• PARADIS

    Aucun jour férié qui s’appelle lui-même “Thanks giving—Fête des Grâces” ne peut
    être purement profane—non si ce jour on donne des cadeaux. Car le remerciement a
    un objet. Il peut être seulement implicite. Il peut ne pas être reconnu. Mais là
    il l’est. Et tous les objets protègent Un, servent ce Un, Qui est le Dieu
    immédiat. Nous pouvons remercier nos amis, la terre, le temps, notre santé, ou
    notre bonne fortune. Ce sont toutes des causes contingentes ou des bienfaits. Il
    y a la Première Cause sans cause, pure Bienfaisance, l’Alpha de notre vie. Dans
    le remerciement, nous indiquons notre identité avec le Christ en tant qu’Omega.
    Et l’Adoration, le cœur sacré du remerciement, est la clef pour parvenir à cette
    identité.

    Tous les jours fériés Américains ne
    sont pas des jours saints. Un d’entre eux commémore la fin de la guerre ; deux
    honorent les présidents Américains ; un autre paie le tribut à un champion de
    droits civils ; un autre encore célèbre le travailleur Américain. Le Jour des
    Grâces, bien que s’élevant de circonstances uniques historiques, partage une
    impulsion commune avec les plus grandes sociétés qui  sont à la fois agraires et
    théistes.

     

    Pour prendre un exemple, les
    Israélites instituèrent la Fête des Tabernacles pour commémorer et remercier
    pour leur moisson. Aussi appelé le Festival des Tentes, ou Fête des Tabernacles,
    (Souccoth), durant cette longue célébration d’une semaine, de nombreux Juifs
    voyagent vers Jérusalem de toutes les régions de la Méditerranée, apportant des
    portions de leurs produits les plus fins, pour donner aux prêtres du Temple. Ce
    que Jéhovah a donné, ils en redonnent une partie. Le nom de Festival dérive des
    tentes (Tabernacles) ou huttes faites de branches d’arbre que posaient 
    les Israélites à la mémoire de leur séjour de quarante ans dans le désert du
    Sinaï,  protégés par Dieu. Comme Jéhovah dit à Moïse, le peuple “vivra dans des
    tentes pour sept jours … que ta génération puisse savoir que J’ai fait vivre le
    peuple d’Israël sous tentes lorsque Je l’ai fait sortir de la terre d’Egypte”
    (Lev. 23 :42-43).

     

    Les Pèlerins lancèrent le Jour des
    Grâces en Amérique en 1621. Ils savaient à qui leurs mercis étaient dus. Ils
    baignaient dans la piété religieuse.  Pourtant Thanksgiving n’est devenue fête
    nationale que par les efforts sans relâche de Sarah Hale, une descendante des
    Pères Pèlerins, qui persuada Abraham Lincoln de publier une proclamation pour
    l’observance du Jour des Grâces en reconnaissance des nombreuses bénédictions de
    cette République.

     

    Comme les anciens Israélites étaient
    des pèlerins  voyageant vers leur terre promise, ainsi les étudiants actuels en
    science spirituelle sont aussi des pèlerins voyageant vers une destination
    spirituelle, qui ont fréquemment l’occasion de remercier. En équivalence moderne
    aux Tabernacles, les huttes ou tentes sont nos corps physiques, le fruit de la
    récolte de nos vies antérieures. Pour le pèlerin moderne le festival des tentes
    est plus fluide, plus continu—c’est une observance quotidienne, idéalement, de
    tous les instants.

     

    Les êtres humains assument leurs corps
    physiques dans le but de se développer, se nourrir, amasser de la connaissance,
    des aptitudes, et des pouvoirs que seule une existence dans des corps terrestres
    peut donner. Lorsque le temps alloué à ce projet est complet, la moisson de vie
    est glanée. Il n’y a rien de cruel à propos du moissonneur et sa faux
    symbolique, le moissonneur saturnien qui coupe la corde d’argent. Il est le
    hiérophante distribuant la moisson de la vie entière, quand nous offrons et
    sommes la récolte de notre séjour entier dans le monde physique.

     

    La tendance résiduelle, pour
    l’aspirant spirituel, à dévaluer l’expérience terrestre sur son entrée initiale
    dans les mondes non physiques sera rapidement et irrésistiblement corrigée.

     

    Il réalise que sans l’expérience dans
    la réalité visible  il est totalement impuissant dans cette autre réalité
    invisible—car à la fois la vision des mondes supérieurs et l’aptitude à y
    fonctionner sont fondés en premier lieu sur la vie maîtrisée dans les mondes
    visibles. Pour voir dans les mondes invisibles on doit d’abord être capable de
    voir correctement dans le monde visible. Pour les humains le monde physique est
    le terreau des mondes supra physiques.

     

    Si le grain de blé ne tombe en terre
    et meure, il ne peut renaître. Vu que, celui qui, à tout prix, voudrait sauver
    sa vie (physique) perdra plus que son bénéfice spirituel. Mourir rend la terre
    fertile pour renaître, pour la nouveauté en esprit. La Pentecôte a été rendue
    possible par la Crucifixion. Les dons du Saint Esprit tombés sur les Apôtres
    furent la moisson d’un sacrifice cosmique, la récolte d’une souffrance non
    méritée pour les péchés de l’humanité en un holocauste du don de soi divin.

     

    Au moment où la corde d’argent se
    brise, la base pour une nouvelle incarnation, la plantation d’une nouvelle vie,
    a déjà été rassemblée. Elle  sera appliquée, ordonnée, élaborée, et
    spirituellement reconstituée dans les mondes célestes. La moisson fournit la
    nourriture de l’âme pour le métabolisme spirituel suivant entre la mort et une
    nouvelle incarnation terrestre. Ainsi la richesse de cette expérience de vie
    sera l’héritage  que nous léguons à notre être incarné futur.

     

    L’essai de ce qui est récolté prend
    place durant la rétrospection panoramique suivant immédiatement la mort. Cet
    inventaire conscient détermine quel rapport de l’âme est transmis aux Mondes du
    désir et de la Pensée, pour déterminer la qualité et la vigueur des germes
    spirituels pour les nouveaux instruments terrestres de l’égo.

     

    Vivre ésotériquement est transcender,
    en premier lieu en pensée, et éventuellement en pleine conscience d’esprit, les
    restrictions de temps et d’espace. L’étudiant Rosicrucien pratique les
    activités  de plantation de l’âme et de moisson de l’âme sur une base
    quotidienne. Il plante vers son futur être durant la vie éveillée dans le corps
    physique à travers les actes intentionnels de pensée juste, sentiment juste, et
    volonté juste. Chaque nuit il rassemble mentalement  et amasse  dans le grenier
    de sa mémoire les résultats de ses activités diurnes. Tout comme un technicien
    en contrôle qualité sur une chaîne d’assemblage, il se concentre sur le passage
    des événements du jour avec un œil intérieur observateur, séparant le mauvais
    grain du bon et  le brûlant dans le feu de la conscience.

     

    Une règle générale du fermier
    saisonnier à la main verte est de planter à la nouvelle lune et récolter lorsque
    la lune est pleine. Ainsi fait l’aspirant qui travaille la terre des champs de
    son âme. Cette pratique fut instituée en premier avec les observances de la
    nouvelle et pleine lune dans l’Ancien Tabernacle dans le Désert. Les actions
    faites à la  première quinzaine dans le corps étaient alors apportées au saint
    Lieu et un extrait spirituel était fait des pains quotidiens des expériences
    élaborées. Cet extrait était symbolisé par la fumée de l’encens, la quintessence
    des pains de propositions, qui étaient tous deux offerts en remerciements au
    Seigneur, qui est le Dieu rencontré par le Candidat dans le Saint des Saints,
    exprimé par les mots, “Moi et Mon Père sommes Un”.

     

    Comme l’arôme du pain de proposition
    est seulement la moisson que l’esprit humain emporte dans les mondes célestes,
    il est clair qu’une grande partie de notre expérience terrestre n’est pas
    nourrissant spirituellement. Une expérimentation intéressante pourrait être
    conçue pour mesurer toutes les substances (solides, fluides, et gaz) pris et
    éliminés du corps humain dense. La somme de chacun se trouverait être quasiment
    équivalente. C’est à dire, le maximum du pain que nous ingérons quotidiennement
    devient cendre ; très peu est retenu par le corps. La capacité des saints
    pratiquement de rien mais de la “parole” de Dieu, de la nourriture éthérique,
    préfigure le temps où nous respirerons notre nourriture, cette respiration
    nutritive sera élaborée par la glande pituitaire.

     

    Nous sommes plantés en ce monde,
    enracinés dans le sol de l’expérience physique pour que la fleur et le fruit des
    facultés spirituelles puissent être développées. Et ceci ne peut prendre place
    qu’ici. Non dans le ciel. Dieu ne peut nous le donner. Nous le donnons plutôt au
    Dieu macrocosmique et au Dieu dans notre être individuel.

     

    Nous restons liés au monde jusqu’à ce
    qu’il ne nous engage plus, jusqu’à ce que nous ayons développé à l’intérieur de
    nous-mêmes chaque qui puisse ici être acquise. Nous pouvons être seulement des
    collaborateurs utiles dans d’autres mondes en acquérrant  les facultés requises
    dans ce monde physique. Nos vies et expériences antérieures sont les récoltes
    dont les fruits nourrissent et fortifient nos efforts présents, rendant possible
    non une simple immortalisation, mais une amélioration avantageuse, la
    spiritualisation de notre conscience.

     

    Telle est la vision humaine. Mais que
    dire de Dieu et des hôtes des Etres célestes ? Notre remerciement est nourriture
    pour les dieux, leur ambroisie. Notre expérience est le nutriment pour les
    Hiérarchies créatrices qui ont rayonné la substance de leur être véritable vers
    l’humanité. Ainsi sommes nous constitués. Nous sommes des condensations des
    forces cosmiques, nous sommes de la lumière d’étoiles cristallisée. Nos énergies
    tirent leur origine dans les impulsions célestes. Ce que nous faisons de ces
    énergies, notre diffusion de ces forces dans les domaines du comportement
    humain, a un impact cosmique, favorisant l’évolution de tous ces Etres qui
    participent à “l’expérience humaine”.

     

    Cette symbiose humaine-suprahumaine
    explique le fait occulte qu’alors que la conception ‘soleil centré’ de Copernic
    sur le cosmos est correcte d’un point de vue matériel, celle de la
    ‘terre-centrée’  de Ptolémée sur l’univers est vraie pour ces mondes au-delà du
    plan physique. La croissance de l’humanité dans la conscience spirituelle avance
    l’évolution des pouvoirs cosmiques.

     

    Puisque les plantes grandissent par la
    vertu des forces éthériques, elles peuvent seulement se régénérer en étant
    bénies, dans une position symbolique des mains, par l’approche des forces du
    Monde du Désir, qui initient le processus de floraison et de fructification et
    la formation du germe en résultant. Ainsi en est-il avec les humains. Nous ne
    vivons pas seulement de pain, ni, comme l’homo sapiens, du pain de
    pensée, ou manas. Notre régénération requiert l’esprit de vie ;
    spécifiquement, la vie du Christ  décrite dans le Prologue de l’Evangile de Jean
    comme la vie du Verbe, qui est la lumière du monde.

     

    Si  nous humains faisons la moisson du
    soleil visible pour notre vie matérielle, pour notre bien-être spirituel nous
    faisons la moisson de l’Impulsion du Christ. Et c’est Impulsion a inoculé
    l’entière substance de cette planète. Au-delà des éons du temps, depuis la Chute
    de l’homme dans la génération, le champ de la terre était devenu de plus en plus
    insupportable pour contacter les mondes de l’Esprit. Mais à travers le sang
    revivifiant de Jésus Christ crucifié, la sphère de la terre a été une fois de
    plus rendue fertile pour la réalisation de l’expérience spirituelle dans une
    conscience pleinement éveillée.

     

    De nombreuses paraboles d’Evangile
    sont basées sur des métaphores fondamentales qui décrivent vivement et
    puissamment la dépendance à la vie du Christ. Il disait, :“Je suis la vigne.” Il
    disait aussi, “Je suis le pain de vie”. Ces deux propos identifient le repas du
    monde, par lequel le corps et l’esprit de l’humanité et sa terre sont
    continuellement rajeunis. Le parallèle entre un fermier travaillant la terre et
    le Christ cultivant l’âme réceptive est développé par le poète Anglais John
    Masefield vers la fin de son long poème “La Grâce Eternelle” :

     

    O yeux patients
    qui regardez le but,

    O Laboureur de
    l’âme du pécheur.

    O Jésus,
    conduis le soc profond

    Pour frayer un
    chemin à  mon être vivant dans la torpeur …

    Et comme je transportai les mottes de terre à
    part

    Le Christ
    serait, labourant dans mon cœur,

    A travers la
    herse et les racines amères

    A travers tous
    les fruits pourris de ma mauvaise vie…

    Et nous
    marcherons dans un champ sarclé,

    Et raconterons
    le produit de la récolte dorée,

    La maïs qui
    fait le pain sacré

    Par lequel
    l’âme de l’homme est nourrie

    Le pain sacré,
    la nourriture sans prix,

    La grâce
    éternelle, Christ.

     

    Le Paradis Biblique est dépeint comme
    un jardin d’auto sustentation dans lequel Adam et Eve  eurent l’agréable tâche
    de rassembler sans efforts ses fruits. Ceci décrit, une existence passive, si
    idyllique. Vivant dans la conscience éthérique ininterrompue, l’Humanité
    Edénique n’était pas consciente de la mort, et était en continuelle communion
    avec les dieux. Aiguillonnés vers la volonté obstinée et le comportement
    égoïste, à travers l’infusion des influences Lucifériennes, l’homme primitif a
    récolté un fruit interdit, résultant en une chute propice vers la conscience
    matérielle—une bénédiction voilée, étant l’opportunité de connaître la liberté à
    travers la connaissance du bien et du mal, et de choisir sa propre destinée dans
    une conscience pleinement éveillée.

     

    La maladie et la mort expriment le
    fait que le monde suprasensible originel de l’humanité primitive atteignait un
    point au-delà duquel il ne pouvait plus progresser par lui-même. La mort
    universelle l’aurait dépassé s’il n’avait pas reçu une impulsion nouvelle. Des
    débris d’une mort, un monde rigide a fait développer les germes d’un nouveau. La
    partie pourrissante du vieux monde adhère à la nouvelle vie bourgeonnante venant
    de lui, tout comme une nouvelle vie dans le corps physique est immédiatement
    compensée par le processus anti-vie. Ainsi progresse lentement l’évolution.

     

    La crucifixion est une expression du
    conflit entre les forces éthériques donneuses de vie et les impulsions du désir
    de détruire la vie, dont l’interaction crée la conscience. Le corps physique
    humain comprend les résidus du vieux monde, mais avec cette protection le germe
    d’un nouvel être est développé qui vivra dans le futur.

     

    La tâche de l’homme est précisément de
    rassembler les fruits  du mortel pour l’immortel, ou, pour utiliser le langage
    de l’Apôtre Paul, du terrestre nous extrayons une quintessence pour le céleste.
    Le corruptible est le terrain pour la culture de l’incorruptible. Voici la
    métaphore de l’alchimie spirituelle, pour l’auto transformation Chrétienne. Nous
    avons en nous les éléments du monde pourrissant, mais nous pouvons casser leurs
    pouvoir par des éléments nouveaux immortels venant à la vie en nous. En effet,
    nous pouvons remercier le mortel, le monde mourant pour les pouvoirs qu’il nous
    encourage à découvrir, tout comme nous pouvons remercier notre douleur et notre
    souffrance personnelle qui se développent en une moisson de sagesse. Oui, la
    souffrance est une conséquence des méfaits et actes manqués passés. Mais elle
    est aussi une cause qui aura des effets fructueux. Elle donne l’occasion du
    discernement et de l’ennoblissement. C’est un purificateur, un concentrateur, un
    guide, un aiguillon, pour aller vers Dieu. La maladie elle-même peut être
    considérée comme l’efflorescence des parties mourantes du passé. Le fruit amer,
    peut-être. Mais aussi le moyen par lequel l’intégrité spirituelle est restaurée
    et transfigurée.

     

    Parmi les nombreuses paraboles
    agricoles dans les Evangiles, la parabole du semeur est spécialement appropriée
    à la ligne de conduite que nous poursuivons. Dans l’extension de cette métaphore
    nous pouvons naturellement être enclins à nous identifier avec le bon terrain
    qui produisait du fruit. Mais peu  sinon aucun d’entre nous ne sont pas en ce
    moment  si préoccupés avec les soucis  matériels que le verbe créateur toujours
    résonnant ne peut prendre racine dans notre conscience. De façon analogue,
    chaque fois que nous prenons position irrationnellement  sur un sujet, ou sommes
    abusés  par l’aspect extérieur d’une personne ou d’un problème, le germe de la
    compréhension créatrice et une nouvelle opportunité pour la croissance de l’âme
    tombe dans le sol rocheux d’un cœur dur ou d’un esprit fermé. Dans la ferveur de
    l’enthousiasme momentané nous pouvons adopter une vérité spirituelle seulement
    pour la laisser privée d’attention ultérieure, et ainsi elle se dessèche et
    périt. Les vérités au sujet du royaume des cieux peuvent être mises au rebut par
    les mauvaises herbes vigoureuses de la pensée matérialiste ou être consommées
    par les oiseaux qui représentent le scepticisme railleur, ou éparpillées par les
    giboulées passagères d’une simple curiosité.

     

    La parabole de l’ennemi qui sème
    l’ivraie se réfère à ces esprits qui aspirent à atteler la pensée humaine à
    leurs propres desseins, et dispersent constamment leurs pensées devant l’œil de
    notre esprit pour écarter et détourner notre légitime progrès.  Généralement,
    moins nous sommes conscients et éveillés, plus nous laissons  le terrain de
    notre conscience sans défense pour recevoir cette ivraie. Voilà la signification
    de l’ennemi semant à la nuit, ou à ces moments où nous ne sommes pas vigilants
    et spirituellement avisés.

     

    A la moisson finale de l’évolution de
    la Terre, ce que Saint Jean décrit comme “la fin du monde” (13 :39), et est
    appelée ailleurs le Jugement Dernier, les agneaux seront séparés des chèvres, et
    le blé séparé de l’ivraie. Les enfants du Royaume, en ayant recherché et utilisé
    les opportunités pour le développement dans le royaume physique (le “champ” du
    monde), passeront vers  la prochaine incarnation  planétaire de la Terre,
    Jupiter, dans leurs corps éthériques. Les enfants du “malin” (Matt. 13 :38), les
    chèvres et l’ivraie, occuperont un satellite lunaire de Jupiter comme
    retardataires qui seront néanmoins capables de rejoindre leurs frères plus
    évolués s’ils changent leurs comportements et font les progrès nécessaires.

     

    Quant à ces égos à présent mûrs pour
    les bonnes nouvelles des enseignements ésotériques Chrétiens, nous pouvons citer
    le point de vue du Fondateur de la religion, qui il y a deux mille ans, voyait
    les multitudes cherchant mais ne trouvant pas ce qu’elles cherchaient. Il disait
    à ses disciples, “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers” (Matt.
    9 :37). Ainsi en est-il aujourd’hui. Ceux qui moissonnent pour la connaissance
    de la science de l’esprit sont nombreux mais ils n’entendent pas la parole
    juste. Le Christianisme Rosicrucien a cette parole. Max Heindel a quelque chose
    à nous dire sur ce point : “ Si nous amassons les bénédictions spirituelles que
    nous avons reçues, le mal est à notre porte. Donc…apportons dans le monde
    physique de l’action les fruits de  l’esprit semés dans nos âmes”
    (Enseignements d’un Initié, page 102).

     

    L’acte de rendre grâce est toujours
    approprié en lui-même et de lui-même. Il vivifie et élève le cœur, le dirige
    vers la Source de tout être et doit appeler la faveur continuelle des mondes
    suprasensibles, parce que, en tant que forme de déversement de soi,  il est une
    irrésistible invitation pour les êtres spirituels, à remplir ce vide avec les
    influences divines. L’action de grâce cultive le sol de notre âme, la rendant
    fertile pour les nouvelles impulsions créatives émanant de ces êtres spirituels.

     

    L’action de grâce est toujours
    appropriée ; elle coupe la tendance à l’auto satisfaction ; elle fait éclater la
    bulle d’estime de soi qui encourage la personne mortelle et humilie le Dieu de
    Qui toutes les bénédictions coulent. L’action de grâce éclaircit un
    chemin pour le Donateur de Vie. Plus que de commémorer la récolte imminente de
    l’expérience en tant que sagesse et croissance de l’âme, l’action de grâce
    invoque cette moisson en approfondissant  la communion entre le Donateur
    originel et celui qui remercie, amenant les fils et les filles de Dieu à un
    accord croissant avec le Christ intérieur, et, à travers Lui, notre Père
    céleste.


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  • ARCHE D ALLIENCE

    Saint Paul décrit le Tabernacle dans
    le Désert comme une "ombre des bonnes choses à venir" (Héb. 10:1ff), un modèle
    physique sur terre des réalités spirituelles dans l'âme et les mondes de
    l'esprit.

     

    A première
    vue, il peut sembler que le Tabernacle dans le Désert  ne fut seulement  qu'un
    lieu de rencontre portable,  comme un mobile home moderne ou une tente de
    cirque.

     

    Arguant
    contre un tel point de vue, on peut insister sur le fait que le Dieu Yahvé 
    donna directement à  Moïse :

     

     

     

    1)     
    un plan verbal (mental) du Tabernacle

     

    2)     
    une description précise à la fois du Tabernacle et des objets et
    meubles et

     

    3)     
    de la robe des prêtres qui devaient officier à l'intérieur du
    Tabernacle

     

    4)     
    des directions détaillées  pour ce projet comprenant plus des 16
    derniers chapitres de l'Exode.

     

     

     

    La
    Présence de Dieu, la Gloire de la Shekinah, habitait l'intérieur du Saint des
    Saints si puissamment que celui qui n'était pas préparé aux vibrations élevées
    d'une telle rencontre était détruit par  les hautes vibrations prévalant à
    l'intérieur.  Ce fait symbolise également  la complète régénération,  la mort
    apparente de la personnalité, qui survient après que l'égo soit entré  dans le
    silence divin du sanctuaire  intérieur ou monde du ciel. En préparation à cette
    entrée, le candidat se soumet lui-même au feu divin qui consume continuellement
    les sacrifices placés sur l'Autel des Sacrifices se tenant devant l'entrée du
    Hall de Service.

     

    Les
    anciens Rabbins croyaient que le Tabernacle, qui est en forme de croix,
    symbolisait le corps humain,  un point de vue auquel fit écho Paul dans I Cor.
    5:1-6 et clairement détaillé par l'illustration ci-dessus.

     

    Le modèle
    du Tabernacle dans le Désert est essentiellement le même que le plus grand
    Temple de Salomon à Jérusalem.

     

    L'Ancien
    Testament relate le transport de l'Arche d'Alliance  à travers le Désert vers la
    Terre Promise et plus tard au Temple de Salomon. Ce récit, cependant,  est de
    loin davantage qu'un événement historique, il est le symbole du voyage de chaque
    aspirant du désert de la vie matérielle stérile vers la terre promise de la
    communion consciente avec le Dieu intérieur, une condition qui requiert que le
    temple corps soit purifié et capable de recevoir en toute sécurité les hautes
    vibrations de la divinité.

     

    Alors,
    c'est le corps " Temple de Salomon".

     

    Le Désert
    du Sinaï, et autres régions désertiques où le Tabernacle fut dressé, représente
    la vive non cultivée, stérile, la vie que nous menons jusqu'à ce que nous
    gravissions la montagne de l'illumination et terminions notre voyage vers la
    Terre Promise.

     

    Tabernacle signifie littéralement tente, ou lieu
    d'habitation temporaire. Ainsi le corps physique humain est le lieu d'habitation
    temporaire de l'âme, son tabernacle terrestre, la tente de chair.

     

    La clôture
    est divisée en trois sections : la cour extérieure, appelée Cour de la
    Congrégation, le Tabernacle avec sa Chambre Est, et la Chambre
    Ouest.

     

     

     

    La tente
    ou tabernacle proprement dit mesurait 50 coudées des côtés Est à Ouest, et 100
    coudées des côtés Nord au Sud. Puisque q'une coudée est basée  sur la distance
    entre le  bout du doigt et le coude, ou environ dix huit pouces, ces images
    peuvent mieux être considérées comme des mesures reliant le Tabernacle à l'être
    humain qu'il symbolise.

     

    La porte
    montre les couleurs  bleu, écarlate et violet sur un fond blanc. Le bleu est la
    couleur du Père, l'écarlate la couleur du Saint Esprit, et le violet un mélange
    des deux. Le fond blanc cache le rayon doré du Christ, qui était latent à cette
    époque, et après le Mystère du Golgotha (lorsque "la plénitude du Christ devait
    apparaître", devint de plus en plus actif à l'intérieur de l'être humain.

     

    La clôture
    avec son Autel des Sacrifices et Son Bassin de Purification  est symbolique de
    la vie intérieure où l'aspirant doit allumer le feu du remords pour les
    mauvaises actions, afin qu'il puisse être purifié.

     


    La
    Chambre Est, ou Saint des Saints, est la "terre promise", que nous ne sommes pas
    capables de pénétrer  à cause de notre croissance insuffisante de l'âme, mis en
    évidence par le manque de "vêtement nuptial". L'acquisition de cette robe
    nuptiale requiert  que nous nous donnions en service aimant, en sacrifice de soi
    et dans la prière à l'homme et à Dieu, comme symbolisé par les objets de la
    Chambre Est.

     

    L'Autel
    des Sacrifices était maintenu continuellement  brûlant par un feu d'origine
    divine. Le sacrifice  des offrandes brûlées montre que la première marche vers
    la vie sainte est la repentance. Le chercheur de vérité moderne s'offre
    lui-même  en sacrifice vivant (voir Rom. 12:1).  L'aspirant doit se poser
    lui-même la question, "Y a t-il en moi [conscience] un feu divin qui sacrifie
    les intérêts de la chair pour le bien de l'esprit ?"

     

     

     

    L'Autel
    des Sacrifices était recouvert de laiton, un métal composé de cuivre et de zinc,
    qui n'est pas trouvé dans la nature, suggérant que le péché est un composé de
    "bonnes choses en mauvaise proportion" qui ne peut seulement être purifié que 
    dans le service à Dieu à travers le versement du sang, ou l'essence de vie
    consacrée à l'Esprit, et la purification par le feu, ou opération de l'Esprit.
    Il devrait être remarqué   qu'il y avait  plusieurs sortes  de sacrifices
    admissibles et, en général, ils étaient mangés par les Prêtres, une action qui
    implique que ce que nous sacrifions n'est pas perdu ou gaspillé, mais plutôt,
    nourrit la personne intérieure, fournissant la connaissance, la sagesse, la foi,
    et la délivrance de la possessivité.

     

    Les quatre
    cornes aux quatre coins de l'Autel étaient utilisées pour lier les sacrifices.
    Notre conscience est limitée par les quatre éléments jusqu'à ce que nous
    expérimentions la résurrection  au-dessus des problèmes purement matériels.

     

     

     

    Il était
    demandé aux Prêtres de laver leurs mains et leurs pieds et dans la Mer d'Airain,
    ou Bassin de Purification, avant d'entrer dans la Chambre Sainte, sinon la mort
    pouvait en résulter; c'est à dire, la consécration à des desseins pus élevés par
    en  "nettoyant"  les motifs inférieurs ou impurs et l'adaptation  à une volonté
    supérieure (esprit) doit survenir avant que nous ne puissions entrer dans la
    Chambre Sainte. Le Bassin d'Airain signifie Consécration, alors que
    l'Autel d'Airain signifie Justification, les deux devant être accomplies 
    avant d'entrer dans la Chambre Sainte.

     

     

     

    Le
    Tabernacle avait quatre couvertures, composées du pelage ou de la peau  de trois
    animaux, comprenant le sacrifice personnel. Les quatre donneurs peuvent avoir un
    lien avec les quatre rivières, ou éthers, coulant de l'Eden, ou corps vital. Les
    quatre manteaux peuvent aussi se référer aux  gaines  du physique, du vital, du
    désir, et du mental inférieur à travers lesquels l'Ego, ou Esprit triple,
    fonctionne.  Les trois  sacrifiés extérieurs viennent de source animale et la
    toile visible peut représenter le sentier de l'Esprit Solaire et la condition de
    la conscience humaine durant les quatre saisons : de l'Automne la conscience, de
    l'Hiver la  séparation d'avec la lumière, du Printemps de sa renaissance, et
    l'Eté sa libération.

     

     

     

    La Chambre
    Sainte pouvait  seulement être pénétrée par les Prêtres, puisque ceci requérait
    la connaissance, la consécration, et la pureté symbolisée  par le passage  à
    travers la Cour Extérieure.

     

     

     

    Dans la
    Chambre Est ou Sainte, il n'y avait pas de lumière mais ce qui émanait du 
    Chandelier à Sept Branches, qui suggère la lumière de la raison et de la
    connaissance. Les sept tiges  ou branches peuvent se référer  aux sept Périodes
    créatrices, aux sept planètes, aux sept Esprits devant le Trône, aux sept jours
    de la semaine, et autres septénaires.  Le chandelier était toujours maintenu
    allumé avec de la pure huile d'olive.  Sur les branches du chandelier il y avait
    des boutons en forme d'amandes. Le mot  Hébreux pour amande, shaked,
    signifie hâter. Ainsi les amandes suggéraient le développement hâté par
    un service aimant, sacrificiel menant à l'illumination.

     

     

     

    Le pain
    est le produit du travail et les douze pains suggèrent  les douze heures de
    travail du jour, les douze mois de l'année où l'on travaille, les douze tribus
    d'Israël, et les douze qualités de l'âme devant être développées par le service
    aimant à nos compagnons.

     

    Chaque 
    jour de Sabbat ces pains étaient changés, les anciens étant utilisés par les
    prêtres, et l'encens était brûlé en mémoire du pain.

     

     

     

    Seulement
    l'encens préparé selon une formule spéciale était utilisé. L'élévation des
    vapeurs d'encens à l'intérieur du tabernacle était accompagnée de la montée des
    prières de ceux qui étaient à l'extérieur de la Cour de la Congrégation. Le
    Tabernacle  symbolise le pouvoir spirituel, la sagesse et l'amour.

     

    Le voile
    devant le Saint des Saints pouvait être franchi une fois par an, et seulement
    par le Grand Prêtre, indiquant que l'Ego ne demeure pas constamment  dans le
    royaume de l'esprit mais doit aller dans le monde  pour expérimenter l'école de
    la vie.

     

    Les
    silhouettes des deux Anges sur le voile  rappellent au candidat que la pureté,
    telle qu'elle est possédée par les anges, est nécessaire avant  de pouvoir
    passer dans la partie la plus intime du sanctuaire. Comme le cite une des
    Béatitudes, "Bienheureux sont les cœurs purs, car ils verront Dieu". Le
    sanctuaire est également le Nouvel Eden où nous ne pouvons re-venir que lorsque 
    nous avons restauré l'harmonie avec Dieu, qui inclut le parfait mélange des
    aspects féminins et masculins, symbolisés par les deux anges. La loi de Dieu
    requiert que la tête et le cœur soient équilibrés.

     

    Dans le
    Saint des Saints  se trouve l'Arche d'Alliance, contenant les Tables de la Loi,
    le Pot d'Or de la Manne,  et le Rameau d'Aaron qui a bourgeonné. Aucune lumière
    extérieure  n'était fournie; c'est à  dire, on entre ici seulement  lorsque l'on
    a développé la lumière intérieure, la Lumière qui illumine chaque homme qui
    vient au monde.

     

    Les Tables
    de la Loi  sont l'emblème  de la vérité occulte que Dieu écrit ses lois dans nos
    esprits et dans les tablettes de chair de nos cœurs. Puisque les lois divines en
    tant qu'archétypes sont déjà écrites dans notre mental supérieur,  nous ne
    pouvons jamais les briser sans conséquence parce que nos pensées et actions sont
    prises à témoin par le Voyeur intérieur, notre propre juge. Les Tables de la Loi
    à l'intérieur  de l'Arche suggèrent que l'Amour de Dieu est plus grand que la
    Loi extérieure ou ses légistes.

     

     

     

    Dans le
    Pot d'Or se trouvait la Manne,  nourriture de l'âme qui doit être recueillie
    quotidiennement.  Paul se réfère à cette nourriture de l'âme lorsqu'il dit que
    "bien que l'homme extérieur périsse, cependant l'homme intérieur est renouvelé
    jour après jour". Lorsque nous vivons de façon responsable le moment présent,
    persistant patiemment  à bien faire, nous travaillons vers une auto
    régénération. Le mot manna correspond à manas ou esprit.  Ainsi
    l'homme, le penseur ou porteur d'esprit, ou manne, désigne l'esprit humain ou
    Ego, le JE SUIS. Ce JE SUIS  est aussi le Christ, la véritable Manne, le pain de
    Vie qui descend des cieux (Jean 6:33-35). Notons que la Manne à l'intérieur de
    l'Arche était préservée et jamais changée.

     

     

     

    Le Pot
    d'Or suggère le Vêtement Nuptial dont il est question dans Matthieu 22:12-13.
    Dans Initiation Ancienne et Moderne, Max Heindel écrit que dans l'ancien
    temple des mystères, il était requis que  "par le service l'aspirant devrait
    développer à l'intérieur de lui-même et autour de lui-même une autre lumière, le
    "vêtement nuptial" d'or, qui est aussi la lumière Christ du Corps de l'Ame. Par
    des vies de service cette glorieuse substance de l'âme remplit graduellement 
    son aura entière jusqu'à ce qu'elle s'enflamme de  lumière dorée. Tant qu'il n'a
    pas développé cette illumination intérieure, il ne peut entrer dans la zone
    sombre du second Tabernacle, comme est souvent appelé ce Lieu le plus Saint"
    (p.42). L'éther lumière qui compose largement ce corps de l'âme émet une
    radiance dorée.

     

     

     

    Le Rameau
    d'Aaron est symbolique des pouvoirs de l'homme  régénéré en qui la force de vie
    est montée  le long de la moelle jusqu'à la tête ou Saint des Saints. A nouveau,
    citons Max Heindel : "La baguette du magicien, la sainte lance de Parsifal le
    roi du Graal, et le Rameau bourgeonnant d'Aaron  sont des emblèmes de cette
    force créatrice divine qui fait des merveilles d'une nature telle que nous les
    appelons miracles" (IAM, p44).

     

     

     

    Le siège
    de Grâce  au sommet de l'Arche est placé au-dessus des Tables de la Loi,
    indiquant  que l'amour de Dieu maîtrise et surpasse la Loi. Lorsque l'humanité
    tomba dans la conscience matérielle, les Chérubins gardèrent l'Eden éthérique et
    son secret de vie éternelle  avec une épée enflammée. Plus tard, la porte du
    Temple de Salomon  dépeignait un Chérubin tenant une fleur, un symbole de
    pureté, rappelant à l'aspirant que le sentier des cieux est le sentier de la
    pureté créatrice, et aussi que la réalisation de la conscience du Nouvel Eden 
    requiert la floraison des  qualités de l'âme développées en mêlant les forces du
    cœur et de la tête.

     

     

     

    Vu d'en
    haut, le Tabernacle présente la figure d'une croix, faite en traçant une ligne
    de l'Arche  à l'Autel des Sacrifices, et une ligne du Chandelier d'or à l'Autel
    des pains de Proposition. Cette "ombre des choses à venir" pointe vers ce temps
    futur où les cœurs et les esprits  humains seront pleinement infusés de la vie
    et la lumière Christ.


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  •          PARADIS

    Alors que l’incapacité physique de cécité
    est sans aucun doute une grande affliction, il y a une cécité qui a un effet
    plus nuisible sur ceux qui en souffrent : cécité du cœur.

     

    Un ancien proverbe dit :"Il n’y a de plus grand aveugle que celui qui ne veut pas
    voir". Chaque grande religion a apporté à son peuple, pour laquelle elle fut
    donnée certaines vérités vitales nécessaires pour leur évolution, et le Christ
    Lui-Même nous dit que la vérité nous rendra libres.

     

    Beaucoup de ces sublimes vérités
    contenues dans les enseignements Chrétiens ont, pourtant, été assombries par les
    croyances et dogmes avec lesquels les différentes sectes et cultes se sont
    satisfait eux-mêmes. Ils engagent un ministre, et le chargent du devoir de leur
    expliquer la vérité de la Bible, mais sa langue est nouée par la foi en cette
    confession particulière ; il est interdit sous peine de disgrâce publique et de
    renvoi de publication ou de prédication toute chose qui n’est pas en accord
    strict avec cette sorte particulière de religion désirée par ceux qui lui paient
    son salaire.

     

    Chaque ministre reçoit une paire de
    lunettes, colorées selon la croyance particulière qu’il représente, et un
    malheur l’afflige si même il ose regarder la Bible  sans ces bésicles sur son
    nez ; agir ainsi signifie la ruine financière et l’ostracisme social que très
    peu sont assez courageux pour affronter. Aussi longtemps que le ministre porte
    ses lunettes dénominatives il n’y a pas de danger. Mais quelquefois il arrive
    qu’un d’entre eux ôte ces lunettes, soit à dessein, soit par accident. Il peut
    être d’une nature aventureuse et avoir d’une certaine manière le sentiment qu’il
    y a quelque chose à l’extérieur de sa sphère particulière de vision, ou il peut
    avoir malencontreusement égaré ses verres. Mais, dans l’un ou l’autre cas, s’il
    trébuche sur la vérité nue dans la parole de Dieu, il devient malheureux.

     

    L’auteur a parlé à un nombre de
    ministres qui ont confessé être devenus conscients de certaines vérités mais
    n’osant pas les prêcher le faire attirerait sur eux la colère de leur
    congrégation en perturbant les conditions établies. Et ceci ne doit pas être mis
    en doute, même le Roi Jacques, qui fut un monarque et un autocrate, avertit les
    traducteurs de la Bible  de ne pas la traduire de telle manière que la nouvelle
    version perturbe les idées établies ; parce qu’il savait que si de nouveaux
    points de valeur étaient introduits, il y aurait une controverse entre les
    défenseurs des anciennes et nouvelles idées, et qui résulterait sans doute en
    guerre civile.

     

    La grande majorité est toujours
    prête ) sacrifier la vérité dans le but de la paix ; en conséquence nous sommes
    limités aujourd’hui en dépit  de notre fière liberté, et peu importe combien
    aiguisée soit notre vue physique,

     

    Nombreux parmi nous sont aveuglés
    par une écaille si opaque qu’elle obscurcit presque entièrement leur vision
    spirituelle. Mais en dépit de toute chose la vérité ressort, parfois dans les
    endroits les plus inattendus, comme l’extrait suivant le montrera. Ceci résonne
    davantage comme les réflexions d’un Mystique que les écrits d’un ministre
    Presbytérien limité par la doctrine redoutable de prédestination et d’obligation
    des âmes au feu éternel de l’enfer, où d’horribles tortures sont endurées pour
    l’éternité, même par les enfants une longue période, qui ont été ainsi
    prédestinés à souffrir pour l’éternité par leur créateur.

     

    Il a été écrit par J.R. Miller,
    l’œuvre bien connue Divine Philadelphie, et c’est une autre indication sur le
    fait qu’un sixième sens se développe lentement, souvent, comme il est dit, dans
    les endroits les plus imprévus, détruisant une croyance avec des faits mystiques
    et la connaissance. Le Révérend Miller dit :

     

    "Chacun de nous jette une ombre.
    Là s’accroche à nous une sorte de pénombre—quelque chose d’étrange,
    d’indéfinissable—que nous appelons influence personnelle, qui a son effet sur
    chaque autre vie sur laquelle elle tombe. Elle vient avec nous où que nous
    allions. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons avoir quand nous sommes
    étendus à côté d’un vêtement. C’est quelque chose qui se déverse toujours de
    notre vie, comme la lumière d’une lampe, comme la chaleur d’une flamme, comme le
    parfum d’une fleur.

     

    Un jour quand le Christ était seul
    avec Ses disciples, il leur demanda :"Qui les hommes disent-ils que Je suis ?"
    Et ils répondirent et dirent, "Certains disent que Tu es Elie, d’autres,
    Jérémie, et certains disent un des prophètes". Et le Christ leur demanda :"Mais
    qui dites-vous que Je suis ?"et Pierre répondit, "Tu es le Christ, le Fils du
    Dieu Vivant". Il avait découvert la vérité, il avait vu le Christ.

     

    Et la réponse du Christ vint
    rapidement :"Béni sois-tu, Simon Pierre, car la chair et le sang ne se sont pas
    révélés à toi, mais mon Père qui est dans les cieux, et à toi Il donnera les
    clefs pour le royaume des cieux et de l’enfer".

     

    Ici la religion matérialiste, si a
    si souvent rabaissé l’Art et son service, peut seulement voir une clef
    matérielle, et donc nous trouvons des peintures où Pierre se tient debout avec
    une énorme clef dans la main. Mais le mystique trouve dans cet événement, que
    les disciples furent enseignés sur une grande vérité en Nature, la vérité de la
    Renaissance.

     

    Par la clef de l’Initiation, ce
    mystère fut déverrouillé et les portes du ciel et de l’enfer furent ouvertes
    pour leur montrer l’immortalité de l’Esprit et que nous retournions vers cette
    sphère d’action pour apprendre de nouvelles et plus grandes leçons vie après
    vie, tout comme un enfant apprend ses leçons à l’école jour après jour.

     

    Si la renaissance n’était pas un
    fait en nature, le retour des esprits défunts tels que Jérémie, Elie, et
    d’autres, dans le corps de Jésus vivant alors, aurait été une absurdité, et il
    aurait été du devoir de Jésus, en tant que Maître de Ses disciples, de leur
    expliquer que de telles idées étaient ridicules. Au lieu de cela, Il  encourage
    le sujet à découvrir la profondeur de leur discernement et demande "qui alors
    dites-vous que Je suis ?"

     

    Et quand la réponse vient montrant
    qu’ils discernent en Lui quelqu’un au-delà des prophètes, au-delà de la race humaine—le Christ, le Fils du Dieu Vivant—Il perçoit qu’ils sont prêts pour l’initiation qui détermine la question de la renaissance au-delà de toute controverse dans l’esprit du disciple.

    Aucune somme de livres, de
    conversations ou explications, ne peut jamais fixer ce point au-delà de toute
    possibilité de doute. Le candidat doit connaître par lui-même. Par conséquent,
    dans les écoles des Mystères d’aujourd’hui, après que la première initiation ait
    ouvert le monde invisible, il lui est donné l’opportunité de se répondre à
    lui-même concernant la renaissance, il lui est montré un enfant qui est
    récemment passé hors de son corps. Compte tenu de ses jeunes années il renaît
    rapidement, probablement  dans une année après la mort. Le nouvel initié regarde
    cet enfant jusqu’à ce que finalement il entre dans la matrice de la mère pour
    émerger comme enfant nouveau-né à nouveau.

     

    La raison pour qu’il observe un
    enfant de préférence à un adulte est que ce dernier reste hors de sa vie
    physique approximativement une centaine d’années, alors que le jeune enfant a
    une nouvelle incarnation en très peu d’années ; quelques-uns uns trouvent même
    un nouvel environnement après quelques mois et naissent en l’espace d’une année.

     

    Durant ce temps, le nouvel initié a
    aussi des opportunités d’étudier la vie et les actes de ceux qui sont en
    purgatoire et dans le Premier Ciel, qui sont le ciel et l’enfer dont la Bible
    fait référence. Ce fut ce que le Christ aida Ses disciples à réaliser : voir et
    connaître. Sur le roc de cette vérité l’Eglise fut fondée, car s’il n’y avait
    pas de renaissance il ne pourrait y avoir de progrès évolutionnaire et en
    conséquence tout avancement serait une impossibilité.

     

    Mais ce qu’est alors le chemin de
    la réalisation, est la grande question et pour ceci il est et ne peut être
    qu’une seule réponse—le développement du sixième sens au moyen duquel le
    Mystique découvre cette ombre immortelle dont le Révérend Miller nous a parlé.
    Nos propres vies passées et les vies de nos contemporains ont été projetées sur
    l’écran du temps sont là, prêtes à être lues à tout moment lorsque nous
    construirons nos sens pour que nous puissions les lire.

     

    La lumière électrique concentrée à
    travers une lentille stéréoptique projette une image brillante d’un poli
    approprié quand il fait noir, mais laisse une marque non visible lorsque les
    rayons du soleil frappent l’écran. Nous aussi, si nous voulons lire le rouleau
    Mystique de notre passé, devons apprendre à immobiliser nos sens pour que le
    monde extérieur disparaisse dans les ténèbres. Puis, par la lumière de l’esprit,
    nous verrons les images de notre passé prendre la place du présent.

     

    Cette ombre vue par le Pasteur
    Miller autour du corps est analogue à la photosphère, ou aura du Soleil et des
    planètes. Chacun de ces grands corps a une telle ombre invisible, c’est à dire,
    invisible sous des conditions ordinaires. Nous voyons la photosphère du Soleil
    quand l’orbe physique est obscurcie durant une éclipse, mais aucun autre
    moment ; il en est ainsi avec cette ombre ou photosphère de l’homme : lorsque
    nous apprenons à contrôler notre sens de la vue pour que nous puissions regarder
    l’homme voir se forme physique, alors cette photosphère ou aura peut être vue
    dans toute sa splendeur, car les couleurs de la terre sont monotones en
    comparaison avec ces feux spirituels vivants qui entourent chaque être humain.

     

    Le fantastique jeu brillant de
    l’Aurore  Boréale nous donne une idée de la façon dont cette photosphère ou
    ombre agit : elle est en incessant mouvement, des flèches de force et de flamme
    sont constamment projetées de chaque part, mais particulièrement actives autour
    de la tête ; et les couleurs et teintes de cette atmosphère aurique changent à
    chaque pensée ou mouvement.

     

    Cette ombre est seulement
    observable à ceux qui ferment leurs yeux à toutes les visions terrestres, qui
    ont cessé de se soucier de l’éloge ou du blâme des hommes, mais regardent
    seulement vers leur père céleste ; qui sont véritablement prêts et veulent 
    confirmer la vérité et la vérité seule ; qui voient avec le cœur et voient dans
    les cœurs des hommes qu’ils peuvent découvrir par ceci le Christ, le Fils du
    Dieu Vivant.

     

    Non que cette chose qui ainsi nous
    entoure d’une ombre, s’éteigne lorsque le soleil de vie a cessé de briller dans
    le corps physique ; loin de là. Elle est le vêtement resplendissant de l’esprit
    humain, obscurci pendant l’existence physique par l’opaque vêtement de chair et
    de sang. Lorsque John L. Mc Creery écrit sur ses frères qui ont trépassé,
    que,

    Ils n’ont qu’ abandonné leur robe
    d’argile

     

    Pour mettre un vêtement brillant

     

    Il est incorrect. Leur vêtement est
    réellement "brillant", mais ils ne le déposent pas à la mort. Il serait plus
    correct de nous concevoir nous-mêmes comme revêtant un vêtement d’une
    substance-âme intensément brillante qui est cachée par un sombre et terne
    "manteau de peau", un corps physique. Lorsque nous laissons celui-là, la
    magnifique maison des cieux dont nous parle Paul (2Cor.5) devient notre
    habitation de lumière normale  c’est le soma psuchikon ou corps de l’âme
    (mal traduit par corps naturel dans 1 Cor.15 :44) dans lequel nous
    rencontrerons le Seigneur à Sa Venue, car "la chair et le sang", tels que nous
    les utilisons à présent, " ne peuvent hériter du Royaume de Dieu".

     

    Il y a une grande différence dans
    ces émanations auriques observées par le Révérend Miller, en fait, il y a autant
    de différents types auriques que de gens. Le jeu des couleurs n’est jamais le
    même. Si nous étions en train de regarder le lever et le coucher de soleil 
    toute la vie, nous ne trouverions jamais exactement deux semblables en couleurs,
    effets de nuages etc. Similairement, lorsque nous regardons le jeu des émotions
    humaines telles que révélées dans l’aura, il y a une infinie variété même dans
    la même personne quand elle est placée en postions et conditions identiques à
    différents moments.

     

    Dans un sens, tous les couchers de
    soleil sont semblables ; certaines personnes ne voient aucune différences, mais
    pour l’artiste le jeu varié des couleurs est parfois effectivement pénible dans
    son intensité. Quelques-uns peuvent aussi voir le nuage aurique lumineux mais
    avec une vague appréciation de son importance. Mais lorsque le Christ regarde
    les combats Prométhéens de la pauvre humanité aveugle, quel prodige qu’il crie,
    "Jérusalem, Jérusalem, comme souvent J’aurais voulu te rassembler sous mes
    ailes !"

     

    A moins que nous  soyons préparés à
    devenir "hommes de peine", nous n’aspirerons pas à l’extension de la vue qui
    rend capable son possesseur de pénétrer l’opacité du corps révélant de ce fait
    l’âme, car dès lors nous sommes limités à porter les fardeaux de nos frères en
    plus du nôtre. Mais quiconque devient un serviteur a avec toute la peine
    aussi une joie et une paix qui dépasse toute compréhension.

     

    Lorsque nous avons ouvert nos yeux
    spirituels pour voir cette vision céleste, le Christ a l’intérieur du cœur des
    hommes, il y a d’autres étapes qui nous attendent le long du sentier. Quand nous
    fermons nos oreilles à une foule résonnante et vocifératrice, aux querelles des
    hommes à propos de ceci et de cela, et à autre chose de non essentiel, lorsque
    nous avons appris que les credos, les dogmes, et toutes les opinions terrestres
    sont sans valeur, là il y a une seule voix dans l’univers digne d’être entendue,
    la voix de notre Père, qui parle toujours à ceux qui cherchent Son visage, alors
    nous serons capables d’entendre le Chant des Sphères, dont il est parlé dans
    l’immortel Faust dans les mots inspirés :
     

     

    Le Soleil entonne Son ancien chant

     

    Rival chant au milieu de ses fraternelles
    sphères

     

    Dans Sa course prédestinée Il se dépêche

     

    Dans le chemin étourdissant à travers les ans.

     

    Comme dans le cas de la photosphère
    du Soleil qui n’est seulement vu que lors de l’éclipse quand l’orbe physique a
    été obscurcie, ainsi  il en est de même avec le Chant des Sphères—il n’est
    entendu que lorsque les autres sons ont été réduits au silence, car c’est la
    voix du Père. Et dans cette sublime harmonie des sphères les notes dominantes de
    Sagesse, Force et Beauté se répercutent à travers l’Univers entier, et dans ces
    vibrations nous vivons, bougeons et avons notre existence. L’Amour divin se
    déverse sur nous  dans une mesure non comptée à travers chaque corde cosmique
    pour encourager le déprimé et pousser le paresseux.

     

    "Deux moineaux ne sont-ils pas
    vendus pour un sou ? et un d’entre eux ne tombera à terre sans votre père…vous
    êtes de plus grande valeur que beaucoup de moineaux."  "Venez à moi vous qui
    êtes faibles et lourdement chargés," demeurez auprès du grand cœur cosmique du
    Père. Sa voix réconfortera et renforcera l’âme. Chaque année et chaque âge ce
    grand chant cosmique change. Chaque vie nous apprenons à chanter un nouveau
    chant. Dieu en tout et à travers tout réalise Ses Miracles dans la nature et
    dans l’homme.

     

    Nous sommes habituellement sourds à
    la magie forgée par le bruit silencieux de la parole divine, mais si nous
    apprenons à entendre, nous percevrons la véritable proximité de Notre
    Père, plus près que nos mains et nos pieds. Nous saurons que nous ne sommes
    jamais seuls, jamais hors de Sa surveillance aimante.

     

    Comme le Soleil et les planètes
    donnent à la fois lumière et son, ainsi l’homme a sa note dominante de lumière
    et de son. Dans la moelle brûle une lumière comme la flamme d’une bougie, mais
    elle ne brûle pas durablement, tranquillement et silencieusement ; elle palpite,
    et en même temps elle émet un son qui varie de la naissance à la mort et peut
    n’être jamais le même. Comme elle change, aussi nous changeons, car ce son est
    la note dominante de l’être humain. En elle est exprimée ses espoirs et ses
    peurs, ses chagrins et ses joies tels qu’ils ont été développés dans le monde
    extérieur, car ce feu est allumé par l’archétype du corps
    physique.

     

    L’archétype est une sphère vide,
    mais en émettant une certaine note, il attire à lui-même toutes les concrétions
    physiques que nous voyons ici en tant que ses manifestations—le corps que nous
    appelons homme. Dans cette flamme résonnante le plus grand nombre de nerfs du
    corps humain ont leur racine et leur origine. Cet endroit est le point vital en
    l’homme, le siège de vie, le noyau de l’ombre dont nous parlait le Pasteur
    Miller.

     

    Lorsque nous trouvons ce point,
    nous avons presque atteint le cœur de l'homme. Pour atteindre ce point suprême,
    d’autres étapes sont nécessaires ; pourtant, nous sommes habituellement si
    absorbés par nos propres intérêts, sans égard pour les intérêts et soucis des
    autres gens, que nous sommes centrés sur nous-mêmes. Ceci doit être dépassé ;
    nous devons apprendre à enterrer nos propres chagrins et joies, à réprimer nos
    propres sentiments, car tout comme la lumière du soleil cache la photosphère, et
    le corps physique opaque de l’homme voile la beauté de l’atmosphère aurique,
    ainsi nos propres sentiments, nos émotions et intérêts personnels nous rendent
    insensibles aux sentiments de nos compagnons.

     

    Lorsque nous avons appris à
    immobiliser la sensation de notre propre cœur, à rapetisser nos propres peines
    et joies, nous commençons à sentir le battement du grand cœur Cosmique, qui est
    à présent en travail pour amener de nombreux fils à la gloire.

     

     Les douleurs d’enfantement de
    notre Père-Mère dans les Cieux sont ressenties uniquement par le Mystique dans
    ses instants les plus élevés et les plus sublimes, quand il a entièrement
    maîtrisé les gémissements égoïstes de son propre cœur, car c’est le plus fort et
    le plus difficile ennemi à maîtriser.

     

    Mais lorsque cela a été accompli,
    il ressent, comme il l’a été dit, le Grand Cœur de notre Père dans les Cieux.
    Ainsi étape par étape nous approchons la Lumière, même le Père des Lumières en
    Qui il n’y a aucune "ombre".

     

    Qu’il soit bien clair que ceci peut
    être une marque de quelque accomplissement pour devenir capable de voir
    "l’ombre" ; ceci peut marquer une plus grande étape dans la réalisation  pour
    devenir capable d’entendre "la voix dans le silence" ; mais au-delà de toute
    chose, efforçons-nous de sentir les battements de cœur de nos compagnons, pour
    faire de leurs peines les nôtres, pour nous réjouir de leurs réalisations et
    pour les guider vers le sein la poitrine de notre Père pour la paix et le
    réconfort.


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  • STATUES

    La femme était assise dans la chambre
    obscure et pleurait doucement entre ses mains. Si elle avait pleuré un peu plus
    fort cela aurait réveillé son mari et le bébé. Ils voulaient savoir pourquoi
    elle pleurait, et elle ne pouvait pas mettre en mots ce pourquoi elle ressentait
    cette grande pression de larmes. Une partie de cela était les désappointements
    que la vie lui avait continuellement apportés, mais pire était le
    désappointement qu'elle avait apporté elle‑même. Rien n'avait tourné comme elle
    l'avait espéré. Rien. Et maintenant elle avait une peur terrible que toute sa
    vie cela continue de la même manière. Aucune des vérités spirituelles auxquelles
    elle avait cru si longtemps n'avait oeuvré pour elle. Elle ne faisait aucun
    progrès spirituel. Elle était piégée dans la peine et la terreur des
    circonstances qui avaient fait sa vie. Elle n'avait pas de temps pour méditer.
    Elle ne servait pas pour pouvoir mériter une illumination spirituelle. Son mari
    qui lui avait parlé une fois de façon si compréhensive à propos de leurs idéaux
    mutuels les avait oubliés depuis longtemps. Il travaillait et dormait. Avait‑il
    jamais laissé échapper la vision des débuts ? Elle ne le savait pas. Cela
    faisait si longtemps qu'ils s'étaient parlé l'un à l'autre. Ils étaient des
    étrangers vivant côte à côte. S'aimaient‑ils l'un l'autre ? Il y avait
    maintenant peu d'échange d'affection entre eux. Ils étaient pris par la monotone
    routine de la simple vie, payant les factures, essayant de
    progresser.

     

    Elle pleurait de plus en plus,
    convulsivement, mais elle étouffait le bruit pour qu'il ne
    puisse

     

    être entendu. Languissant, priant,
    voulant vivre spirituellement rien de cela ne réussissait.

     

    S'il y avait seulement eu un maître
    pour l'aider.

     

    Il n'y avait rien. Elle avait espéré
    qu'il y aurait quelqu'un pour la guider, pour lui parler de ses erreurs, pour
    lui montrer le chemin. Tous les livres qu'elle avait lus avaient promis que le
    maître viendrait vers le chercheur sincère, mais rien n'était venu à elle bien
    qu'elle ait pleuré, prié et langui.

     

    Elle avait arrêté de lire les livres,
    et ses prières et ses méditations étaient moins fréquentes, bien qu'elle les
    ait, de façon épisodique, continuées au fil des ans‑espérant toujours qu'un jour
    le miracle arriverait. Un maître viendrait et avec lui la force pourrait
    reprendre.

     

    Elle se mordit les lèvres et les
    pleurs torturants cessèrent. II n'y avait plus de larmes à couler. Elle se
    sentait stérile et vide. Elle était au‑delà du point de désespoir. D'une manière
    ou d'une autre, tout ceci devait être de sa faute. Sa tête était fatiguée, et le
    chagrin amer si grand qu'elle ne pouvait percevoir quelles avaient été ses
    fautes.

     

    Alors elle dut tomber endormie dans sa
    chaise. Elle était sûre de ceci plus tard. Mais à ce moment elle était ignorante
    de sa chute. Le rêvefut éclatant, et lui fit plus de mal que toutes les douleurs
    qu'elle avait eues avant. Elle était seule. Oh, tellement seule. Elle marchait
    dans un désert vide. Le sable piquait ses pieds et la chaleur du Soleil la
    martelait impitoyablement. Loin, loin devant elle était certaine qu'il y avait
    une oasis fraîche, et à son ombre attendaient le confort et la paix et des amis
    pour l'aider. Cependant, peu importe de quelle façon elle s'efforçait de pousser
    en avant le sable collé à son dos, et elle allait nulle part.

     

    Déconcertée, elle cria, "N'y a t‑il
    personne pour me sauver ? Personne pour m'aider?"

     

    De quelle part une voix profonde
    répondit, "Pour être sauvé on doit sauver en premier. Pour être aidé, on doit
    d'abord aider".

     

    Elle pleurait sans comprendre, mais il
    n'y avait plus de voix. Elle savait qu'elle devait continuer ou périr sous la
    chaleur. Elle luttait et comme elle s'avançait ; elle devint consciente qu'à ses
    pieds où elle n'avait rien remarqué auparavant, se tenait un enfant lui tendant
    la main. Les petits bras de l'enfant la tenaient bon, et elle connut un moment
    d'irritation qu'il soit là.

     

    Elle se sentit aussi en colère. Cela
    lui prit toute sa force pour bouger, et ici il y eut un bébé accroché
    péniblement à son dos. Pendant un instant elle essaya d'avancer et de le laisse
    là. Prise d'une poussée de folie, elle se mut en avant de quelques pas et le
    laissa en arrière, mais comme elle se libérait sa conscience la dérangeait.
    L'enfant mourrait, et serait à blâmer. C'était son devoir, elle le savait. Elle
    devait porter l'enfant avec elle. Ceux qui attendaient à l'oasis sauraient d'une
    manière ou d'une autre si elle ne l'avait pas fait, et ils en seraient
    contrariés. Sans amour, sans sympathie, seulement parce qu'elle le devait, elle
    revint sur ses pas et releva l'enfant. Il l'alourdissait comme elle s'en était
    douté. Il rendit la marche plus difficile, et l'enfant n'était ni tranquille ni
    reconnaissant, mais se tortillait et se roulait dans ses bras rendant leurs
    progrès diffciles. Elle voulait continuer par elle‑même. Aux gémissements du
    bébé elle ferma son mental. "A l'oasis ils me récompenseront pour cette gêne",
    se consolait‑elle. Mais elle ne donna aucun réconfort au bébé.


    Il sembla enfin qu'elle pouvait voir
    le faible contour des arbres. Finalement elle fut plus près. Cela rendit ses pas
    plus rapides bien qu'à présent elle haletait dur pour respirer. Alors elle
    trébucha sur l'homme. Le sable coupait ses lèvres, et meurtrissait ses jambes et
    ses bras. Il brûlait ses yeux et elle était aveuglée. Le bébé se détachait de
    son emprise et pleura plus fort. Pendant un moment elle pleura seulement de
    fureur. Sa force était presque envolée. Si elle n'avançait pas encore une fois
    elle ne pourrait jamais le faire.


    Elle se frotta les yeux et en ôta le
    sable. Elle ramassa le bébé hurlant et le poussa elle‑même à ses pieds. Alors
    elle réalisa brusquement: elle ne pouvait pas laisser l'homme. Bien qu'elle ne
    puisse le voir clairement à travers la brume qui s'était installée devant ses
    yeux, elle savait qu'il avait mal et qu'elle devait l'aider. Elle devait le
    laisser se pencher sur elle l'amener aussi d'une façon ou d'une autre à l'oasis.
    Il n'y avait pas d'amour, ni pitié dans son geste. Ils la récompenseraient à
    l'oasis. C'était la seule motivation qu'elle connaissait, et elle le traîna
    derrière elle. Avec son poids contre elle, elle le stabilisa sur ses pieds et le
    trimbala à moitié contre elle. C'était comme s'il était dans le coma car il ne
    l'aidait ni ne l'entravait. II ne le pouvait pas. Il bougeait mécaniquement
    comme elle le traînait, et le bébé pleurait encore, lui crispant les nerfs. Elle
    avança encore et encore, et puis s'effondra dans le sable. Avant de perdre
    conscience, elle connut un moment de regret :"J'ai échoué. Trop méchante je n'ai
    pu amener le bébé et l'homme là et les sauver".

     

    Ce fut sa dernière pensée consciente.
    Elle se réveilla et se réalisa qu'elle se trouvait sous un palmier. De l'eau
    fraîche bouillonnait dans une source proche. Elle était à l'oasis. Tout près
    étaient le bébé et l'homme, tous deux encore inconscients. La voix parla à
    nouveau. Elle ne vit personne, mais savait qu'il y avait des Présences
    proches.


    La voix dit : "Tu as été amenée ici
    seulement parce que tu as eu une bonne pensée avant de t'effondrer". Elle
    réfléchit et se souvint qu'au dernier moment elle avait ressenti un réel regret
    que le bébé et l'homme soient perdus avec elle.


    La voix continua " Le devoir fait sans
    amour est une pièce sans valeur et n'achètera pas l'illumination et la
    spiritualité". Il n'y avait aucune accusation dans la voix, seulement un état de
    fait. Elle avait été jugée, elle savait. C'était l'histoire de sa vie. Elle
    avait toujours fait son devoir, mais c'était dans la douleur et la lutte. Il
    n'avait eu aucune joie en cela. Elle avait cherché sa propre illumination
    spirituelle. Elle avait peu pensé aux autres.


    La voix parlait, "Bien, là gisent le
    bébé et l'homme. Veux‑tu t'occuper d'eux et leur donner la vie ? Ou veux‑tu les
    laisser mourir là de ta propre négligence ?


    Alors, étrangement, le sable mordant
    et le linceul de chaleur cessèrent de la troubler. Ses yeux se clarifièrent.
    Elle connaissait le bébé et l'homme. C'était son enfant, son mari. Elle savait
    les années de devoir qu'elle leur avait donné, mais ils avaient eu des années de
    négligence.

     

    Elle comprenait tout ceci si
    clairement maintenant. On ne progressait pas par miracles. On marchait lentement
    en faisant les choses routinières de la vie. On faisait la vérité en la vivant
    dans un tel chemin.

     

    L'ancien devoir fait sans amour, sans
    compassion, était sans valeur. Pire, il était coupable !

     

    Elle se remit elle‑même sur pieds et
    alla vers la source et apporta de l'eau à l'enfant et à l'homme. Des larmes
    coulaient de ses yeux‑non pour elle‑même, mais pour l'enfant épuisé et l'homme
    infirme. L'enfant avait été épuisé par manque d'amour joyeux, l'homme rendu
    infirme parce qu'elle ne lui avait jamais donné de tendre compréhension et
    marché réellement à son côté.

     

    Des larmes de remords piquaient ses
    joues. Le bébé ouvrit les yeux et son visage se mit à sourire. L'homme soupira
    et tendit sa main vers elle.

     

    Elle ouvrit les yeux. Elle était dans
    sa propre chambre sombre. Son mari était endormi sur le lit. Elle se pressa vers
    la chambre contiguë, et le bébé dormait tranquillement.

     

    Chaque scène du rêve était vive sur
    elle. Elle comprenait à présent. "J'essaierai. J'essaierai", promit‑elle. Elle
    n'avait pas été seule. D'une certaine façon une sagesse en elle lui disait
    qu'elle tomberait et trébucherait et ferait des erreurs qu'elle regretterait,
    mais à la fin elle saurait que ce n'est pas pour son propre progrès qu'elle
    devait s'irriter, c'est comment elle devait bien servir dans l'amour joyeux ceux
    qui lui sont proches.

     

    Quant au maître‑le rêve lui avait
    donné la foi. Lorsqu'elle avait besoin d'aide, il y aurait d'autres rêves. Elle
    était certaine de cela maintenant. Tant qu'elle serait véritablement capable
    d'appliquer la vérité, alors la vérité lui serait donnée. Tant qu'elle vivrait
    honnêtement dans la lumière, ainsi la lumière en elle
    croîtrait.

     

    C'était son égoïsme erroné qui avait
    maintenu des chaînes à ses pieds comme ses pieds s'étaient sentis enchaînés dans
    le désert qu'elle avait vu en rêve. Elle se pencha pour embrasser l'enfant
    endormi, et puis alla au lit. Dans son sommeil, bien qu'il ne sentit pas le
    changement, son mari tendit ses bras vers elle, et elle se glissa en eux pleine
    de reconnaissance.

     

    LARMES


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  • STATUES

    Dans la sphère intellectuelle du monde
    occidental d'aujourd'hui il y a un grand malaise. Beaucoup 'vont et viennent'
    dans la recherche de quelque chose qu'ils trouvent plus facilement à tâtons que
    par la précision. Ils sont attirés et barbotent dans chaque nouveau culte qui
    apparaît sur le firmament religieux variable, et notant soigneusement son aspect
    extérieur, ils donnent une attention éphémère à quelque nouveau précepte ou
    explication, et trop souvent le dernier est un peu meilleur qu'une apologie, et
    ils voyagent en avant vers leur sentier sans but, tout comme le papillon
    capricieux visite chaque fleur brillante et goûte son pollen.

     

    Au début leur activité est largement
    inconsciente, puisqu'ils cherchent simplement à satisfaire leur curiosité, mais
    passé un temps, ayant observé certains désaccords et anomalies dans les
    proclamations et éclaircissements des différentes sectes, ils commencent à se
    sentir embarrassés, incertains, et insatisfaits, et, atteignant le premier degré
    de conscience dans leur recherche, ils expriment le cri historique de Pilate,
    qui, dans une même position, demanda "qu'est ce que la vérité" ?

     

    Ainsi pour la première fois ces gens
    réalisent que leur passage d'une position d'opinion à une autre a un objet
    défini, et bien que sa nature apparaisse très nébuleuse au début, néanmoins
    éprouvant désappointement après désappointement cet objet se dissipera
    graduellement de (expérience, croissant de façon nette et imposante et
    contraignant éventuellement l'attention du chercheur.

     

    Cette insatisfaction, ce
    questionnement est le signe extérieur des premiers tâtonnements définis sur le
    sentier, et si le voyageur prend le bâton de l'intellect pour sentir sa voie en
    avant, alors les doutes, les peurs, et les embarras deviendront les épines de sa
    Voie Douloureuse. Il sera assailli intellectuellement puisqu'une diversité de
    doctrines et de pratiques convergent vers lui et le défient pour être
    mutuellement réconciliées. Finalement, avec un mental fatigué et une tête
    douloureuse, il pourra bien être conduit à élever sa conscience de la diversité
    déconcertante vers sa Source, la grande Unité, et exprimer avec rythme du coeur
    et de la tête "Conduis, bienveillante lumière, parmi les ténèbres
    environnantes"‑la première ligne de (immortel poème de Newman.

     

    Cette admission d'échec est en réalité
    (instant du plus grand succès du chercheur, car il a élevé son mental pendant
    cette brève période dans les royaumes où la connaissance désirée gouverne sans
    gêne, et par la reconnaissance de sa propre faiblesse il se présente lui‑même
    ouvert à l'aide des Etres qui, oeuvrant dans les plans supra physiques, se
    tiennent en tant que représentants du Bon Berger, toujours prêt à assister le
    plus précoce de son troupeau.

     

    Il n'y a jamais eu une âme sérieuse
    qui exprime des mots de désespoir à cause de son inaptitude à libérer le
    soi‑disant embarras forgé par (entrelacement des nombreux fils des apparences,
    dont les mots ne résonnent pas dans les royaumes supra physiques et dont l'appel
    n'a pas eu la réponse heureuse par ceux qui travaillent et dirigent notre
    humanité. Et depuis ce temps elle reçoit aide et guidance de l'invisible, bien
    que les sources de cette assistance demeurent non manifestées. Ceci ne veut pas
    dire, cependant, qu'elle sera prise par la main et menée vers la source, et
    après avoir baigné ses yeux et regardé vers la première énigme tout ce qui
    auparavant était inexplicable apparaîtra clairement. Non tout au
    moins.

     

    Lorsque, donnant leurs vertus, que ce
    soit l'amour, la sagesse, ou le pouvoir de discriminer dans l'action, les Frères
    Aînés de l'humanité gardent une chose en vue, et c'est l'éventuelle aptitude à
    servir du bénéficiaire. Les Frères sont en réalité les metteurs en scène de
    cette plate

     

    forme du monde sur laquelle le drame
    de la vie est joué. Leur souci dans la guidance est que la personne qui reçoit
    leur attention puisse devenir un acteur efficace dans la pièce en cours. Seul le
    désintéressement contient de l'efficacité dans le drame
    cosmique.

     

    Pour cette raison, après que sa
    supplication a été faite, le chercheur est au début testé en tout sur sa
    persistance et sa constance, car sans ces deux qualités il sera inutile en tant
    que futur aide et expérimentera un grand chagrin pour l’échec dans cette
    direction.

     

    Un certain sentiment de soulagement
    vient sur le chercheur après qu'il ait vidé son coeur, car il a été vrai pour
    lui‑même, il a assisté au véritable confessionnal qui ne requiert aucune lèvre
    terrestre pour lui dire que ses points faibles, ses erreurs sont pardonnées, et
    qu'une grâce invisible l'aide dans ses futures tentatives pour résoudre ses
    problèmes. Et ainsi il entre à nouveau dans la sphère intellectuelle du monde
    quotidien et à nouveau s'adresse à lui‑même les mêmes
    questions.

     

    II lit, cherche, et écoute "la petite
    voix"qui lui parlera des grands mystères de la source, du but, et de la destinée
    de la vie. Bien qu'il semble être plus prêt d'une solution dans le sens le plus
    profond, encore un peu plus loin une autre impasse se présente elle‑même et le
    même mur impénétrable formé de chaque qualité négative s'élève autour de lui. II
    ne sait rien du mécanisme de l'arrière des scènes et par conséquent peut bien
    être pardonné si, confronté à de nouveaux obstacles, même sa foi accumulée peut
    le faire échouer. En résultat, il peut soit abandonner la quête, déclarer que la
    connaissance est impossible et que tout est spéculation, soit simplement choisir
    les opinions habituelles de son époque.

     

    C'est l'épreuve sage et nécessaire
    établie par les Frères Aînés pour tout chercheur de vérité précisément. Dans la
    Fraternité Rosicrucienne, où les procédures sont basées sur des faits occultes,
    l'étudiant doit demeurer dans la section la plus élémentaire, quelle que soit sa
    connaissance antérieure, pour une période de deux ans avant qu'il ne puisse
    avoir l'opportunité de toucher le bord d'enseignements plus profonds. Maintenant
    ceux qui gouvernent l'Ordre Rosicrucien lui‑même sont aussi plus actifs dans des
    domaines similaires dans le monde Occidental, donc ils appliquent les mêmes
    méthodes, qui sont les seules rationnelles des deux points de vue--lorsque
    comprises correctement.

     

    L'épreuve dont il est question peut
    durer des périodes variées--mois ou années--et beaucoup tomberont sur le côté,
    par lassitude ou par découragement, ou erreront dans des chemins détournés
    distrayants. Ainsi ceux qui poursuivent une oisive curiosité ou de motifs
    incertains sont graduellement éliminés de la quête, et seule les acteurs
    consacrés éventuels restent.

     

    En cours de temps la troisième étape
    commence à se développer. Le chercheur commence à apprendre la nécessité de
    discrimination. Auparavant il était fasciné par chaque secte offrant de
    nouvelles explications et il jugeait le sujet entier par la totalité de leurs
    présentations. De cette expérience acquise il commence à assembler et analyser
    son information, et le temps passant, il est capable de synthétiser le tout et
    de discerner une unité, où avant tout était diversité et contradiction. Avançant
    sur ces lignes, le mental est éventuellement focalisé à l'intérieur vers les
    bases et principes des choses, et il se pose lui‑même une nouvelle question--une
    amélioration sur la première‑‑"Quelle est la nature de la Vérité, de quoi
    devrait‑elle consister, et à quoi est‑elle reliée" ?

     

    Sur l'analyse de cette importante
    question il doit devenir apparent que la vérité religieuse devrait donner une
    explication sur les conditions supra physiques et leur relation à l'individu.
    Trois choses peuvent être dites pour décrire le dessein rationnel de la vérité
    religieuse

     

    Premièrement, l'exposition de fait
    supra physique ; en second, (élucidation de la loi supra physique ; et
    troisièmement, la présentation de conseils et de règles de vie en harmonie avec
    les conditions précédentes.

     

    Le dessein de la religion depuis son
    début a été de faire valoir la dernière nommée, donnant juste assez des deux
    premières pour calmer le mental. Le tout a été offert en allégorie et achevé
    dans l'histoire du fondateur d'une religion particulière, dans le but qu'elle
    puisse être la meilleure assimilée par les peuples pour lesquels elle fut
    destinée.

     

    Mais la religion est en réalité un
    système de moralité basé sur une science. C'est une expression symbolique d'un
    fait cosmique. L'occultisme est une science de l'univers, et le fait qu'elle
    soit source d'inspiration de toutes les religions est prouvé par leur unité dans
    les points essentiels.

     

    La Science peut être comparée à une
    source naturelle, située dans une haute montagne, revêtue d'une robe immaculée
    de neige et jamais souillée par le pied ou le souffle d'aucune créature‑-la
    source dont plusieurs grandes rivières naissent, coulant toutes vers le même
    Océan sans limite, et qui sont les cocas d'eau des peuples de la terre. Le
    chercheur a maintenant atteint le point où cette source vient à l'intérieur de
    sa vision, et grand en effet est son privilège.

     

    L'occultisme traite avec les faits de
    l'univers et par conséquent il est clair qu'un long chemin de persistance
    patiente est nécessaire avant que l'aspirant puisse même en discerner le
    contour.

     

    Avec les premiers aperçus de la
    montagne enneigée le voyageur peut de loin bien s'élever et rendre grâce du fond
    de son coeur, car il sera à présent capable de construire le temple de son culte
    sur le rocher de fait, à la place des sables mouvants de la croyance, et aucune
    tempête ne démolira jamais la structure ou ne la balaiera. Car la conviction
    résultant atteint les plans intérieurs de l'être, doit être là enregistrée, et
    ainsi il acquiert la bénédiction et la joie de l'homme, "une maison non faite
    par les mains, éternelle dans les cieux".

    En rétrospection il voit le chemin 

    qu'il a suivi de l'acceptation inconsciente à la première aube du désagrément
    intellectuel conscient, le précurseur d'une longue période de souffrance aiguë.
    II remarque l’abandon graduel de la présentation exotérique pour le discernement
    de la substance intérieure des différents enseignements, et il voit ses marches
    initiales en haut dans la première aube de la perception de la nature inhérente
    de la vérité. Les doutes, peurs et fatigues qui l'avaient assailli durant les
    étapes sombres du sentier se dessinent devant ses yeux comme des visions de
    jadis, dont il a extrait la "perle de grand prix" et la réalisation de la
    possession de cette dernière transforme sa joie en volonté de réussite, et une
    détermination à utiliser sa connaissance qui, en tant que pouvoir est une
    panacée pour tout malade, pour soulager la douleur et écarter l'ignorance de ses
    compagnons.


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  • RAPHAEL

    On a dit beaucoup de choses  dans le
    Monde Occidental au sujet de l’Initiation. Ceci dans l’esprit de la plupart des
    gens semble habituellement être associé avec l’occultisme enseigné dans les
    religions de l’Orient lointain ; quelque chose de spécial au Bouddhisme, à
    l’Hindouisme, et des systèmes apparentés de foi, et qui en aucune manière
    appartient à la religion du Monde Occidental, particulièrement à la religion
    Chrétienne.

     

    Nous avons montré dans les séries
    précédentes sur les "Symboles de l’Initiation Ancienne et Moderne" que cette
    idée est entièrement gratuite, et que l’ancien Tabernacle dans le Désert dépeint
    dans son symbolisme le sentier de progression de l’ignorance infantile à la
    connaissance supra humaine. Comme les Védas apportèrent la lumière aux
    fervents qui pratiquaient leur culte dans la foi et la ferveur  sur les rives du
    Gange au soleil du Sud, ainsi les Eddas étaient une étoile guidant les
    fils du farouche Nord, qui apercevaient la lumière de vie dans l’ancienne
    Islande où les vigoureux Vikings gouvernaient leurs bateaux dans les mers
    gelées.

     

    "Arjuna", qui mène le noble combat
    dans le "Mahabharata", ou "Grande Guerre", étant constamment agité entre le moi
    supérieur et le moi inférieur, ne diffère en aucune façon du héros du mythe de
    l’âme nordique, "Siegfried", qui signifie "Celui qui gagne la paix par la
    victoire".

     

    Les deux sont représentatifs du
    candidat passant par l’Initiation. Et bien que leurs expériences dans cette
    grande aventure varient à certains égards venant des différences de tempéraments
    entre les gens du nord et du sud, et selon les écoles respectives  auxquelles
    ils se réfèrent  pour la croissance de l’âme, les caractéristiques principales
    sont identiques, et le final, qui est l’illumination, est le même. Les âmes en
    recherche ont marché vers la Lumière  dans les temples Perses brillamment
    illuminés  où le dieu soleil dans son chariot embrasé était le symbole de
    Lumière, aussi bien que sous la magnificence mystique de l’iridescence éclatante
    de l’aurore boréale du Nord glacé. Que la véritable lumière de la connaissance
    ésotérique la plus profonde ait toujours été présente dans tous les âges, même
    les soi-disant plus sombres, c’est une chose évidente à démontrer.

     

    Raphaël utilisa sa merveilleuse
    habileté à la brosse  pour incarner dans deux de ses grands tableaux, La
    Madone de Saint Sixte,
    et le Mariage de la Vierge, que nous
    conseillons au lecteur intéressé d’examiner pour lui-même. Des copies de ces
    peintures  sont disponibles dans la plupart des boutiques d’art. Dans les
    originaux il y a une teinte particulière derrière la Madone et l’Enfant, qui,
    bien qu’excessivement crue à celui qui est doté de la vue spirituelle, est
    néanmoins une proche imitation de la couleur basique du monde du premier ciel
    autant qu’il est possible de le faire avec les pigments de la terre. Un examen
    rapproché de l’arrière plan, révélera le fait qu’il est composé d’une multitude 
    de ce que nous avons l’habitude  d’appeler "anges", têtes et
    ailes.

     

    [ "Dans les régions inférieures du
    Monde du Désir le corps entier de chaque être peut être vu, mais dans les
    régions plus élevées seule la tête semble demeurer. Raphaël, qui comme d’autres
    gens au Moyen Age, avait reçu ce que l’on appelle la seconde vue, peignit
    cette condition pour nous dans sa Madone de Saint Sixte, actuellement à la
    Galerie d’Art de Dresde, où la Madone et l’Enfant Christ sont représentés comme
    flottant dans une atmosphère dorée et entourés par une multitude de têtes de
    génies : conditions que le chercheur occulte sait être en harmonie avec les
    faits".—Les Mystères Rosicruciens p.54]

     

    Ceci à nouveau est une représentation
    illustrée de faits concernant les habitants de ce monde tel qu’elle pourrait
    être donnée, car durant le processus de purgation quia  lieu dans les régions
    les plus basses du Monde du Désir, les parties inférieures du corps sont
    réellement désintégrées pour que la tête, contenant l’intelligence de l’homme,
    demeure lorsqu’il entre dans le premier ciel, un fait qui a déconcerté beaucoup
    de ceux à qui il est arrivé de voir les âmes en cet endroit. Les ailes bien sûr
    n’ont pas de réalité  en dehors de la peinture, mais furent placées là pour
    montrer l’aptitude à se mouvoir promptement, qui est inhérente à tous les êtres
    dans les mondes invisibles. Le Pape est représenté montrant la Madone et
    l’Enfant Christ, et un examen rapproché de la main [à gauche] qu’il utilise pour
    les désigner, montrera  qu’elle a six doigts. Il n’y  a aucune preuve historique
    pour montrer que le Pontife avait effectivement une telle difformité, ni que
    cela puisse être le fait d’un accident ; les six doigts sur le tableau doivent
    par conséquent avoir été désignés à bon escient de la part du peintre.

     

    Quel était son but, nous l’apprendrons
    en examinant Le Mariage de la Vierge, où une anomalie similaire peut être
    notée. Dans cette peinture, Marie et Joseph sont représentés ensemble avec
    l’Enfant Christ sous des conditions telles qu’il est évident qu’ils sont juste à
    la veille de partir en Egypte, et un Rabbin accomplit le geste de les unir en
    mariage. Le pied gauche de Joseph [à droite], est l’élément principal dans le
    tableau, et  si nous comptons nous trouverons qu’il est représenté ayant six
    orteils. Par les six doigts du Pape  et les six orteils de Joseph, Raphaël veut
    nous montrer que tous deux possédaient un sixième sens tel qu’il est éveillé par
    l’Initiation. Pat ce sens subtil le pied de Joseph fut guidé dans sa fuite pour
    mettre en sécurité cette chose sacrée qui avait été confiée à ses soins. A
    l’autre il fut donné un sixième sens pour qu’il puisse ne pas être un guide
    aveugle pour l’aveugle mais puisse avoir "l’œil voyant" requis pour désigner le
    Chemin, la Vérité et la Vie.

     

    Et c’est un fait bien que non
    communément connu, qu’à une ou deux exceptions lorsque le pouvoir politique
    était assez fort pour corrompre le Collège des Cardinaux, tous ceux qui avaient
    siégé sur le fameux trône de Pierre avaient eu la vue spirituelle à un plus ou
    moins grand degré. (Fin de la première citation)

     

    Raphaël employa le même conseil
    pictural pour indiquer la possession de la vue spirituelle dans ce qui fut sa
    première fresque peinte au Vatican, la monumentale Disputà (La
    Polémique du Saint Sacrement
    ), commissionnée par le Pape Julius II, qui
    était aussi peint avec une main comportant six doigts.

     

    LE PROBLEME DE LA VIE

     

    Parmi toutes les vicissitudes de
    l’existence, qui varient avec chaque expérience individuelle, il y a un
    événement qui arrive à chacun tôt ou tard—La Mort ! Peu importe notre situation
    dans la vie : si la vie écoulée a été louable ou l’inverse ; si de grands
    accomplissements ont marqué notre  passage parmi les hommes ; si la santé ou la
    maladie  a été notre lot ; si nous avons été célèbres et entourés par une foule
    d’admirateurs ou avons vagabondé inconnus à travers les années de notre vie ; un
    jour vient le moment où nous sommes forcés de faire le saut dans  le
    noir.

     

    La pensée de ce saut et de ce qui
    réside au-delà soit s’imposer inévitablement à toute personne qui réfléchit.
    Pendant les années de notre jeunesse et de bonne santé, lorsque la barque de
    notre vie navigue sur une mer de prospérité, quand tout apparaît beau et
    brillant, nous pouvons mettre cette pensée derrière nous, mais il viendra
    sûrement un temps dans la vie de chaque être pensant où le problème de la vie et
    de la mort s’imposera à sa conscience et refusera d’être mis de côté. Il ne lui
    serait d’aucune aide d’accepter une solution toute faite  de qui que soit
    d’autre sans réfléchir et dans une foi aveugle, car ceci est un problème de base
    que chacun doit résoudre pour lui-même pour obtenir satisfaction.

     

    A l’extrémité est du Désert du
    Sahara se tient le Sphinx, universellement connu, avec son visage insondable
    tourné vers l’Orient, saluant toujours le Soleil lorsque ses rayons annoncent le
    nouveau jour. Le mythe grec disait qu’il était dans les habitudes de ce monstre
    de poser une devinette à chaque voyageur. Il dévorait ceux qui ne pouvaient
    répondre, mais quand Œdipe  résolut l’énigme il se détruisit lui-même.

     

    L’énigme qu’il avait posée aux
    hommes était celle de la vie et de la mort,  une question qui  est plus que
    jamais pertinente aujourd’hui, et à laquelle chacun doit répondre ou être dévoré
    par les mâchoires de la mort.

     

    Mais aussitôt  qu’une personne a
    trouvé la solution au problème, il apparaît en réalité qu’il n’y a pas de mort,
    que ce qui apparaît en tant que tel, n’est qu’un changement d’un état
    d’existence vers un autre. Ainsi, pour l’homme qui trouve la véritable
    solution à l’énigme de la vie, le sphinx de la mort a cessé d’exister, et il
    peut élever sa voix dans ce cri triomphant, "O mort, où est ton dard ? O tombe,
    où est ta victoire ?". Différentes théories de vie ont été soutenues pour
    résoudre ce problème de la vie. Nous pouvons les diviser en deux classes, à
    savoir, la théorie moniste, qui affirme que tous les faits de la vie
    peuvent être expliqués en référence à ce monde visible dans lequel nous vivons,
    et la théorie dualiste, qui  réfère en partie le phénomène de vie à un
    autre monde qui nous est actuellement invisible.

     

    Raphaël dans son fameux tableau,
    L’école d’Athènes, a peint justement pour nous l’attitude de ces deux
    écoles de pensée. Nous  voyons sur cette merveilleuse peinture une Cour Grecque
    telle que celle où les philosophes avaient l’habitude de  se rassembler
    autrefois. Sur les différentes marches qui mènent au bâtiment, un grand nombre
    d’hommes est engagé dans une sérieuse conversation, mais au centre en haut des
    marches, se tiennent deux silhouettes, apparemment de Platon et Aristote, l’un
    pointant son doigt vers le haut, l’autre vers la terre, chacun regardant l’autre
    en face, silencieusement, mais avec une volonté profondément concentrée ; chacun
    cherchant à convaincre l’autre que son attitude est juste, car chacun porte la
    conviction dans son cœur. L’un soutient qu’il est de la terre matérielle, qu’il
    est venu de la poussière et qu’il y retournera, l’autre défend fermement la
    position qu’il y a quelque chose de supérieur qui a toujours existé  et
    continuera sans se soucier si le corps dans lequel ceci habite maintenant sera
    conservé ensemble ou non.

     

    Savoir qui a raison est encore la
    question ouverte à la majorité de l’humanité. Des millions de tonnes de papier
    et d’encre  ont été  utilisées en tentatives futiles pour la régler par
    l’argumentation, mais elle demeurera toujours, ouverte  à ceux qui n’ont pas
    résolu l’énigme eux-mêmes, car c’est un problème de base, une partie de
    l’expérience de vie de chaque être humain, de régler cette question, et en
    conséquence personne ne peut nous donner la solution toute prête à notre
    acceptation. Tout ce qui peut être fait par ceux ont réellement résolu le
    problème, est de montrer aux autres le fil conducteur par lequel ils ont trouvé
    la solution, et ainsi indiquer diriger au chercheur comment lui aussi, par ses
    propres efforts, il peut arriver à une conclusion. RAPHAEL


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  • POUVOIRS

    POUVOIRS

    Q : Où, dans le corps physique, se trouve la place du corps du désir (astral) ?

     

    R : La place particulière du corps du désir est dans les muscles et le système nerveux
    cérébro‑spinal.

     

    Q : Quelle preuve existe t‑il pour étayer cette croyance ?

     

    R : L'énergie déployée par une
    personne travaillant "sous pression", sous l'emprise de la colère, par exemple,
    prouve bien ceci. A certains moments, le système musculaire entier est tendu et
    aucun travail ardu n'est aussi épuisant qu'un accès de colère. Parfois il peut
    laisser le corps abattu durant des semaines.

     

    Q : Comment cela pourrait‑il être corrigé ?

     

    Par l'amélioration du corps du désir à
    travers le contrôle du caractère, ainsi qu'en épargnant le corps dense de la
    souffrance résultant des actions non maîtrisées du corps du
    désir.

     

    Q : Comment l'occultiste considère t‑il cette situation ?

     

    Du point de vue occulte, toute la
    conscience dans le monde physique est le résultat de la guerre constante entre
    les corps vital et désir.

     

    Q : Comment les deux corps diffèrent‑ils ?

     

    La tendance du corps vital est
    d'amollir et construire. Son expression principale est le sang, les glandes et
    aussi le système nerveux sympathique, ayant obtenu son entrée dans la place
    forte du corps du désir (muscles et système nerveux volontaire), lorsqu'il
    commençait à développer le coeur dans un muscle volontaire.

     

    Q : Quelle comparaison avec le corps du désir ?

     

    La tendance du corps du désir est
    d'endurcir et il a envahi le domaine du corps vital, prenant possession de
    l'humeur (mélancolie) et formant des corpuscules de sang blanc, lesquels ne sont
    pas les "policiers du système" comme le pense la science actuellement, mais des
    destructeurs.

     

    Q : Comment ceux‑ci affectent‑ils le corps ?

     

    Ils passent à travers les murs des
    artères et des veines, toutes les fois qu'une contrariété survient, et
    spécialement dans les moments de grande colère. Alors la ruée des forces dans le
    corps du désir enfle les artères et les veines et ouvre le chemin pour le
    passage des corpuscules blancs dans les tissus du corps où ils forment les bases
    pour la matière terrestre qui tue le corps.

     

    Q : Les émotions influencent‑elles la longueur de la vie ?

     

    A quantité égale de nourriture donnée
    à une personne sereine et joviale, celle‑ci vivra longtemps, heureuse d'une
    meilleure santé, et sera plus active, qu'une personne qui se tourmente et perd
    son sang‑froid.

     

    Q : Quelle en est la cause ?

     

    Parce que cette dernière fabriquera et
    distribuera à travers son corps davantage de corpuscules blancs que la
    première.

     

    Q : Est‑il possible de tenir éloignés ces destructeurs hors du corps ?

     

    Bien que cette destruction marche de
    façon constante, il n'est pas possible de rejeter tous les destructeurs ; si le
    corps vital avait un équilibre ininterrompu, il construirait encore et encore,
    usant toute l'énergie pour cette fonction.

     

    Q : Cela serait‑il peu souhaitable ?

     

    Oui, parce qu'alors il n'y aurait ni
    conscience ni pensée. Cela parce que le corps du désir contrôle et endurcit les
    parties profondes (intérieures) que la conscience développe.


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  • POUVOIRS

    Madame
    Héléna Blavatsky dans son ouvrage, La Doctrine Secrète, dit les phrases
    suivantes en ce qui concerne le karma :"Ce n'est pas, par conséquent, le Karma
    qui récompense ou punit, mais nous qui nous récompensons ou nous punissons
    nous-mêmes, selon que nous travaillions avec dont dépend l'harmonie en leur
    obéissant, ou en les enfreignant."

     

    Dans le
    livre Changements du Monde à  Venir, par le Dr. Et Mme Curtis, nous
    trouvons  ce qui suit au sujet des catastrophes:

     

     

     

    Lorsque
    les tempêtes, les tremblements de terre, raz de marée, éruptions volcaniques ou
    catastrophes d'autre sorte ont lieu,  beaucoup disent, 'Regarde l'œuvre de Dieu!
    Combien l'homme est insignifiant! Ceci est faux. Dieu n'a jamais provoqué une
    tempête ou une quelconque catastrophe. Elles sont toutes des évidences du
    pouvoir de l'homme. Si l'homme n'avait jamais envoyé  de pensées mauvaises,
    prononcé des paroles méchantes, des blasphèmes et des malédictions, l'aura de la
    Terre n'aurait jamais été aussi chargée de forces destructrices qu'une
    catastrophe est nécessaire  afin de les dissiper et de rétablir ainsi
    l'équilibre.

     

     

     

    Dans un
    ouvrage intitulé J'ai vécu sur  Deux Planètes, par Phylos le Tibétain, 
    il est dit:

     

     

     

    Le
    Karma est une pénalité pour la mauvaise action, et c'est la loi de Dieu; il ne
    connaît pas de réduction de paiement, n'accepte aucun prix de remplacement, mais
    est le gardien fidèle de la prison qu'est l'action de vie; quiconque y est jeté
    n'en sort pas avant d'avoir payé chaque dette. Prenez garde de ne pas mal agir,
    car vous devrez en supporter la sanction, et vous seuls. En vérité, la vie est
    assez longue pour acquitter la dette; 'il est préférable de ne pas en
    faire'.

     

     

     

    La
    guérison des maux de l'humanité est que les gens ressentent et expriment la
    sympathie et l'amour les uns envers les autres. Si les individus voulaient
    s'élever au plus haut de leurs enseignements religieux, ils pourraient bientôt
    changer leurs conditions de vie pour de meilleures. A travers les âges tous les
    grands maîtres religieux ont poussé les gens à s'accorder avec miséricorde les
    uns avec les autres et à être honnêtes et fidèles. La Bible Chrétienne montre le
    chemin et est véritablement le guide nécessaire. Pour ceux qui ressentent le
    besoin d'explication supplémentaire des mystères de la vie je suggère les
    Enseignements Mystiques et Occultes qui sont  diffusés par certains organismes
    en relation avec les sept écoles des Mystères Mineurs. Les peuples du monde
    occidental devraient suivre les enseignements de la Fraternité Rosicrucienne
    établis par Max Heindel.

     

    En
    relation avec  le sujet des catastrophes des nations, je vais vous parler des
    malheurs qui sont arrivés à des individus à cause de ce qu'ils avaient fait dans
    leur vie passée. Ceci nous donnera une plus ample compréhension de ce sujet
    important. Peut-être cette connaissance nous aidera t-elle à nous comprendre
    nous-mêmes et les autres et nous permettre d'être d'un plus grand service pour
    l'humanité.

     

     

     

    Un matin,
    un homme qui est un Aide Invisible sortit d'un train dans une ville orientale et
    commença à descendre la rue.  Peu après il rencontra un homme de couleur qui
    n'avait pas de bras. Ce pauvre homme était vêtu misérablement et semblait
    malheureux. Il demanda à l'étranger quelque chose à manger.

     

    "Où pouvez
    vous trouver quelque chose à manger?" s'enquit l'étranger.

     

    "Au
    dépôt", répondit le pauvre homme.

     

    Ils
    revinrent sur leurs pas et l'Aide commanda un déjeuner  pour l'homme et commença
    à le nourrir aussitôt que la nourriture fut apportée. Alors qu'il le
    nourrissait, des gens  qu'il avait rencontrés dans le train entrèrent dans la
    salle et le virent. Leur petit garçon  approcha de l'Aide afin de voir ce qui se
    passait. Les parents de l'enfant arrivèrent et invitèrent l'Aide chez eux.

     

    "Non,
    merci", répondit l'Aide. "Je suis en route pour un autre dépôt, afin de prendre
    un autre train et continuer mon voyage. K'ai rencontré cet homme et il m'a
    demandé à manger, et je le nourris".

     

    "Puis je
    vous aider?" demanda la dame "Vous êtes trop lent".

     

    La dame
    prit alors la fourchette et commença à nourrir l'homme sans bras et son mari
    s'assit à la même table. Après que l'homme eut fini de manger, l'Aide lui
    demanda comment il avait perdu ses bras.

     

    "J'aidais
    dans une ferme et un jour, mes bras se sont pris dans une batteuse et ils furent
    coupés au ras des épaules", dit l'homme.

     

    "Racontez
    nous votre histoire", dit l'Aide. "Joignons nos mains pendant que cet homme
    parle et peut-être apprendrons nous quelque chose".

     

    "Après
    avoir eu les bras coupés et être allé à l'hôpital", continua l'homme, "je
    voulais mourir, car je savais que j'aurais une vie difficile. Une voix me parla
    et me dit, 'Regarde en arrière, vieux roi cruel, et vois la misère et la
    souffrance que tu as causées en coupant les bras de tes esclaves. Bien que ta
    vie sera dure, tu ne mourras pas tant que tu n'auras pas souffert aussi
    longtemps que tes victimes. Ceci s'est passé il y a de nombreuses années, mais
    tu dois payer la dette.  Tes quatre partisans ont subi le même destin que toi le
    jour où tu as été blessé'"

     

     

     

    Après
    avoir raconté brièvement son histoire,  l'homme sans bras parla à l'Aide. 'Dites
    moi la signification de ce que j'ai vu et entendu ce jour là. Ai-je toujours
    vécu avant?"

     

    "Oui, tu
    as vécu de nombreuses vies auparavant," répondit l'Aide. Au moyen de la pensée
    il demanda à ce qu'on leur permette de voir la vie de l'homme lorsqu'il était
    roi. Ils découvrirent que cet homme était un roi Babylonien  et avait un grand
    nombre de gens sous sa coupe. Certains étaient de race blanche mais les esclaves
    étaient de couleur.  Il faisait travailler ces esclaves très dur et lorsqu'ils
    n'arrivaient pas à finir les tâches qu'il leur avait données, il demandait à ses
    hommes de leur couper les bras au-dessus du coude, et de s'en débarrasser pour
    qu'ils meurent. Quelques uns de ces infortunés furent dévorés par des bêtes
    sauvages. D'autres vécurent  de nombreuses années,  mais la plupart mouraient
    tout de suite.

     

    "Je suis
    dans cet état depuis dix ans," dit l'homme.

     

    'J'ai vu
    un autre homme sans bras dans la ville où je vis", lui dit l'Aide.

     

    Les
    voyageurs offrirent au pauvre homme un peu d'argent mais il le refusa. "Je ne
    veux rien parce qu'on peut me le prendre dans ma poche", dit il.

     

    Après
    cela  l'Aide rentra chez les parents du petit garçon, resta un peu de temps et
    les quitta pour prendre son train.

     


     

     

     

     

     

     

    Une nuit
    deux Aides passèrent près d'un lit de femme à l'hôpital. "Madame,  voudriez vous
    vous arrêter un moment?" demanda t-elle.

     

    "Je serai
    à vous dans quelques minutes", répondit l'Aide.

     

    Cette Aide
    parla de la femme à l'infirmière. "Elle a mille et une questions à vous poser au
    sujet de la religion," dit l'infirmière.

     

    L'Aide
     revint auprès de la femme malade et s'assit à côté de son lit. "Infirmière,
    puis je vous poser quelques questions," demanda la femme malade, et l'Aide dit
    "Oui".  "J'ai soixante ans et mon mari m'a abandonnée pour une femme plus
    jeune," dit elle. "Maintenant il a perdu son argent et je me suis rendu malade. 
    Pourquoi dois je souffrir ainsi?  J'ai été une femme fidèle pour mon mari, mais 
    nous n'avons d'enfants. Je ne pense pas avoir été traitée  de façon
    juste."

     

    "Personne
    ne vous a maltraitée", dit l'Aide. "Vous avez fait la même chose dans une vie
    passée lorsque vous avez été mariée. A présent vous devez prier pour être
    pardonnée et accepter ce qui vous est donné."

     

    "Pouvez
    vous me prouver cela?" demanda la femme malade.

     

    "Je ne
    sais pas si je le puis ou pas", répondit l'Aide.

     

    Elle  prit
    la main de la pauvre femme et commença à lui lire son passé. "Deux vies avant
    celle-ci, vous étiez une belle femme Crétoise" dit elle. "Vous étiez mariée à un
    homme et lorsqu'il devint âgé vous l'avez délaissé et avez trouvé un homme
    jeune. Alors vous avez connu des revers et êtes morte après avoir beaucoup
    souffert."

     

    Alors que
    l'Aide parlait, la femme malade se dressa sur son lit et les yeux et la bouche
    grands ouverts et parla  dans un murmure rauque. « Qu’est devenu mon
    époux ? »

     

    Alors elle
    le vit chez lui avec sa photo,  juste en face de lui. Il revenait du travail et
    pensait à elle.  Il était devenu riche mais ne s’intéressait à rien. Chaque soir
    il rentrait chez lui et s’asseyait là seul. Un soir il revint chez lui et prit
    son souper. Puis il s’assit sur une chaise à côté de la table et prit le cadre
    dans ses mains. La photo la montrait telle qu’elle était dans la vie, sauf
    qu’elle était plus jeune à cette époque.

     

    " Oh Dieu"
    dit il. "Je ne peux rester là plus longtemps", et sa tête s'affaissa et il
    mourut. L'Aide et la femme le virent  prendre forme  à côté de son corps
    physique et la scène s'arrêta.

     

    "Merci mon
    Dieu, je sais à présent, " dit la femme, "et je lui pardonne".

     

     

     

    L'Aide
     lui parla de la Loi de Cause à Effet et  de ce qu'elle devait faire afin
    d'avoir une vie et un foyer meilleurs. Elle vit au moyen de  la Conscience
    Jupitérienne que son mari dans cette vie avait été son époux dans la vie
    passée.  Ces êtres ne s'étaient pas rencontrés  avant cette vie lorsqu'elle
    était un homme.

     

    Après que
    la femme eut dit qu'elle lui pardonnait, elle retomba sur son lit. L'Aide appela
    un autre Aide qui travaillait avec elle.

     

    "Je crois
    qu'elle est morte",  dit l'infirmière régulière.

     

    "Observe
    son cœur et sa tête et vois s'il y a encore la flamme de vie",  dit L'Aide
    masculin.

     

    "Oui, je
    la vois," dit l'Aide. "Elle n'est pas morte. Elle s'est seulement
    évanouie".

     

    L'Aide
    masculin dit à l'infirmière que  sa patiente allait bien  et lui demanda de la
    laisser seule mais de la surveiller. Il lui dit qu'elle ne poserait plus de
    questions et serait une meilleure femme.

     

    L'Aide
    avait dit à la femme qu'elle avait besoin de savoir et si elle exécutait ce
    qu'on lui avait conseillé, elle ferait de bons progrès.

     

     

     

    Quelqu'un
    a dit, "Bien que les meules de Dieu écrasent lentement, elles  écrasent
    extrêmement finement." Si les gens en général connaissaient la loi du Karma,
     ils hésiteraient  souvent avant de faire du mal aux autres. Alors Il y aurait
    alors moins de problèmes et de souffrance dans le monde.

     

    Chaque
    chose que nous faisons n'est pas réglementée par le Karma. Nous avons le libre
    arbitre en beaucoup de domaines et nous pouvons engendrer de nouvelles causes
    pour le bien et pour le mal. Lorsque nous apprenons que nous sommes la cause de
    nos propres peines ou de nos joies, nous devrions nous efforcer de vivre nos
    vies davantage en harmonie avec les lois de Dieu et ferions un grand effort pour
    nous élever au-dessus des lois du  Monde Physique. Alors nous ne fabriquerions
    plus de mauvais karma qui devrait être  payé dans le futur. Lorsque nous sommes
    bons nous nous préparons à des bienfaits présents et futurs. Il y a de nombreux
    cadeaux tant spirituels que matériels que Dieu donne à ses enfants
    obéissants.

     

     

     

    Dans son
    livre Glanes d'un Mystique, Max Heindel, en parlant de la loi de Cause à
    Effet ou Karma, dit les phrases suivantes : "Il est manifeste que toutes les
    causes que nous établissons dans la vie ne verront pas leur récolte dans
    l'existence actuelle, et par conséquent il s'ensuit qu'elles doivent trouver
    leur moisson à un autre moment, ou alors la loi serait invalidée, une
    proposition qui serait aussi absolument improbable que la suspension de la loi
    de gravitation, car l'une ou l'autre créerait le chaos dans le
    cosmos".

     

     

     

    Ceci
    signifie que si la loi de gravité devait être suspendue, chaque chose serait en
    dehors de sa place et le chaos en résulterait. La gravité tend  à maintenir
    chaque chose à sa place propre. D'un autre côté, ceci ne s'applique pas à un
    Aide qui temporairement suspend la gravité afin d'aider une personne ou un
    animal.

     

    Je vais à
    présent vous dire ce qui eut lieu environ six ans entre un homme qui est un
    étudiant en occultisme et un Gnome qui l'avait visité. Alors que cet homme se
    tenait  au porche arrière de la maison où il vivait, un jour d'automne,  le
    Gnome apparut et lui parla. "Mon travail est presque achevé", dit
    il.

     

    "Que veux
    tu dire en parlant de ton  travail presque achevé"? demanda
    l'homme.

     

    "Nous
    avons peint les feuilles  de la plupart des arbres de cet endroit", dit le
    Gnome, "et les feuilles tombent et nous allons nous retirer pour
    l"hiver."

     

    "Que veux
    tu dire par se retirer pour l"hiver?" demanda l'homme.

     

    "Oh, nous
    descendons dans la Terre et là nous dormons  tout l'hiver", répliqua le Gnome.

     

    "Les
    arbres, l'herbe, et les Gnomes de la zone entière tempérée du nord se préparent
    pour le long sommeil de l'hiver".

     

    "Quelle
    est la cause des ouragans,  des tornades, des cyclones, et des catastrophes qui
    surviennent si souvent?" demanda l'homme. "Quel effet ont-elles sur la Terre?
    Causent elles de la souffrance à la Terre?"

     

    "Assurément, elles affectent la Terre," répondit le
    Gnome.

     

    "Comment?"
    demanda l'homme qui voulait un peu d'information.

     

    "Si tu
    tombes et écorches ton bras, ou ta jambe, ou ta tête,  ce serait douloureux,
    n'est ce pas?" demanda le Gnome. Maintenant il y a des traînards,  et il y a
    ceux qui ont échoué dans toutes les vagues de vie; en conséquence, ils agissent
    en obstacle au schéma d'évolution. Par ses manières, ses pensées, ses actions,
    l'homme force les Sylphes, les Ondines, et les Gnomes, à se rassembler en des
    points donnés de la Terre jusqu'à ce qu'ils  puissent ne plus être maintenus
    sous contrôle. La force de n'importe quel groupe d'Esprits de la Nature est la
    plus forte volonté de  défoncer et diriger,  entraînant la destruction dans leur
    sillage, qui dans un certain sens répare les torts générés par l'homme.

     

    "Ceci
    cause également de la souffrance à la Terre, à cause des arbres déracinés,  la
    terre chamboulée, les animaux et les humains tués. C'est comme un abcès  dans le
    corps cosmique  qui a atteint son apogée et attend maintenant le pansement de
    l'homme.

     

    Ceci est
    connu comme  reconstruction, comme le grand incendie de Chicago qui survint  il
    y a de nombreuses années. Après l'incendie, la reconstruction commença et la
    cité fut rebâtie sur une meilleure échelle qu'avant.

     

     

     

    "Ces
    conditions sur Terre et dans la Terre, générées par l'homme, causent la
    souffrance de la Terre. Lorsque l'homme  commence à réparer le dommage,  ceci
    agit comme un pansement appliqué sur une plaie".

     

    "A quelle
    profondeur vas tu dans la Terre?" demanda l'homme.

     

    "Je
    descends jusqu'à la troisième strate et je reste là jusqu'à ce que je me
    réveille au printemps, vers le 21 Mars, et alors mon travail commence. Je passe
    mon temps à rendre beaux les arbres, l'herbe, et tout ce qui pousse sur la
    Terre".

     

    Juste
    après cela le sage petit Gnome dit au revoir à son ami et s'en alla. Nous
    réalisons rarement que les Gnomes sont des Esprits de la Nature extrêmement
    sages. Ils sont plus sages que nous le sommes, ou peut être, jusqu'à ce que nous
    ayons éveillé le sixième sens latent qui est à l'état dormant dans la plupart de
    l"humanité, et pourra être développé par le sacrifice de soi et le service à
    l'humanité.

     

    En
    conclusion  j'utiliserai une lettre reçue d'un ami qui m'a donné la permission
    de transmettre l'information suivante sur la cause des conditions défavorables
    sur Terre aujourd'hui.

     

     

     

    "Quelle
    est cette Terre où nous vivons? Vous êtes vous arrêté afin de méditer sur ce
    sujet? Avez-vous considéré sérieusement ce qu'est la Terre et la raison de son
    existence? Vous pouvez répondre que la Terre est une planète, ce qui est assez
    vrai. C'est une planète parmi de nombreuses autres. Mais d'où viennent ces
    planètes? Sont elles de simples luminaires, exceptée la Terre, placés dans le
    ciel pour éclairer notre minuscule globe, ou bien sont elles juste arrivées là,
    et si oui, comment sont elles arrivées? Il serait intéressant d'étudier les
    diverses théories établies et les comparer.

     

     

     

    "Les
    scientifiques occultes sont d'accord sur le fait que le Soleil est la planète
    père-mère parmi toutes, et que de temps en temps il a projeté différentes
    portions de lui-même pour que les êtres habitant cette partie spécifique
    puissent être différenciés du reste et reçoivent  une instruction particulière
    en ce qui concerne leur développement évolutionnaire postérieur.

     

    Chaque
    globe éjecté du Soleil est sous la tutelle et la guidance d'un Esprit Planétaire
    dont le corps est la planète dont il a la charge spécifique
    d'habiter.

     

    Si Uranus,
    Saturne, Jupiter, mars, Mercure, le Soleil et la Lune ont chacun leur Esprit
    Planétaire,  n'est il  pas raisonnable de croire que la Terre a également un
    Esprit Planétaire?

     

     

     

    "L'Esprit
    Planétaire auquel chaque planète appartient a un ambassadeur  qu'il envoie à
    chacune des autres planètes. Les noms de ces ambassadeurs envoyés  à la Terre
    par les autres planètes sont les suivants :

     

    L'ambassadeur d'Uranus est Ithuriel; de Saturne, c'est Cassiel;
    de Jupiter, c'est Zachariel; de Mars c'est Samaël, de Vénus c'est Anaël; de
    Mercure c'est Raphaël; du Soleil c'est Michaël; et de la Lune, c'est 
    Gabriel.

     

    "Les noms
    des Frères Aînés sont aussi connus au moins, de tous les Initiés. Pourquoi alors
    l'existence de l'Esprit Planétaire, s'il existe un tel esprit, est il enveloppé
    de mystère? Pourquoi l'Esprit Christ doit il venir sur Terre chaque année et la
    pénétrer de Son énergie et de Sa vie? S'il existe un tel Esprit Planétaire, est
    il capable de sustenter la Terre?

     

     

     

    "Pensons à
    ces choses; méditons sur elles jusqu'à obtenir leur pleine signification, et
    puis essayons de réaliser  que ce que l'humanité pense, ressent et fait
    actuellement, et les forces qui sont générées par cela, affectent  les centres
    de force du corps désir de la Terre. Si l'humanité n'avait pas établi des forces
    contraires d'égoïsme, d'avidité, d'envie, de jalousie, et de désir de pouvoir,
    engendrant toutes les forces conséquentes négatives et destructives mentionnées
    auparavant—et qui peut renier que ces forces sont déchaînées dans le monde
    aujourd'hui? __considérons quelles terribles maladies doivent se manifester
    maintenant à l'intérieur du corps de la Terre.

     

    "Tout ceci
    étant exact, combien de temps pensez vous que la Terre va supporter cette
    pression? Ceux qui sont familiers  avec les véritables conditions savent qu'elle
    ne peut endurer ceci plus longtemps. Il est impérativement nécessaire de faire
    remarquer que toutes les perturbations sismiques sont une réaction évidente de
    la nature au tumulte dysharmonique causé par le mal, les pensées, sentiments et
    actes malsains de l'humanité, et que l'égoïsme et l'avidité de l'homme ont causé
    les corps malades de la race humaine.

     

     

     

    "Les
    perturbations sismiques, le résultat du corps malade de la Terre,  se sont accru
    de manière alarmante. Regardons les rapports concernant ceci depuis 1931. Tout
    comme  les pensées négatives et les pratiques viles  brisent les cellules du
    corps physique de l'individu, ainsi sont brisées celles du corps physique de la
    Terre en réponse aux pensées et actions viles de l'humanité en tant que tout. En
    d'autres mots,  ce que les mauvaises pensées et les vices font au corps de
    l'individu, à l'humanité en tant que tout, à travers les pensées et actions
    viles combinées, le font au corps de la Terre.  L'humanité a tant  cristallisé
    la Terre qu'elle a été éjectée du Soleil.

     

     

     

    "Plus tard
    une certaine portion de l'humanité cristallisa un lieu sur Terre à tel point,
    qu'avec ceux qui étaient responsables de sa condition, cette portion fut éjectée
    de la Terre sur ce qui est connu comme notre Lune.

     

    Ces êtres
    Lunaires, membres de notre propre vague de vie,  ont échoué. Ils sont sur le
    sentier  descendant  et sont perdus pour notre schéma actuel de manifestation.
    Si l'Esprit Christ n'était pas venu à nous comme Il l'a fait, une autre Lune
    aurait été éjectée à cette époque. Maintenant nous sommes à nouveau au bord
    d'une grande crise.

     

    "C'est
    pour cette raison que l'appel est envoyé à tous les étudiants occultes de "vivre
    la vie",  d'appliquer sérieusement dans leur vie quotidienne, sans la moindre
    réserve, en pensée, paroles et actions, les enseignements qui leur ont été
    donnés par l'Ecole de la Sagesse Occidentale, afin qu'ils montrent leur
    opposition à ce que survienne l'effondrement de notre civilisation actuelle, et
    qu'ils puissent établir des conditions nouvelles en tant que pionniers et
    leaders car c'est ce à quoi les préparent les Enseignements de la Sagesse
    Occidentale".

     

     

     

    Il y a
    plusieurs années ce même ami m'a envoyé un poème intitulé Le Rosicrucien.
    Je ne l'ai jamais vu édité et ne sais pas qui l'a écrit ou s'il a été publié ou
    non. Depuis mon ami est décédé et je ne peux savoir d'où il l'a
    obtenu.

     

     

     

    Récemment
    il me fut montré ce poème dans la mémoire de la Nature alors que mon corps était
    endormi et il me fut dit que cet ami aurait voulu que je l'utilise dans ce
    livre. Je l'ajoute à ce chapitre pour que vous puissiez avoir ce merveilleux
    poème à lire et à méditer.

     

     

     

     

     

    Le rosicrucien

     

     

     

    La brillance brûlant dans le cœur

     

    De la vie qui se manifeste à moi.

     

    La Rose des Cieux j'adore

     

    En transe sacrée d'Extase.

     

    Je suis un homme, comme tous les autres hommes
    dehors..

     

    Car personne ne perce le Voile

     

    Sauf celui qui est né du Feu et de l'Esprit.

     

    Un tel être vainc.

     

    L'air que je respire est pur délice,

     

    Ma nourriture est le pain céleste.

     

    Je connais le secret de la Lumière

     

    Qui brillait avant que le Monde soit.

     

    Le temps est  étranger à mon Seigneur

     

    Et l'espace un léger rêve en dissolution.

     

    Autour de moi s'étend le Tout Eternel

     

    Dont émane le Courant Cosmique.

     

     


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  • POUVOIRS

    La structure est triple



    Elle comprend les trois
    aspects suivants:



    ·        
    l'Esprit,



    ·        
    l'Ame ou Moi supérieur
    ou Soi,



    ·        
    la Personnalité ou Moi
    inférieur.



    Chacun de ces aspects
    est également triple et est détaillé ci-dessous.



    L'Esprit



    L'Esprit est un reflet
    de Dieu sous ses trois aspects connus dans le christianisme par:



    ·        
    le Père,



    ·        
    le Fils,



    ·        
    le Saint-Esprit,



    qui correspondent en
    ésotérisme aux trois principaux rayons:



    ·        
    1er rayon:
    Volonté ou puissance,



    ·        
    2ème rayon:
    Amour-Sagesse,



    ·        
    3ème rayon:
    Intelligence active.



    L'Ame



    L'Ame est un reflet de
    l'Esprit et présente trois aspects:



    ·        
    la volonté spirituelle,



    ·        
    l'intuition supérieure,



    ·        
    Le mental supérieur.



    La personnalité



    C'est l'homme sur le
    plan physique, avec ses trois corps:



    ·        
    le corps physique (qui
    est double, dense et éthérique),



    ·        
    le corps émotionnel ou
    corps astral,



    ·        
    le corps mental.



    Les sept plans du
    système solaire



    Il existe de nombreuses
    variantes de la structure du système solaire. Voici celle du Maître D.K.,
    organisée en 7 plans ayant chacun 7 sous-plans soit 49 niveaux au total:



    ·        
    le plan physique,
    comprenant 3 niveaux denses (solide, liquide et gazeux) et 4 niveaux
    éthériques,



    ·        
    le plan astral, dont
    les 5 premiers niveaux sont en relation avec le plexus solaire, et les 2
    niveaux supérieurs avec le centre cardiaque,



    ·        
    le plan mental, dont le
    1er niveau est seul accessible à une majorité de gens, utilisé pour
    penser, calculer, organiser, en relation avec le corps mental; le 2èmepermet une prise de conscience de la nature spirituelle de la vie; le 4
    èmeest en relation avec le corps causal ou véhicule de l'âme,



    ·        
    le plan de l'intuition,
    ou plan bouddhique ou plan christique,



    ·        
    le plan spirituel,



    ·        
    le plan monadique,



    ·        
    le plan divin.










    Bibliographie



    ·        
    "Initiation
    humaine et solaire", du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
    trust



    ·        
    "Lettres sur la
    méditation occulte", du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
    Trust




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  • LUMIERE

     

    En direction de la
    Lumière

    Un monde pensé et vécu
    autrement



    André Malraux a dit
    "Au 21ème siècle, je n'exclue pas la possibilité d'un événement spirituel
    à l'échelle de la planète". Cela sous-entend une mise en cause du monde
    matérialiste dans lequel baigne la plus grande partie de l'humanité. Vivre
    autrement est donc une préoccupation d'un certain nombre de personnes, nombre
    encore faible aujourd'hui, mais en constante augmentation.

    Chercher la lumière

    Des millions d'hommes et de femmes cherchent la lumière.. Chacun à sa
    manière, en peignant ou contemplant simplement un coucher de soleil, en
    composant une symphonie ou seulement en écoutant le murmure d'un ruisseau, le
    chant des oiseaux, en écrivant un roman ou plus modestement en lisant un poème,
    en montant au sommet des Alpes ou de l'Himalaya ou plus humblement en
    empruntant un chemin de grande randonnée, en affrontant les mers et les océans
    ou en méditant dans la forêt, en priant le soir dans son lit...

    Si vous êtes de
    ceux-là, vous avez déjà fait un petit ou un grand bout de chemin en direction
    de la lumière. Vous devez alors la répandre autour de vous. Car ce trésor est
    pour tous, pour tous ceux qui le veulent, mais qui parfois ne trouvent pas la
    direction.
    Donnez les éléments pour que la route ne vienne pas de vous mais de l'intérieur de votre interlocuteur.

    Beaucoup de chercheurs de lumière trouvent la réponse à leurs questions
    dans certaines des grandes religions du monde.
    Si vous vivez réellement une vie spirituelle qui correspond à vos attentes,
    alors tout est bien pour vous.



    Si vous préférez une forme de service, d'action, d'engagement, sachez que
    la Terre a besoin d'hommes et de femmes oeuvrant pour l'évolution de
    l'humanité; le Maître D.K.a annoncé au début du 20
    ème siècle "l'existence du nouveau
    groupe des serviteurs du monde, constitué d'un immense groupe de travailleurs
    efficaces (conscients ou non) entre l'humanité et la Hiérarchie spirituelle de
    la planète".

     

    Les différents plans de
    conscience

     

    La tradition chrétienne
    voit en chaque homme un triple aspect : le corps, l'âme et l'esprit. Cette
    division, déjà (trop) subtile pour les matérialistes, est cependant
    insuffisante pour comprendre l'évolution de l'homme dans son cheminement vers
    la lumière. En particulier, le corps est vu comme un élément matériel unique.

     

    Les hindous ont une approche plus intéressante, admettant l'existence de
    plusieurs plans de conscience, variables selon les courants, et que
    l'ésotérisme moderne a repris, au nombre de sept : plan physique, plan astral
    (ou émotionnel), plan mental, plan bouddhique (ou plan de l'intuition), plan
    spirituel (ou plan atmique), plan monadique, plan divin. Ces plans sont
    eux-mêmes divisés en sept sous-plans (il y a des variantes), pouvant être
    regroupés en sous-plans inférieur et supérieur.
    A ces plans correspondent des corps (le mot corps étant pris dans un sens élargi) : corps physique dense, corps physique éthérique, corps astral, corps mental, corps causal ... les suivants, corps bouddhique, spirituel, atmique, divin, faisant l'objet de variantes selon les diverses "écoles" orientales.

    Le corps éthérique qui est le double du corps physique sur un plan plus subtil, est une réalité quotidienne pour qui pratique une ou plusieurs des nombreuses techniques de guérison énergétique.

    L'aura d'une personne est constituée par l'énergie subtile qu'elle rayonne; plus elle est étendue, plus la personne est évoluée.

    La conscience du plan physique est liée à la matière, celle du plan astral
    est associée aux émotions et aux désirs, celle du sous-plan mental inférieur
    est le domaine de la pensée, du raisonnement, dont le niveau va de faible à
    très haut selon les individus ; la conscience du sous-plan mental supérieur
    dépend de l'évolution de l'être; la conscience des corps suivants n'est qu'à la
    portée d'êtres hautement évolués à divers stades dont il sera question plus
    loin.

     

    Concernant ces plans, il est essentiel de différencier la conscience de la
    maîtrise. Prendre conscience d'un corps est une chose, le maîtriser en est une
    autre.

     

    L'âme et l'évolution
    humaine

     

    Le règne humain est
    composé d'âmes, toutes reflets de l'Etincelle divine (ou soi, ou encore esprit
    dans le sens chrétien), mais selon différentes caractéristiques, appelées rayonsd'âme, immuables, au nombre de sept. Chaque âme s'incarne, à maintes reprises, au cours de nombreux siècles, dans une série d'existences, selon différentes caractéristiques, variables d'une incarnation à l'autre, appelées rayon de personnalité, rayon de corps mental, rayon de corps astral et rayon de corps physique, au nombre de sept chacun. Des intervalles de temps plus ou moins longs séparent ces incarnations. Pendant des siècles, les incarnations se poursuivent sans intérêt de la part de l'âme.

    Progressivement, les corps, tout d'abord le corps physique (dense et
    éthérique), puis le corps astral et enfin le corps mental, s'affinent. Puis une
    lumière naît et lorsqu'une certaine fréquence est atteinte, l'âme tourne son
    attention de plus en plus souvent vers son reflet, la personnalité, en
    l'imprégnant. La personne change alors totalement et élargit son champ de
    réflexion ; elle commence à s'intéresser à tout ce qui a occupé sa vie.

     

    Elle se prépare ainsi à la phase d'initiations,
    s'échelonnant sur une dizaine de vies, des siècles durant, aboutissant
    finalement à la dernière incarnation physique: à la 5ème initiation,
    l'individu est alors un Maître de
    sagesse ou Maître ascensionné. Il ne lui est plus nécessaire de faire de
    nouvelles expériences sur la Terre, il fait partie du règne surhumain, un autre
    travail ne fait que commencer pour lui.

     

    Le Plan d'évolution qui existe sur Terre, progressivement dévoilé aux
    initiés selon leur degré, est totalement contrôlé par les Maîtres dont la
    charge est de le mettre en oeuvre.

     

    Ainsi, au plus profond de chaque homme demeure une lumière, qui n'attend
    que l'opportunité de rayonner, lorsque l'alignement de la personnalité avec
    l'âme le permet.
    Dès que l'homme entre en contact avec son âme, inévitablement il souhaite trouver une forme de Service, parce qu'il est dans la nature de l'âme de servir. L'âme cherche à plier la personnalité afin qu'elle devienne un véritable reflet de sa propre nature

    Saï Baba a
    dit "Aujourd'hui l'homme est à la recherche de Dieu alors qu'il est
    partout. Vous êtes vous-mêmes Dieu". Lorsque l'homme en prend enfin
    conscience, il réalise que la séparation (que certaines religions ont cultivée)
    était la cause de toutes les souffrances et de toutes les limitations des
    hommes dans leurs vies.

     

    Les enseignements
    fondamentaux

    Les textes sacrésdes grandes religions sont des références pour l'humanité.

     

    Mais il faut attendre 1888, pour qu'Helena Blavatsky,
    une très grande initiée, révèle pour la première fois dans La Doctrine Secrète(dont on a dit qu'Einstein possédait un exemplaire), l'existence des Maîtres et de la Hiérarchie "installée" sur le plan éthérique à

    Shamballa,
    dans le désert de Gobie.
    Entre 1919 et 1949, l'un de ces Maîtres, le Maître
    Djwal Khul ou Maître D.K.,
    dit encore le "Tibétain", dicte par télépathie supérieure à Alice Bailey, une grande
    initiée, un enseignement de quelques huit mille pages. Cet enseignement
    s'adresse, il faut le dire, aux hommes et femmes ayant pris ou s'apprêtant à
    prendre le chemin de l'initiation, ayant atteint un stade où il leur est
    possible de répondre plus ou moins à la lumière de l'âme. La prise de
    conscience de ce qui se cache derrière les apparences est possible pour tous
    ceux qui sont prêts à l'absorber. Les lois qui gouvernent l'existence sont
    détaillées: la loi du karma (ou loi de cause et d'effet), la loi de renaissance
    (réincarnation), la loi de l'innocuité (gouvernant l'établissement de relations
    justes) et la loi du sacrifice (loi d'évolution).
    Un autre enseignement, l'Agni Yoga, moins connu, a été transmis à Helena
    Roerich,
    autre très grande initiée.



    Plus récemment, depuis une trentaine d'années environ, un peintre
    britannique, Benjamin Creme, est
    en contact télépathique supérieur avec un Maître de Sagesse. Il diffuse un
    enseignement dans la continuité de l'oeuvre d'Alice Bailey, avec un langage
    très abordable, sur le retour du Christ (désigné par Maitreya, nom oriental
    donné au Christ), sur une forme de méditation tournée vers le service, et sur
    les diverses facettes de l'évolution humaine. Par l'intermédiaire de son
    Maître, il a indiqué le niveau d'évolution ainsi que les rayons d'âme et de
    corps de près d'un millier d'initiés.



    Il ne faut pas confondre ces enseignements, venant
    des Maîtres, sur le plan mental supérieur, et reçus par des initiés de haut
    niveau, avec ceux des médiums, recevant leurs messages sur le plan astral.
    Dans ce dernier (les Maîtres n'y travaillent pas), les informations les plus
    contradictoires circulent, allant de insignifiantes à très bonnes, de
    personnelles à universelles, selon le niveau des entités désincarnées qui
    "travaillent" dans les différents sous-plans et le niveau d'évolution
    des médiums.

    Bibliographie

    ·        
    "Abrégé de la
    Doctrine Secrète" de H. Blavatsky, éditions Adyar



    ·        
    "Réfléchissez-y",
    compilation des oeuvres du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions Lucis
    trust



    ·        
    "La mission de
    Maitreya", tomes I, II et III, de Benjamin Creme, éditions Partage
    publication.



    ·        
    "L'homme à la
    conquête de sa destinée", de Mikhaël Aïvanhov, éditions Prosveta.




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