rosicrucienne. Alors que le secret
    demeure, cette connaissance fut pratiquée au commencement du second millénaire,
    lorsque les Rosicruciens, connus à Jérusalem au temps du Temple du Roi Salomon
    comme le Prieuré de Sion et les Chevaliers du Temple, s'engagèrent eux-mêmes
    dans la poursuite de " transmutation du plomb en or." Cette phrase était un
    voile partiel pour le comportement de construction du corps de diamant "sans
    bruit de marteau." L'or se référait à l'éther lumière du "vêtement nuptial
    d'or," un vêtement tissé par des actes désintéressés de charité. Il est
    solennisé dans les noces chimiques de Christian Rosenkreuz, le "Plus
    ancien"(plus évolué) des 13 Frères Aînés de la Rose Croix.

     

     

     

             Beaucoup parmi les New Age
    croient que les Rosicruciens du Moyen Age manifestaient l'or externe, physique,
    alors qu'en fait, ils développaient l'or interne, spirituel. Si l'homme moyen
    d'aujourd'hui (ou la femme) comprenait la vertu et la valeur de la construction
    du corps de diamant, il ou elle désirerait cela plus que l'or, tels les membres
    des organisations Rosicruciennes ou Maçonniques aujourd'hui. Jusqu'à maintenant
    cela a été (à contre cœur) leur secret le mieux gardé. Mais les progrès
    évolutionnaires maintenant permettent que ce processus de construction de
    l'esprit soit ouvert à tous les individus qui le désirent.

     

             Le troisième principe est
    que nous sommes tous "constructeurs de temple" travaillant sous la direction de
    Dieu et de Ses ministres, les divines Hiérarchies. Les Frères Aînés de la Rose
    Croix, aussi connus dans les temps comme Prieuré de Sion, travaillent à travers
    une des sept écoles des mystères qui représentent ces divines Hiérarchies. Ces
    grands Etres spirituels inaugurent le "Nouvel Age du Verseau" qui, en accord
    avec la Philosophie Rosicrucienne des Frères Aînés, ne viendra pas dans son
    plein effet avant 600 ans.

     

    Quoiqu'il en soit, ici à la pointe
    du nouveau millénaire, l'humanité est déjà maintenant à l'intérieur de l'orbe du
    rayon du Verseau qui, avec une force croissante, nous oblige à construire un
    temple spirituel, le corps de diamant. Les Maçons Mystiques et les Rosicruciens
    ne sont pas seulement bâtisseurs du temple vivant du radieux corps de l'âme, ils
    aident à construire le temple de l'humanité en grande partie, pour que la
    Lumière Christ puisse se manifester à travers le monde, et que l'église de la
    fraternité universelle  faite "sans bruit de marteau", puisse devenir une
    réalité.

     

     

     

     

     

    Rays Janvier Février 99    Susann Lee White

     

     

     

    Traduction Chantal
    Duros

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