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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 21:15
Aucun jour férié qui s’appelle lui-même “Thanks giving—Fête des Grâces” ne peut
être purement profane—non si ce jour on donne des cadeaux. Car le remerciement a
un objet. Il peut être seulement implicite. Il peut ne pas être reconnu. Mais là
il l’est. Et tous les objets protègent Un, servent ce Un, Qui est le Dieu
immédiat. Nous pouvons remercier nos amis, la terre, le temps, notre santé, ou
notre bonne fortune. Ce sont toutes des causes contingentes ou des bienfaits. Il
y a la Première Cause sans cause, pure Bienfaisance, l’Alpha de notre vie. Dans
le remerciement, nous indiquons notre identité avec le Christ en tant qu’Omega.
Et l’Adoration, le cœur sacré du remerciement, est la clef pour parvenir à cette
identité.Tous les jours fériés Américains ne
sont pas des jours saints. Un d’entre eux commémore la fin de la guerre ; deux
honorent les présidents Américains ; un autre paie le tribut à un champion de
droits civils ; un autre encore célèbre le travailleur Américain. Le Jour des
Grâces, bien que s’élevant de circonstances uniques historiques, partage une
impulsion commune avec les plus grandes sociétés qui sont à la fois agraires et
théistes.Pour prendre un exemple, les
Israélites instituèrent la Fête des Tabernacles pour commémorer et remercier
pour leur moisson. Aussi appelé le Festival des Tentes, ou Fête des Tabernacles,
(Souccoth), durant cette longue célébration d’une semaine, de nombreux Juifs
voyagent vers Jérusalem de toutes les régions de la Méditerranée, apportant des
portions de leurs produits les plus fins, pour donner aux prêtres du Temple. Ce
que Jéhovah a donné, ils en redonnent une partie. Le nom de Festival dérive des
tentes (Tabernacles) ou huttes faites de branches d’arbre que posaient
les Israélites à la mémoire de leur séjour de quarante ans dans le désert du
Sinaï, protégés par Dieu. Comme Jéhovah dit à Moïse, le peuple “vivra dans des
tentes pour sept jours … que ta génération puisse savoir que J’ai fait vivre le
peuple d’Israël sous tentes lorsque Je l’ai fait sortir de la terre d’Egypte”
(Lev. 23 :42-43).Les Pèlerins lancèrent le Jour des
Grâces en Amérique en 1621. Ils savaient à qui leurs mercis étaient dus. Ils
baignaient dans la piété religieuse. Pourtant Thanksgiving n’est devenue fête
nationale que par les efforts sans relâche de Sarah Hale, une descendante des
Pères Pèlerins, qui persuada Abraham Lincoln de publier une proclamation pour
l’observance du Jour des Grâces en reconnaissance des nombreuses bénédictions de
cette République.Comme les anciens Israélites étaient
des pèlerins voyageant vers leur terre promise, ainsi les étudiants actuels en
science spirituelle sont aussi des pèlerins voyageant vers une destination
spirituelle, qui ont fréquemment l’occasion de remercier. En équivalence moderne
aux Tabernacles, les huttes ou tentes sont nos corps physiques, le fruit de la
récolte de nos vies antérieures. Pour le pèlerin moderne le festival des tentes
est plus fluide, plus continu—c’est une observance quotidienne, idéalement, de
tous les instants.Les êtres humains assument leurs corps
physiques dans le but de se développer, se nourrir, amasser de la connaissance,
des aptitudes, et des pouvoirs que seule une existence dans des corps terrestres
peut donner. Lorsque le temps alloué à ce projet est complet, la moisson de vie
est glanée. Il n’y a rien de cruel à propos du moissonneur et sa faux
symbolique, le moissonneur saturnien qui coupe la corde d’argent. Il est le
hiérophante distribuant la moisson de la vie entière, quand nous offrons et
sommes la récolte de notre séjour entier dans le monde physique.La tendance résiduelle, pour
l’aspirant spirituel, à dévaluer l’expérience terrestre sur son entrée initiale
dans les mondes non physiques sera rapidement et irrésistiblement corrigée.Il réalise que sans l’expérience dans
la réalité visible il est totalement impuissant dans cette autre réalité
invisible—car à la fois la vision des mondes supérieurs et l’aptitude à y
fonctionner sont fondés en premier lieu sur la vie maîtrisée dans les mondes
visibles. Pour voir dans les mondes invisibles on doit d’abord être capable de
voir correctement dans le monde visible. Pour les humains le monde physique est
le terreau des mondes supra physiques.Si le grain de blé ne tombe en terre
et meure, il ne peut renaître. Vu que, celui qui, à tout prix, voudrait sauver
sa vie (physique) perdra plus que son bénéfice spirituel. Mourir rend la terre
fertile pour renaître, pour la nouveauté en esprit. La Pentecôte a été rendue
possible par la Crucifixion. Les dons du Saint Esprit tombés sur les Apôtres
furent la moisson d’un sacrifice cosmique, la récolte d’une souffrance non
méritée pour les péchés de l’humanité en un holocauste du don de soi divin.Au moment où la corde d’argent se
brise, la base pour une nouvelle incarnation, la plantation d’une nouvelle vie,
a déjà été rassemblée. Elle sera appliquée, ordonnée, élaborée, et
spirituellement reconstituée dans les mondes célestes. La moisson fournit la
nourriture de l’âme pour le métabolisme spirituel suivant entre la mort et une
nouvelle incarnation terrestre. Ainsi la richesse de cette expérience de vie
sera l’héritage que nous léguons à notre être incarné futur.L’essai de ce qui est récolté prend
place durant la rétrospection panoramique suivant immédiatement la mort. Cet
inventaire conscient détermine quel rapport de l’âme est transmis aux Mondes du
désir et de la Pensée, pour déterminer la qualité et la vigueur des germes
spirituels pour les nouveaux instruments terrestres de l’égo.Vivre ésotériquement est transcender,
en premier lieu en pensée, et éventuellement en pleine conscience d’esprit, les
restrictions de temps et d’espace. L’étudiant Rosicrucien pratique les
activités de plantation de l’âme et de moisson de l’âme sur une base
quotidienne. Il plante vers son futur être durant la vie éveillée dans le corps
physique à travers les actes intentionnels de pensée juste, sentiment juste, et
volonté juste. Chaque nuit il rassemble mentalement et amasse dans le grenier
de sa mémoire les résultats de ses activités diurnes. Tout comme un technicien
en contrôle qualité sur une chaîne d’assemblage, il se concentre sur le passage
des événements du jour avec un œil intérieur observateur, séparant le mauvais
grain du bon et le brûlant dans le feu de la conscience.Une règle générale du fermier
saisonnier à la main verte est de planter à la nouvelle lune et récolter lorsque
la lune est pleine. Ainsi fait l’aspirant qui travaille la terre des champs de
son âme. Cette pratique fut instituée en premier avec les observances de la
nouvelle et pleine lune dans l’Ancien Tabernacle dans le Désert. Les actions
faites à la première quinzaine dans le corps étaient alors apportées au saint
Lieu et un extrait spirituel était fait des pains quotidiens des expériences
élaborées. Cet extrait était symbolisé par la fumée de l’encens, la quintessence
des pains de propositions, qui étaient tous deux offerts en remerciements au
Seigneur, qui est le Dieu rencontré par le Candidat dans le Saint des Saints,
exprimé par les mots, “Moi et Mon Père sommes Un”.Comme l’arôme du pain de proposition
est seulement la moisson que l’esprit humain emporte dans les mondes célestes,
il est clair qu’une grande partie de notre expérience terrestre n’est pas
nourrissant spirituellement. Une expérimentation intéressante pourrait être
conçue pour mesurer toutes les substances (solides, fluides, et gaz) pris et
éliminés du corps humain dense. La somme de chacun se trouverait être quasiment
équivalente. C’est à dire, le maximum du pain que nous ingérons quotidiennement
devient cendre ; très peu est retenu par le corps. La capacité des saints
pratiquement de rien mais de la “parole” de Dieu, de la nourriture éthérique,
préfigure le temps où nous respirerons notre nourriture, cette respiration
nutritive sera élaborée par la glande pituitaire.Nous sommes plantés en ce monde,
enracinés dans le sol de l’expérience physique pour que la fleur et le fruit des
facultés spirituelles puissent être développées. Et ceci ne peut prendre place
qu’ici. Non dans le ciel. Dieu ne peut nous le donner. Nous le donnons plutôt au
Dieu macrocosmique et au Dieu dans notre être individuel.Nous restons liés au monde jusqu’à ce
qu’il ne nous engage plus, jusqu’à ce que nous ayons développé à l’intérieur de
nous-mêmes chaque qui puisse ici être acquise. Nous pouvons être seulement des
collaborateurs utiles dans d’autres mondes en acquérrant les facultés requises
dans ce monde physique. Nos vies et expériences antérieures sont les récoltes
dont les fruits nourrissent et fortifient nos efforts présents, rendant possible
non une simple immortalisation, mais une amélioration avantageuse, la
spiritualisation de notre conscience.Telle est la vision humaine. Mais que
dire de Dieu et des hôtes des Etres célestes ? Notre remerciement est nourriture
pour les dieux, leur ambroisie. Notre expérience est le nutriment pour les
Hiérarchies créatrices qui ont rayonné la substance de leur être véritable vers
l’humanité. Ainsi sommes nous constitués. Nous sommes des condensations des
forces cosmiques, nous sommes de la lumière d’étoiles cristallisée. Nos énergies
tirent leur origine dans les impulsions célestes. Ce que nous faisons de ces
énergies, notre diffusion de ces forces dans les domaines du comportement
humain, a un impact cosmique, favorisant l’évolution de tous ces Etres qui
participent à “l’expérience humaine”.Cette symbiose humaine-suprahumaine
explique le fait occulte qu’alors que la conception ‘soleil centré’ de Copernic
sur le cosmos est correcte d’un point de vue matériel, celle de la
‘terre-centrée’ de Ptolémée sur l’univers est vraie pour ces mondes au-delà du
plan physique. La croissance de l’humanité dans la conscience spirituelle avance
l’évolution des pouvoirs cosmiques.Puisque les plantes grandissent par la
vertu des forces éthériques, elles peuvent seulement se régénérer en étant
bénies, dans une position symbolique des mains, par l’approche des forces du
Monde du Désir, qui initient le processus de floraison et de fructification et
la formation du germe en résultant. Ainsi en est-il avec les humains. Nous ne
vivons pas seulement de pain, ni, comme l’homo sapiens, du pain de
pensée, ou manas. Notre régénération requiert l’esprit de vie ;
spécifiquement, la vie du Christ décrite dans le Prologue de l’Evangile de Jean
comme la vie du Verbe, qui est la lumière du monde.Si nous humains faisons la moisson du
soleil visible pour notre vie matérielle, pour notre bien-être spirituel nous
faisons la moisson de l’Impulsion du Christ. Et c’est Impulsion a inoculé
l’entière substance de cette planète. Au-delà des éons du temps, depuis la Chute
de l’homme dans la génération, le champ de la terre était devenu de plus en plus
insupportable pour contacter les mondes de l’Esprit. Mais à travers le sang
revivifiant de Jésus Christ crucifié, la sphère de la terre a été une fois de
plus rendue fertile pour la réalisation de l’expérience spirituelle dans une
conscience pleinement éveillée.De nombreuses paraboles d’Evangile
sont basées sur des métaphores fondamentales qui décrivent vivement et
puissamment la dépendance à la vie du Christ. Il disait, :“Je suis la vigne.” Il
disait aussi, “Je suis le pain de vie”. Ces deux propos identifient le repas du
monde, par lequel le corps et l’esprit de l’humanité et sa terre sont
continuellement rajeunis. Le parallèle entre un fermier travaillant la terre et
le Christ cultivant l’âme réceptive est développé par le poète Anglais John
Masefield vers la fin de son long poème “La Grâce Eternelle” :O yeux patients
qui regardez le but,O Laboureur de
l’âme du pécheur.O Jésus,
conduis le soc profondPour frayer un
chemin à mon être vivant dans la torpeur …Et comme je transportai les mottes de terre à
partLe Christ
serait, labourant dans mon cœur,A travers la
herse et les racines amèresA travers tous
les fruits pourris de ma mauvaise vie…Et nous
marcherons dans un champ sarclé,Et raconterons
le produit de la récolte dorée,La maïs qui
fait le pain sacréPar lequel
l’âme de l’homme est nourrieLe pain sacré,
la nourriture sans prix,La grâce
éternelle, Christ.Le Paradis Biblique est dépeint comme
un jardin d’auto sustentation dans lequel Adam et Eve eurent l’agréable tâche
de rassembler sans efforts ses fruits. Ceci décrit, une existence passive, si
idyllique. Vivant dans la conscience éthérique ininterrompue, l’Humanité
Edénique n’était pas consciente de la mort, et était en continuelle communion
avec les dieux. Aiguillonnés vers la volonté obstinée et le comportement
égoïste, à travers l’infusion des influences Lucifériennes, l’homme primitif a
récolté un fruit interdit, résultant en une chute propice vers la conscience
matérielle—une bénédiction voilée, étant l’opportunité de connaître la liberté à
travers la connaissance du bien et du mal, et de choisir sa propre destinée dans
une conscience pleinement éveillée.La maladie et la mort expriment le
fait que le monde suprasensible originel de l’humanité primitive atteignait un
point au-delà duquel il ne pouvait plus progresser par lui-même. La mort
universelle l’aurait dépassé s’il n’avait pas reçu une impulsion nouvelle. Des
débris d’une mort, un monde rigide a fait développer les germes d’un nouveau. La
partie pourrissante du vieux monde adhère à la nouvelle vie bourgeonnante venant
de lui, tout comme une nouvelle vie dans le corps physique est immédiatement
compensée par le processus anti-vie. Ainsi progresse lentement l’évolution.La crucifixion est une expression du
conflit entre les forces éthériques donneuses de vie et les impulsions du désir
de détruire la vie, dont l’interaction crée la conscience. Le corps physique
humain comprend les résidus du vieux monde, mais avec cette protection le germe
d’un nouvel être est développé qui vivra dans le futur.La tâche de l’homme est précisément de
rassembler les fruits du mortel pour l’immortel, ou, pour utiliser le langage
de l’Apôtre Paul, du terrestre nous extrayons une quintessence pour le céleste.
Le corruptible est le terrain pour la culture de l’incorruptible. Voici la
métaphore de l’alchimie spirituelle, pour l’auto transformation Chrétienne. Nous
avons en nous les éléments du monde pourrissant, mais nous pouvons casser leurs
pouvoir par des éléments nouveaux immortels venant à la vie en nous. En effet,
nous pouvons remercier le mortel, le monde mourant pour les pouvoirs qu’il nous
encourage à découvrir, tout comme nous pouvons remercier notre douleur et notre
souffrance personnelle qui se développent en une moisson de sagesse. Oui, la
souffrance est une conséquence des méfaits et actes manqués passés. Mais elle
est aussi une cause qui aura des effets fructueux. Elle donne l’occasion du
discernement et de l’ennoblissement. C’est un purificateur, un concentrateur, un
guide, un aiguillon, pour aller vers Dieu. La maladie elle-même peut être
considérée comme l’efflorescence des parties mourantes du passé. Le fruit amer,
peut-être. Mais aussi le moyen par lequel l’intégrité spirituelle est restaurée
et transfigurée.Parmi les nombreuses paraboles
agricoles dans les Evangiles, la parabole du semeur est spécialement appropriée
à la ligne de conduite que nous poursuivons. Dans l’extension de cette métaphore
nous pouvons naturellement être enclins à nous identifier avec le bon terrain
qui produisait du fruit. Mais peu sinon aucun d’entre nous ne sont pas en ce
moment si préoccupés avec les soucis matériels que le verbe créateur toujours
résonnant ne peut prendre racine dans notre conscience. De façon analogue,
chaque fois que nous prenons position irrationnellement sur un sujet, ou sommes
abusés par l’aspect extérieur d’une personne ou d’un problème, le germe de la
compréhension créatrice et une nouvelle opportunité pour la croissance de l’âme
tombe dans le sol rocheux d’un cœur dur ou d’un esprit fermé. Dans la ferveur de
l’enthousiasme momentané nous pouvons adopter une vérité spirituelle seulement
pour la laisser privée d’attention ultérieure, et ainsi elle se dessèche et
périt. Les vérités au sujet du royaume des cieux peuvent être mises au rebut par
les mauvaises herbes vigoureuses de la pensée matérialiste ou être consommées
par les oiseaux qui représentent le scepticisme railleur, ou éparpillées par les
giboulées passagères d’une simple curiosité.La parabole de l’ennemi qui sème
l’ivraie se réfère à ces esprits qui aspirent à atteler la pensée humaine à
leurs propres desseins, et dispersent constamment leurs pensées devant l’œil de
notre esprit pour écarter et détourner notre légitime progrès. Généralement,
moins nous sommes conscients et éveillés, plus nous laissons le terrain de
notre conscience sans défense pour recevoir cette ivraie. Voilà la signification
de l’ennemi semant à la nuit, ou à ces moments où nous ne sommes pas vigilants
et spirituellement avisés.A la moisson finale de l’évolution de
la Terre, ce que Saint Jean décrit comme “la fin du monde” (13 :39), et est
appelée ailleurs le Jugement Dernier, les agneaux seront séparés des chèvres, et
le blé séparé de l’ivraie. Les enfants du Royaume, en ayant recherché et utilisé
les opportunités pour le développement dans le royaume physique (le “champ” du
monde), passeront vers la prochaine incarnation planétaire de la Terre,
Jupiter, dans leurs corps éthériques. Les enfants du “malin” (Matt. 13 :38), les
chèvres et l’ivraie, occuperont un satellite lunaire de Jupiter comme
retardataires qui seront néanmoins capables de rejoindre leurs frères plus
évolués s’ils changent leurs comportements et font les progrès nécessaires.Quant à ces égos à présent mûrs pour
les bonnes nouvelles des enseignements ésotériques Chrétiens, nous pouvons citer
le point de vue du Fondateur de la religion, qui il y a deux mille ans, voyait
les multitudes cherchant mais ne trouvant pas ce qu’elles cherchaient. Il disait
à ses disciples, “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers” (Matt.
9 :37). Ainsi en est-il aujourd’hui. Ceux qui moissonnent pour la connaissance
de la science de l’esprit sont nombreux mais ils n’entendent pas la parole
juste. Le Christianisme Rosicrucien a cette parole. Max Heindel a quelque chose
à nous dire sur ce point : “ Si nous amassons les bénédictions spirituelles que
nous avons reçues, le mal est à notre porte. Donc…apportons dans le monde
physique de l’action les fruits de l’esprit semés dans nos âmes”
(Enseignements d’un Initié, page 102).L’acte de rendre grâce est toujours
approprié en lui-même et de lui-même. Il vivifie et élève le cœur, le dirige
vers la Source de tout être et doit appeler la faveur continuelle des mondes
suprasensibles, parce que, en tant que forme de déversement de soi, il est une
irrésistible invitation pour les êtres spirituels, à remplir ce vide avec les
influences divines. L’action de grâce cultive le sol de notre âme, la rendant
fertile pour les nouvelles impulsions créatives émanant de ces êtres spirituels.L’action de grâce est toujours
appropriée ; elle coupe la tendance à l’auto satisfaction ; elle fait éclater la
bulle d’estime de soi qui encourage la personne mortelle et humilie le Dieu de
Qui toutes les bénédictions coulent. L’action de grâce éclaircit un
chemin pour le Donateur de Vie. Plus que de commémorer la récolte imminente de
l’expérience en tant que sagesse et croissance de l’âme, l’action de grâce
invoque cette moisson en approfondissant la communion entre le Donateur
originel et celui qui remercie, amenant les fils et les filles de Dieu à un
accord croissant avec le Christ intérieur, et, à travers Lui, notre Père
céleste.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 21:09
Saint Paul décrit le Tabernacle dans
le Désert comme une "ombre des bonnes choses à venir" (Héb. 10:1ff), un modèle
physique sur terre des réalités spirituelles dans l'âme et les mondes de
l'esprit.A première
vue, il peut sembler que le Tabernacle dans le Désert ne fut seulement qu'un
lieu de rencontre portable, comme un mobile home moderne ou une tente de
cirque.Arguant
contre un tel point de vue, on peut insister sur le fait que le Dieu Yahvé
donna directement à Moïse :1)
un plan verbal (mental) du Tabernacle2)
une description précise à la fois du Tabernacle et des objets et
meubles et3)
de la robe des prêtres qui devaient officier à l'intérieur du
Tabernacle4)
des directions détaillées pour ce projet comprenant plus des 16
derniers chapitres de l'Exode.La
Présence de Dieu, la Gloire de la Shekinah, habitait l'intérieur du Saint des
Saints si puissamment que celui qui n'était pas préparé aux vibrations élevées
d'une telle rencontre était détruit par les hautes vibrations prévalant à
l'intérieur. Ce fait symbolise également la complète régénération, la mort
apparente de la personnalité, qui survient après que l'égo soit entré dans le
silence divin du sanctuaire intérieur ou monde du ciel. En préparation à cette
entrée, le candidat se soumet lui-même au feu divin qui consume continuellement
les sacrifices placés sur l'Autel des Sacrifices se tenant devant l'entrée du
Hall de Service.Les
anciens Rabbins croyaient que le Tabernacle, qui est en forme de croix,
symbolisait le corps humain, un point de vue auquel fit écho Paul dans I Cor.
5:1-6 et clairement détaillé par l'illustration ci-dessus.Le modèle
du Tabernacle dans le Désert est essentiellement le même que le plus grand
Temple de Salomon à Jérusalem.L'Ancien
Testament relate le transport de l'Arche d'Alliance à travers le Désert vers la
Terre Promise et plus tard au Temple de Salomon. Ce récit, cependant, est de
loin davantage qu'un événement historique, il est le symbole du voyage de chaque
aspirant du désert de la vie matérielle stérile vers la terre promise de la
communion consciente avec le Dieu intérieur, une condition qui requiert que le
temple corps soit purifié et capable de recevoir en toute sécurité les hautes
vibrations de la divinité.Alors,
c'est le corps " Temple de Salomon".Le Désert
du Sinaï, et autres régions désertiques où le Tabernacle fut dressé, représente
la vive non cultivée, stérile, la vie que nous menons jusqu'à ce que nous
gravissions la montagne de l'illumination et terminions notre voyage vers la
Terre Promise.Tabernacle signifie littéralement tente, ou lieu
d'habitation temporaire. Ainsi le corps physique humain est le lieu d'habitation
temporaire de l'âme, son tabernacle terrestre, la tente de chair.La clôture
est divisée en trois sections : la cour extérieure, appelée Cour de la
Congrégation, le Tabernacle avec sa Chambre Est, et la Chambre
Ouest.La tente
ou tabernacle proprement dit mesurait 50 coudées des côtés Est à Ouest, et 100
coudées des côtés Nord au Sud. Puisque q'une coudée est basée sur la distance
entre le bout du doigt et le coude, ou environ dix huit pouces, ces images
peuvent mieux être considérées comme des mesures reliant le Tabernacle à l'être
humain qu'il symbolise.La porte
montre les couleurs bleu, écarlate et violet sur un fond blanc. Le bleu est la
couleur du Père, l'écarlate la couleur du Saint Esprit, et le violet un mélange
des deux. Le fond blanc cache le rayon doré du Christ, qui était latent à cette
époque, et après le Mystère du Golgotha (lorsque "la plénitude du Christ devait
apparaître", devint de plus en plus actif à l'intérieur de l'être humain.La clôture
avec son Autel des Sacrifices et Son Bassin de Purification est symbolique de
la vie intérieure où l'aspirant doit allumer le feu du remords pour les
mauvaises actions, afin qu'il puisse être purifié.
La
Chambre Est, ou Saint des Saints, est la "terre promise", que nous ne sommes pas
capables de pénétrer à cause de notre croissance insuffisante de l'âme, mis en
évidence par le manque de "vêtement nuptial". L'acquisition de cette robe
nuptiale requiert que nous nous donnions en service aimant, en sacrifice de soi
et dans la prière à l'homme et à Dieu, comme symbolisé par les objets de la
Chambre Est.L'Autel
des Sacrifices était maintenu continuellement brûlant par un feu d'origine
divine. Le sacrifice des offrandes brûlées montre que la première marche vers
la vie sainte est la repentance. Le chercheur de vérité moderne s'offre
lui-même en sacrifice vivant (voir Rom. 12:1). L'aspirant doit se poser
lui-même la question, "Y a t-il en moi [conscience] un feu divin qui sacrifie
les intérêts de la chair pour le bien de l'esprit ?"L'Autel
des Sacrifices était recouvert de laiton, un métal composé de cuivre et de zinc,
qui n'est pas trouvé dans la nature, suggérant que le péché est un composé de
"bonnes choses en mauvaise proportion" qui ne peut seulement être purifié que
dans le service à Dieu à travers le versement du sang, ou l'essence de vie
consacrée à l'Esprit, et la purification par le feu, ou opération de l'Esprit.
Il devrait être remarqué qu'il y avait plusieurs sortes de sacrifices
admissibles et, en général, ils étaient mangés par les Prêtres, une action qui
implique que ce que nous sacrifions n'est pas perdu ou gaspillé, mais plutôt,
nourrit la personne intérieure, fournissant la connaissance, la sagesse, la foi,
et la délivrance de la possessivité.Les quatre
cornes aux quatre coins de l'Autel étaient utilisées pour lier les sacrifices.
Notre conscience est limitée par les quatre éléments jusqu'à ce que nous
expérimentions la résurrection au-dessus des problèmes purement matériels.Il était
demandé aux Prêtres de laver leurs mains et leurs pieds et dans la Mer d'Airain,
ou Bassin de Purification, avant d'entrer dans la Chambre Sainte, sinon la mort
pouvait en résulter; c'est à dire, la consécration à des desseins pus élevés par
en "nettoyant" les motifs inférieurs ou impurs et l'adaptation à une volonté
supérieure (esprit) doit survenir avant que nous ne puissions entrer dans la
Chambre Sainte. Le Bassin d'Airain signifie Consécration, alors que
l'Autel d'Airain signifie Justification, les deux devant être accomplies
avant d'entrer dans la Chambre Sainte.Le
Tabernacle avait quatre couvertures, composées du pelage ou de la peau de trois
animaux, comprenant le sacrifice personnel. Les quatre donneurs peuvent avoir un
lien avec les quatre rivières, ou éthers, coulant de l'Eden, ou corps vital. Les
quatre manteaux peuvent aussi se référer aux gaines du physique, du vital, du
désir, et du mental inférieur à travers lesquels l'Ego, ou Esprit triple,
fonctionne. Les trois sacrifiés extérieurs viennent de source animale et la
toile visible peut représenter le sentier de l'Esprit Solaire et la condition de
la conscience humaine durant les quatre saisons : de l'Automne la conscience, de
l'Hiver la séparation d'avec la lumière, du Printemps de sa renaissance, et
l'Eté sa libération.La Chambre
Sainte pouvait seulement être pénétrée par les Prêtres, puisque ceci requérait
la connaissance, la consécration, et la pureté symbolisée par le passage à
travers la Cour Extérieure.Dans la
Chambre Est ou Sainte, il n'y avait pas de lumière mais ce qui émanait du
Chandelier à Sept Branches, qui suggère la lumière de la raison et de la
connaissance. Les sept tiges ou branches peuvent se référer aux sept Périodes
créatrices, aux sept planètes, aux sept Esprits devant le Trône, aux sept jours
de la semaine, et autres septénaires. Le chandelier était toujours maintenu
allumé avec de la pure huile d'olive. Sur les branches du chandelier il y avait
des boutons en forme d'amandes. Le mot Hébreux pour amande, shaked,
signifie hâter. Ainsi les amandes suggéraient le développement hâté par
un service aimant, sacrificiel menant à l'illumination.Le pain
est le produit du travail et les douze pains suggèrent les douze heures de
travail du jour, les douze mois de l'année où l'on travaille, les douze tribus
d'Israël, et les douze qualités de l'âme devant être développées par le service
aimant à nos compagnons.Chaque
jour de Sabbat ces pains étaient changés, les anciens étant utilisés par les
prêtres, et l'encens était brûlé en mémoire du pain.Seulement
l'encens préparé selon une formule spéciale était utilisé. L'élévation des
vapeurs d'encens à l'intérieur du tabernacle était accompagnée de la montée des
prières de ceux qui étaient à l'extérieur de la Cour de la Congrégation. Le
Tabernacle symbolise le pouvoir spirituel, la sagesse et l'amour.Le voile
devant le Saint des Saints pouvait être franchi une fois par an, et seulement
par le Grand Prêtre, indiquant que l'Ego ne demeure pas constamment dans le
royaume de l'esprit mais doit aller dans le monde pour expérimenter l'école de
la vie.Les
silhouettes des deux Anges sur le voile rappellent au candidat que la pureté,
telle qu'elle est possédée par les anges, est nécessaire avant de pouvoir
passer dans la partie la plus intime du sanctuaire. Comme le cite une des
Béatitudes, "Bienheureux sont les cœurs purs, car ils verront Dieu". Le
sanctuaire est également le Nouvel Eden où nous ne pouvons re-venir que lorsque
nous avons restauré l'harmonie avec Dieu, qui inclut le parfait mélange des
aspects féminins et masculins, symbolisés par les deux anges. La loi de Dieu
requiert que la tête et le cœur soient équilibrés.Dans le
Saint des Saints se trouve l'Arche d'Alliance, contenant les Tables de la Loi,
le Pot d'Or de la Manne, et le Rameau d'Aaron qui a bourgeonné. Aucune lumière
extérieure n'était fournie; c'est à dire, on entre ici seulement lorsque l'on
a développé la lumière intérieure, la Lumière qui illumine chaque homme qui
vient au monde.Les Tables
de la Loi sont l'emblème de la vérité occulte que Dieu écrit ses lois dans nos
esprits et dans les tablettes de chair de nos cœurs. Puisque les lois divines en
tant qu'archétypes sont déjà écrites dans notre mental supérieur, nous ne
pouvons jamais les briser sans conséquence parce que nos pensées et actions sont
prises à témoin par le Voyeur intérieur, notre propre juge. Les Tables de la Loi
à l'intérieur de l'Arche suggèrent que l'Amour de Dieu est plus grand que la
Loi extérieure ou ses légistes.Dans le
Pot d'Or se trouvait la Manne, nourriture de l'âme qui doit être recueillie
quotidiennement. Paul se réfère à cette nourriture de l'âme lorsqu'il dit que
"bien que l'homme extérieur périsse, cependant l'homme intérieur est renouvelé
jour après jour". Lorsque nous vivons de façon responsable le moment présent,
persistant patiemment à bien faire, nous travaillons vers une auto
régénération. Le mot manna correspond à manas ou esprit. Ainsi
l'homme, le penseur ou porteur d'esprit, ou manne, désigne l'esprit humain ou
Ego, le JE SUIS. Ce JE SUIS est aussi le Christ, la véritable Manne, le pain de
Vie qui descend des cieux (Jean 6:33-35). Notons que la Manne à l'intérieur de
l'Arche était préservée et jamais changée.Le Pot
d'Or suggère le Vêtement Nuptial dont il est question dans Matthieu 22:12-13.
Dans Initiation Ancienne et Moderne, Max Heindel écrit que dans l'ancien
temple des mystères, il était requis que "par le service l'aspirant devrait
développer à l'intérieur de lui-même et autour de lui-même une autre lumière, le
"vêtement nuptial" d'or, qui est aussi la lumière Christ du Corps de l'Ame. Par
des vies de service cette glorieuse substance de l'âme remplit graduellement
son aura entière jusqu'à ce qu'elle s'enflamme de lumière dorée. Tant qu'il n'a
pas développé cette illumination intérieure, il ne peut entrer dans la zone
sombre du second Tabernacle, comme est souvent appelé ce Lieu le plus Saint"
(p.42). L'éther lumière qui compose largement ce corps de l'âme émet une
radiance dorée.Le Rameau
d'Aaron est symbolique des pouvoirs de l'homme régénéré en qui la force de vie
est montée le long de la moelle jusqu'à la tête ou Saint des Saints. A nouveau,
citons Max Heindel : "La baguette du magicien, la sainte lance de Parsifal le
roi du Graal, et le Rameau bourgeonnant d'Aaron sont des emblèmes de cette
force créatrice divine qui fait des merveilles d'une nature telle que nous les
appelons miracles" (IAM, p44).Le siège
de Grâce au sommet de l'Arche est placé au-dessus des Tables de la Loi,
indiquant que l'amour de Dieu maîtrise et surpasse la Loi. Lorsque l'humanité
tomba dans la conscience matérielle, les Chérubins gardèrent l'Eden éthérique et
son secret de vie éternelle avec une épée enflammée. Plus tard, la porte du
Temple de Salomon dépeignait un Chérubin tenant une fleur, un symbole de
pureté, rappelant à l'aspirant que le sentier des cieux est le sentier de la
pureté créatrice, et aussi que la réalisation de la conscience du Nouvel Eden
requiert la floraison des qualités de l'âme développées en mêlant les forces du
cœur et de la tête.Vu d'en
haut, le Tabernacle présente la figure d'une croix, faite en traçant une ligne
de l'Arche à l'Autel des Sacrifices, et une ligne du Chandelier d'or à l'Autel
des pains de Proposition. Cette "ombre des choses à venir" pointe vers ce temps
futur où les cœurs et les esprits humains seront pleinement infusés de la vie
et la lumière Christ.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 21:05
Alors que l’incapacité physique de cécité
est sans aucun doute une grande affliction, il y a une cécité qui a un effet
plus nuisible sur ceux qui en souffrent : cécité du cœur.Un ancien proverbe dit :"Il n’y a de plus grand aveugle que celui qui ne veut pas
voir". Chaque grande religion a apporté à son peuple, pour laquelle elle fut
donnée certaines vérités vitales nécessaires pour leur évolution, et le Christ
Lui-Même nous dit que la vérité nous rendra libres.Beaucoup de ces sublimes vérités
contenues dans les enseignements Chrétiens ont, pourtant, été assombries par les
croyances et dogmes avec lesquels les différentes sectes et cultes se sont
satisfait eux-mêmes. Ils engagent un ministre, et le chargent du devoir de leur
expliquer la vérité de la Bible, mais sa langue est nouée par la foi en cette
confession particulière ; il est interdit sous peine de disgrâce publique et de
renvoi de publication ou de prédication toute chose qui n’est pas en accord
strict avec cette sorte particulière de religion désirée par ceux qui lui paient
son salaire.Chaque ministre reçoit une paire de
lunettes, colorées selon la croyance particulière qu’il représente, et un
malheur l’afflige si même il ose regarder la Bible sans ces bésicles sur son
nez ; agir ainsi signifie la ruine financière et l’ostracisme social que très
peu sont assez courageux pour affronter. Aussi longtemps que le ministre porte
ses lunettes dénominatives il n’y a pas de danger. Mais quelquefois il arrive
qu’un d’entre eux ôte ces lunettes, soit à dessein, soit par accident. Il peut
être d’une nature aventureuse et avoir d’une certaine manière le sentiment qu’il
y a quelque chose à l’extérieur de sa sphère particulière de vision, ou il peut
avoir malencontreusement égaré ses verres. Mais, dans l’un ou l’autre cas, s’il
trébuche sur la vérité nue dans la parole de Dieu, il devient malheureux.L’auteur a parlé à un nombre de
ministres qui ont confessé être devenus conscients de certaines vérités mais
n’osant pas les prêcher le faire attirerait sur eux la colère de leur
congrégation en perturbant les conditions établies. Et ceci ne doit pas être mis
en doute, même le Roi Jacques, qui fut un monarque et un autocrate, avertit les
traducteurs de la Bible de ne pas la traduire de telle manière que la nouvelle
version perturbe les idées établies ; parce qu’il savait que si de nouveaux
points de valeur étaient introduits, il y aurait une controverse entre les
défenseurs des anciennes et nouvelles idées, et qui résulterait sans doute en
guerre civile.La grande majorité est toujours
prête ) sacrifier la vérité dans le but de la paix ; en conséquence nous sommes
limités aujourd’hui en dépit de notre fière liberté, et peu importe combien
aiguisée soit notre vue physique,Nombreux parmi nous sont aveuglés
par une écaille si opaque qu’elle obscurcit presque entièrement leur vision
spirituelle. Mais en dépit de toute chose la vérité ressort, parfois dans les
endroits les plus inattendus, comme l’extrait suivant le montrera. Ceci résonne
davantage comme les réflexions d’un Mystique que les écrits d’un ministre
Presbytérien limité par la doctrine redoutable de prédestination et d’obligation
des âmes au feu éternel de l’enfer, où d’horribles tortures sont endurées pour
l’éternité, même par les enfants une longue période, qui ont été ainsi
prédestinés à souffrir pour l’éternité par leur créateur.Il a été écrit par J.R. Miller,
l’œuvre bien connue Divine Philadelphie, et c’est une autre indication sur le
fait qu’un sixième sens se développe lentement, souvent, comme il est dit, dans
les endroits les plus imprévus, détruisant une croyance avec des faits mystiques
et la connaissance. Le Révérend Miller dit :"Chacun de nous jette une ombre.
Là s’accroche à nous une sorte de pénombre—quelque chose d’étrange,
d’indéfinissable—que nous appelons influence personnelle, qui a son effet sur
chaque autre vie sur laquelle elle tombe. Elle vient avec nous où que nous
allions. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons avoir quand nous sommes
étendus à côté d’un vêtement. C’est quelque chose qui se déverse toujours de
notre vie, comme la lumière d’une lampe, comme la chaleur d’une flamme, comme le
parfum d’une fleur.Un jour quand le Christ était seul
avec Ses disciples, il leur demanda :"Qui les hommes disent-ils que Je suis ?"
Et ils répondirent et dirent, "Certains disent que Tu es Elie, d’autres,
Jérémie, et certains disent un des prophètes". Et le Christ leur demanda :"Mais
qui dites-vous que Je suis ?"et Pierre répondit, "Tu es le Christ, le Fils du
Dieu Vivant". Il avait découvert la vérité, il avait vu le Christ.Et la réponse du Christ vint
rapidement :"Béni sois-tu, Simon Pierre, car la chair et le sang ne se sont pas
révélés à toi, mais mon Père qui est dans les cieux, et à toi Il donnera les
clefs pour le royaume des cieux et de l’enfer".Ici la religion matérialiste, si a
si souvent rabaissé l’Art et son service, peut seulement voir une clef
matérielle, et donc nous trouvons des peintures où Pierre se tient debout avec
une énorme clef dans la main. Mais le mystique trouve dans cet événement, que
les disciples furent enseignés sur une grande vérité en Nature, la vérité de la
Renaissance.Par la clef de l’Initiation, ce
mystère fut déverrouillé et les portes du ciel et de l’enfer furent ouvertes
pour leur montrer l’immortalité de l’Esprit et que nous retournions vers cette
sphère d’action pour apprendre de nouvelles et plus grandes leçons vie après
vie, tout comme un enfant apprend ses leçons à l’école jour après jour.Si la renaissance n’était pas un
fait en nature, le retour des esprits défunts tels que Jérémie, Elie, et
d’autres, dans le corps de Jésus vivant alors, aurait été une absurdité, et il
aurait été du devoir de Jésus, en tant que Maître de Ses disciples, de leur
expliquer que de telles idées étaient ridicules. Au lieu de cela, Il encourage
le sujet à découvrir la profondeur de leur discernement et demande "qui alors
dites-vous que Je suis ?"Et quand la réponse vient montrant
qu’ils discernent en Lui quelqu’un au-delà des prophètes, au-delà de la race humaine—le Christ, le Fils du Dieu Vivant—Il perçoit qu’ils sont prêts pour l’initiation qui détermine la question de la renaissance au-delà de toute controverse dans l’esprit du disciple.Aucune somme de livres, de
conversations ou explications, ne peut jamais fixer ce point au-delà de toute
possibilité de doute. Le candidat doit connaître par lui-même. Par conséquent,
dans les écoles des Mystères d’aujourd’hui, après que la première initiation ait
ouvert le monde invisible, il lui est donné l’opportunité de se répondre à
lui-même concernant la renaissance, il lui est montré un enfant qui est
récemment passé hors de son corps. Compte tenu de ses jeunes années il renaît
rapidement, probablement dans une année après la mort. Le nouvel initié regarde
cet enfant jusqu’à ce que finalement il entre dans la matrice de la mère pour
émerger comme enfant nouveau-né à nouveau.La raison pour qu’il observe un
enfant de préférence à un adulte est que ce dernier reste hors de sa vie
physique approximativement une centaine d’années, alors que le jeune enfant a
une nouvelle incarnation en très peu d’années ; quelques-uns uns trouvent même
un nouvel environnement après quelques mois et naissent en l’espace d’une année.Durant ce temps, le nouvel initié a
aussi des opportunités d’étudier la vie et les actes de ceux qui sont en
purgatoire et dans le Premier Ciel, qui sont le ciel et l’enfer dont la Bible
fait référence. Ce fut ce que le Christ aida Ses disciples à réaliser : voir et
connaître. Sur le roc de cette vérité l’Eglise fut fondée, car s’il n’y avait
pas de renaissance il ne pourrait y avoir de progrès évolutionnaire et en
conséquence tout avancement serait une impossibilité.Mais ce qu’est alors le chemin de
la réalisation, est la grande question et pour ceci il est et ne peut être
qu’une seule réponse—le développement du sixième sens au moyen duquel le
Mystique découvre cette ombre immortelle dont le Révérend Miller nous a parlé.
Nos propres vies passées et les vies de nos contemporains ont été projetées sur
l’écran du temps sont là, prêtes à être lues à tout moment lorsque nous
construirons nos sens pour que nous puissions les lire.La lumière électrique concentrée à
travers une lentille stéréoptique projette une image brillante d’un poli
approprié quand il fait noir, mais laisse une marque non visible lorsque les
rayons du soleil frappent l’écran. Nous aussi, si nous voulons lire le rouleau
Mystique de notre passé, devons apprendre à immobiliser nos sens pour que le
monde extérieur disparaisse dans les ténèbres. Puis, par la lumière de l’esprit,
nous verrons les images de notre passé prendre la place du présent.Cette ombre vue par le Pasteur
Miller autour du corps est analogue à la photosphère, ou aura du Soleil et des
planètes. Chacun de ces grands corps a une telle ombre invisible, c’est à dire,
invisible sous des conditions ordinaires. Nous voyons la photosphère du Soleil
quand l’orbe physique est obscurcie durant une éclipse, mais aucun autre
moment ; il en est ainsi avec cette ombre ou photosphère de l’homme : lorsque
nous apprenons à contrôler notre sens de la vue pour que nous puissions regarder
l’homme voir se forme physique, alors cette photosphère ou aura peut être vue
dans toute sa splendeur, car les couleurs de la terre sont monotones en
comparaison avec ces feux spirituels vivants qui entourent chaque être humain.Le fantastique jeu brillant de
l’Aurore Boréale nous donne une idée de la façon dont cette photosphère ou
ombre agit : elle est en incessant mouvement, des flèches de force et de flamme
sont constamment projetées de chaque part, mais particulièrement actives autour
de la tête ; et les couleurs et teintes de cette atmosphère aurique changent à
chaque pensée ou mouvement.Cette ombre est seulement
observable à ceux qui ferment leurs yeux à toutes les visions terrestres, qui
ont cessé de se soucier de l’éloge ou du blâme des hommes, mais regardent
seulement vers leur père céleste ; qui sont véritablement prêts et veulent
confirmer la vérité et la vérité seule ; qui voient avec le cœur et voient dans
les cœurs des hommes qu’ils peuvent découvrir par ceci le Christ, le Fils du
Dieu Vivant.Non que cette chose qui ainsi nous
entoure d’une ombre, s’éteigne lorsque le soleil de vie a cessé de briller dans
le corps physique ; loin de là. Elle est le vêtement resplendissant de l’esprit
humain, obscurci pendant l’existence physique par l’opaque vêtement de chair et
de sang. Lorsque John L. Mc Creery écrit sur ses frères qui ont trépassé,
que,Ils n’ont qu’ abandonné leur robe
d’argilePour mettre un vêtement brillant
Il est incorrect. Leur vêtement est
réellement "brillant", mais ils ne le déposent pas à la mort. Il serait plus
correct de nous concevoir nous-mêmes comme revêtant un vêtement d’une
substance-âme intensément brillante qui est cachée par un sombre et terne
"manteau de peau", un corps physique. Lorsque nous laissons celui-là, la
magnifique maison des cieux dont nous parle Paul (2Cor.5) devient notre
habitation de lumière normale c’est le soma psuchikon ou corps de l’âme
(mal traduit par corps naturel dans 1 Cor.15 :44) dans lequel nous
rencontrerons le Seigneur à Sa Venue, car "la chair et le sang", tels que nous
les utilisons à présent, " ne peuvent hériter du Royaume de Dieu".Il y a une grande différence dans
ces émanations auriques observées par le Révérend Miller, en fait, il y a autant
de différents types auriques que de gens. Le jeu des couleurs n’est jamais le
même. Si nous étions en train de regarder le lever et le coucher de soleil
toute la vie, nous ne trouverions jamais exactement deux semblables en couleurs,
effets de nuages etc. Similairement, lorsque nous regardons le jeu des émotions
humaines telles que révélées dans l’aura, il y a une infinie variété même dans
la même personne quand elle est placée en postions et conditions identiques à
différents moments.Dans un sens, tous les couchers de
soleil sont semblables ; certaines personnes ne voient aucune différences, mais
pour l’artiste le jeu varié des couleurs est parfois effectivement pénible dans
son intensité. Quelques-uns peuvent aussi voir le nuage aurique lumineux mais
avec une vague appréciation de son importance. Mais lorsque le Christ regarde
les combats Prométhéens de la pauvre humanité aveugle, quel prodige qu’il crie,
"Jérusalem, Jérusalem, comme souvent J’aurais voulu te rassembler sous mes
ailes !"A moins que nous soyons préparés à
devenir "hommes de peine", nous n’aspirerons pas à l’extension de la vue qui
rend capable son possesseur de pénétrer l’opacité du corps révélant de ce fait
l’âme, car dès lors nous sommes limités à porter les fardeaux de nos frères en
plus du nôtre. Mais quiconque devient un serviteur a avec toute la peine
aussi une joie et une paix qui dépasse toute compréhension.Lorsque nous avons ouvert nos yeux
spirituels pour voir cette vision céleste, le Christ a l’intérieur du cœur des
hommes, il y a d’autres étapes qui nous attendent le long du sentier. Quand nous
fermons nos oreilles à une foule résonnante et vocifératrice, aux querelles des
hommes à propos de ceci et de cela, et à autre chose de non essentiel, lorsque
nous avons appris que les credos, les dogmes, et toutes les opinions terrestres
sont sans valeur, là il y a une seule voix dans l’univers digne d’être entendue,
la voix de notre Père, qui parle toujours à ceux qui cherchent Son visage, alors
nous serons capables d’entendre le Chant des Sphères, dont il est parlé dans
l’immortel Faust dans les mots inspirés :Le Soleil entonne Son ancien chant
Rival chant au milieu de ses fraternelles
sphèresDans Sa course prédestinée Il se dépêche
Dans le chemin étourdissant à travers les ans.
Comme dans le cas de la photosphère
du Soleil qui n’est seulement vu que lors de l’éclipse quand l’orbe physique a
été obscurcie, ainsi il en est de même avec le Chant des Sphères—il n’est
entendu que lorsque les autres sons ont été réduits au silence, car c’est la
voix du Père. Et dans cette sublime harmonie des sphères les notes dominantes de
Sagesse, Force et Beauté se répercutent à travers l’Univers entier, et dans ces
vibrations nous vivons, bougeons et avons notre existence. L’Amour divin se
déverse sur nous dans une mesure non comptée à travers chaque corde cosmique
pour encourager le déprimé et pousser le paresseux."Deux moineaux ne sont-ils pas
vendus pour un sou ? et un d’entre eux ne tombera à terre sans votre père…vous
êtes de plus grande valeur que beaucoup de moineaux." "Venez à moi vous qui
êtes faibles et lourdement chargés," demeurez auprès du grand cœur cosmique du
Père. Sa voix réconfortera et renforcera l’âme. Chaque année et chaque âge ce
grand chant cosmique change. Chaque vie nous apprenons à chanter un nouveau
chant. Dieu en tout et à travers tout réalise Ses Miracles dans la nature et
dans l’homme.Nous sommes habituellement sourds à
la magie forgée par le bruit silencieux de la parole divine, mais si nous
apprenons à entendre, nous percevrons la véritable proximité de Notre
Père, plus près que nos mains et nos pieds. Nous saurons que nous ne sommes
jamais seuls, jamais hors de Sa surveillance aimante.Comme le Soleil et les planètes
donnent à la fois lumière et son, ainsi l’homme a sa note dominante de lumière
et de son. Dans la moelle brûle une lumière comme la flamme d’une bougie, mais
elle ne brûle pas durablement, tranquillement et silencieusement ; elle palpite,
et en même temps elle émet un son qui varie de la naissance à la mort et peut
n’être jamais le même. Comme elle change, aussi nous changeons, car ce son est
la note dominante de l’être humain. En elle est exprimée ses espoirs et ses
peurs, ses chagrins et ses joies tels qu’ils ont été développés dans le monde
extérieur, car ce feu est allumé par l’archétype du corps
physique.L’archétype est une sphère vide,
mais en émettant une certaine note, il attire à lui-même toutes les concrétions
physiques que nous voyons ici en tant que ses manifestations—le corps que nous
appelons homme. Dans cette flamme résonnante le plus grand nombre de nerfs du
corps humain ont leur racine et leur origine. Cet endroit est le point vital en
l’homme, le siège de vie, le noyau de l’ombre dont nous parlait le Pasteur
Miller.Lorsque nous trouvons ce point,
nous avons presque atteint le cœur de l'homme. Pour atteindre ce point suprême,
d’autres étapes sont nécessaires ; pourtant, nous sommes habituellement si
absorbés par nos propres intérêts, sans égard pour les intérêts et soucis des
autres gens, que nous sommes centrés sur nous-mêmes. Ceci doit être dépassé ;
nous devons apprendre à enterrer nos propres chagrins et joies, à réprimer nos
propres sentiments, car tout comme la lumière du soleil cache la photosphère, et
le corps physique opaque de l’homme voile la beauté de l’atmosphère aurique,
ainsi nos propres sentiments, nos émotions et intérêts personnels nous rendent
insensibles aux sentiments de nos compagnons.Lorsque nous avons appris à
immobiliser la sensation de notre propre cœur, à rapetisser nos propres peines
et joies, nous commençons à sentir le battement du grand cœur Cosmique, qui est
à présent en travail pour amener de nombreux fils à la gloire.Les douleurs d’enfantement de
notre Père-Mère dans les Cieux sont ressenties uniquement par le Mystique dans
ses instants les plus élevés et les plus sublimes, quand il a entièrement
maîtrisé les gémissements égoïstes de son propre cœur, car c’est le plus fort et
le plus difficile ennemi à maîtriser.Mais lorsque cela a été accompli,
il ressent, comme il l’a été dit, le Grand Cœur de notre Père dans les Cieux.
Ainsi étape par étape nous approchons la Lumière, même le Père des Lumières en
Qui il n’y a aucune "ombre".Qu’il soit bien clair que ceci peut
être une marque de quelque accomplissement pour devenir capable de voir
"l’ombre" ; ceci peut marquer une plus grande étape dans la réalisation pour
devenir capable d’entendre "la voix dans le silence" ; mais au-delà de toute
chose, efforçons-nous de sentir les battements de cœur de nos compagnons, pour
faire de leurs peines les nôtres, pour nous réjouir de leurs réalisations et
pour les guider vers le sein la poitrine de notre Père pour la paix et le
réconfort.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 21:00
La femme était assise dans la chambre
obscure et pleurait doucement entre ses mains. Si elle avait pleuré un peu plus
fort cela aurait réveillé son mari et le bébé. Ils voulaient savoir pourquoi
elle pleurait, et elle ne pouvait pas mettre en mots ce pourquoi elle ressentait
cette grande pression de larmes. Une partie de cela était les désappointements
que la vie lui avait continuellement apportés, mais pire était le
désappointement qu'elle avait apporté elle‑même. Rien n'avait tourné comme elle
l'avait espéré. Rien. Et maintenant elle avait une peur terrible que toute sa
vie cela continue de la même manière. Aucune des vérités spirituelles auxquelles
elle avait cru si longtemps n'avait oeuvré pour elle. Elle ne faisait aucun
progrès spirituel. Elle était piégée dans la peine et la terreur des
circonstances qui avaient fait sa vie. Elle n'avait pas de temps pour méditer.
Elle ne servait pas pour pouvoir mériter une illumination spirituelle. Son mari
qui lui avait parlé une fois de façon si compréhensive à propos de leurs idéaux
mutuels les avait oubliés depuis longtemps. Il travaillait et dormait. Avait‑il
jamais laissé échapper la vision des débuts ? Elle ne le savait pas. Cela
faisait si longtemps qu'ils s'étaient parlé l'un à l'autre. Ils étaient des
étrangers vivant côte à côte. S'aimaient‑ils l'un l'autre ? Il y avait
maintenant peu d'échange d'affection entre eux. Ils étaient pris par la monotone
routine de la simple vie, payant les factures, essayant de
progresser.Elle pleurait de plus en plus,
convulsivement, mais elle étouffait le bruit pour qu'il ne
puisseêtre entendu. Languissant, priant,
voulant vivre spirituellement rien de cela ne réussissait.S'il y avait seulement eu un maître
pour l'aider.Il n'y avait rien. Elle avait espéré
qu'il y aurait quelqu'un pour la guider, pour lui parler de ses erreurs, pour
lui montrer le chemin. Tous les livres qu'elle avait lus avaient promis que le
maître viendrait vers le chercheur sincère, mais rien n'était venu à elle bien
qu'elle ait pleuré, prié et langui.Elle avait arrêté de lire les livres,
et ses prières et ses méditations étaient moins fréquentes, bien qu'elle les
ait, de façon épisodique, continuées au fil des ans‑espérant toujours qu'un jour
le miracle arriverait. Un maître viendrait et avec lui la force pourrait
reprendre.Elle se mordit les lèvres et les
pleurs torturants cessèrent. II n'y avait plus de larmes à couler. Elle se
sentait stérile et vide. Elle était au‑delà du point de désespoir. D'une manière
ou d'une autre, tout ceci devait être de sa faute. Sa tête était fatiguée, et le
chagrin amer si grand qu'elle ne pouvait percevoir quelles avaient été ses
fautes.Alors elle dut tomber endormie dans sa
chaise. Elle était sûre de ceci plus tard. Mais à ce moment elle était ignorante
de sa chute. Le rêvefut éclatant, et lui fit plus de mal que toutes les douleurs
qu'elle avait eues avant. Elle était seule. Oh, tellement seule. Elle marchait
dans un désert vide. Le sable piquait ses pieds et la chaleur du Soleil la
martelait impitoyablement. Loin, loin devant elle était certaine qu'il y avait
une oasis fraîche, et à son ombre attendaient le confort et la paix et des amis
pour l'aider. Cependant, peu importe de quelle façon elle s'efforçait de pousser
en avant le sable collé à son dos, et elle allait nulle part.Déconcertée, elle cria, "N'y a t‑il
personne pour me sauver ? Personne pour m'aider?"De quelle part une voix profonde
répondit, "Pour être sauvé on doit sauver en premier. Pour être aidé, on doit
d'abord aider".Elle pleurait sans comprendre, mais il
n'y avait plus de voix. Elle savait qu'elle devait continuer ou périr sous la
chaleur. Elle luttait et comme elle s'avançait ; elle devint consciente qu'à ses
pieds où elle n'avait rien remarqué auparavant, se tenait un enfant lui tendant
la main. Les petits bras de l'enfant la tenaient bon, et elle connut un moment
d'irritation qu'il soit là.Elle se sentit aussi en colère. Cela
lui prit toute sa force pour bouger, et ici il y eut un bébé accroché
péniblement à son dos. Pendant un instant elle essaya d'avancer et de le laisse
là. Prise d'une poussée de folie, elle se mut en avant de quelques pas et le
laissa en arrière, mais comme elle se libérait sa conscience la dérangeait.
L'enfant mourrait, et serait à blâmer. C'était son devoir, elle le savait. Elle
devait porter l'enfant avec elle. Ceux qui attendaient à l'oasis sauraient d'une
manière ou d'une autre si elle ne l'avait pas fait, et ils en seraient
contrariés. Sans amour, sans sympathie, seulement parce qu'elle le devait, elle
revint sur ses pas et releva l'enfant. Il l'alourdissait comme elle s'en était
douté. Il rendit la marche plus difficile, et l'enfant n'était ni tranquille ni
reconnaissant, mais se tortillait et se roulait dans ses bras rendant leurs
progrès diffciles. Elle voulait continuer par elle‑même. Aux gémissements du
bébé elle ferma son mental. "A l'oasis ils me récompenseront pour cette gêne",
se consolait‑elle. Mais elle ne donna aucun réconfort au bébé.
Il sembla enfin qu'elle pouvait voir
le faible contour des arbres. Finalement elle fut plus près. Cela rendit ses pas
plus rapides bien qu'à présent elle haletait dur pour respirer. Alors elle
trébucha sur l'homme. Le sable coupait ses lèvres, et meurtrissait ses jambes et
ses bras. Il brûlait ses yeux et elle était aveuglée. Le bébé se détachait de
son emprise et pleura plus fort. Pendant un moment elle pleura seulement de
fureur. Sa force était presque envolée. Si elle n'avançait pas encore une fois
elle ne pourrait jamais le faire.
Elle se frotta les yeux et en ôta le
sable. Elle ramassa le bébé hurlant et le poussa elle‑même à ses pieds. Alors
elle réalisa brusquement: elle ne pouvait pas laisser l'homme. Bien qu'elle ne
puisse le voir clairement à travers la brume qui s'était installée devant ses
yeux, elle savait qu'il avait mal et qu'elle devait l'aider. Elle devait le
laisser se pencher sur elle l'amener aussi d'une façon ou d'une autre à l'oasis.
Il n'y avait pas d'amour, ni pitié dans son geste. Ils la récompenseraient à
l'oasis. C'était la seule motivation qu'elle connaissait, et elle le traîna
derrière elle. Avec son poids contre elle, elle le stabilisa sur ses pieds et le
trimbala à moitié contre elle. C'était comme s'il était dans le coma car il ne
l'aidait ni ne l'entravait. II ne le pouvait pas. Il bougeait mécaniquement
comme elle le traînait, et le bébé pleurait encore, lui crispant les nerfs. Elle
avança encore et encore, et puis s'effondra dans le sable. Avant de perdre
conscience, elle connut un moment de regret :"J'ai échoué. Trop méchante je n'ai
pu amener le bébé et l'homme là et les sauver".Ce fut sa dernière pensée consciente.
Elle se réveilla et se réalisa qu'elle se trouvait sous un palmier. De l'eau
fraîche bouillonnait dans une source proche. Elle était à l'oasis. Tout près
étaient le bébé et l'homme, tous deux encore inconscients. La voix parla à
nouveau. Elle ne vit personne, mais savait qu'il y avait des Présences
proches.
La voix dit : "Tu as été amenée ici
seulement parce que tu as eu une bonne pensée avant de t'effondrer". Elle
réfléchit et se souvint qu'au dernier moment elle avait ressenti un réel regret
que le bébé et l'homme soient perdus avec elle.
La voix continua " Le devoir fait sans
amour est une pièce sans valeur et n'achètera pas l'illumination et la
spiritualité". Il n'y avait aucune accusation dans la voix, seulement un état de
fait. Elle avait été jugée, elle savait. C'était l'histoire de sa vie. Elle
avait toujours fait son devoir, mais c'était dans la douleur et la lutte. Il
n'avait eu aucune joie en cela. Elle avait cherché sa propre illumination
spirituelle. Elle avait peu pensé aux autres.
La voix parlait, "Bien, là gisent le
bébé et l'homme. Veux‑tu t'occuper d'eux et leur donner la vie ? Ou veux‑tu les
laisser mourir là de ta propre négligence ?
Alors, étrangement, le sable mordant
et le linceul de chaleur cessèrent de la troubler. Ses yeux se clarifièrent.
Elle connaissait le bébé et l'homme. C'était son enfant, son mari. Elle savait
les années de devoir qu'elle leur avait donné, mais ils avaient eu des années de
négligence.Elle comprenait tout ceci si
clairement maintenant. On ne progressait pas par miracles. On marchait lentement
en faisant les choses routinières de la vie. On faisait la vérité en la vivant
dans un tel chemin.L'ancien devoir fait sans amour, sans
compassion, était sans valeur. Pire, il était coupable !Elle se remit elle‑même sur pieds et
alla vers la source et apporta de l'eau à l'enfant et à l'homme. Des larmes
coulaient de ses yeux‑non pour elle‑même, mais pour l'enfant épuisé et l'homme
infirme. L'enfant avait été épuisé par manque d'amour joyeux, l'homme rendu
infirme parce qu'elle ne lui avait jamais donné de tendre compréhension et
marché réellement à son côté.Des larmes de remords piquaient ses
joues. Le bébé ouvrit les yeux et son visage se mit à sourire. L'homme soupira
et tendit sa main vers elle.Elle ouvrit les yeux. Elle était dans
sa propre chambre sombre. Son mari était endormi sur le lit. Elle se pressa vers
la chambre contiguë, et le bébé dormait tranquillement.Chaque scène du rêve était vive sur
elle. Elle comprenait à présent. "J'essaierai. J'essaierai", promit‑elle. Elle
n'avait pas été seule. D'une certaine façon une sagesse en elle lui disait
qu'elle tomberait et trébucherait et ferait des erreurs qu'elle regretterait,
mais à la fin elle saurait que ce n'est pas pour son propre progrès qu'elle
devait s'irriter, c'est comment elle devait bien servir dans l'amour joyeux ceux
qui lui sont proches.Quant au maître‑le rêve lui avait
donné la foi. Lorsqu'elle avait besoin d'aide, il y aurait d'autres rêves. Elle
était certaine de cela maintenant. Tant qu'elle serait véritablement capable
d'appliquer la vérité, alors la vérité lui serait donnée. Tant qu'elle vivrait
honnêtement dans la lumière, ainsi la lumière en elle
croîtrait.C'était son égoïsme erroné qui avait
maintenu des chaînes à ses pieds comme ses pieds s'étaient sentis enchaînés dans
le désert qu'elle avait vu en rêve. Elle se pencha pour embrasser l'enfant
endormi, et puis alla au lit. Dans son sommeil, bien qu'il ne sentit pas le
changement, son mari tendit ses bras vers elle, et elle se glissa en eux pleine
de reconnaissance.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:44
Dans la sphère intellectuelle du monde
occidental d'aujourd'hui il y a un grand malaise. Beaucoup 'vont et viennent'
dans la recherche de quelque chose qu'ils trouvent plus facilement à tâtons que
par la précision. Ils sont attirés et barbotent dans chaque nouveau culte qui
apparaît sur le firmament religieux variable, et notant soigneusement son aspect
extérieur, ils donnent une attention éphémère à quelque nouveau précepte ou
explication, et trop souvent le dernier est un peu meilleur qu'une apologie, et
ils voyagent en avant vers leur sentier sans but, tout comme le papillon
capricieux visite chaque fleur brillante et goûte son pollen.Au début leur activité est largement
inconsciente, puisqu'ils cherchent simplement à satisfaire leur curiosité, mais
passé un temps, ayant observé certains désaccords et anomalies dans les
proclamations et éclaircissements des différentes sectes, ils commencent à se
sentir embarrassés, incertains, et insatisfaits, et, atteignant le premier degré
de conscience dans leur recherche, ils expriment le cri historique de Pilate,
qui, dans une même position, demanda "qu'est ce que la vérité" ?Ainsi pour la première fois ces gens
réalisent que leur passage d'une position d'opinion à une autre a un objet
défini, et bien que sa nature apparaisse très nébuleuse au début, néanmoins
éprouvant désappointement après désappointement cet objet se dissipera
graduellement de (expérience, croissant de façon nette et imposante et
contraignant éventuellement l'attention du chercheur.Cette insatisfaction, ce
questionnement est le signe extérieur des premiers tâtonnements définis sur le
sentier, et si le voyageur prend le bâton de l'intellect pour sentir sa voie en
avant, alors les doutes, les peurs, et les embarras deviendront les épines de sa
Voie Douloureuse. Il sera assailli intellectuellement puisqu'une diversité de
doctrines et de pratiques convergent vers lui et le défient pour être
mutuellement réconciliées. Finalement, avec un mental fatigué et une tête
douloureuse, il pourra bien être conduit à élever sa conscience de la diversité
déconcertante vers sa Source, la grande Unité, et exprimer avec rythme du coeur
et de la tête "Conduis, bienveillante lumière, parmi les ténèbres
environnantes"‑la première ligne de (immortel poème de Newman.Cette admission d'échec est en réalité
(instant du plus grand succès du chercheur, car il a élevé son mental pendant
cette brève période dans les royaumes où la connaissance désirée gouverne sans
gêne, et par la reconnaissance de sa propre faiblesse il se présente lui‑même
ouvert à l'aide des Etres qui, oeuvrant dans les plans supra physiques, se
tiennent en tant que représentants du Bon Berger, toujours prêt à assister le
plus précoce de son troupeau.Il n'y a jamais eu une âme sérieuse
qui exprime des mots de désespoir à cause de son inaptitude à libérer le
soi‑disant embarras forgé par (entrelacement des nombreux fils des apparences,
dont les mots ne résonnent pas dans les royaumes supra physiques et dont l'appel
n'a pas eu la réponse heureuse par ceux qui travaillent et dirigent notre
humanité. Et depuis ce temps elle reçoit aide et guidance de l'invisible, bien
que les sources de cette assistance demeurent non manifestées. Ceci ne veut pas
dire, cependant, qu'elle sera prise par la main et menée vers la source, et
après avoir baigné ses yeux et regardé vers la première énigme tout ce qui
auparavant était inexplicable apparaîtra clairement. Non tout au
moins.Lorsque, donnant leurs vertus, que ce
soit l'amour, la sagesse, ou le pouvoir de discriminer dans l'action, les Frères
Aînés de l'humanité gardent une chose en vue, et c'est l'éventuelle aptitude à
servir du bénéficiaire. Les Frères sont en réalité les metteurs en scène de
cette plateforme du monde sur laquelle le drame
de la vie est joué. Leur souci dans la guidance est que la personne qui reçoit
leur attention puisse devenir un acteur efficace dans la pièce en cours. Seul le
désintéressement contient de l'efficacité dans le drame
cosmique.Pour cette raison, après que sa
supplication a été faite, le chercheur est au début testé en tout sur sa
persistance et sa constance, car sans ces deux qualités il sera inutile en tant
que futur aide et expérimentera un grand chagrin pour l’échec dans cette
direction.Un certain sentiment de soulagement
vient sur le chercheur après qu'il ait vidé son coeur, car il a été vrai pour
lui‑même, il a assisté au véritable confessionnal qui ne requiert aucune lèvre
terrestre pour lui dire que ses points faibles, ses erreurs sont pardonnées, et
qu'une grâce invisible l'aide dans ses futures tentatives pour résoudre ses
problèmes. Et ainsi il entre à nouveau dans la sphère intellectuelle du monde
quotidien et à nouveau s'adresse à lui‑même les mêmes
questions.II lit, cherche, et écoute "la petite
voix"qui lui parlera des grands mystères de la source, du but, et de la destinée
de la vie. Bien qu'il semble être plus prêt d'une solution dans le sens le plus
profond, encore un peu plus loin une autre impasse se présente elle‑même et le
même mur impénétrable formé de chaque qualité négative s'élève autour de lui. II
ne sait rien du mécanisme de l'arrière des scènes et par conséquent peut bien
être pardonné si, confronté à de nouveaux obstacles, même sa foi accumulée peut
le faire échouer. En résultat, il peut soit abandonner la quête, déclarer que la
connaissance est impossible et que tout est spéculation, soit simplement choisir
les opinions habituelles de son époque.C'est l'épreuve sage et nécessaire
établie par les Frères Aînés pour tout chercheur de vérité précisément. Dans la
Fraternité Rosicrucienne, où les procédures sont basées sur des faits occultes,
l'étudiant doit demeurer dans la section la plus élémentaire, quelle que soit sa
connaissance antérieure, pour une période de deux ans avant qu'il ne puisse
avoir l'opportunité de toucher le bord d'enseignements plus profonds. Maintenant
ceux qui gouvernent l'Ordre Rosicrucien lui‑même sont aussi plus actifs dans des
domaines similaires dans le monde Occidental, donc ils appliquent les mêmes
méthodes, qui sont les seules rationnelles des deux points de vue--lorsque
comprises correctement.L'épreuve dont il est question peut
durer des périodes variées--mois ou années--et beaucoup tomberont sur le côté,
par lassitude ou par découragement, ou erreront dans des chemins détournés
distrayants. Ainsi ceux qui poursuivent une oisive curiosité ou de motifs
incertains sont graduellement éliminés de la quête, et seule les acteurs
consacrés éventuels restent.En cours de temps la troisième étape
commence à se développer. Le chercheur commence à apprendre la nécessité de
discrimination. Auparavant il était fasciné par chaque secte offrant de
nouvelles explications et il jugeait le sujet entier par la totalité de leurs
présentations. De cette expérience acquise il commence à assembler et analyser
son information, et le temps passant, il est capable de synthétiser le tout et
de discerner une unité, où avant tout était diversité et contradiction. Avançant
sur ces lignes, le mental est éventuellement focalisé à l'intérieur vers les
bases et principes des choses, et il se pose lui‑même une nouvelle question--une
amélioration sur la première‑‑"Quelle est la nature de la Vérité, de quoi
devrait‑elle consister, et à quoi est‑elle reliée" ?Sur l'analyse de cette importante
question il doit devenir apparent que la vérité religieuse devrait donner une
explication sur les conditions supra physiques et leur relation à l'individu.
Trois choses peuvent être dites pour décrire le dessein rationnel de la vérité
religieusePremièrement, l'exposition de fait
supra physique ; en second, (élucidation de la loi supra physique ; et
troisièmement, la présentation de conseils et de règles de vie en harmonie avec
les conditions précédentes.Le dessein de la religion depuis son
début a été de faire valoir la dernière nommée, donnant juste assez des deux
premières pour calmer le mental. Le tout a été offert en allégorie et achevé
dans l'histoire du fondateur d'une religion particulière, dans le but qu'elle
puisse être la meilleure assimilée par les peuples pour lesquels elle fut
destinée.Mais la religion est en réalité un
système de moralité basé sur une science. C'est une expression symbolique d'un
fait cosmique. L'occultisme est une science de l'univers, et le fait qu'elle
soit source d'inspiration de toutes les religions est prouvé par leur unité dans
les points essentiels.La Science peut être comparée à une
source naturelle, située dans une haute montagne, revêtue d'une robe immaculée
de neige et jamais souillée par le pied ou le souffle d'aucune créature‑-la
source dont plusieurs grandes rivières naissent, coulant toutes vers le même
Océan sans limite, et qui sont les cocas d'eau des peuples de la terre. Le
chercheur a maintenant atteint le point où cette source vient à l'intérieur de
sa vision, et grand en effet est son privilège.L'occultisme traite avec les faits de
l'univers et par conséquent il est clair qu'un long chemin de persistance
patiente est nécessaire avant que l'aspirant puisse même en discerner le
contour.Avec les premiers aperçus de la
montagne enneigée le voyageur peut de loin bien s'élever et rendre grâce du fond
de son coeur, car il sera à présent capable de construire le temple de son culte
sur le rocher de fait, à la place des sables mouvants de la croyance, et aucune
tempête ne démolira jamais la structure ou ne la balaiera. Car la conviction
résultant atteint les plans intérieurs de l'être, doit être là enregistrée, et
ainsi il acquiert la bénédiction et la joie de l'homme, "une maison non faite
par les mains, éternelle dans les cieux".En rétrospection il voit le chemin
qu'il a suivi de l'acceptation inconsciente à la première aube du désagrément
intellectuel conscient, le précurseur d'une longue période de souffrance aiguë.
II remarque l’abandon graduel de la présentation exotérique pour le discernement
de la substance intérieure des différents enseignements, et il voit ses marches
initiales en haut dans la première aube de la perception de la nature inhérente
de la vérité. Les doutes, peurs et fatigues qui l'avaient assailli durant les
étapes sombres du sentier se dessinent devant ses yeux comme des visions de
jadis, dont il a extrait la "perle de grand prix" et la réalisation de la
possession de cette dernière transforme sa joie en volonté de réussite, et une
détermination à utiliser sa connaissance qui, en tant que pouvoir est une
panacée pour tout malade, pour soulager la douleur et écarter l'ignorance de ses
compagnons.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:41
On a dit beaucoup de choses dans le
Monde Occidental au sujet de l’Initiation. Ceci dans l’esprit de la plupart des
gens semble habituellement être associé avec l’occultisme enseigné dans les
religions de l’Orient lointain ; quelque chose de spécial au Bouddhisme, à
l’Hindouisme, et des systèmes apparentés de foi, et qui en aucune manière
appartient à la religion du Monde Occidental, particulièrement à la religion
Chrétienne.Nous avons montré dans les séries
précédentes sur les "Symboles de l’Initiation Ancienne et Moderne" que cette
idée est entièrement gratuite, et que l’ancien Tabernacle dans le Désert dépeint
dans son symbolisme le sentier de progression de l’ignorance infantile à la
connaissance supra humaine. Comme les Védas apportèrent la lumière aux
fervents qui pratiquaient leur culte dans la foi et la ferveur sur les rives du
Gange au soleil du Sud, ainsi les Eddas étaient une étoile guidant les
fils du farouche Nord, qui apercevaient la lumière de vie dans l’ancienne
Islande où les vigoureux Vikings gouvernaient leurs bateaux dans les mers
gelées."Arjuna", qui mène le noble combat
dans le "Mahabharata", ou "Grande Guerre", étant constamment agité entre le moi
supérieur et le moi inférieur, ne diffère en aucune façon du héros du mythe de
l’âme nordique, "Siegfried", qui signifie "Celui qui gagne la paix par la
victoire".Les deux sont représentatifs du
candidat passant par l’Initiation. Et bien que leurs expériences dans cette
grande aventure varient à certains égards venant des différences de tempéraments
entre les gens du nord et du sud, et selon les écoles respectives auxquelles
ils se réfèrent pour la croissance de l’âme, les caractéristiques principales
sont identiques, et le final, qui est l’illumination, est le même. Les âmes en
recherche ont marché vers la Lumière dans les temples Perses brillamment
illuminés où le dieu soleil dans son chariot embrasé était le symbole de
Lumière, aussi bien que sous la magnificence mystique de l’iridescence éclatante
de l’aurore boréale du Nord glacé. Que la véritable lumière de la connaissance
ésotérique la plus profonde ait toujours été présente dans tous les âges, même
les soi-disant plus sombres, c’est une chose évidente à démontrer.Raphaël utilisa sa merveilleuse
habileté à la brosse pour incarner dans deux de ses grands tableaux, La
Madone de Saint Sixte, et le Mariage de la Vierge, que nous
conseillons au lecteur intéressé d’examiner pour lui-même. Des copies de ces
peintures sont disponibles dans la plupart des boutiques d’art. Dans les
originaux il y a une teinte particulière derrière la Madone et l’Enfant, qui,
bien qu’excessivement crue à celui qui est doté de la vue spirituelle, est
néanmoins une proche imitation de la couleur basique du monde du premier ciel
autant qu’il est possible de le faire avec les pigments de la terre. Un examen
rapproché de l’arrière plan, révélera le fait qu’il est composé d’une multitude
de ce que nous avons l’habitude d’appeler "anges", têtes et
ailes.[ "Dans les régions inférieures du
Monde du Désir le corps entier de chaque être peut être vu, mais dans les
régions plus élevées seule la tête semble demeurer. Raphaël, qui comme d’autres
gens au Moyen Age, avait reçu ce que l’on appelle la seconde vue, peignit
cette condition pour nous dans sa Madone de Saint Sixte, actuellement à la
Galerie d’Art de Dresde, où la Madone et l’Enfant Christ sont représentés comme
flottant dans une atmosphère dorée et entourés par une multitude de têtes de
génies : conditions que le chercheur occulte sait être en harmonie avec les
faits".—Les Mystères Rosicruciens p.54]Ceci à nouveau est une représentation
illustrée de faits concernant les habitants de ce monde tel qu’elle pourrait
être donnée, car durant le processus de purgation quia lieu dans les régions
les plus basses du Monde du Désir, les parties inférieures du corps sont
réellement désintégrées pour que la tête, contenant l’intelligence de l’homme,
demeure lorsqu’il entre dans le premier ciel, un fait qui a déconcerté beaucoup
de ceux à qui il est arrivé de voir les âmes en cet endroit. Les ailes bien sûr
n’ont pas de réalité en dehors de la peinture, mais furent placées là pour
montrer l’aptitude à se mouvoir promptement, qui est inhérente à tous les êtres
dans les mondes invisibles. Le Pape est représenté montrant la Madone et
l’Enfant Christ, et un examen rapproché de la main [à gauche] qu’il utilise pour
les désigner, montrera qu’elle a six doigts. Il n’y a aucune preuve historique
pour montrer que le Pontife avait effectivement une telle difformité, ni que
cela puisse être le fait d’un accident ; les six doigts sur le tableau doivent
par conséquent avoir été désignés à bon escient de la part du peintre.Quel était son but, nous l’apprendrons
en examinant Le Mariage de la Vierge, où une anomalie similaire peut être
notée. Dans cette peinture, Marie et Joseph sont représentés ensemble avec
l’Enfant Christ sous des conditions telles qu’il est évident qu’ils sont juste à
la veille de partir en Egypte, et un Rabbin accomplit le geste de les unir en
mariage. Le pied gauche de Joseph [à droite], est l’élément principal dans le
tableau, et si nous comptons nous trouverons qu’il est représenté ayant six
orteils. Par les six doigts du Pape et les six orteils de Joseph, Raphaël veut
nous montrer que tous deux possédaient un sixième sens tel qu’il est éveillé par
l’Initiation. Pat ce sens subtil le pied de Joseph fut guidé dans sa fuite pour
mettre en sécurité cette chose sacrée qui avait été confiée à ses soins. A
l’autre il fut donné un sixième sens pour qu’il puisse ne pas être un guide
aveugle pour l’aveugle mais puisse avoir "l’œil voyant" requis pour désigner le
Chemin, la Vérité et la Vie.Et c’est un fait bien que non
communément connu, qu’à une ou deux exceptions lorsque le pouvoir politique
était assez fort pour corrompre le Collège des Cardinaux, tous ceux qui avaient
siégé sur le fameux trône de Pierre avaient eu la vue spirituelle à un plus ou
moins grand degré. (Fin de la première citation)Raphaël employa le même conseil
pictural pour indiquer la possession de la vue spirituelle dans ce qui fut sa
première fresque peinte au Vatican, la monumentale Disputà (La
Polémique du Saint Sacrement), commissionnée par le Pape Julius II, qui
était aussi peint avec une main comportant six doigts.LE PROBLEME DE LA VIE
Parmi toutes les vicissitudes de
l’existence, qui varient avec chaque expérience individuelle, il y a un
événement qui arrive à chacun tôt ou tard—La Mort ! Peu importe notre situation
dans la vie : si la vie écoulée a été louable ou l’inverse ; si de grands
accomplissements ont marqué notre passage parmi les hommes ; si la santé ou la
maladie a été notre lot ; si nous avons été célèbres et entourés par une foule
d’admirateurs ou avons vagabondé inconnus à travers les années de notre vie ; un
jour vient le moment où nous sommes forcés de faire le saut dans le
noir.La pensée de ce saut et de ce qui
réside au-delà soit s’imposer inévitablement à toute personne qui réfléchit.
Pendant les années de notre jeunesse et de bonne santé, lorsque la barque de
notre vie navigue sur une mer de prospérité, quand tout apparaît beau et
brillant, nous pouvons mettre cette pensée derrière nous, mais il viendra
sûrement un temps dans la vie de chaque être pensant où le problème de la vie et
de la mort s’imposera à sa conscience et refusera d’être mis de côté. Il ne lui
serait d’aucune aide d’accepter une solution toute faite de qui que soit
d’autre sans réfléchir et dans une foi aveugle, car ceci est un problème de base
que chacun doit résoudre pour lui-même pour obtenir satisfaction.A l’extrémité est du Désert du
Sahara se tient le Sphinx, universellement connu, avec son visage insondable
tourné vers l’Orient, saluant toujours le Soleil lorsque ses rayons annoncent le
nouveau jour. Le mythe grec disait qu’il était dans les habitudes de ce monstre
de poser une devinette à chaque voyageur. Il dévorait ceux qui ne pouvaient
répondre, mais quand Œdipe résolut l’énigme il se détruisit lui-même.L’énigme qu’il avait posée aux
hommes était celle de la vie et de la mort, une question qui est plus que
jamais pertinente aujourd’hui, et à laquelle chacun doit répondre ou être dévoré
par les mâchoires de la mort.Mais aussitôt qu’une personne a
trouvé la solution au problème, il apparaît en réalité qu’il n’y a pas de mort,
que ce qui apparaît en tant que tel, n’est qu’un changement d’un état
d’existence vers un autre. Ainsi, pour l’homme qui trouve la véritable
solution à l’énigme de la vie, le sphinx de la mort a cessé d’exister, et il
peut élever sa voix dans ce cri triomphant, "O mort, où est ton dard ? O tombe,
où est ta victoire ?". Différentes théories de vie ont été soutenues pour
résoudre ce problème de la vie. Nous pouvons les diviser en deux classes, à
savoir, la théorie moniste, qui affirme que tous les faits de la vie
peuvent être expliqués en référence à ce monde visible dans lequel nous vivons,
et la théorie dualiste, qui réfère en partie le phénomène de vie à un
autre monde qui nous est actuellement invisible.Raphaël dans son fameux tableau,
L’école d’Athènes, a peint justement pour nous l’attitude de ces deux
écoles de pensée. Nous voyons sur cette merveilleuse peinture une Cour Grecque
telle que celle où les philosophes avaient l’habitude de se rassembler
autrefois. Sur les différentes marches qui mènent au bâtiment, un grand nombre
d’hommes est engagé dans une sérieuse conversation, mais au centre en haut des
marches, se tiennent deux silhouettes, apparemment de Platon et Aristote, l’un
pointant son doigt vers le haut, l’autre vers la terre, chacun regardant l’autre
en face, silencieusement, mais avec une volonté profondément concentrée ; chacun
cherchant à convaincre l’autre que son attitude est juste, car chacun porte la
conviction dans son cœur. L’un soutient qu’il est de la terre matérielle, qu’il
est venu de la poussière et qu’il y retournera, l’autre défend fermement la
position qu’il y a quelque chose de supérieur qui a toujours existé et
continuera sans se soucier si le corps dans lequel ceci habite maintenant sera
conservé ensemble ou non.Savoir qui a raison est encore la
question ouverte à la majorité de l’humanité. Des millions de tonnes de papier
et d’encre ont été utilisées en tentatives futiles pour la régler par
l’argumentation, mais elle demeurera toujours, ouverte à ceux qui n’ont pas
résolu l’énigme eux-mêmes, car c’est un problème de base, une partie de
l’expérience de vie de chaque être humain, de régler cette question, et en
conséquence personne ne peut nous donner la solution toute prête à notre
acceptation. Tout ce qui peut être fait par ceux ont réellement résolu le
problème, est de montrer aux autres le fil conducteur par lequel ils ont trouvé
la solution, et ainsi indiquer diriger au chercheur comment lui aussi, par ses
propres efforts, il peut arriver à une conclusion.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:28
Q : Où, dans le corps physique, se trouve la place du corps du désir (astral) ?
R : La place particulière du corps du désir est dans les muscles et le système nerveux
cérébro‑spinal.Q : Quelle preuve existe t‑il pour étayer cette croyance ?
R : L'énergie déployée par une
personne travaillant "sous pression", sous l'emprise de la colère, par exemple,
prouve bien ceci. A certains moments, le système musculaire entier est tendu et
aucun travail ardu n'est aussi épuisant qu'un accès de colère. Parfois il peut
laisser le corps abattu durant des semaines.Q : Comment cela pourrait‑il être corrigé ?
Par l'amélioration du corps du désir à
travers le contrôle du caractère, ainsi qu'en épargnant le corps dense de la
souffrance résultant des actions non maîtrisées du corps du
désir.Q : Comment l'occultiste considère t‑il cette situation ?
Du point de vue occulte, toute la
conscience dans le monde physique est le résultat de la guerre constante entre
les corps vital et désir.Q : Comment les deux corps diffèrent‑ils ?
La tendance du corps vital est
d'amollir et construire. Son expression principale est le sang, les glandes et
aussi le système nerveux sympathique, ayant obtenu son entrée dans la place
forte du corps du désir (muscles et système nerveux volontaire), lorsqu'il
commençait à développer le coeur dans un muscle volontaire.Q : Quelle comparaison avec le corps du désir ?
La tendance du corps du désir est
d'endurcir et il a envahi le domaine du corps vital, prenant possession de
l'humeur (mélancolie) et formant des corpuscules de sang blanc, lesquels ne sont
pas les "policiers du système" comme le pense la science actuellement, mais des
destructeurs.Q : Comment ceux‑ci affectent‑ils le corps ?
Ils passent à travers les murs des
artères et des veines, toutes les fois qu'une contrariété survient, et
spécialement dans les moments de grande colère. Alors la ruée des forces dans le
corps du désir enfle les artères et les veines et ouvre le chemin pour le
passage des corpuscules blancs dans les tissus du corps où ils forment les bases
pour la matière terrestre qui tue le corps.Q : Les émotions influencent‑elles la longueur de la vie ?
A quantité égale de nourriture donnée
à une personne sereine et joviale, celle‑ci vivra longtemps, heureuse d'une
meilleure santé, et sera plus active, qu'une personne qui se tourmente et perd
son sang‑froid.Q : Quelle en est la cause ?
Parce que cette dernière fabriquera et
distribuera à travers son corps davantage de corpuscules blancs que la
première.Q : Est‑il possible de tenir éloignés ces destructeurs hors du corps ?
Bien que cette destruction marche de
façon constante, il n'est pas possible de rejeter tous les destructeurs ; si le
corps vital avait un équilibre ininterrompu, il construirait encore et encore,
usant toute l'énergie pour cette fonction.Q : Cela serait‑il peu souhaitable ?
Oui, parce qu'alors il n'y aurait ni
conscience ni pensée. Cela parce que le corps du désir contrôle et endurcit les
parties profondes (intérieures) que la conscience développe.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:25
Madame
Héléna Blavatsky dans son ouvrage, La Doctrine Secrète, dit les phrases
suivantes en ce qui concerne le karma :"Ce n'est pas, par conséquent, le Karma
qui récompense ou punit, mais nous qui nous récompensons ou nous punissons
nous-mêmes, selon que nous travaillions avec dont dépend l'harmonie en leur
obéissant, ou en les enfreignant."Dans le
livre Changements du Monde à Venir, par le Dr. Et Mme Curtis, nous
trouvons ce qui suit au sujet des catastrophes:Lorsque
les tempêtes, les tremblements de terre, raz de marée, éruptions volcaniques ou
catastrophes d'autre sorte ont lieu, beaucoup disent, 'Regarde l'œuvre de Dieu!
Combien l'homme est insignifiant! Ceci est faux. Dieu n'a jamais provoqué une
tempête ou une quelconque catastrophe. Elles sont toutes des évidences du
pouvoir de l'homme. Si l'homme n'avait jamais envoyé de pensées mauvaises,
prononcé des paroles méchantes, des blasphèmes et des malédictions, l'aura de la
Terre n'aurait jamais été aussi chargée de forces destructrices qu'une
catastrophe est nécessaire afin de les dissiper et de rétablir ainsi
l'équilibre.Dans un
ouvrage intitulé J'ai vécu sur Deux Planètes, par Phylos le Tibétain,
il est dit:Le
Karma est une pénalité pour la mauvaise action, et c'est la loi de Dieu; il ne
connaît pas de réduction de paiement, n'accepte aucun prix de remplacement, mais
est le gardien fidèle de la prison qu'est l'action de vie; quiconque y est jeté
n'en sort pas avant d'avoir payé chaque dette. Prenez garde de ne pas mal agir,
car vous devrez en supporter la sanction, et vous seuls. En vérité, la vie est
assez longue pour acquitter la dette; 'il est préférable de ne pas en
faire'.La
guérison des maux de l'humanité est que les gens ressentent et expriment la
sympathie et l'amour les uns envers les autres. Si les individus voulaient
s'élever au plus haut de leurs enseignements religieux, ils pourraient bientôt
changer leurs conditions de vie pour de meilleures. A travers les âges tous les
grands maîtres religieux ont poussé les gens à s'accorder avec miséricorde les
uns avec les autres et à être honnêtes et fidèles. La Bible Chrétienne montre le
chemin et est véritablement le guide nécessaire. Pour ceux qui ressentent le
besoin d'explication supplémentaire des mystères de la vie je suggère les
Enseignements Mystiques et Occultes qui sont diffusés par certains organismes
en relation avec les sept écoles des Mystères Mineurs. Les peuples du monde
occidental devraient suivre les enseignements de la Fraternité Rosicrucienne
établis par Max Heindel.En
relation avec le sujet des catastrophes des nations, je vais vous parler des
malheurs qui sont arrivés à des individus à cause de ce qu'ils avaient fait dans
leur vie passée. Ceci nous donnera une plus ample compréhension de ce sujet
important. Peut-être cette connaissance nous aidera t-elle à nous comprendre
nous-mêmes et les autres et nous permettre d'être d'un plus grand service pour
l'humanité.Un matin,
un homme qui est un Aide Invisible sortit d'un train dans une ville orientale et
commença à descendre la rue. Peu après il rencontra un homme de couleur qui
n'avait pas de bras. Ce pauvre homme était vêtu misérablement et semblait
malheureux. Il demanda à l'étranger quelque chose à manger."Où pouvez
vous trouver quelque chose à manger?" s'enquit l'étranger."Au
dépôt", répondit le pauvre homme.Ils
revinrent sur leurs pas et l'Aide commanda un déjeuner pour l'homme et commença
à le nourrir aussitôt que la nourriture fut apportée. Alors qu'il le
nourrissait, des gens qu'il avait rencontrés dans le train entrèrent dans la
salle et le virent. Leur petit garçon approcha de l'Aide afin de voir ce qui se
passait. Les parents de l'enfant arrivèrent et invitèrent l'Aide chez eux."Non,
merci", répondit l'Aide. "Je suis en route pour un autre dépôt, afin de prendre
un autre train et continuer mon voyage. K'ai rencontré cet homme et il m'a
demandé à manger, et je le nourris"."Puis je
vous aider?" demanda la dame "Vous êtes trop lent".La dame
prit alors la fourchette et commença à nourrir l'homme sans bras et son mari
s'assit à la même table. Après que l'homme eut fini de manger, l'Aide lui
demanda comment il avait perdu ses bras."J'aidais
dans une ferme et un jour, mes bras se sont pris dans une batteuse et ils furent
coupés au ras des épaules", dit l'homme."Racontez
nous votre histoire", dit l'Aide. "Joignons nos mains pendant que cet homme
parle et peut-être apprendrons nous quelque chose"."Après
avoir eu les bras coupés et être allé à l'hôpital", continua l'homme, "je
voulais mourir, car je savais que j'aurais une vie difficile. Une voix me parla
et me dit, 'Regarde en arrière, vieux roi cruel, et vois la misère et la
souffrance que tu as causées en coupant les bras de tes esclaves. Bien que ta
vie sera dure, tu ne mourras pas tant que tu n'auras pas souffert aussi
longtemps que tes victimes. Ceci s'est passé il y a de nombreuses années, mais
tu dois payer la dette. Tes quatre partisans ont subi le même destin que toi le
jour où tu as été blessé'"Après
avoir raconté brièvement son histoire, l'homme sans bras parla à l'Aide. 'Dites
moi la signification de ce que j'ai vu et entendu ce jour là. Ai-je toujours
vécu avant?""Oui, tu
as vécu de nombreuses vies auparavant," répondit l'Aide. Au moyen de la pensée
il demanda à ce qu'on leur permette de voir la vie de l'homme lorsqu'il était
roi. Ils découvrirent que cet homme était un roi Babylonien et avait un grand
nombre de gens sous sa coupe. Certains étaient de race blanche mais les esclaves
étaient de couleur. Il faisait travailler ces esclaves très dur et lorsqu'ils
n'arrivaient pas à finir les tâches qu'il leur avait données, il demandait à ses
hommes de leur couper les bras au-dessus du coude, et de s'en débarrasser pour
qu'ils meurent. Quelques uns de ces infortunés furent dévorés par des bêtes
sauvages. D'autres vécurent de nombreuses années, mais la plupart mouraient
tout de suite."Je suis
dans cet état depuis dix ans," dit l'homme.'J'ai vu
un autre homme sans bras dans la ville où je vis", lui dit l'Aide.Les
voyageurs offrirent au pauvre homme un peu d'argent mais il le refusa. "Je ne
veux rien parce qu'on peut me le prendre dans ma poche", dit il.Après
cela l'Aide rentra chez les parents du petit garçon, resta un peu de temps et
les quitta pour prendre son train.
Une nuit
deux Aides passèrent près d'un lit de femme à l'hôpital. "Madame, voudriez vous
vous arrêter un moment?" demanda t-elle."Je serai
à vous dans quelques minutes", répondit l'Aide.Cette Aide
parla de la femme à l'infirmière. "Elle a mille et une questions à vous poser au
sujet de la religion," dit l'infirmière.L'Aide
revint auprès de la femme malade et s'assit à côté de son lit. "Infirmière,
puis je vous poser quelques questions," demanda la femme malade, et l'Aide dit
"Oui". "J'ai soixante ans et mon mari m'a abandonnée pour une femme plus
jeune," dit elle. "Maintenant il a perdu son argent et je me suis rendu malade.
Pourquoi dois je souffrir ainsi? J'ai été une femme fidèle pour mon mari, mais
nous n'avons d'enfants. Je ne pense pas avoir été traitée de façon
juste.""Personne
ne vous a maltraitée", dit l'Aide. "Vous avez fait la même chose dans une vie
passée lorsque vous avez été mariée. A présent vous devez prier pour être
pardonnée et accepter ce qui vous est donné.""Pouvez
vous me prouver cela?" demanda la femme malade."Je ne
sais pas si je le puis ou pas", répondit l'Aide.Elle prit
la main de la pauvre femme et commença à lui lire son passé. "Deux vies avant
celle-ci, vous étiez une belle femme Crétoise" dit elle. "Vous étiez mariée à un
homme et lorsqu'il devint âgé vous l'avez délaissé et avez trouvé un homme
jeune. Alors vous avez connu des revers et êtes morte après avoir beaucoup
souffert."Alors que
l'Aide parlait, la femme malade se dressa sur son lit et les yeux et la bouche
grands ouverts et parla dans un murmure rauque. « Qu’est devenu mon
époux ? »Alors elle
le vit chez lui avec sa photo, juste en face de lui. Il revenait du travail et
pensait à elle. Il était devenu riche mais ne s’intéressait à rien. Chaque soir
il rentrait chez lui et s’asseyait là seul. Un soir il revint chez lui et prit
son souper. Puis il s’assit sur une chaise à côté de la table et prit le cadre
dans ses mains. La photo la montrait telle qu’elle était dans la vie, sauf
qu’elle était plus jeune à cette époque." Oh Dieu"
dit il. "Je ne peux rester là plus longtemps", et sa tête s'affaissa et il
mourut. L'Aide et la femme le virent prendre forme à côté de son corps
physique et la scène s'arrêta."Merci mon
Dieu, je sais à présent, " dit la femme, "et je lui pardonne".L'Aide
lui parla de la Loi de Cause à Effet et de ce qu'elle devait faire afin
d'avoir une vie et un foyer meilleurs. Elle vit au moyen de la Conscience
Jupitérienne que son mari dans cette vie avait été son époux dans la vie
passée. Ces êtres ne s'étaient pas rencontrés avant cette vie lorsqu'elle
était un homme.Après que
la femme eut dit qu'elle lui pardonnait, elle retomba sur son lit. L'Aide appela
un autre Aide qui travaillait avec elle."Je crois
qu'elle est morte", dit l'infirmière régulière."Observe
son cœur et sa tête et vois s'il y a encore la flamme de vie", dit L'Aide
masculin."Oui, je
la vois," dit l'Aide. "Elle n'est pas morte. Elle s'est seulement
évanouie".L'Aide
masculin dit à l'infirmière que sa patiente allait bien et lui demanda de la
laisser seule mais de la surveiller. Il lui dit qu'elle ne poserait plus de
questions et serait une meilleure femme.L'Aide
avait dit à la femme qu'elle avait besoin de savoir et si elle exécutait ce
qu'on lui avait conseillé, elle ferait de bons progrès.Quelqu'un
a dit, "Bien que les meules de Dieu écrasent lentement, elles écrasent
extrêmement finement." Si les gens en général connaissaient la loi du Karma,
ils hésiteraient souvent avant de faire du mal aux autres. Alors Il y aurait
alors moins de problèmes et de souffrance dans le monde.Chaque
chose que nous faisons n'est pas réglementée par le Karma. Nous avons le libre
arbitre en beaucoup de domaines et nous pouvons engendrer de nouvelles causes
pour le bien et pour le mal. Lorsque nous apprenons que nous sommes la cause de
nos propres peines ou de nos joies, nous devrions nous efforcer de vivre nos
vies davantage en harmonie avec les lois de Dieu et ferions un grand effort pour
nous élever au-dessus des lois du Monde Physique. Alors nous ne fabriquerions
plus de mauvais karma qui devrait être payé dans le futur. Lorsque nous sommes
bons nous nous préparons à des bienfaits présents et futurs. Il y a de nombreux
cadeaux tant spirituels que matériels que Dieu donne à ses enfants
obéissants.Dans son
livre Glanes d'un Mystique, Max Heindel, en parlant de la loi de Cause à
Effet ou Karma, dit les phrases suivantes : "Il est manifeste que toutes les
causes que nous établissons dans la vie ne verront pas leur récolte dans
l'existence actuelle, et par conséquent il s'ensuit qu'elles doivent trouver
leur moisson à un autre moment, ou alors la loi serait invalidée, une
proposition qui serait aussi absolument improbable que la suspension de la loi
de gravitation, car l'une ou l'autre créerait le chaos dans le
cosmos".Ceci
signifie que si la loi de gravité devait être suspendue, chaque chose serait en
dehors de sa place et le chaos en résulterait. La gravité tend à maintenir
chaque chose à sa place propre. D'un autre côté, ceci ne s'applique pas à un
Aide qui temporairement suspend la gravité afin d'aider une personne ou un
animal.Je vais à
présent vous dire ce qui eut lieu environ six ans entre un homme qui est un
étudiant en occultisme et un Gnome qui l'avait visité. Alors que cet homme se
tenait au porche arrière de la maison où il vivait, un jour d'automne, le
Gnome apparut et lui parla. "Mon travail est presque achevé", dit
il."Que veux
tu dire en parlant de ton travail presque achevé"? demanda
l'homme."Nous
avons peint les feuilles de la plupart des arbres de cet endroit", dit le
Gnome, "et les feuilles tombent et nous allons nous retirer pour
l"hiver.""Que veux
tu dire par se retirer pour l"hiver?" demanda l'homme."Oh, nous
descendons dans la Terre et là nous dormons tout l'hiver", répliqua le Gnome."Les
arbres, l'herbe, et les Gnomes de la zone entière tempérée du nord se préparent
pour le long sommeil de l'hiver"."Quelle
est la cause des ouragans, des tornades, des cyclones, et des catastrophes qui
surviennent si souvent?" demanda l'homme. "Quel effet ont-elles sur la Terre?
Causent elles de la souffrance à la Terre?""Assurément, elles affectent la Terre," répondit le
Gnome."Comment?"
demanda l'homme qui voulait un peu d'information."Si tu
tombes et écorches ton bras, ou ta jambe, ou ta tête, ce serait douloureux,
n'est ce pas?" demanda le Gnome. Maintenant il y a des traînards, et il y a
ceux qui ont échoué dans toutes les vagues de vie; en conséquence, ils agissent
en obstacle au schéma d'évolution. Par ses manières, ses pensées, ses actions,
l'homme force les Sylphes, les Ondines, et les Gnomes, à se rassembler en des
points donnés de la Terre jusqu'à ce qu'ils puissent ne plus être maintenus
sous contrôle. La force de n'importe quel groupe d'Esprits de la Nature est la
plus forte volonté de défoncer et diriger, entraînant la destruction dans leur
sillage, qui dans un certain sens répare les torts générés par l'homme."Ceci
cause également de la souffrance à la Terre, à cause des arbres déracinés, la
terre chamboulée, les animaux et les humains tués. C'est comme un abcès dans le
corps cosmique qui a atteint son apogée et attend maintenant le pansement de
l'homme.Ceci est
connu comme reconstruction, comme le grand incendie de Chicago qui survint il
y a de nombreuses années. Après l'incendie, la reconstruction commença et la
cité fut rebâtie sur une meilleure échelle qu'avant."Ces
conditions sur Terre et dans la Terre, générées par l'homme, causent la
souffrance de la Terre. Lorsque l'homme commence à réparer le dommage, ceci
agit comme un pansement appliqué sur une plaie"."A quelle
profondeur vas tu dans la Terre?" demanda l'homme."Je
descends jusqu'à la troisième strate et je reste là jusqu'à ce que je me
réveille au printemps, vers le 21 Mars, et alors mon travail commence. Je passe
mon temps à rendre beaux les arbres, l'herbe, et tout ce qui pousse sur la
Terre".Juste
après cela le sage petit Gnome dit au revoir à son ami et s'en alla. Nous
réalisons rarement que les Gnomes sont des Esprits de la Nature extrêmement
sages. Ils sont plus sages que nous le sommes, ou peut être, jusqu'à ce que nous
ayons éveillé le sixième sens latent qui est à l'état dormant dans la plupart de
l"humanité, et pourra être développé par le sacrifice de soi et le service à
l'humanité.En
conclusion j'utiliserai une lettre reçue d'un ami qui m'a donné la permission
de transmettre l'information suivante sur la cause des conditions défavorables
sur Terre aujourd'hui."Quelle
est cette Terre où nous vivons? Vous êtes vous arrêté afin de méditer sur ce
sujet? Avez-vous considéré sérieusement ce qu'est la Terre et la raison de son
existence? Vous pouvez répondre que la Terre est une planète, ce qui est assez
vrai. C'est une planète parmi de nombreuses autres. Mais d'où viennent ces
planètes? Sont elles de simples luminaires, exceptée la Terre, placés dans le
ciel pour éclairer notre minuscule globe, ou bien sont elles juste arrivées là,
et si oui, comment sont elles arrivées? Il serait intéressant d'étudier les
diverses théories établies et les comparer."Les
scientifiques occultes sont d'accord sur le fait que le Soleil est la planète
père-mère parmi toutes, et que de temps en temps il a projeté différentes
portions de lui-même pour que les êtres habitant cette partie spécifique
puissent être différenciés du reste et reçoivent une instruction particulière
en ce qui concerne leur développement évolutionnaire postérieur.Chaque
globe éjecté du Soleil est sous la tutelle et la guidance d'un Esprit Planétaire
dont le corps est la planète dont il a la charge spécifique
d'habiter.Si Uranus,
Saturne, Jupiter, mars, Mercure, le Soleil et la Lune ont chacun leur Esprit
Planétaire, n'est il pas raisonnable de croire que la Terre a également un
Esprit Planétaire?"L'Esprit
Planétaire auquel chaque planète appartient a un ambassadeur qu'il envoie à
chacune des autres planètes. Les noms de ces ambassadeurs envoyés à la Terre
par les autres planètes sont les suivants :L'ambassadeur d'Uranus est Ithuriel; de Saturne, c'est Cassiel;
de Jupiter, c'est Zachariel; de Mars c'est Samaël, de Vénus c'est Anaël; de
Mercure c'est Raphaël; du Soleil c'est Michaël; et de la Lune, c'est
Gabriel."Les noms
des Frères Aînés sont aussi connus au moins, de tous les Initiés. Pourquoi alors
l'existence de l'Esprit Planétaire, s'il existe un tel esprit, est il enveloppé
de mystère? Pourquoi l'Esprit Christ doit il venir sur Terre chaque année et la
pénétrer de Son énergie et de Sa vie? S'il existe un tel Esprit Planétaire, est
il capable de sustenter la Terre?"Pensons à
ces choses; méditons sur elles jusqu'à obtenir leur pleine signification, et
puis essayons de réaliser que ce que l'humanité pense, ressent et fait
actuellement, et les forces qui sont générées par cela, affectent les centres
de force du corps désir de la Terre. Si l'humanité n'avait pas établi des forces
contraires d'égoïsme, d'avidité, d'envie, de jalousie, et de désir de pouvoir,
engendrant toutes les forces conséquentes négatives et destructives mentionnées
auparavant—et qui peut renier que ces forces sont déchaînées dans le monde
aujourd'hui? __considérons quelles terribles maladies doivent se manifester
maintenant à l'intérieur du corps de la Terre."Tout ceci
étant exact, combien de temps pensez vous que la Terre va supporter cette
pression? Ceux qui sont familiers avec les véritables conditions savent qu'elle
ne peut endurer ceci plus longtemps. Il est impérativement nécessaire de faire
remarquer que toutes les perturbations sismiques sont une réaction évidente de
la nature au tumulte dysharmonique causé par le mal, les pensées, sentiments et
actes malsains de l'humanité, et que l'égoïsme et l'avidité de l'homme ont causé
les corps malades de la race humaine."Les
perturbations sismiques, le résultat du corps malade de la Terre, se sont accru
de manière alarmante. Regardons les rapports concernant ceci depuis 1931. Tout
comme les pensées négatives et les pratiques viles brisent les cellules du
corps physique de l'individu, ainsi sont brisées celles du corps physique de la
Terre en réponse aux pensées et actions viles de l'humanité en tant que tout. En
d'autres mots, ce que les mauvaises pensées et les vices font au corps de
l'individu, à l'humanité en tant que tout, à travers les pensées et actions
viles combinées, le font au corps de la Terre. L'humanité a tant cristallisé
la Terre qu'elle a été éjectée du Soleil."Plus tard
une certaine portion de l'humanité cristallisa un lieu sur Terre à tel point,
qu'avec ceux qui étaient responsables de sa condition, cette portion fut éjectée
de la Terre sur ce qui est connu comme notre Lune.Ces êtres
Lunaires, membres de notre propre vague de vie, ont échoué. Ils sont sur le
sentier descendant et sont perdus pour notre schéma actuel de manifestation.
Si l'Esprit Christ n'était pas venu à nous comme Il l'a fait, une autre Lune
aurait été éjectée à cette époque. Maintenant nous sommes à nouveau au bord
d'une grande crise."C'est
pour cette raison que l'appel est envoyé à tous les étudiants occultes de "vivre
la vie", d'appliquer sérieusement dans leur vie quotidienne, sans la moindre
réserve, en pensée, paroles et actions, les enseignements qui leur ont été
donnés par l'Ecole de la Sagesse Occidentale, afin qu'ils montrent leur
opposition à ce que survienne l'effondrement de notre civilisation actuelle, et
qu'ils puissent établir des conditions nouvelles en tant que pionniers et
leaders car c'est ce à quoi les préparent les Enseignements de la Sagesse
Occidentale".Il y a
plusieurs années ce même ami m'a envoyé un poème intitulé Le Rosicrucien.
Je ne l'ai jamais vu édité et ne sais pas qui l'a écrit ou s'il a été publié ou
non. Depuis mon ami est décédé et je ne peux savoir d'où il l'a
obtenu.Récemment
il me fut montré ce poème dans la mémoire de la Nature alors que mon corps était
endormi et il me fut dit que cet ami aurait voulu que je l'utilise dans ce
livre. Je l'ajoute à ce chapitre pour que vous puissiez avoir ce merveilleux
poème à lire et à méditer.Le rosicrucien
La brillance brûlant dans le cœur
De la vie qui se manifeste à moi.
La Rose des Cieux j'adore
En transe sacrée d'Extase.
Je suis un homme, comme tous les autres hommes
dehors..Car personne ne perce le Voile
Sauf celui qui est né du Feu et de l'Esprit.
Un tel être vainc.
L'air que je respire est pur délice,
Ma nourriture est le pain céleste.
Je connais le secret de la Lumière
Qui brillait avant que le Monde soit.
Le temps est étranger à mon Seigneur
Et l'espace un léger rêve en dissolution.
Autour de moi s'étend le Tout Eternel
Dont émane le Courant Cosmique.
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:13
La structure est triple
Elle comprend les trois
aspects suivants:·
l'Esprit,·
l'Ame ou Moi supérieur
ou Soi,·
la Personnalité ou Moi
inférieur.Chacun de ces aspects
est également triple et est détaillé ci-dessous.L'Esprit
L'Esprit est un reflet
de Dieu sous ses trois aspects connus dans le christianisme par:·
le Père,·
le Fils,·
le Saint-Esprit,qui correspondent en
ésotérisme aux trois principaux rayons:·
1er rayon:
Volonté ou puissance,·
2ème rayon:
Amour-Sagesse,·
3ème rayon:
Intelligence active.L'Ame
L'Ame est un reflet de
l'Esprit et présente trois aspects:·
la volonté spirituelle,·
l'intuition supérieure,·
Le mental supérieur.La personnalité
C'est l'homme sur le
plan physique, avec ses trois corps:·
le corps physique (qui
est double, dense et éthérique),·
le corps émotionnel ou
corps astral,·
le corps mental.Les sept plans du
système solaireIl existe de nombreuses
variantes de la structure du système solaire. Voici celle du Maître D.K.,
organisée en 7 plans ayant chacun 7 sous-plans soit 49 niveaux au total:·
le plan physique,
comprenant 3 niveaux denses (solide, liquide et gazeux) et 4 niveaux
éthériques,·
le plan astral, dont
les 5 premiers niveaux sont en relation avec le plexus solaire, et les 2
niveaux supérieurs avec le centre cardiaque,·
le plan mental, dont le
1er niveau est seul accessible à une majorité de gens, utilisé pour
penser, calculer, organiser, en relation avec le corps mental; le 2èmepermet une prise de conscience de la nature spirituelle de la vie; le 4
èmeest en relation avec le corps causal ou véhicule de l'âme,·
le plan de l'intuition,
ou plan bouddhique ou plan christique,·
le plan spirituel,·
le plan monadique,·
le plan divin.
Bibliographie
·
"Initiation
humaine et solaire", du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
trust·
"Lettres sur la
méditation occulte", du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
Trust
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Par virtuellife le 16 Janvier 2011 à 20:10
En direction de la
LumièreUn monde pensé et vécu
autrementAndré Malraux a dit
"Au 21ème siècle, je n'exclue pas la possibilité d'un événement spirituel
à l'échelle de la planète". Cela sous-entend une mise en cause du monde
matérialiste dans lequel baigne la plus grande partie de l'humanité. Vivre
autrement est donc une préoccupation d'un certain nombre de personnes, nombre
encore faible aujourd'hui, mais en constante augmentation.Chercher la lumière
Des millions d'hommes et de femmes cherchent la lumière.. Chacun à sa
manière, en peignant ou contemplant simplement un coucher de soleil, en
composant une symphonie ou seulement en écoutant le murmure d'un ruisseau, le
chant des oiseaux, en écrivant un roman ou plus modestement en lisant un poème,
en montant au sommet des Alpes ou de l'Himalaya ou plus humblement en
empruntant un chemin de grande randonnée, en affrontant les mers et les océans
ou en méditant dans la forêt, en priant le soir dans son lit...Si vous êtes de
ceux-là, vous avez déjà fait un petit ou un grand bout de chemin en direction
de la lumière. Vous devez alors la répandre autour de vous. Car ce trésor est
pour tous, pour tous ceux qui le veulent, mais qui parfois ne trouvent pas la
direction.
Donnez les éléments pour que la route ne vienne pas de vous mais de l'intérieur de votre interlocuteur.Beaucoup de chercheurs de lumière trouvent la réponse à leurs questions
dans certaines des grandes religions du monde.
Si vous vivez réellement une vie spirituelle qui correspond à vos attentes,
alors tout est bien pour vous.Si vous préférez une forme de service, d'action, d'engagement, sachez que
la Terre a besoin d'hommes et de femmes oeuvrant pour l'évolution de
l'humanité; le Maître D.K.a annoncé au début du 20
ème siècle "l'existence du nouveau
groupe des serviteurs du monde, constitué d'un immense groupe de travailleurs
efficaces (conscients ou non) entre l'humanité et la Hiérarchie spirituelle de
la planète".Les différents plans de
conscienceLa tradition chrétienne
voit en chaque homme un triple aspect : le corps, l'âme et l'esprit. Cette
division, déjà (trop) subtile pour les matérialistes, est cependant
insuffisante pour comprendre l'évolution de l'homme dans son cheminement vers
la lumière. En particulier, le corps est vu comme un élément matériel unique.Les hindous ont une approche plus intéressante, admettant l'existence de
plusieurs plans de conscience, variables selon les courants, et que
l'ésotérisme moderne a repris, au nombre de sept : plan physique, plan astral
(ou émotionnel), plan mental, plan bouddhique (ou plan de l'intuition), plan
spirituel (ou plan atmique), plan monadique, plan divin. Ces plans sont
eux-mêmes divisés en sept sous-plans (il y a des variantes), pouvant être
regroupés en sous-plans inférieur et supérieur.
A ces plans correspondent des corps (le mot corps étant pris dans un sens élargi) : corps physique dense, corps physique éthérique, corps astral, corps mental, corps causal ... les suivants, corps bouddhique, spirituel, atmique, divin, faisant l'objet de variantes selon les diverses "écoles" orientales.
Le corps éthérique qui est le double du corps physique sur un plan plus subtil, est une réalité quotidienne pour qui pratique une ou plusieurs des nombreuses techniques de guérison énergétique.
L'aura d'une personne est constituée par l'énergie subtile qu'elle rayonne; plus elle est étendue, plus la personne est évoluée.La conscience du plan physique est liée à la matière, celle du plan astral
est associée aux émotions et aux désirs, celle du sous-plan mental inférieur
est le domaine de la pensée, du raisonnement, dont le niveau va de faible à
très haut selon les individus ; la conscience du sous-plan mental supérieur
dépend de l'évolution de l'être; la conscience des corps suivants n'est qu'à la
portée d'êtres hautement évolués à divers stades dont il sera question plus
loin.Concernant ces plans, il est essentiel de différencier la conscience de la
maîtrise. Prendre conscience d'un corps est une chose, le maîtriser en est une
autre.L'âme et l'évolution
humaineLe règne humain est
composé d'âmes, toutes reflets de l'Etincelle divine (ou soi, ou encore esprit
dans le sens chrétien), mais selon différentes caractéristiques, appelées rayonsd'âme, immuables, au nombre de sept. Chaque âme s'incarne, à maintes reprises, au cours de nombreux siècles, dans une série d'existences, selon différentes caractéristiques, variables d'une incarnation à l'autre, appelées rayon de personnalité, rayon de corps mental, rayon de corps astral et rayon de corps physique, au nombre de sept chacun. Des intervalles de temps plus ou moins longs séparent ces incarnations. Pendant des siècles, les incarnations se poursuivent sans intérêt de la part de l'âme.Progressivement, les corps, tout d'abord le corps physique (dense et
éthérique), puis le corps astral et enfin le corps mental, s'affinent. Puis une
lumière naît et lorsqu'une certaine fréquence est atteinte, l'âme tourne son
attention de plus en plus souvent vers son reflet, la personnalité, en
l'imprégnant. La personne change alors totalement et élargit son champ de
réflexion ; elle commence à s'intéresser à tout ce qui a occupé sa vie.Elle se prépare ainsi à la phase d'initiations,
s'échelonnant sur une dizaine de vies, des siècles durant, aboutissant
finalement à la dernière incarnation physique: à la 5ème initiation,
l'individu est alors un Maître de
sagesse ou Maître ascensionné. Il ne lui est plus nécessaire de faire de
nouvelles expériences sur la Terre, il fait partie du règne surhumain, un autre
travail ne fait que commencer pour lui.Le Plan d'évolution qui existe sur Terre, progressivement dévoilé aux
initiés selon leur degré, est totalement contrôlé par les Maîtres dont la
charge est de le mettre en oeuvre.Ainsi, au plus profond de chaque homme demeure une lumière, qui n'attend
que l'opportunité de rayonner, lorsque l'alignement de la personnalité avec
l'âme le permet.
Dès que l'homme entre en contact avec son âme, inévitablement il souhaite trouver une forme de Service, parce qu'il est dans la nature de l'âme de servir. L'âme cherche à plier la personnalité afin qu'elle devienne un véritable reflet de sa propre natureSaï Baba a
dit "Aujourd'hui l'homme est à la recherche de Dieu alors qu'il est
partout. Vous êtes vous-mêmes Dieu". Lorsque l'homme en prend enfin
conscience, il réalise que la séparation (que certaines religions ont cultivée)
était la cause de toutes les souffrances et de toutes les limitations des
hommes dans leurs vies.Les enseignements
fondamentauxLes textes sacrésdes grandes religions sont des références pour l'humanité.
Mais il faut attendre 1888, pour qu'Helena Blavatsky,
une très grande initiée, révèle pour la première fois dans La Doctrine Secrète(dont on a dit qu'Einstein possédait un exemplaire), l'existence des Maîtres et de la Hiérarchie "installée" sur le plan éthérique à
Shamballa,
dans le désert de Gobie.
Entre 1919 et 1949, l'un de ces Maîtres, le Maître
Djwal Khul ou Maître D.K.,
dit encore le "Tibétain", dicte par télépathie supérieure à Alice Bailey, une grande
initiée, un enseignement de quelques huit mille pages. Cet enseignement
s'adresse, il faut le dire, aux hommes et femmes ayant pris ou s'apprêtant à
prendre le chemin de l'initiation, ayant atteint un stade où il leur est
possible de répondre plus ou moins à la lumière de l'âme. La prise de
conscience de ce qui se cache derrière les apparences est possible pour tous
ceux qui sont prêts à l'absorber. Les lois qui gouvernent l'existence sont
détaillées: la loi du karma (ou loi de cause et d'effet), la loi de renaissance
(réincarnation), la loi de l'innocuité (gouvernant l'établissement de relations
justes) et la loi du sacrifice (loi d'évolution).
Un autre enseignement, l'Agni Yoga, moins connu, a été transmis à Helena
Roerich,
autre très grande initiée.Plus récemment, depuis une trentaine d'années environ, un peintre
britannique, Benjamin Creme, est
en contact télépathique supérieur avec un Maître de Sagesse. Il diffuse un
enseignement dans la continuité de l'oeuvre d'Alice Bailey, avec un langage
très abordable, sur le retour du Christ (désigné par Maitreya, nom oriental
donné au Christ), sur une forme de méditation tournée vers le service, et sur
les diverses facettes de l'évolution humaine. Par l'intermédiaire de son
Maître, il a indiqué le niveau d'évolution ainsi que les rayons d'âme et de
corps de près d'un millier d'initiés.Il ne faut pas confondre ces enseignements, venant
des Maîtres, sur le plan mental supérieur, et reçus par des initiés de haut
niveau, avec ceux des médiums, recevant leurs messages sur le plan astral.
Dans ce dernier (les Maîtres n'y travaillent pas), les informations les plus
contradictoires circulent, allant de insignifiantes à très bonnes, de
personnelles à universelles, selon le niveau des entités désincarnées qui
"travaillent" dans les différents sous-plans et le niveau d'évolution
des médiums.Bibliographie
·
"Abrégé de la
Doctrine Secrète" de H. Blavatsky, éditions Adyar·
"Réfléchissez-y",
compilation des oeuvres du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
trust·
"La mission de
Maitreya", tomes I, II et III, de Benjamin Creme, éditions Partage
publication.·
"L'homme à la
conquête de sa destinée", de Mikhaël Aïvanhov, éditions Prosveta.
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