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    QUEL AVENIR POUR L HUMANITE

     

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    Louis Rossignol, l’homme qui a vu des fées.

    La réalité et les mythes ne font-ils pas qu'un parfois ?

    Les fées: des gens d'une autre dimension ?

    Les fées: des Extraterrestres ?

     

     

     

    En 1928, Louis Rossignol raconte qu’il a vu des fées. Les jours qui suivent il perd la raison et disparaît. Il ne sera jamais retrouvé. Cet homme, c’était mon arrière grand-père. Ce qu’il a vu, il l’a décrit dans son journal très précisément à travers des textes et des dessins. Dans la famille, personne n’a jamais vraiment cru à son histoire, mais on a conservé son journal.

     

    J'ai trouvé cette petite photo dans le carton contenant l'ensemble des plaques stéréoscopiques de l'arrière grand-père.
    Le format original est 2 fois plus petit et le tirage d'assez mauvaise qualité.
    Ce type de photographie a beaucoup circulé aux environs de 1920, suite à la publication dans la presse de la première photo de fée, prise par Elsie Wright et sa cousine. Cette photo créera de nombreuses polémiques et trouvera en Sir Arthur Conan Doyle, un fervent défenseur.
    Rien malheureusement, ne permet d'attribuer la paternité de la photo de gauche à Louis.
    Si au moins il y faisait référence dans son journal. Mais ce n'est pas le cas.
    Néanmoins la cascade derrière ressemble étrangement à un paysage de la Creuse, peut-être même le ruisseau de sa première rencontre.

    Photo trouvée dans le carton

    La même photo, c'est la même photo que que celle que j'avais retrouvéedans la boite contenant les plaques stéréoscopiques de mon arrière grand-père.
    Je ne connaissais pas l'origine de cette photo, et je me demande maintenant qui l'a faite. Est-ce Victor, est-ce Louis ?
    L'un l'a -t'il faite parvenir à l'autre comme témoignage de ce qu'il a vu ?
    Ou bien quelqu'un d'autre en est-il à l'origine ? Est-ce pour s'entre-motiver dans leurs recherches ?

     

    La deuxième photo retrouvée

     

    La troisième photo est la plus incroyable !
    C'est évidemment l'amulette dessinée par Louis Rossignol dans son journal.
    Dans ce cas Louis racontait bien la vérité. Il a possédé ce pendentif à un moment. Cet objet n'existait pas seulement dans son imagination folle.
    Mais comment Victor se serait-il procuré cette photo. A t-il eu le pendentif entre les mains ou n'a t-il jamais eu que cette photo ?
    Dans ce cas, Louis lui aurait-il envoyé ?
    Evidemment Mme Auchatraire a été aussi troublée que moi lorsqu'elle a vu sur le site, le dessin qu'en avait fait Louis. Par contre, elle est certaine de n'avoir jamais vu l'objet en vrai étant enfant.
    Et si je retrouvais ce pendentif...

    La photo du pendentif, peut-être la preuve la plus flagrante que ce récit est vrai...

    Louis Rossignol naît vers 1861 en Normandie, près de Thaon.
    Il monte sur Paris pour effectuer officiellement des études d'ingénieur-chimiste, mais rêve secrètement de faire les Beaux-Arts. Il s'inscrit dans un atelier de peinture. Il aurait côtoyé un temps Matisse. Un peu dépité face aux nouvelles tendances de l'art, il aurait abandonné la peinture pour se consacrer pleinement à ses études de chimie.
    Son diplôme en poche, il quitte la France. Il aurait peut-être vécu deux ans en Afrique..
    A son retour, il se marie avec une dame qui mourra très jeune  de la tuberculose. Auparavant, ils auront le temps d'avoir une fille: Jeanne Rossignol. Ils vivront plusieurs années dans une maison à St Maur des Fossés.
    Il vivra de travaux divers avant de créer la société l'As de Trèfle, société de travaux photographiques, spécialisée dans les vues stéréoscopiques (Deux photos prises simultanément d'un point de vue décalé égal à l'espacement des deux yeux permettent, une fois visionnées dans un appareil spécial de rendre une impression de relief.) Mais la 1ère guerre aura raison de cette société et ce sera la faillite.

    Au décès de sa première femme, il se remariera avec la nourrice de sa fille. Il fera construire avant la guerre une maison dans la Creuse qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. Sa femme décédée, sa sœur et son mari viendront s'installer avec lui.


    Il finit sa vie dans la Creuse où il vit cette dernière expérience incroyable en 1928 et où il disparaît mystérieusement.

     

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     Voici le récit consigné dans le jouranal de Louis Rossignol:

    "Je m'appelle Louis Rossignol, j'habite un village reculé du centre de la France au nom curieux de St Dizier Leyrenne. Ce village de la Creuse tient son nom du cours d'eau qui le traverse : la Leyrenne. Aujourd'hui, lundi 4 août 1928 (j'ai oublié de mentionner mon âge - c'est important, car certains me pensent gâteux, j'ai 68 ans.), j'ai vu des fées. Je rentrais par la route de Murat à St Dizier. Je hatais le pas, d'abord parce qu'on m'attendait, ensuite parce que le temps devenait très menaçant. Je ne marche pas très vite, j'ai une canne, et les sabots ne me permettent pas de courir, aussi, faisais-je de mon mieux. Les orages dans cette région sont plutôt mauvais et il est préférable de ne pas s'attarder quand on les sent approcher. Les odeurs de la journée remontaient du sol sous l'effet de la chaleur et de l'humidité ambiante. Le ciel était noir sur Belleseauve, signe que l'orage n'allait pas tarder à arriver sur St Dizier. Cette route, si l'on peut appeler cela une route, est à découvert sur toute sa longueur. Seul un vieux chêne à mi-parcourt pourrait permettre de s'abriter si l'orage venait soudainement. Je me hatais donc vers cet arbre. Et ce que je redoutais ne manqua pas de se produire. Un grand crac retentit avant même que j'ai pu atteindre le chêne et quelques minutes après une violent averse s'abattit. Je réussis à rejoindre l'arbre, mais évidemment j'étais trempé (ce qui à mon âge est loin d'être recommandé).

     

    Le ciel était très sombre, comme s'il faisait soudainement nuit. Je tiens à préciser que j'avais beau être à l'abris, je ne me sentais pas pour autant en sécurité. Tout le monde sait bien qu'il ne faut pas s'abriter sous un arbre lorsqu'il y a de l'orage. Mais à mon âge, je ne vais pas m'allonger dans l'herbe au milieu des prés. Ce qui pour moi s'avèrerait beaucoup plus dangereux. Je risquerais de ne pas pouvoir me relever, de me coincer à tout jamais et d'attrapper la grippe ou un rhume qui me couterait la vie. Il faisait très sombre, et seuls les éclairs illuminaient le paysage quelques instants. Mais j'avais remarqué autre chose qui n'avait rien à voir avec les éclairs. Là où je sais que se trouve un ruisseau, en deçà de l'arbre où je me trouvais, il y avait comme des petites lumières. Pas des étincelles, non, des petites lueurs qui dansaient les une avec les autres. C'était très étrange. Ce phénomème ressemblait à des feux follets. Mais compte tenu du temps, ile semblait improbable que des flammes même minuscules aient pu tenir longtemps sous cette pluie. Je ne manquais cependant pas de me signer. Ce phénomème était beau et envoutant, mais aussi inquiétant. Je ne pouvais détacher mon regard de ces lueurs qui se reflétaient dans le cours d'eau et j'ai du mal à savoir combien de temps j'ai observé cela avant de bouger. J'ai toujours été très curieux et je n'avais qu'une envie, c'était de m'approcher. Alors je me lançais. J'avançais doucement, mais plus je m'approchais et plus je me demandais ce dont il pouvait bien s'agir. L'orage ne diminuait pas, mais je ne sentais plus la pluie.

     

    Arrivé à quelques mètres, les lumières qui tourbillonnaient se figèrent en l’air. Je pensais immédiatement qu’elles m’avaient repérés. J’arrétais alors ma progression. Après avoir passé plusieurs minutes à s’observer mutuellement (j’imagine qu’elles m’observaient, bien qu’à ce moment là, je me demandais encore s’il ne s’agissait pas de gros insectes luisants). Les lumières reprirent leur activité tourbillonnante et moi, je repris ma progression. Arrivé à environ 3 mètres, je vis vraiment ce dont il s’agissait. Quoique le terme vraiment ne corresponde pas tout-à-fait à ce que j’avais devant les yeux.
    Des fées, c’était des fées. Des petits êtres de sexe féminin avec des ailes dans le dos. Une lueur bleue phosphorescente émanait de leur corps. Elles jouaient ensemble en poussant de drôles de petits cris qui ressemblaient vaguement à des rires ou à des pépiement d’oiseaux. A ce moment précis, je ne bougeais plus du tout.
    Je me souvenais pas de ma vie d’avoir aussi peu bougé. Sauf peut-etre à la chasse devant du gibier.

     

    Maintenant que je voyais ce que c'était, j'étais sûr qu'elles m'avaient repéré. Comment pouvait-il en être autrement. Les fées savent forcément tout de tout. En fait, j'étais étonné mais pas comme pourrait l'être un citadin. Dans nos régions, nous sommes habitués aux histoires de lutins, de farfadets, de diables et de lavandières qui lavent les linceuls des morts la nuit. Ces histoires nourissent nos veillés. On n'y croit pas, mais on évite certains soirs de prendre certains chemins, seuls de surcroit. On évite d'ailleurs d'avoir à sortir le soir ou bien, contraint et forcé, muni d'une lanterne accompagné de préférence, et surtout pas autour de minuit. Mais aujourd'hui, ce n'était pas le soir, même si tout était disposé à nous le faire croire. Je n'avais pas remarqué au départ, mais les fées jouaient avec un  lapin. Elle lui tiraient les poils du museau. Cela n'avait pas l'air de lui déplaire.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol

    J'avais peur qu'elles m'aient vu, mais finalement non. Après un mouvement léger, le lapin, qui lui me vit s'enfuit d'un bond aussitôt. Au même moment, les fées se regroupèrent et me regardèrent. Je voyais qu'elles ne savaient que faire. De mon côté, je ne bougeais plus. Inutile de dire que j'étais trempé car l'orage n'avait pas faiblit. Je me retrouvais finalement dans la position que je redoutais au départ, allongé dans l'herbe.
    Demain, si j'étais encore en vie, je souffrirai attrocement de courbatures et de rhumatismes. Les fées semblaient se parler. La pluie ne les touchait pas. On dirait que la lumière qui les entourait les protégeait des gouttes. Je ne comprenais évidemment pas un traitre mot de ce qu'elles se racontaient et pourtant ce langage me semblait familier. Les sons étaient très aigües et très faibles, un peu comme des petites souris. Ce n'était pas très agréable. De temps en temps, il y avait des hausses de ton et puis tout redevenait normal.
    J'étais là comme un idiot, 68 ans, allongé dans l'herbe, sous la pluie à attendre la décision de mesdames les fées. Au moment même où je me disais cela, je décidais de me relever. Toutes fées qu'elles soient, elles n'allaient tout de même pas m'en empêcher. Cela les cloua sur place et mit fin à leurs conciliabules. Aussitôt, l'une d'elle vola vers moi et m'ordonna avec une voix qui semblait venir d'ailleurs de me rasseoir. Cette fois j'avais compris. Inutile de dire que mes jambes ne m'aidèrent pas à rester debout. Cette voix était incroyable. Elle semblait sortir des profondeurs d'un gouffre. Comment un si petit corps pouvait produire un son comme celui-ci. Lorsque je fus assis, elle reprit la parole, cette fois avec une voix douce et légère. "Mortel, ce que tu as vu, tu n'aurais pas du le voir, en tous cas pas maintenant. Nous savons que ton cerveau ne pourra pas oublier cet instant, nous n'allons même pas essayer de te le faire oublier. Alors, que comptes-tu faire maintenant ? "
    Je restais bouche bée. Maintenant, normalement, j'allais boire un café au chaud avec quelques gâteaux, s'il n'y avait eu ce maudit orage. Je n'allais tout de même pas répondre celà. "Je ne sais pas." C'est tout ce que je réussis à articuler.  "Mortel, tu as le choix. Sois tu racontes ce que tu as vu. Auquel cas, personne ne te croira tu passeras pour un fou et nous disparaitrons de ton existence à tout jamais. Ou bien tu ne racontes rien à personne et nous nous reverrons prochainement. Nous nous connaissons déjà Louis Rossignol, même si tu ne t'en souviens pas. Nous savons que tu es un homme curieux. Aussi, nous te laissons le choix.
    Le choix ne fut pas difficile à faire. Quand on rencontre des fées, on n'a plus jamais envie de les quitter. Je ne comprenais cependant pas ce qu'elles voulaient dire par "nous te connaissons déjà".
    "Nous attendons ta réponse." Ma pensée n'était plus si rapide et j'avais du paraitre indécis. "J'accepte, j'accepte", hurlais-je. J'accepte de vous revoir et de ne rien raconter. A ce moment, je ne me rendais pas compte combien celà allait être compliqué. "Mortel, promets sur ton honneur." Et je promis. Une des fées me remit un pendentifcensé m'apporter paix, prospérité, chance et félicité. 

     

    Croquis et photo du pendentif

    Puis elles disparurent, leur petite lumière s'éteignant dans la pénombre de cette fin d'après-midi orageux. Je n'avais plus qu'à rentrer mon pendentif dans la poche et une formidable envie de tout raconter. Mais j'avais promis. La pluie s'était arrêtée quelques minutes après, faisant place à une douce chaleur qui s'annonçait étouffante pour le soir.
    Une fois arrivé à la maison, ma sœur ne manqua pas de me demander ce qui m'était arrivé. Je répondis logiquement que je m'étais laissé prendre par l'orage. Ce qui était vrai.
    "Regarde-toi, tu as vu dans quel état tu t'es mis" me dit-elle.
    Il est évident que je faisais peine à voir : ma chemise débraillée, mon pantalon trempé et mes pieds nageant dans mes sabots.
    "Je vais te faire chauffer de l'eau, tu vas te laver et me donner tes vêtements à sêcher."
    J'obeis.
    Je fais une appartée pour expliquer ma situation familiale. Ma femme est décédée et vu mon âge, j'ai préféré m'installer avec ma sœur et son mari. Ma fille habite à Paris et je ne la vois pas souvent.
    J'allais me laver, ce qui me fit un bien fou. Et je donnais mes vêtements à ma sœur. En vidant mes poches, elle trouva le pendentif et dès que je fus sorti, elle me demanda ce que c'était. Je ne me souviens même plus de ce que j'ai répondu exactement. En tous cas, je lui arrachais des mains et cela la surprit. Elle me fit son refrain classique:
    "on s'occupe de toi et voilà comment Monsieur vous remercie" et blabla et blabla.
    Je préférais la laisser causer et j'allais dans ma chambre au premier. C'est là que je décidais de rediger le journal de cette incroyable expérience.
    Quand vint l'heure du dîner, tout était oublié. J'avais hâte qu'on soit le lendemain pour pouvoir essayer les vertues soi-disant magiques du pendentif. Il y avait une loterie au village et j'étais bien décidé à jouer et à gagner. Je n'avais pas très faim et je me sentais fatigué. Les épreuves comme celle-ci ne sont plus faites pour moi. Je montais me coucher après avoir peu mangé. La nuit fut pénible. J'eus des sueurs froides et des aigreurs d'estomacs. Je finis par m'endormir vers le matin et me réveillais très tard. Je racontais ma nuit difficile à ma sœur et son mari mais ils ne s'en étonnèrent pas. Moi non plus d'ailleurs. Quand on passe plusieurs heures sous la pluie, à mon âge, ça pardonne rarement. Je décidais donc, avec regrets de ne pas faire d'exploits aujourd'hui et d'abandonner l'idée d'aller à la loterie.
    Le temps était magnifique et je passais l'après-midi sous le tilleul du jardin, me demandant quand et comment je reverrais les fées. J'observais les fleurs du jardin pour lesquelles ma sœur se donnait tant de mal. Je laissais mon imagination divaguer et je voyais des fées voleter dans les massifs de lupins. Je faisais un croquis de ma vision.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol

    J'espérais un nouveau contact avec impatience, mais je sentais que ce ne serait pas pour aujourd'hui.

    La journée se passa calmement. Ma sœur et son mari allèrent au village. Ils jouèrent à la loterie, mais évidemment ne gagnèrent rien. Ah si seulement j'avais été avec eux.

    MARDI 5 AOÛT.
    J'ai attendu toute la journée, mais pas la moindre manifestation. Je suis retourné près du ruisseau, mais j'ai juste aperçu quelques ragondins qui se sont enfuis à mon approche.
    Si j'avais eu mon  fusil...

    MERCREDI 6 AOÛT
    C'est sûr, elles ne viendront plus. Elles m'on menti. Je suis là à tenir une promesse dont tout le monde se  contrefiche. Si elles ne se manifestent pas demain, je dis tout.

    JEUDI 7 AOÛT
    Dieu que les journées d'été peuvent être longues. Finalement j'ai réfléchi, je ne dirai rien. Pour quoi faire ? Elles ont raison. Personne ne me croirait de toutes façons. J'en serais quitte pour être ridicule. On a déjà tendance au village à me concidérer comme "un drôle de gars". Ce n'est vraiment pas la peine d'en rajouter.

    VENDREDI 8 AOÛT
    Ce matin, j'ai été réveillé par un petit bruit au volet, un petit toc répétitif. Je pensais d'abord à un oiseau, mais les piverts ne s'attaquent pas aux volets. J'ouvrais la fenêtre. Elle était là ou plutôt, il y en avait une, une fée. Elle me dit de m'habiller et de la suivre. Il était tôt, cinq heures environ. J'enfilais rapidement mes vêtements et je descendais. J'avais toujours le porte-bonheur sur moi, et il me semblait, ces derniers temps, moins sentir mes vieilles douleurs. Il faisait encore nuit et c'était presque amusant de suivre cette flamêche bleue dans la nuit. Nous suivîmes la route un moment puis nous prîmes un sentier qui s'enfonçait dans les bois. Jusque là, j'arrivais encore à imaginer où nous nous trouvions : forêt des Bruges, premier chemin, bifurcation à gauche. Et après je ne sais plus. Un chemin, un sentier, une clairière, à nouveau le bois pour finir au pied d'un vieux chêne. Les fées étaient toutes là (du moins, c'est ce que je croyais).Elles couraient sur les mousses et voletaient de l'une à l'autre.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol 

    "Le mortel, le mortel" criaient-elles. Cette nuée de loupiottes bleues me ravissait. L'un d'elle sortit du rang. "Sais-tu mortel que tu as mis la colonie en émois. Nous t'observons depuis plusieurs jours et nous savons que tu as tenu parole. L'envie est souvent si forte pour un mortel de parler... Tu as bien fait de tenir ta langue. Si tu avais parlé, les jours qui auraient suivi, tu aurais commencé à perdre la raison puis tu aurais fini fou. Ils sont nombreux dans les hopitaux pour déséquilibrés à avoir croisé notre chemin. Si l'intention t'en prends un jour, réfléchis bien.

    Nous traversâmes d'autres bois, je reconnus quelques endroits où je venais chaque année ramasser du muguet. Je connaissais bien cette forêt, mais là j'étais perdu. Je n'avais aucune idée de l'endroit où elles voulaient m'emmener. Mais la curiosité était trop forte. J'avais confiance. Mais peut-être avais-je tort.

    Nous finîmes par arriver dans une petite clairière au milieu d'une forêt de hauts sapins. Le sol était recouvert d'épines. Et là, où rien ne survit sauf quelques pauvres champignons, se trouvait une petite mare (je dis mare, mais il y avait très peu d'eau). Il y poussait toutes sortes de plantes assez rares dans cette région. C'était comme une oasis au milieu des bois.
    Toutes les fées étaient réunies autour. Elles n'étaient pas là pour moi évidemment. Non elles étaient là pour quelquechose de précis et semble t-il important. Elles avaient l'air d'attendre un événement particulier. Elles parlaient et chantonnaient. Elles bourdonnaient tel un essaim d'abeilles.
    Le jour n'allait pas tarder à se lever.
    Quand elles me virent, elle s'approchèrent et m'entourèrent. J'étais irradié de leur lueur bleutée. Leurs petites ailes me frolaient le visage.
    Soudain une première trouée de lumière traversa les arbres. A partir de ce moment-là, je n'éxistais plus. Toutes les fées s'envolèrent vers cette lumière et entamèrent une drôle de danse. Les rayons du soleil semblaient glisser sur elle comme l'eau d'une cascade. Et puis la lumière devint plus violente et je dus fermer les yeux. Lorsque je les rouvrais, la plupart des fées avaient disparu. On m'expliqua après, qu'elles étaient reparties en faérie, pays des fées. Il semble que les premiers rayons du soleil, dans certains endroits, servent de porte pour accéder au royaume des fées. Je me demandais, pourquoi moi, simple mortel, on m'avait permis d'assister à ce spectacle miraculeux.
    Je restais là de nombreuses minutes à regarder les dernières fées qui disparaissaient dans les bois. Ma rêverie se prolongea un moment, mais une fée vint me tirer de cet état et me parla.
    "Tu dois te demander pourquoi nous te montrons tout cela. Sache qu'autrefois, tu as bien agis pour les fées, et les fées t'en sont redevables."
    Je m'étonnais et me demandais bien de quoi elles voulaient parler. Je sentais bien cependant que je ne pourrais avoir plus d'informations cette fois-ci.
    J'osais demander son nom à la fée qui me faisait l'honneur de m'adresser la parole. Elle s'approcha de mon oreille et murmura "Maerope". Puis elle commença à me raconter tout un tas de choses. Certaines étaient claires, d'autres pas. Je comprenais qu'elle me parlait de sa vie, mais j'étais incapable de donner un sens à ce qu'elle disait. Cela me procura une douce sensation dans l'oreille qui finit par envahir tout mon corps et je m'endormais.
    Quand je repris mes esprits, toutes les fées avaient disparu.
    Je rentrais chez moi machinalement, sans trop savoir comment. Le chemin du retour était comme inscrit dans ma tête. Je fus à la maison en très peu de temps, contrairement à l'aller qui m'avait semblé durer des heures.

    Quand j'arrivais, j'étais très fatigué. Il était environ onze heure du matin et ma sœur me tomba dessus dès que je franchis le pas de la porte. Tout le monde s'était inquiété de mon absence. Ma sœur me traita de fou, elle me dit que les gens du village avaient raison. Je lui répondais que je me fichais des gens du village. "Ou étais-je passé, qu'avais-je fait ?", les questions fusaient. Elle me dit même que si je n'avais pas eu mon âge, elle aurait pu croire à une aventure sentimentale. Ma sœur est folle. Je n'essayais pas de me justifier et dit simplement que je m'étais réveillé tôt et comme je n'arrivais pas à me rendormir, j'étais sorti. Ma sœur à qui ils n'arrivait plus rien depuis longtemps m'en voulait beaucoup de lui cacher des choses. Au déjeuner, j'eus droit à de nombreux sous-entendus. Son mari dans ses cas là se faisait tout petit et disparaissait soit dans une autre pièce, soit derrière son journal, ou même derrière sa femme. Cela énervait beaucoup cette dernière qui se demandait souvent où se trouvait son bougre de mari, alors qu'il était simplement derrière elle. Je finissais le repas rapidement et grimpais à l'étage, dans ma chambre, les laissant seuls tous les deux. Je rédigeais les lignes qui précèdent.
    Quand je redescendais l'après-midi, ils s'étaient calmés. Le mari de ma sœur me parla un peu. Il me supplia d'être un peu plus aimable avec sa femme, parce qu'après, c'est lui qui devait la supporter. Je lui promis de faire de mon mieux, tout en sachant, que cela ne suffirait pas.
    J'étais assis dans un fauteuil quand il me prit soudain l'envie de dessiner. Cela n'avait aucun sens : : un scarabée, ou plus précisément une lucane, une grenouille, une feuille, et un visage. Le tout parcouru de lignes et de points.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol

    Qu'est-ce-que cela signifiait ? D'où sortaient ces idées. Celà m'inquiétait. Les fées étaient sûrement pour quelquechose dans cette affaire. Ce dessin me hanta toute la soirée et je ne parlais plus. Une autre chose me préoccupait : qu'avaient-elles voulu dire par : autrefois tu as bien agi pour les fées. Je ne voyais absolument pas à quoi elles faisaient référence.

    SAMEDI 9 AOÛT
    Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange. Je voyais un jeune enfant ramasser une fée par terre. Cela me réveilla et je gardais les yeux ouverts un moment. Tout cela commençait sérieusement à me perturber.
    Je me suis levé épuisé. Je vois ma sœur de plus en plus inquiète. J'ai fait la sieste et je me suis réveillé pour le dîner. Tout le monde a été aux petits soins. Des voisins sont passés en fin de soirée pour prendre de mes nouvelles. Dieu sait ce que ma sœur a encore été raconter autour. En tous cas, ce soir, je me sens mieux. Je suis remonté dans ma chambre et j'ai refait un drôle de dessin.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol

    Je me suis arrêté en route, mais où m'aurait-il emmené celui-ci. Il y a une fée, un arbre , les point A, B, C et un début de scarabée.

    DIMANCHE 10 AOUT
    A quatorze heures, après le déjeuner, j'ai annoncé que je devais, cet après-midi me rendre aux Roches de Mazuras. Ma sœur et son mari m'on regardé éberlués, chacun se demandant sûrement ce que je pouvais bien vouloir aller faire la-bas. Moi-même, je me le demandais, car je n'avais aucune raison. J'avais juste un besoin impérieux. Ma sœur me rappela avec une certaine ironie que cela se trouvait à une quinzaine de kilomètres, chose que je savais. J'avais même décidé de lui emprunter son vélo. "A ton âge, tu auras l'air malin sur ton vélo. Dès la sortie du village, on n'aura plus qu'à te ramener sur une civière." Au fond elle n'avait pas tort, mais je me sentais en pleine forme et il fallait que j'y aille. Je partais sur le champ. En façade, ma sœur souriait mais je savais qu'elle était vraiment inquiète. Le chemin ne me paru ni long, ni difficile et j'en fus le premier étonné. J'attribuais ma vitalité au pendentif que j'avais eu la bonne idée d'enfiler hier.
    Arrivé sur les hauteurs de Mazuras, le temps s'annonçait menaçant, mais je savais que l'orage ne serait pas pour ce soir. A l'entrée du chemin, passé la petite chapelle et l'ancien cimetierre, je descendais de vélo et décidais de finir à pied. Les roches de Mazuras constituent un promontoir duquel on peut voir tous les environs. Cet endroit possède un charme très étrange, presque mystique, et ce déjà bien avant les débuts de cette histoire. Arrivé au bas des roches, je déposais ma bicyclette et finissais de grimper à pied. En haut, évidemment, Maerope m'attendait.
    "Te voila enfin. J'avis peur que tu n'entendes pas mon appel. Comment te sens-tu ?"
    Je lui répondais que tout allait bien mais que je commençais à avoir de drôles d'images dans la tête. Je lui parlais des dessins et elle me répondit simplement que c'étaient les connaissances qui entraient en moi. Elle me demanda si j'avais rêvé et je lui répondis que oui. Je lui racontais le rêve avec l'enfant et la fée.
    "Enfin tu te souviens."
    Je ne voyais pas ce qu'elle voulait dire.
    "Quand tu étais enfant, ne te souviens-tu pas d'avoir empêché le chat de la maison de dévorer une fée ?"
    L'épisode qu'elle me remémorait m'avait marqué, mais il ne s'agissait pas d'une fée.
    Dans la maison où j'avais passé mon enfance, il y avait un chat qui ramenait régulièrement des souris et des oiseaux morts. On l'avait surnommé Lucifer. Je me souvenais en particulier d'une fois où j'avais entendu des petits cris et des miaulements. J'étais sorti de la maison et j'avais surpris Lucifer avec un oiseau dans la bouche. J'avais du lui courir après pour l'empêcher de dévorer le pauvre volatile. Il avait failli m'échapper, mais je m'étais jeté sur lui juste avant qu'il ne sorte du jardin. J'étais revenu le pantalon déchiré, mais l'oiseau était sauf.
    "Es tu certain qu'il s'agissait d'un oiseau ?"
    "Bien sûr qu'il s'agissait d'un oiseau. Que veux tu que ce fut d'autre ?"
    "Réfléchis. Ferme les yeux et repense à ce moment." me dit-elle.
    Les images étaient floues. Je voyais Lucifer avec son oiseau. Je me voyais enfant, l'oiseau dans les mains. Je me voyais le poser sur le sol et je le voyais s'envoler.
    Maintenant que j'y pense, cet oiseau ressemblait plus à une libellule qu'à un oiseau. Enfin, ce n'était pas non plus une libellule.
    "C'était une fée." dit Maerope.
    La conversation dura un petit moment et elle finit par me convaincre.
    Maintenant, je voyais Lucifer avec une fée dans la bouche.

     

    Croquis réalisé par Louis Rossignol

    Elle m'expliqua que cette fée avait substitué dans mon esprit, son image à celle d'un oiseau.
    "Pourrais-tu m'expliquer pourquoi je suis là et pourquoi tu me racontes tout cela ?"
    "Tu es là parce que la fin est proche."
    Que voulait-elle dire ?
    "Je vais mourir?"
    "Je suis ici pour assouvir ton désir de connaissances."
    "Répons-moi, je vais mourir ? Je suis vieux, je peux l'accepter."
    "Non, ce n'est pas celà. Approche-toi."
    De nouveau, elle me parla dans l'oreille. Elle me racontait tout sur les fées et j'écoutais émerveillé. Le ciel n'existait plus. Le sol n'existait plus. Il n'y avait plus rien autour. J'étais fasciné et je voulais tout mémoriser pour tout écrire.
    Et puis à nouveau, je me réveillais seul au pied des rochers. J'avais du mal à respirer et une curieuse douleur dans le bras gauche. J'avais sûrement du m'endormir dessus.
    Plus de fée. Le ciel était noir, c'était la nuit.
    A cette heure, l'endroit était encore plus étrange. La lune éclairait les pierres blanches rassemblées sour le bois de sapin à l'entrée du chemin. Je passais devant, mon vélo à mes côtés. Ces pierres m'évoquaient des rites paiens, proches de la sorcellerie. Ces pierres avaient-elles un histoire. Je hatais le pas.
    Le cimetierre et la chapelle près de la route prenaient un sapect lugubre et j'avais hate d'être rentré.
    Le chemin du retour fut difficile. Heureusement, la lune éclairait la route.
    J'arrivais épuisé.
    Ma sœur et son mari étaient heureux de voir que je n'étais pas mort. Mais leur regard n'avait rien pour me rassurer sur mon état physique.
    Tout ce qu'ils trouvèrent à dire c'est "ça va ?"
    Je répondis juste que j'étais fatigué et que préférais aller me coucher.
    Ma sœur avait fait le ménage. Cela se voyait et je n'aimais pas ça.
    Je sortais le journal du bureau et trouvais encore le courage de rédiger l'aventure de cette journée. Demain, je ferai un chapitre entièrement dédié à ce que m'a dit Maerope. J'espère ne rien oublier pendant la nuit.

    LUNDI 11 AOÛT
    Je viens de me lever. Je suis très fatigué. Je vais aller me laver.
    Peut-être que cela ira mieux après.

    ELLE A TOUT RACONTÉ.
    Ma sœur a trouvé le journal. Elle a tout lu.
    Ce matin je suis allé au village et quand je suis entré au café, quelqu'un m'a demandé des nouvelles de mes fées. Tout le monde a ri.
    Je suis rentré au plus vite.
    Elle m'a avoué qu'elle s'inquiétait alors elle est monté et a fouillé ma chambre pour voir ce que je pouvais y faire pendant toutes ces heures.
    que va t-il se passer.
    Je dois les prévenir..."

    Ainsi se termine le journal.
    Suivent, plusieurs pages après, quelques peintures, mais qui ont pu être faites avant les dernières lignes.


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  • L'histoire de deux jeunes filles qui fit croirent au monde que les fées existaient.

    Voici l'une des supercheries les plus incroyables du 20eme siècle. Cette histoire insolite est celle d'un simple mensonge enfantin, qui souleva la controverse partout sur la planète et ce, jusqu'à sa démystification, environ 66 ans plus tard par les aveux d'une des auteurs de cette impressionnante imposture.
    L'histoire débute donc en juillet 1917, durant la première guerre mondiale, dans un petit village du nom de Cottingley, dans le West Yorkshire. Elsie Wright et sa cousine, Frances Griffiths, sont respectivement agées de 15 et 8 ans lorsque, pour la première fois, elles déclarent au père de Elsie qu'elles voient et s'amusent avec des fées dans le boisé entourant la maison. Leur père est incrédule et ne veut pas croire ces histoires et devient bien vite agacé par les multiples déclarations de sa fille à cet égard.Cependant, les deux fillettes avaient bien l'intention de prouver à ce dernier que leur récit était vrai. Elles empruntèrent donc son appareil photo pour aller prendre quelques clichés de ces fées. C'est le père lui-même qui développa les photos dans sa chambre noire et, à sa grande stupéfaction, il y vit effectivement 4 petites fées comme l'avaient mentionné les fillettes. Sur la photo, on peut y voir Frances, fixant directement l'appareil, avec une petite chute d'eau à sa droite et les fées, les ailes étrangement statiques, dansant devant elle.


     



    Cependant, malgré cette photo très impressionnante, leur père reste sceptique et rationnel. Il ne croit pas aux fées, et refuse d'y croire. C'est probablement pour le convaincre et faire taire ces moqueries que, environ un mois plus tard, les fillettes empruntent de nouveau son appareil photo pour prendre une seconde photographie. Sur cette image, nous pouvons voir Elsie, assise devant le boisé, tendant la main à un gnome.


     



    Même après avoir vu cette deuxième preuve, le père reste fidèle à sa pensée. Les jeunes filles en parlent à leur famille, leurs amis, leurs professeurs d'école... Personne ne veut les croire. Cependant, la mère de Elsie est moins sceptique que son mari et, en 1919, elle amène les photographies des fillettes à une réunion d'un groupe théosophique et y montre les clichés. Les photos font évidemment sensation.
    À cette réunion ce trouvait une femme du nom de Edward L. Gardner, un membre de la Société Théosophique et conférencier militant qui croit à l'existence des fées, des lutins et autres féeriques du même genre. Il voit, à travers de ces images, la preuve irréfutable de l'existence des fées. De fils en aiguille, c'est en mai 1920 que cette nouvelle vint aux oreilles de Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes. Conan Doyle est en pleine rédaction d'un ouvrage portant sur l'existence des fées lorsque cette nouvelle vint à ses oreilles, et de ce fait, il fait des pieds et des mains pour voir ces fameuses photographies. Rapidement, il réussit à mettre la main sur les copies des images et décident de faire équipe avec Gardner pour réaliser une enquête impartiale sur le sujet. Selon leur expertise, les photos ne semblent en aucun cas avoir été truquées.   En Août 1920, le duo fraîchement formé offre du meilleur matériel aux fillettes afin qu'elles puissent prendre de nouvelles photos des fées. Évidemment, les fées refusent d'apparaître si les deux fillettes ne sont pas toutes seules. Ces pourquoi un photographe du nom de Mr. Snelling se contentera de développer et d'authentifier les photos. Les jeunes filles retournent donc dans le boisé, s'amuser avec les fées et les résultats sont exactement comme le rêvait Conan Doyle, les jeunes filles prennent de nouveaux clichés, donc un qui est particulièrement surprenant et prouve, sans le moindre doute selon Conan Doyle, l'authenticité des images. Sur la première (à gauche), nous pouvons voir la jeune Frances, de profil, qui regarde une fée qui semble bondir vers elle. Les regards ne semblent pas coïncider, mais peut-être que la petite créature avait tout simplement bougée trop vite. Sur la seconde image (celle de droite), une gentille fée, perchée sur une branche offre une fleur à Elsie.  



    Cette troisième et dernière photo est sans aucun doute la plus surprenante. C'est cette dernière qui fit durer le débat aussi longtemps. La photographie fût nommée "Les fées prenant un bain de soleil" et, contrairement aux autres clichés, les ailes des fées semblent en mouvement. C'est probablement la plus crédible des photographies.
     


    Convaincu d'avoir mis la main sur des photos prouvant l'existence de créature magique, Conan Doyle partagea donc sa découverte avec quelques amis. Cependant, ces derniers n'étaient pas tous de son avis. La plupart soupsonnèrent un montage ou un trucage photographique. L'un d'entre eux lui fit d'ailleurs remarquer qu'une des fées porte une coiffure tendance... C'est en décembre 1920 que la nouvelle parut dans le Strand Magazine.Conan Doyle y révéla toute l'histoire, tous les détails de leur enquête. Les fées existaient, des fillettes les avaient vues et un membre de la Société Théosophique, Geoffrey L. Hodson, prétendait en avoir vu et confirma par le fait même le témoignage des jeunes filles.   Il dit dans son article que: " toutes les objections possibles et imaginables ont été formulées et réfutées". Il balaye l'objection des photographes " selon laquelle les silhouettes de fées projettent des ombres très différentes de celles des humains". En fait, " les ectoplasmes, comme on nomme aujourd'hui les protoplasmes éthérés, ont une faible luminosité qui leur est propre et qui modifie considérablement les ombres".Pour conclure, Conan Doyle déclare: " il me semble que si nous les étudions davantage et découvrons de nouveaux moyens de les voir, ce petit peuple nous paraîtra aussi vivant et réel que le peuple des Esquimaux"; il précise que les fées sont " un composé d'humain et de papillon tandis que le lutin tient plus du lépidoptère"...   Et si les fées paraissent tellement "conventionnelles", " c'est sans doute parce que, de génération en génération, les hommes ont vraiment vu les fées et en ont transmis une description exacte".Pour le créateur du célèbre Sherlock Holmes, il est évident que les fées et les gnomes existent. Lorsque ces collègues remettent en doute l'existence de ces créatures, il défend sa position fermement. Il déclarera d'ailleurs, en évoquant la possibilité d'un trucage, " toutes les objections possibles et imaginables ont été formulées et réfutées". Il se moque des photographes " selon laquelle les silhouettes de fées projettent des ombres très différentes de celles des humains". Selon si Arthur, " les ectoplasmes, comme on nomme aujourd'hui les protoplasmes éthérés, ont une faible luminosité qui leur est propre et qui modifie considérablement les ombres".>Malgré les commentaires défavorables et l'incrédulité des gens qui l'entourait, Sir Arthur continua à croire en ses fées.   C'est donc en août 1921, un an après avoir saisi ces fabuleuses images, que lui et Garnder proposent de renouveler l'expérience avec de l'équipement à la fine pointe de la technologie. En procédant de la sorte, ils seront capables de prouver que les fées sont bien en mouvement et que le tout n'est pas une supercherie. Malheureusement, le temps est maussade presque tout l'été et les créatures féeriques ne se présentent que durant les journées ensoleillées. Aussi, les jeunes filles ont grandit et il est évident qu'il ne sera pas évident de reprendre contact avec les fées. Elsie aurait eu ses règles, ce qui fait qu'elle n'est plus pure alors que Frances a été influencé par son éducation au pensionnat.Il semblerait donc que les choses se compliquent pour sir Arthur. Heureusement, un médium, avec qui il va sur les lieux, lui confirme que la forêt est magique et remplie de fées, gnomes et farfadets. Heureusement pour lui, il aura un nouvel argument de poids contre ses adversaires septiques.   C'est donc en 1922 que Conan Doyle écrit un livre nommé relatant les détails de l'affaire Cottingley. Ce livre nommé The Coming Of The Fairiesraconte l'aventure vécue par les deux jeunes filles, les recherches de sir Arthur ainsi que les critiques auxquelles ont fait face Doyle et Arthur. Cependant, l'auteur est formel, les fées existent et les photos sont originales. C'est cette position qu'il défendra jusqu'à sa mort, 8 ans plus tard.   C'est des années plus tard, en 1983, que suite à un article parut dans un journal anglais au sujet des fées de Cottingley, le journaliste reçu une très imposante lettre signée de la main d'Elsie. C'était une lettre d'aveux. La femme qu'était devenue Elsie (elle était maintenant âgée de 82 ans) n'en pouvait plus de faire duré le mensonge. "...(Vous avez) fait preuve d'une bien grande compréhension pour les beaux draps dans lesquels nous nous sommes mises, Frances et moi, ce jour bien lointain de 1916, lorsque notre petite plaisanterie est tombée à plat et que personne n'a voulu croire que nous avions pris des photos de vraies fées.Frances, 76 ans, confirma toute l'histoire.   "Rendez-vous compte que si seulement on nous avait crues, notre farce aurait pris fin tout de suite et nous aurions tout raconté; j'avais quinze ans et Frances huit."Mais on s'est moqué de nous au contraire et tout le monde nous a demandé en riant comment nous nous y étions prises, et, toutes les deux, nous nous sentions très bêtes et nous avons laissé tomber, jusqu'au jour où, quelques années plus tard, Conan Doyle s'en est mêlé."Mon père m'a dit que je devais raconter immédiatement comment j'avais fait ces photos, alors, comme la plaisanterie était mon fait, j'ai pris Frances à part pour en discuter sérieusement. Mais elle m'a suppliée de ne rien raconter, parce que depuis l'article dans leStrand Magazine , on la taquinait à l'école(NDA : le nom des protagonistes s'était bien sûr éventé assez vite). J'avais aussi de la peine pour Conan Doyle. Nous avions lu dans les journaux qu'on lui adressait des commentaires désagréables à cause de l'intérêt qu'il portait au spiritisme, et maintenant on se moquait de lui parce qu'il croyait à nos fées.(...) Il venait de perdre son fils à la guerre(NDA : blessé gravement durant la bataille de la Somme, celui-ci était mort de la grippe espagnole, ainsi d'ailleurs que le frère cadet de Conan Doyle) et le pauvre homme essayait certainement de se consoler comme il le pouvait avec des choses qui ne sont pas de ce monde."Alors j'ai dit à Frances : "Bon, nous ne dirons rien puisque Conan Doyle et M. Gardner sont les deux seules personnes autour de nous qui ont cru à nos photos de fées et comme ils ont au moins trente-cinq ans de plus que nous, nous attendrons qu'ils meurent de vieillesse et, après, nous dirons tout(...)."   Les fillettes avaient tout simplement découpé des images de fées et collé sur des épingles, qu'elles avaient ensuite enfoncées dans le sol. Rien de bien compliqué. Le fait le plus surprenant est que l'auteur des dessins originaux n'a jamais vu ou reconnu son travail, malgré la popularité incroyable que ces clichés ont obtenue. La solution avait été trouvée en 1920, mais les rêveurs ne voulaient pas y croire.Finalement, sur son lit de mort, l'une des dames déclara que malgré leur fraude évidente, elles avaient bien vu des fées dans la crique de Cottingley. Le mystère reste entier. Laissons la légende enchanter nos rêves...

     

     


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  • Ils appartiennent à un règne différent du nôtre même s’ils partagent la même planète que nous.

    Les Elémentaux sont des êtres éthériques invisibles pour la plupart de humains, mais parfaitement visibles pour les chats.
    Terre : Fées, Nains, Gnomes
    Air : Sylphes, Elfes
    Eau : Sirènes, Nymphes, Tritons
    Feu : Feu-follets, Salamandres
    {Livre, Géométries sacrées, Stéphane Cardinaux, Ed. Trajectoire}

    Les prestidigitateurs hindous accomplissent leurs plus grands tours avec l’aide des esprits de la nature (espèce inférieure de ce règne qui se joue de l’homme). Ils font croire à l’homme (entendre, voir) ce qu’ils veulent comme quelqu’un d’hypnotisé.
    {Livre, Plan astral (Le), LeadBeater (C.W.), Ed. Adyar}

    « Lorsque la chute de l’esprit se manifesta, des êtres uniques, connus sous le nom d’elfes, de Dévas et divers êtres de lumière connus mythologiquement sous le nom de fées, s’intégrèrent au système de la société. Oeuvrant telle une conscience collective, ils manifestèrent, à bien des égards, le commandement ou ordre angélique originel de demeurer dans le Divin, créant et inspirant de nouvelles formes de vie, mais sans tomber dans le plan physique et sans essayer de le manipuler. Leur influence évolua des minéraux, en passant par les plantes, jusqu’à ce qu’ils soient même considérés, à une certaine période, comme des demi dieux dans certaines cultures proches de la nature, telles qu’en témoigne la mythologie grecque. Les Lémuriens et les esprits de la nature coexistaient et les Lémuriens devinrent souvent ces forces de la nature. »
    {Livre, Elixirs floraux et médecine vibratoire (Les), Gurudas, Ed. Le Souffle d’OR}

    Dévas et esprits de la nature :
    - certaines entités sont parties pour maintenir l’équilibre énergétique étant donné que les humains ont élevé le leur.
    - entités sous terre maintiennent l’équilibre de la Terre. Les dévas resteront jusqu’à la fin de l’existence de la planète. Elles sont indispensables à la vie dans le sol.
    {Livre, Partenaire avec le divin, Kryeon, Ed. Ariane}

    « Le peuple des eaux est varié et nul ne devrait confondre la sirène qui n’a pas d’équivalent masculin avec une nymphe des eaux, une nixe ou une ondine. Les ondins sont des génies aquatiques aussi bien mâles que femelles qui appartiennent aux mythologies germaniques et scandinaves. Mais ces êtres dont les corps sont étrangement semblables à celui de notre sirène, souffrent d’un manque grave car ils n’ont pas d’âme.
    Originellement, la sirène avait un corps mi femme, mi oiseau.
    Plus tard, elle fut représentée avec un corps mi femme, mi poisson.
    La sirène n’est ni un monstre mythologique ni une fée marine qui menace en quoi que ce soit la vie des hommes. Elle est un être divin mais, transgressant en même temps l’ordre habituel des dieux. Elle possède l’innoncence totale de l’animal et le sentiment d’amour dont les humains ne connaissent, sauf exception, que la pâle semblance. »

    « De nombreuses âmes qui avaient vécu en Lémurie n’avaient pas évolué au point de retourner définitivement dans les plans supérieurs. Elles s’installèrent dans le royaume dévique qui est une dimension éthérique plus rapide que la vitesse de la lumière. Pour continuer à demeurer dans cette dimension et pour maintenir leurs corps éthériques, il leur était nécessaire d’assimiler les énergies vibratoires émises par différents arbres et plantes et leurs fleurs. Des ordres spécifiques d’esprit de la nature, qui ne se formèrent qu’après la destruction de la Lémurie, s’attachèrent à divers arbres et plantes. »
    {Livre, Elixirs floraux et médecine vibratoire (Les), Gurudas, Ed. Le Souffle d’OR}

    Les élémentals viennent de l’astral inférieur : lutins, ondines, elfes, … ils ne sont ni gentils ni mauvais. Ils agissent soit par dévouement, soit par crainte.
    {Livre, Récit d’un voyageur de l’astral, Anne Givaudan, Ed. Le Perséa}

    La vision du corps éthérique permet de voir les esprits de la nature.
    Terre : Gnomes
    Eau : Ondines
    Feu : Salamandre
    Air : Sylphe
    Ether : Esprits constructeurs
    {Livre, Lecture et perception de l’aura, Kaly, Ed. Yoga et Méditation}

    Esprits de la nature :
    * fées et elfes et sylphes : Air
    * gnomes, lutins : Terre
    * ondines, nymphes : Eau
    * salamandres : Feu
    Les élémentaux sont des égrégores d’après Edgar Cayce.
    Les esprits de la nature ne sont pas des élémentaux. Ils sont aussi réels que nous dans leur monde à eux (leurs vibrations sont différentes).
    Les nymphes ou fées ont la charge des fontaines et des sources. Autrefois, dans chaque petit bois, il y avait des elfes. Au pied de chaque arbre se cachait un petit gnome. Près de chaque mare se tenait une fée. Dans les clairières, on pouvait voir danser les fées, les korrigans…
    Le premier des services que peuvent nous rendre ces « esprits familiers » est de nous informer.
    Ceux qui voient l’éthérique les voient.
    Le mot « Panique » vient de Pan, un esprit de la nature (dieu des bois et de la campagne) ayant des sabots fourchus, des jambes poilues et des cornes que l’Eglise a condamné et assimilé au diable.
    Les esprits de la Nature ont pour rôle de veiller à la croissance et floraison du règne végétal.
    Les Dévas (ange) sont responsables de chaque phénomène (vent, pluie, monde minéral,…). Ils étaient considérés comme des divinités dans les cultes antiques.
    {Livre, Prophéties d’Edgar Cayce (Les), Dorothée Koechlin de Bizemont, Ed. Guy Trédaniel Editeur}

    D’après le Maha Chohan ou Khut-Humi, les Jinas habitent les entrailles de la terre et ne remontent jamais à la surface du globe. Ils sont armés de longues griffes et pourvus d’ailes analogues à celles des chauves souris. Ce sont les gnomes, les sylphes et les lutins de vos légendes.
    {Livre, Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans, Robert Charroux, Ed. J’Ai Lu}

    Patrick Water donne cette description d’un « homme-fée » :
    « La gentilhommerie est une belle race qui habite au large et dans les montagnes, et tous sont d’excellents voisins. Les mauvais ne font pas du tout partie des gentilshommes, ce sont des anges déchus qui habitent dans les bois et la mer. »
    Un irlandais qui était intime avec les gentilshommes disait « qu’ils ne mangeaient jamais rien de salé, mais de la viande fraiche et buvaient de l’eau pure. »
    D’après Wontz, les gentilshommes sont une race qui diffère de la race humaine et de celle des esprits. Ils habitent au coeur des montagnes, dans de beaux châteaux, et on en trouve de nombreuses branches dans d’autres pays, spécialement en Irlande.Ils voyagent beaucoup et peuvent apparaitre à Paris, Marseille, Naples, Gènes, Turin ou Dublin, comme des gens ordinaires, et même dans les foules. Ils ne meurent jamais. Ils restent toujours jeunes. S’ils vous enlèvent et que vous mangiez quoi que ce soit dans leur palais, vous ne pouvez revenir.
    Jusqu’en 1850, une race de lutins survécut en France, dans la région du Poitou, qui a été récemment un lieu d’atterrissage favori pour les soucoupes volantes. Les lutins du Poitou étaient connus sous le nom de farfadets et la Bibliothèque nationale de Paris contient de charmants récits de leurs gestes malicieux. »
    {Livre, Chroniques des apparitions extra-terrestres, Jacques Vallée, Ed. J’Ai Lu, 1974}


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  • MAGIE ET FEERIE : http://virtuellife.eklablog.com/

     

       Image du Blog virtuellife.centerblog.net

    Ici et là  dans ses écrits Max Heindel nous donne quelques informations sur
    les esprits de la nature, les petits êtres  avec lesquels il a eu des
    expériences intéressantes.

    Les
    esprits de la nature incluent les êtres éthériques reliés aux quatre éléments.
    Les Gnomes et les Elfes, ou Fées, sont les esprits de la terre. Les
    Ondines, qui habitent les ruisseaux, les rivières, les lacs et les océans, sont
    les esprits de l’eau.  Les Sylphes, qui résident dans les brumes des
    fossés et des marais et généralement dans l’atmosphère, sont les esprits de
    l’air. On ne dit pas grand chose au sujet des Salamandres, esprits de
    feu, en grande parie parce qu’ils se voient moins facilement  par les
    gens qui ont la « seconde vue ».  Au bas de certaines cheminées en Europe, on
    peut voir une salamandre gravée sur une plaque de fer.

     

    La plupart
    des gens  considèrent maintenant les histoires populaires  comme des
    superstitions, mais en fait, celui qui est doté de la vision éthérique peut voir
    des gnomes fabriquer la verte chlorophylle dans les feuilles des plantes et
    donner  aux fleurs la multiplicité de teintes délicates qui ravissent nos yeux. 

     

    Les gnomes
    également coupent  les cristaux en minéraux et en font les gemmes précieuses 
    qui scintillent dans les colliers et les diadèmes dorés.  Sans ces lapidaires et
    métallurgistes, il n’y aurait pas de fer pour nos machines ni or pour les
    parures et le travail de l’art.

     

     NAINS GNOMES FARFADETS TROLLS

     

    Les gnomes
    sont partout et l’abeille proverbiale n’est pas plus occupée. A l’abeille,
    cependant est donné crédit au travail qu’elle accomplit, alors que les petits
    esprits de la nature qui jouent un rôle si immensément important dans l’œuvre du
    monde sont inconnus sauf pour quelques soi-disant rêveurs.

     

    Au
    solstice d’été les activités physiques de la nature sont à leur zénith. Par
    conséquent « La Nuit du Solstice » est le grand festival des Fées qui ont forgé
    l’univers matériel, nourri le bétail, entretenu le grain et acclamé avec joie et
    gratitude l’apogée de  la force  qui est leur outil  dans la formation des
    fleurs en une étonnante variété de formes délicates venues de leurs archétypes
    et en les colorant d’innombrables nuances, qui sont le délice et le désespoir de
    l’artiste. Lors de cette nuit la plus grande de toutes les nuits de cette
    heureuse saison d’été ils viennent en masse des marais et des forêts, des
    vallées et des collines, au Festival des Fées.  Ils fabriquent et cuisent
    vraiment leurs nourritures éthériques et ensuite dansent dans des tumultes de
    joie, la joie d’avoir accompli et servi leur dessein important dans l’économie
    de la nature.

     

     

     

    Au moment
    du Solstice d’Hiver, l’Esprit Christ naît à la terre et commence à fertiliser
    les millions de germes que les Fées entretiennent pour que nous puissions avoir
    de la nourriture physique.  Mais l’homme  ne vivra pas seulement de pain. Le
    travail des Fées est important, mais il devient plus insignifiant comparé  à la
    mission de Christ qui annuellement fournit la nourriture spirituelle nécessaire 
    pour nous faire avancer sur le sentier du progrès. La Nature a un travail à
    faire et  requiert le travail de tous ceux qui justifient leur existence et
    continuent  en tant que partie d’elle-même.  Ceci s’applique à la plante et à la
    planète, à l’homme et à l’animal, aussi bien qu’aux Fées.  Ce sont des gens
    occupés et leurs activités sont la solution à de nombreux mystères multiformes
    de la nature.

     

     FEES

     

    Certaines
    personnes qui peuvent voir les Fées disent qu’elles font environ un pied de
    haut. Elles semblent être jeunes (15 ans) et elles sont évidemment adorables. 
    Elles sont en général plusieurs ensemble.  Lorsqu’elles ne peignent pas les
    fleurs et les rendent toutes choses aussi belles que possible, elles peuvent
    être vues riant et parlant joyeusement, s’enlaçant le cou les unes les autres.
    Elles aiment glisser le long des feuilles ou des branches d’arbre plus que des
    enfants en train de jouer. Elles peuvent sembler être  à la fois des filles ou
    des garçons.  Elles semblent être revêtues de draperies brillantes qui les
    habillent de façon plus attractive. Leurs corps paraissent délicats, gracieux,
    et presque transparents. Les Fées travaillent sous la direction des Grandes
    Intelligences. Certaines personnes se réfèrent  aux esprits de la Nature en tant
    que Devas mais Max Heindel évite cette terminologie Orientale.

     

     

     

    Les Fées
    demeurent dans les régions chaudes en hiver parce que la croissance de la plante
    est lente ou freinée sous les climats froids  à cette époque, aussi n’ont-elles
    pas de travail.

     

    Il y a
    quelques années,  une femme demanda à Elizabeth Kübler Ross de venir voir son
    jardin. Elizabeth fit des remarques sur les merveilleuses roses. La femme
    demanda, « Est ce tout ce que vous voyez » ? Sur quoi elle prit une photo d’une
    fleur choisie par sa visiteuse qui fut surprise d’y  voir une gracieuse Fée.

     

    Corinne
    Héline, en conversation avec une Fée, dit ceci à propos des ailes
    d’ange :

     

    « Les
    photos  de Fées que j’ai vues montrent des Fées avec des ailes, et vous n’en
    avez pas ».

     

    « Il n’y
    en a aucune dans notre Royaume qui en ait », répondit la Fée.

     

    « Qu’est
    ce qui donne aux artistes l’impression que les Fées ont des ailes », demanda
    l’auteur.

     

    « C’est
    notre de voir de purifier l’air pour l’homme  lorsque nous accomplissons notre
    travail », répliqua la Fée, « et lorsque nous bougeons et respirons, nous
    envoyons un air sucré qui s’échappe de notre dos sur nos épaules, et cette force
    venant de nous à l’apparence des ailes ».

     

     

     

    Certaines
    personnes ont vu des Fées avec des enfants malades. Environ vingt Fées  de
    toutes tailles entourent le lit. Elles peuvent grimper sur l’enfant, ou
    s’asseoir sur ses épaules sachant qu’il a du plaisir à les voir.

     

     

     

    Un de mes
    amis me dit avoir été à moitié endormi lorsqu’il vit un petit gnome sur une
    étagère de livres, à Toulouse, en France. Le gnome portait des sandales. Ses
    yeux brillaient comme des diamants. Il avait des joues roses, une petite bouche
    et un petit corps bien fait. Puis il se leva et glissa  des
    étagères.

     

    Un autre
    jour une de mes amies revenait du travail. Elle était  très fatiguée. Elle
    quitta l’autoroute et conduisait  sur une route étroite dans la campagne. Après
    être passée sur un petit pont,  elle sentit le besoin de s’arrêter et prit un
    peu de repos. Elle s’assit sur l’herbe à côté du pont, et à sa grande surprise,
    elle vit une Femme Gnome. La créature semblait haute de deux pieds. Elle avait
    de larges traits, et un long nez. Elle semblait très âgée et sérieuse. Elle
    ressemblait beaucoup  aux nombreuses illustrations de gnomes que des artistes
    ont peintes pour illustrer les livres d’enfants.

     

    Mon amie
    dit, « Je décidai de ne pas bouger pour rester aussi longtemps qu’elle demeurait
    là ». Mais la Femme Gnome répondit comme si elle pouvait lire ses
    pensées : « N’ayez crainte, revenez demain après le travail. Je serai encore
    ici ».

     

    Le jour
    suivant mon amie vit la Femme Gnome au même endroit et se sentit très heureuse 
    de penser que la Femme Gnome l’appréciait.

     

    Comment
    pouvons nous devenir amis avec les Fées ?

     

    D’abord,
    on doit développer se véhicules supérieurs car les Fées vivent et   ne peuvent
    seulement être vues que dans la partie éthérique du monde physique. On doit être
    sans préjugés. Il ne doit y avoir aucune haine, malice ou envie dans le cœur. On
    doit avoir la volonté de traiter chacun comme on  souhaite qu’il nous traite
    Ceci est la chose la plus importante.

     

    Max
    Heindel avait une merveilleuse histoire à propos d’une petite fille très malade
    qui vint à Mount Ecclesia avec sa mère.  Durant la nuit il emmena la fillette
    vers le Monde des Fées où elle vit la Reine des Fées.

     

    Nous
    savons qu’il y a des agents invisibles derrière toutes les manifestations de la
    nature—intelligences de différents degrés de conscience, constructeurs et
    destructeurs—qui jouent des rôles importants dans l’économie de la nature.
    Jusqu’à ce que ces intermédiaires soient reconnus et leurs fonctions étudiées,
    nous ne pourront jamais avoir une conception adéquate de la manière dont les
    forces de la nature oeuvrent, dont nous appelons les effets extérieurs chaleur,
    électricité, gravité, action chimique etc.

     

     FEERIE

     

    SYLPHES ET ONDINES

     

     

     

    Nous expliquons
    studieusement comment la chaleur du soleil fait évaporer l’eau des rivières et
    des océans, provoquant son ascension  vers les régions plus froides où il
    condense l’air pour former des nuages qui finalement deviennent si saturés
    d’humidité qu’ils gravitent vers la terre en pluie pour renouveler la terre et
    la mer et recommencer le cycle. C’est parfaitement simple, un processus clair en
    perpétuel mouvement automatique. Mais est ce tout ? N’y a t il pas un bon nombre
    de  lacunes dans cette théorie ? Une explication plus poussée requiert la
    connaissance  de l’action semi-intelligente des sylphes qui élèvent les
    particules de vapeur d’eau finement divisées  préparées par les ondines à la
    surface de la mer et les portent aussi haut qu’ils le peuvent  avant que la
    condensation partielle n’aie lieu et que les nuages ne soient formés.  Ils
    maintiennent ces particules d’eau jusqu’à ce qu’ils soient forcés par les
    ondines à les libérer. Lorsque nous disons qu’il fait tempête, des batailles
    sont menées à la surface de la mer et dans l’air, quelquefois avec l’aide des
    salamandres pour éclairer le flambeau de l’hydrogène et l’oxygène séparés et
    envoyer son rayon impressionnant se brisant en zigzag à travers l’obscurité
    d’encre, suivi par les grondements de tonnerre qui se réverbèrent dans
    l’atmosphère clarifiée, alors que les ondines triomphantes projettent  les
    gouttes de pluies salvatrices vers la terre  afin qu’elles puissent renouveler
    l’union avec leur élément mère.

     

     FEES

     

    Certaines
    personnes appellent les ondines les Fées de mer et les sylphes Fées de l’air.

     

    Il est
    établi dans  la littérature Rosicrucienne que la faculté de perception de
    l’espace est reliée  à l’ajustement délicat des trois canaux semi-circulaires
    dans l’oreille, pointant vers les trois dimensions de l’espace
    (2Q&RA, p 207).

     

    Dans la
    Cosmogonie, Max Heindel explique  la relation entre l’organisation de ces
    canaux semi-circulaire et le processus qui conduit à la conscience de la
    quatrième dimension. Alors que la hauteur, la largeur et la profondeur sont les
    dimensions de l’espace dans le monde physique, il y a dans les éthers ce que
    nous pouvons appeler « passage à travers ». Il semblerait que les esprits de la
    nature et les élémentaux aient cette conscience quadridimentionnelle.

     

     

     

    Avec la
    vision éthérique nous  pouvoir voir dans et à travers une montagne. Avec un
    corps éthérique tel que possèdent les esprits de la nature nous pouvons marcher
    à travers le granit le plus dur.  Il offre même moins de résistance que ne le
    fait l’air pour notre progrès ici.

     

     

     

    Les
    esprits de la nature ont différents grades de conscience, correspondant  au type
    d’éther qu’ils désignent. Les corps des gnomes sont principalement faits d’éther
    chimique et donc  ils sont de la terre ; c’est à dire,  qu’on ne peut les voir
    voler comme le font les sylphes. Ils peuvent brûler dans le feu. Ils vivent
    vieux d’une manière très peu différente des êtres humains.

     

    Les
    ondines d’eau et les sylphes d’air sont également sujets  à la mortalité, mais
    leurs corps, étant composés respectivement d’éther vital et d’éther lumière, 
    les rendent bien plus endurants, aussi alors que les gnomes ne vivent pas plus
    d’une centaine d’années, les ondines et les sylphes peuvent vivre un millier
    d’années ou davantage. Les salamandres, dont les corps sont essentiellement
    composés  du quatrième éther, l’éther réflecteur, sont dits vivre plusieurs
    milliers d’années.

     

     

     

     

     

    LA GUERRE DES ELEMENTS

     

     

     

    La
    conscience qui construit et donne âme à ces corps élémentaux appartient à
    un nombre de hiérarchies divines qui par là même acquièrent  une expérience
    supplémentaire. Les formes  qui sont construites de matière et ainsi
    animées  ont atteint un degré  de conscience de soi. Durant leur vie elles ont
    le sentiment de leur propre existence transitoire  et c’est à la rébellion
    contre cet état de choses que la guerre des éléments, notamment, le feu, l’air
    et l’eau, est due. S’imaginant qu’elles sont  maintenues en esclavage, elles
    cherchent la libération de la bride par la force, et n’ayant aucun sens  pour
    les guider elles-mêmes, elles se déchaînent de manière destructive, qui de temps
    en temps amène de grandes catastrophes.  La conscience des gnomes est trop
    lourde pour prendre une initiative, mais il n’est pas rare qu’ils deviennent
    complices des autres esprits de la nature en ouvrant des passages, ce qui
    favorisent les explosions de roche.

     

     

     

    Bacon
    remarquait que la nature et Dieu diffèrent seulement comme l’empreinte et le
    sceau. La nature est le symbole visible de Dieu, bien qu’aujourd’hui nous soyons
    aussi capables de penser à la nature en tant qu’auto génération et auto
    existence. Derrière chaque force (électricité, magnétisme, et expansion en
    vapeur) et forme (minéral, plant, et animal) réorganisée par les sciences
    physiques, se trouve l’activité des Intelligences.  Les esprits de la Nature
    construisent les plantes, forment les cristaux de la roche, et avec de
    nombreuses autres hiérarchies, créent et maintiennent ce que nous appelons
    nature.

     

     

     

     

     

    L ‘ESPRIT DE LA TERRE ET LES FORCES DE LA TERRE

     

     

     

    Que nous
    dit la Cosmogonie sur la constitution de la Terre ? Pour l’occultiste le
    monde est loin d’être « mort ». Au contraire, chacun de ses recoins et crevasse
    est pénétré par l’esprit, qui est le levain causant les changements dans et sur
    la planète.  A la vision clairvoyante entraînée de l’Initié avancé, la terre
    apparaît être construite en strates, un peu comme un oignon, une couche ou
    strate sur une autre, comme illustré par le diagramme 18 de la Cosmo. Les
    propriétés des 6ème et 7ème strates, telles que décrites
    par Max Heindel, relèvent de notre sujet.

     

     

     

    La sixième
    strate ou strate ardente est possédée de sensation. Plaisir et chagrin,
    sympathie et antipathie ont ici leur effet sur la terre. Le scientifique
    occulte, lorsqu’il observe la moisson du grain mûr et la récolte  des fruits 
    des arbres à l’automne, ou la cueillette des fleurs,  connaît le plaisir
    expérimenté par la terre elle-même.  Il est similaire au plaisir ressenti par la
    vache  lorsque ses mamelles pleines  doivent être libérées  par le veau tétant.
    La terre ressent le délice d’avoir procuré nourriture à sa progéniture de formes, ce délice atteignant son point culminant au moment des récoltes

     

    D’un autre
    côté,  lorsque les plantes sont tordues aux racines, il est connu du 
    scientifique occulte que la terre sent le dard du chagrin. Pour cette raison il
    ne mange pas les plantes qui poussent sous la terre. En premier lieu elles sont
    pleines des forces de la terre et déficientes en forces solaires, et sont en
    outre empoisonnées en étant poussées par les racines. La seule exception à cette
    règle est qu’il peut utiliser modérément la pomme de terre, qui originellement
    poussait  à la surface de la terre, et pousse seulement  depuis des temps
    comparativement récents  sous le sol. Les occultistes s’efforcent de nourrir
    leurs corps avec des fruits qui poussent sous le soleil, parce qu’ils
    contiennent davantage  de force solaire supérieure, et n’ont pas causé de
    douleur à la terre.

     

     

     

    Il peut
    être supposé que les opérations de minage seraient très douloureuses pour la
    terre, mais c’est le cas inverse. Chaque désintégration de la dure croûte
    provoque une sensation de délivrance et chaque solidification est une source de
    douleur. Là où un torrent de montagne brasse le sol et l’emporte vers les
    plaines, la terre se sent plus libre.  Là où la matière désintégrée est à 
    nouveau déposée, comme un barrage à l’extérieur de l’embouchure d’une grande
    rivière, il y a un sentiment correspondant de désagrément.

     

    Comme la
    sensation chez les animaux et les hommes est due à leurs corps vitaux séparés,
    ainsi le sentiment de la terre est particulièrement actif dans la sixième
    strate, qui correspond au Monde de l’Esprit de Vie. Pour comprendre le plaisir
    ressenti lorsque des opérations de minage désintègrent la roche dure, et la
    douleur  lorsque les dépôts sont rassemblés, nous devons nous rappeler que la
    terre est le corps dense d’un Grand Esprit, et pour nous fournir un
    environnement dans lequel nous pouvons vivre et accumuler de l’expérience, elle
    a du cristalliser ce corps dans sa condition solide actuelle.

     

     

     

    Comme
    l’évolution suit son processus, cependant, et l’homme apprend les leçons 
    appartenant à cet apogée de concrétion, alors  la terre deviendra plus tendre et
    son Esprit  de plus en plus libéré. C’est ce que Paul voulait dire lorsqu’il
    parlait  de la création entière gémissant et en travail, attendant le jour de sa
    libération.

     

     

     

    La
    septième strate ou strate de réfraction de la terre correspond au Monde de
    l’Esprit Divin. Il y a en science occulte ce que nous appelons Les Sept Secrets
    Indicibles.  Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces secrets, ou n’ont pas
    au moins une vague idée de leur signification les propriétés  de cette strate
    doivent sembler particulièrement absurdes et grotesques.  En elle toutes les
    forces, qui sont connues de nous en tant que Lois de la Nature, existent en tant
    que forces morales, ou plutôt immorales. Dans les commencements de la course
    consciente de l’homme elles étaient  plus mauvaises qu’à présent. Alors que
    l’humanité fait des efforts vers des idéaux plus élevés et évolue moralement,
    ces forces deviennent  de façon correspondante moins amicales à l’homme, 
    puisque chaque erreur  dans la morale a une tendance  à libérer ces Forces  de
    la Nature et de faire qu’elles entraînent des ravages sur la terre.

     

     

     

    Les forces
    dans cette strate sont ainsi, de tout temps, un reflet exact de l’état moral
    existant dans l’humanité. Du point de vue occulte, la « main de Dieu » qui
    frappe Sodome et Gomorrhe n’est pas folle superstition, car aussi sûrement qu’il
    y a une responsabilité individuelle  à la Loi de Conséquence, qui apporte à
    chaque personne les justes résultats de ses actes, qu’ils soient bons ou
    mauvais, ainsi il y a également une communauté et une responsabilité nationale,
    qui apportent aux groupes d’hommes correspondant les résultats  de leurs actes
    collectifs. Les Forces de la Nature sont les agents généraux d’une telle justice
    rétributive, causant  des inondations, des tremblements de terre,  ou la
    formation bienfaisante de pétrole ou de charbon pour des groupes divers, selon
    le type de désert.

     

    Les
    Manichéens, un Ordre encore plus élevé spirituellement que les Rosicruciens,
    étudient à présent  le problème du bien et du mal. Une idée  de la condition
    anticipée  lorsque l’humanité sera dans la Période de Jupiter peut être acquise
    d’un court résumé de la légende  des Manichéens : Il y a deux royaumes, celui
    des Elfes de Lumières, et celui des Elfes des Ténèbres. Les derniers attaquent
    les premiers, sont vaincus et doivent être punis. Mais comme les Elfes de
    Lumière sont totalement aussi bons que les Elfes des Ténèbres sont mauvais, ils
    ne peuvent infliger de mal sur leurs ennemis, aussi ils doivent être punis
    avec le bien
    . Par conséquent, une partie du royaume des Elfes de Lumière est
    incorporée à celui des Elfes des Ténèbres et de cette manière le mal est au
    moment voulu maîtrisé.  La haine, qui ne sera pas soumise à la haine, doit
    succomber  à l’Amour !

     

    Nous
    approchons à présent de l’Equinoxe d’Automne et la lumière Christ commence à
    nouveau à pénétrer la Terre. En outre, nous sommes à la cime d’une nouvelle
    vague millénaire de lumière et de vie spirituelle. Nous savons que ceux qui
    souhaitent marcher dans la lumière de Christ doivent aussi apprendre à générer
    cette lumière.  Nous devons remercier pour ceci  Celui qui est notre Esprit de
    la Terre, dont  la vie en tant qu’humain fut donnée pour que tous les humains et
    leur planète puissent avoir la vie en abondance.

     

     

     

    RAYS 
    SEPTEMBRE/OCTOBRE 2002      DANIELLE CHAVALARIAS

     

     

     

    Traduction
    Chantal Duros


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