-
Il y a de nombreuses années, le physicien renommé Albert Einstein disait que la quatrième
dimension de l’espace était le temps. Les trois premières dimensions de
l’espace sont bien sûr la longueur, la largeur et la hauteur. Le mot
dimension signifie mesurer dans une direction particulière. Le temps
n’est pas une dimension spatiale. Il est un continuum qui manque de dimensions
spatiales. Il est simplement un système de ces relations que tout événement a
avec tout autre en tant que passé, présent, ou futur.Le système de temps avec lequel nous sommes le plus familiarisés est la durée de rotation
de l’axe de la Terre pour une rotation complète de 360 degrés. Ce que nous
appelons un jour de temps. Chaque 15 degrés de rotation de l’axe représente une
heure de temps dans ce système.Maintenant je vous demande, quelle est la véritable quatrième dimension de l’espace ? Selon
Max Heindel, la quatrième dimension de l’espace est une propriété de la matière
appelée « interpénétration » (passage à travers). C’est l’aptitude de la matière
la moins dense à interpénétrer et aller à travers la matière qui est beaucoup
plus dense. Le Monde Physique consiste en une région de matière dense appelée
la Région Ethérique. La Région Chimique est faite de solides, de liquides et de
gaz auxquels nous sommes familiers. La Région Ethérique est faite de quatre
densités d’éther connues comme éther chimique, éther vital, éther lumière et
éther réflecteur. Il devrait être aussi établi que les atomes de la Région
Ethérique vibrent à une vitesse bine plus supérieure que ceux de la Région
Chimique. La combinaison de la matière moins dense avec une vitesse
vibrationnelle atomique plus élevée permet ce qui est connu comme
« interpénétration ».Max Heindel disait également que l’homme a plus qu’un corps. Il a un corps physique
dense, un corps éthérique, un corps désir, et un corps mental. Cet article ne
débattra que brièvement du corps éthérique et de sa relation au corps physique
dense.Selon Max Heindel, le corps éthérique interpénètre le corps physique dense et est une
réplique du corps dense physique atome par atome, excepté pour une différence
majeure. Si le corps physique dense est mâle alors le corps éthérique est
femelle et vice versa. Le corps éthérique fournit la vitalité au corps dense
et permet à ses différentes parties de se mouvoir. Si le corps physique dense
n’était pas interpénétré par le corps éthérique, le mouvement et la croissance
de nos diverses parties physiques seraient impossibles.En tant que matière physique, l’éther est sensé connaître les lois naturelles qui
gouvernent les autres substances physiques. En outre, d’autres lois,
actuellement inconnues de la science matérielle, gouvernent les phénomènes
éthériques, incluant la lévitation. Il suffit seulement d’une faible extension
de la vue physique pour voir l’éther. La vue éthérique dépend de la sensitivité
du nerf optique. La vision spirituelle n’est pas le même que la vision
éthérique. Ceci est occasionné par le développement des pouvoirs vibratoires
dans deux petits organes dans le cerveau. Ces organes sont appelés le corps
pituitaire et la glande pinéale.Quiconque doué de vue éthérique peut voir à travers un objet de manière similaire à un
appareil à rayons X. Il voit en premier la partie antérieure de l’objet, puis
la structure interne et finalement, la partie postérieure de l’objet. Avec une
totale vision éthérique, une personne peut voir à travers les montagnes et la
terre elle-même. Il doit absolument être noté que la vision éthérique ne
s’accorde qu’une seule couleur, le pourpre.L’évidence
physique qui indique que le corps éthérique existe est la
suivante :1)
Les gens possédant la vision éthérique peuvent voir le corps éthérique
s’étendant hors du corps physique jusqu’à 2 à 4 cm.2)
Le Dr Thelma Moss a fait des travaux de recherche à UCLA sur des
plantes en utilisant la photographie Kirlian. Ce travail de recherche a
montré qu’une plante ayant une partie de feuille coupée indiquait une légère
essence demeurant là où la feuille avait été enlevée. Oui, les plantes, les
animaux et les êtres humains ont des corps éthériques.3)
La plupart des humains ont expérimenté l’engourdissement dans un bras
ou une jambe à un moment ou à un autre. En frottant ou bougeant le membre
affecté, l’engourdissement disparaîtra peu à peu. L’engourdissement est
provoqué par une partie du corps éthérique de la personne s’étant éloignée du
corps physique. Normalement, le corps éthérique et le corps physique
s’interpénètrent et sont correctement alignés.4)
Certaines personnes ont photographié avec succès des images de
fantômes. Une image de fantôme est la photo du corps éthérique d’une personne
sans le corps physique dense. Lorsqu’une personne décède, ses corps physiques et
éthériques se séparent et se dégradent simultanément. Si la mort a été causé
par un suicide, alors le corps physique se décompose et la personne continue à
vivre dans son corps éthérique sur le plan éthérique jusqu’à ce que le moment
prévu pour la mort arrive. Elle souffre durant ce temps d’un sentiment terrible
de vide, parce qu’il lui manque le corps physique. Son corps fantôme (corps
éthérique) est capable de passer à travers la matière du Monde Physique telle
que les maisons, les immeubles, etc.En conclusion, j’aimerais dire qu’il est plus qu’évident qu’une quatrième dimension
existe ; cependant, ce n’est pas encore le moment. Max Heindel a déclaré dans
ses écrits qu’il y a au moins sept dimensions dans le Cosmos et qu’elles
s’interpénètrent les unes les autres. Ces sept dimensions sont remplies de
différentes formes de vie.
votre commentaire -
Aucun jour férié qui s’appelle lui-même “Thanks giving—Fête des Grâces” ne peut
être purement profane—non si ce jour on donne des cadeaux. Car le remerciement a
un objet. Il peut être seulement implicite. Il peut ne pas être reconnu. Mais là
il l’est. Et tous les objets protègent Un, servent ce Un, Qui est le Dieu
immédiat. Nous pouvons remercier nos amis, la terre, le temps, notre santé, ou
notre bonne fortune. Ce sont toutes des causes contingentes ou des bienfaits. Il
y a la Première Cause sans cause, pure Bienfaisance, l’Alpha de notre vie. Dans
le remerciement, nous indiquons notre identité avec le Christ en tant qu’Omega.
Et l’Adoration, le cœur sacré du remerciement, est la clef pour parvenir à cette
identité.Tous les jours fériés Américains ne
sont pas des jours saints. Un d’entre eux commémore la fin de la guerre ; deux
honorent les présidents Américains ; un autre paie le tribut à un champion de
droits civils ; un autre encore célèbre le travailleur Américain. Le Jour des
Grâces, bien que s’élevant de circonstances uniques historiques, partage une
impulsion commune avec les plus grandes sociétés qui sont à la fois agraires et
théistes.Pour prendre un exemple, les
Israélites instituèrent la Fête des Tabernacles pour commémorer et remercier
pour leur moisson. Aussi appelé le Festival des Tentes, ou Fête des Tabernacles,
(Souccoth), durant cette longue célébration d’une semaine, de nombreux Juifs
voyagent vers Jérusalem de toutes les régions de la Méditerranée, apportant des
portions de leurs produits les plus fins, pour donner aux prêtres du Temple. Ce
que Jéhovah a donné, ils en redonnent une partie. Le nom de Festival dérive des
tentes (Tabernacles) ou huttes faites de branches d’arbre que posaient
les Israélites à la mémoire de leur séjour de quarante ans dans le désert du
Sinaï, protégés par Dieu. Comme Jéhovah dit à Moïse, le peuple “vivra dans des
tentes pour sept jours … que ta génération puisse savoir que J’ai fait vivre le
peuple d’Israël sous tentes lorsque Je l’ai fait sortir de la terre d’Egypte”
(Lev. 23 :42-43).Les Pèlerins lancèrent le Jour des
Grâces en Amérique en 1621. Ils savaient à qui leurs mercis étaient dus. Ils
baignaient dans la piété religieuse. Pourtant Thanksgiving n’est devenue fête
nationale que par les efforts sans relâche de Sarah Hale, une descendante des
Pères Pèlerins, qui persuada Abraham Lincoln de publier une proclamation pour
l’observance du Jour des Grâces en reconnaissance des nombreuses bénédictions de
cette République.Comme les anciens Israélites étaient
des pèlerins voyageant vers leur terre promise, ainsi les étudiants actuels en
science spirituelle sont aussi des pèlerins voyageant vers une destination
spirituelle, qui ont fréquemment l’occasion de remercier. En équivalence moderne
aux Tabernacles, les huttes ou tentes sont nos corps physiques, le fruit de la
récolte de nos vies antérieures. Pour le pèlerin moderne le festival des tentes
est plus fluide, plus continu—c’est une observance quotidienne, idéalement, de
tous les instants.Les êtres humains assument leurs corps
physiques dans le but de se développer, se nourrir, amasser de la connaissance,
des aptitudes, et des pouvoirs que seule une existence dans des corps terrestres
peut donner. Lorsque le temps alloué à ce projet est complet, la moisson de vie
est glanée. Il n’y a rien de cruel à propos du moissonneur et sa faux
symbolique, le moissonneur saturnien qui coupe la corde d’argent. Il est le
hiérophante distribuant la moisson de la vie entière, quand nous offrons et
sommes la récolte de notre séjour entier dans le monde physique.La tendance résiduelle, pour
l’aspirant spirituel, à dévaluer l’expérience terrestre sur son entrée initiale
dans les mondes non physiques sera rapidement et irrésistiblement corrigée.Il réalise que sans l’expérience dans
la réalité visible il est totalement impuissant dans cette autre réalité
invisible—car à la fois la vision des mondes supérieurs et l’aptitude à y
fonctionner sont fondés en premier lieu sur la vie maîtrisée dans les mondes
visibles. Pour voir dans les mondes invisibles on doit d’abord être capable de
voir correctement dans le monde visible. Pour les humains le monde physique est
le terreau des mondes supra physiques.Si le grain de blé ne tombe en terre
et meure, il ne peut renaître. Vu que, celui qui, à tout prix, voudrait sauver
sa vie (physique) perdra plus que son bénéfice spirituel. Mourir rend la terre
fertile pour renaître, pour la nouveauté en esprit. La Pentecôte a été rendue
possible par la Crucifixion. Les dons du Saint Esprit tombés sur les Apôtres
furent la moisson d’un sacrifice cosmique, la récolte d’une souffrance non
méritée pour les péchés de l’humanité en un holocauste du don de soi divin.Au moment où la corde d’argent se
brise, la base pour une nouvelle incarnation, la plantation d’une nouvelle vie,
a déjà été rassemblée. Elle sera appliquée, ordonnée, élaborée, et
spirituellement reconstituée dans les mondes célestes. La moisson fournit la
nourriture de l’âme pour le métabolisme spirituel suivant entre la mort et une
nouvelle incarnation terrestre. Ainsi la richesse de cette expérience de vie
sera l’héritage que nous léguons à notre être incarné futur.L’essai de ce qui est récolté prend
place durant la rétrospection panoramique suivant immédiatement la mort. Cet
inventaire conscient détermine quel rapport de l’âme est transmis aux Mondes du
désir et de la Pensée, pour déterminer la qualité et la vigueur des germes
spirituels pour les nouveaux instruments terrestres de l’égo.Vivre ésotériquement est transcender,
en premier lieu en pensée, et éventuellement en pleine conscience d’esprit, les
restrictions de temps et d’espace. L’étudiant Rosicrucien pratique les
activités de plantation de l’âme et de moisson de l’âme sur une base
quotidienne. Il plante vers son futur être durant la vie éveillée dans le corps
physique à travers les actes intentionnels de pensée juste, sentiment juste, et
volonté juste. Chaque nuit il rassemble mentalement et amasse dans le grenier
de sa mémoire les résultats de ses activités diurnes. Tout comme un technicien
en contrôle qualité sur une chaîne d’assemblage, il se concentre sur le passage
des événements du jour avec un œil intérieur observateur, séparant le mauvais
grain du bon et le brûlant dans le feu de la conscience.Une règle générale du fermier
saisonnier à la main verte est de planter à la nouvelle lune et récolter lorsque
la lune est pleine. Ainsi fait l’aspirant qui travaille la terre des champs de
son âme. Cette pratique fut instituée en premier avec les observances de la
nouvelle et pleine lune dans l’Ancien Tabernacle dans le Désert. Les actions
faites à la première quinzaine dans le corps étaient alors apportées au saint
Lieu et un extrait spirituel était fait des pains quotidiens des expériences
élaborées. Cet extrait était symbolisé par la fumée de l’encens, la quintessence
des pains de propositions, qui étaient tous deux offerts en remerciements au
Seigneur, qui est le Dieu rencontré par le Candidat dans le Saint des Saints,
exprimé par les mots, “Moi et Mon Père sommes Un”.Comme l’arôme du pain de proposition
est seulement la moisson que l’esprit humain emporte dans les mondes célestes,
il est clair qu’une grande partie de notre expérience terrestre n’est pas
nourrissant spirituellement. Une expérimentation intéressante pourrait être
conçue pour mesurer toutes les substances (solides, fluides, et gaz) pris et
éliminés du corps humain dense. La somme de chacun se trouverait être quasiment
équivalente. C’est à dire, le maximum du pain que nous ingérons quotidiennement
devient cendre ; très peu est retenu par le corps. La capacité des saints
pratiquement de rien mais de la “parole” de Dieu, de la nourriture éthérique,
préfigure le temps où nous respirerons notre nourriture, cette respiration
nutritive sera élaborée par la glande pituitaire.Nous sommes plantés en ce monde,
enracinés dans le sol de l’expérience physique pour que la fleur et le fruit des
facultés spirituelles puissent être développées. Et ceci ne peut prendre place
qu’ici. Non dans le ciel. Dieu ne peut nous le donner. Nous le donnons plutôt au
Dieu macrocosmique et au Dieu dans notre être individuel.Nous restons liés au monde jusqu’à ce
qu’il ne nous engage plus, jusqu’à ce que nous ayons développé à l’intérieur de
nous-mêmes chaque qui puisse ici être acquise. Nous pouvons être seulement des
collaborateurs utiles dans d’autres mondes en acquérrant les facultés requises
dans ce monde physique. Nos vies et expériences antérieures sont les récoltes
dont les fruits nourrissent et fortifient nos efforts présents, rendant possible
non une simple immortalisation, mais une amélioration avantageuse, la
spiritualisation de notre conscience.Telle est la vision humaine. Mais que
dire de Dieu et des hôtes des Etres célestes ? Notre remerciement est nourriture
pour les dieux, leur ambroisie. Notre expérience est le nutriment pour les
Hiérarchies créatrices qui ont rayonné la substance de leur être véritable vers
l’humanité. Ainsi sommes nous constitués. Nous sommes des condensations des
forces cosmiques, nous sommes de la lumière d’étoiles cristallisée. Nos énergies
tirent leur origine dans les impulsions célestes. Ce que nous faisons de ces
énergies, notre diffusion de ces forces dans les domaines du comportement
humain, a un impact cosmique, favorisant l’évolution de tous ces Etres qui
participent à “l’expérience humaine”.Cette symbiose humaine-suprahumaine
explique le fait occulte qu’alors que la conception ‘soleil centré’ de Copernic
sur le cosmos est correcte d’un point de vue matériel, celle de la
‘terre-centrée’ de Ptolémée sur l’univers est vraie pour ces mondes au-delà du
plan physique. La croissance de l’humanité dans la conscience spirituelle avance
l’évolution des pouvoirs cosmiques.Puisque les plantes grandissent par la
vertu des forces éthériques, elles peuvent seulement se régénérer en étant
bénies, dans une position symbolique des mains, par l’approche des forces du
Monde du Désir, qui initient le processus de floraison et de fructification et
la formation du germe en résultant. Ainsi en est-il avec les humains. Nous ne
vivons pas seulement de pain, ni, comme l’homo sapiens, du pain de
pensée, ou manas. Notre régénération requiert l’esprit de vie ;
spécifiquement, la vie du Christ décrite dans le Prologue de l’Evangile de Jean
comme la vie du Verbe, qui est la lumière du monde.Si nous humains faisons la moisson du
soleil visible pour notre vie matérielle, pour notre bien-être spirituel nous
faisons la moisson de l’Impulsion du Christ. Et c’est Impulsion a inoculé
l’entière substance de cette planète. Au-delà des éons du temps, depuis la Chute
de l’homme dans la génération, le champ de la terre était devenu de plus en plus
insupportable pour contacter les mondes de l’Esprit. Mais à travers le sang
revivifiant de Jésus Christ crucifié, la sphère de la terre a été une fois de
plus rendue fertile pour la réalisation de l’expérience spirituelle dans une
conscience pleinement éveillée.De nombreuses paraboles d’Evangile
sont basées sur des métaphores fondamentales qui décrivent vivement et
puissamment la dépendance à la vie du Christ. Il disait, :“Je suis la vigne.” Il
disait aussi, “Je suis le pain de vie”. Ces deux propos identifient le repas du
monde, par lequel le corps et l’esprit de l’humanité et sa terre sont
continuellement rajeunis. Le parallèle entre un fermier travaillant la terre et
le Christ cultivant l’âme réceptive est développé par le poète Anglais John
Masefield vers la fin de son long poème “La Grâce Eternelle” :O yeux patients
qui regardez le but,O Laboureur de
l’âme du pécheur.O Jésus,
conduis le soc profondPour frayer un
chemin à mon être vivant dans la torpeur …Et comme je transportai les mottes de terre à
partLe Christ
serait, labourant dans mon cœur,A travers la
herse et les racines amèresA travers tous
les fruits pourris de ma mauvaise vie…Et nous
marcherons dans un champ sarclé,Et raconterons
le produit de la récolte dorée,La maïs qui
fait le pain sacréPar lequel
l’âme de l’homme est nourrieLe pain sacré,
la nourriture sans prix,La grâce
éternelle, Christ.Le Paradis Biblique est dépeint comme
un jardin d’auto sustentation dans lequel Adam et Eve eurent l’agréable tâche
de rassembler sans efforts ses fruits. Ceci décrit, une existence passive, si
idyllique. Vivant dans la conscience éthérique ininterrompue, l’Humanité
Edénique n’était pas consciente de la mort, et était en continuelle communion
avec les dieux. Aiguillonnés vers la volonté obstinée et le comportement
égoïste, à travers l’infusion des influences Lucifériennes, l’homme primitif a
récolté un fruit interdit, résultant en une chute propice vers la conscience
matérielle—une bénédiction voilée, étant l’opportunité de connaître la liberté à
travers la connaissance du bien et du mal, et de choisir sa propre destinée dans
une conscience pleinement éveillée.La maladie et la mort expriment le
fait que le monde suprasensible originel de l’humanité primitive atteignait un
point au-delà duquel il ne pouvait plus progresser par lui-même. La mort
universelle l’aurait dépassé s’il n’avait pas reçu une impulsion nouvelle. Des
débris d’une mort, un monde rigide a fait développer les germes d’un nouveau. La
partie pourrissante du vieux monde adhère à la nouvelle vie bourgeonnante venant
de lui, tout comme une nouvelle vie dans le corps physique est immédiatement
compensée par le processus anti-vie. Ainsi progresse lentement l’évolution.La crucifixion est une expression du
conflit entre les forces éthériques donneuses de vie et les impulsions du désir
de détruire la vie, dont l’interaction crée la conscience. Le corps physique
humain comprend les résidus du vieux monde, mais avec cette protection le germe
d’un nouvel être est développé qui vivra dans le futur.La tâche de l’homme est précisément de
rassembler les fruits du mortel pour l’immortel, ou, pour utiliser le langage
de l’Apôtre Paul, du terrestre nous extrayons une quintessence pour le céleste.
Le corruptible est le terrain pour la culture de l’incorruptible. Voici la
métaphore de l’alchimie spirituelle, pour l’auto transformation Chrétienne. Nous
avons en nous les éléments du monde pourrissant, mais nous pouvons casser leurs
pouvoir par des éléments nouveaux immortels venant à la vie en nous. En effet,
nous pouvons remercier le mortel, le monde mourant pour les pouvoirs qu’il nous
encourage à découvrir, tout comme nous pouvons remercier notre douleur et notre
souffrance personnelle qui se développent en une moisson de sagesse. Oui, la
souffrance est une conséquence des méfaits et actes manqués passés. Mais elle
est aussi une cause qui aura des effets fructueux. Elle donne l’occasion du
discernement et de l’ennoblissement. C’est un purificateur, un concentrateur, un
guide, un aiguillon, pour aller vers Dieu. La maladie elle-même peut être
considérée comme l’efflorescence des parties mourantes du passé. Le fruit amer,
peut-être. Mais aussi le moyen par lequel l’intégrité spirituelle est restaurée
et transfigurée.Parmi les nombreuses paraboles
agricoles dans les Evangiles, la parabole du semeur est spécialement appropriée
à la ligne de conduite que nous poursuivons. Dans l’extension de cette métaphore
nous pouvons naturellement être enclins à nous identifier avec le bon terrain
qui produisait du fruit. Mais peu sinon aucun d’entre nous ne sont pas en ce
moment si préoccupés avec les soucis matériels que le verbe créateur toujours
résonnant ne peut prendre racine dans notre conscience. De façon analogue,
chaque fois que nous prenons position irrationnellement sur un sujet, ou sommes
abusés par l’aspect extérieur d’une personne ou d’un problème, le germe de la
compréhension créatrice et une nouvelle opportunité pour la croissance de l’âme
tombe dans le sol rocheux d’un cœur dur ou d’un esprit fermé. Dans la ferveur de
l’enthousiasme momentané nous pouvons adopter une vérité spirituelle seulement
pour la laisser privée d’attention ultérieure, et ainsi elle se dessèche et
périt. Les vérités au sujet du royaume des cieux peuvent être mises au rebut par
les mauvaises herbes vigoureuses de la pensée matérialiste ou être consommées
par les oiseaux qui représentent le scepticisme railleur, ou éparpillées par les
giboulées passagères d’une simple curiosité.La parabole de l’ennemi qui sème
l’ivraie se réfère à ces esprits qui aspirent à atteler la pensée humaine à
leurs propres desseins, et dispersent constamment leurs pensées devant l’œil de
notre esprit pour écarter et détourner notre légitime progrès. Généralement,
moins nous sommes conscients et éveillés, plus nous laissons le terrain de
notre conscience sans défense pour recevoir cette ivraie. Voilà la signification
de l’ennemi semant à la nuit, ou à ces moments où nous ne sommes pas vigilants
et spirituellement avisés.A la moisson finale de l’évolution de
la Terre, ce que Saint Jean décrit comme “la fin du monde” (13 :39), et est
appelée ailleurs le Jugement Dernier, les agneaux seront séparés des chèvres, et
le blé séparé de l’ivraie. Les enfants du Royaume, en ayant recherché et utilisé
les opportunités pour le développement dans le royaume physique (le “champ” du
monde), passeront vers la prochaine incarnation planétaire de la Terre,
Jupiter, dans leurs corps éthériques. Les enfants du “malin” (Matt. 13 :38), les
chèvres et l’ivraie, occuperont un satellite lunaire de Jupiter comme
retardataires qui seront néanmoins capables de rejoindre leurs frères plus
évolués s’ils changent leurs comportements et font les progrès nécessaires.Quant à ces égos à présent mûrs pour
les bonnes nouvelles des enseignements ésotériques Chrétiens, nous pouvons citer
le point de vue du Fondateur de la religion, qui il y a deux mille ans, voyait
les multitudes cherchant mais ne trouvant pas ce qu’elles cherchaient. Il disait
à ses disciples, “La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers” (Matt.
9 :37). Ainsi en est-il aujourd’hui. Ceux qui moissonnent pour la connaissance
de la science de l’esprit sont nombreux mais ils n’entendent pas la parole
juste. Le Christianisme Rosicrucien a cette parole. Max Heindel a quelque chose
à nous dire sur ce point : “ Si nous amassons les bénédictions spirituelles que
nous avons reçues, le mal est à notre porte. Donc…apportons dans le monde
physique de l’action les fruits de l’esprit semés dans nos âmes”
(Enseignements d’un Initié, page 102).L’acte de rendre grâce est toujours
approprié en lui-même et de lui-même. Il vivifie et élève le cœur, le dirige
vers la Source de tout être et doit appeler la faveur continuelle des mondes
suprasensibles, parce que, en tant que forme de déversement de soi, il est une
irrésistible invitation pour les êtres spirituels, à remplir ce vide avec les
influences divines. L’action de grâce cultive le sol de notre âme, la rendant
fertile pour les nouvelles impulsions créatives émanant de ces êtres spirituels.L’action de grâce est toujours
appropriée ; elle coupe la tendance à l’auto satisfaction ; elle fait éclater la
bulle d’estime de soi qui encourage la personne mortelle et humilie le Dieu de
Qui toutes les bénédictions coulent. L’action de grâce éclaircit un
chemin pour le Donateur de Vie. Plus que de commémorer la récolte imminente de
l’expérience en tant que sagesse et croissance de l’âme, l’action de grâce
invoque cette moisson en approfondissant la communion entre le Donateur
originel et celui qui remercie, amenant les fils et les filles de Dieu à un
accord croissant avec le Christ intérieur, et, à travers Lui, notre Père
céleste.
votre commentaire -
Saint Paul décrit le Tabernacle dans
le Désert comme une "ombre des bonnes choses à venir" (Héb. 10:1ff), un modèle
physique sur terre des réalités spirituelles dans l'âme et les mondes de
l'esprit.A première
vue, il peut sembler que le Tabernacle dans le Désert ne fut seulement qu'un
lieu de rencontre portable, comme un mobile home moderne ou une tente de
cirque.Arguant
contre un tel point de vue, on peut insister sur le fait que le Dieu Yahvé
donna directement à Moïse :1)
un plan verbal (mental) du Tabernacle2)
une description précise à la fois du Tabernacle et des objets et
meubles et3)
de la robe des prêtres qui devaient officier à l'intérieur du
Tabernacle4)
des directions détaillées pour ce projet comprenant plus des 16
derniers chapitres de l'Exode.La
Présence de Dieu, la Gloire de la Shekinah, habitait l'intérieur du Saint des
Saints si puissamment que celui qui n'était pas préparé aux vibrations élevées
d'une telle rencontre était détruit par les hautes vibrations prévalant à
l'intérieur. Ce fait symbolise également la complète régénération, la mort
apparente de la personnalité, qui survient après que l'égo soit entré dans le
silence divin du sanctuaire intérieur ou monde du ciel. En préparation à cette
entrée, le candidat se soumet lui-même au feu divin qui consume continuellement
les sacrifices placés sur l'Autel des Sacrifices se tenant devant l'entrée du
Hall de Service.Les
anciens Rabbins croyaient que le Tabernacle, qui est en forme de croix,
symbolisait le corps humain, un point de vue auquel fit écho Paul dans I Cor.
5:1-6 et clairement détaillé par l'illustration ci-dessus.Le modèle
du Tabernacle dans le Désert est essentiellement le même que le plus grand
Temple de Salomon à Jérusalem.L'Ancien
Testament relate le transport de l'Arche d'Alliance à travers le Désert vers la
Terre Promise et plus tard au Temple de Salomon. Ce récit, cependant, est de
loin davantage qu'un événement historique, il est le symbole du voyage de chaque
aspirant du désert de la vie matérielle stérile vers la terre promise de la
communion consciente avec le Dieu intérieur, une condition qui requiert que le
temple corps soit purifié et capable de recevoir en toute sécurité les hautes
vibrations de la divinité.Alors,
c'est le corps " Temple de Salomon".Le Désert
du Sinaï, et autres régions désertiques où le Tabernacle fut dressé, représente
la vive non cultivée, stérile, la vie que nous menons jusqu'à ce que nous
gravissions la montagne de l'illumination et terminions notre voyage vers la
Terre Promise.Tabernacle signifie littéralement tente, ou lieu
d'habitation temporaire. Ainsi le corps physique humain est le lieu d'habitation
temporaire de l'âme, son tabernacle terrestre, la tente de chair.La clôture
est divisée en trois sections : la cour extérieure, appelée Cour de la
Congrégation, le Tabernacle avec sa Chambre Est, et la Chambre
Ouest.La tente
ou tabernacle proprement dit mesurait 50 coudées des côtés Est à Ouest, et 100
coudées des côtés Nord au Sud. Puisque q'une coudée est basée sur la distance
entre le bout du doigt et le coude, ou environ dix huit pouces, ces images
peuvent mieux être considérées comme des mesures reliant le Tabernacle à l'être
humain qu'il symbolise.La porte
montre les couleurs bleu, écarlate et violet sur un fond blanc. Le bleu est la
couleur du Père, l'écarlate la couleur du Saint Esprit, et le violet un mélange
des deux. Le fond blanc cache le rayon doré du Christ, qui était latent à cette
époque, et après le Mystère du Golgotha (lorsque "la plénitude du Christ devait
apparaître", devint de plus en plus actif à l'intérieur de l'être humain.La clôture
avec son Autel des Sacrifices et Son Bassin de Purification est symbolique de
la vie intérieure où l'aspirant doit allumer le feu du remords pour les
mauvaises actions, afin qu'il puisse être purifié.
La
Chambre Est, ou Saint des Saints, est la "terre promise", que nous ne sommes pas
capables de pénétrer à cause de notre croissance insuffisante de l'âme, mis en
évidence par le manque de "vêtement nuptial". L'acquisition de cette robe
nuptiale requiert que nous nous donnions en service aimant, en sacrifice de soi
et dans la prière à l'homme et à Dieu, comme symbolisé par les objets de la
Chambre Est.L'Autel
des Sacrifices était maintenu continuellement brûlant par un feu d'origine
divine. Le sacrifice des offrandes brûlées montre que la première marche vers
la vie sainte est la repentance. Le chercheur de vérité moderne s'offre
lui-même en sacrifice vivant (voir Rom. 12:1). L'aspirant doit se poser
lui-même la question, "Y a t-il en moi [conscience] un feu divin qui sacrifie
les intérêts de la chair pour le bien de l'esprit ?"L'Autel
des Sacrifices était recouvert de laiton, un métal composé de cuivre et de zinc,
qui n'est pas trouvé dans la nature, suggérant que le péché est un composé de
"bonnes choses en mauvaise proportion" qui ne peut seulement être purifié que
dans le service à Dieu à travers le versement du sang, ou l'essence de vie
consacrée à l'Esprit, et la purification par le feu, ou opération de l'Esprit.
Il devrait être remarqué qu'il y avait plusieurs sortes de sacrifices
admissibles et, en général, ils étaient mangés par les Prêtres, une action qui
implique que ce que nous sacrifions n'est pas perdu ou gaspillé, mais plutôt,
nourrit la personne intérieure, fournissant la connaissance, la sagesse, la foi,
et la délivrance de la possessivité.Les quatre
cornes aux quatre coins de l'Autel étaient utilisées pour lier les sacrifices.
Notre conscience est limitée par les quatre éléments jusqu'à ce que nous
expérimentions la résurrection au-dessus des problèmes purement matériels.Il était
demandé aux Prêtres de laver leurs mains et leurs pieds et dans la Mer d'Airain,
ou Bassin de Purification, avant d'entrer dans la Chambre Sainte, sinon la mort
pouvait en résulter; c'est à dire, la consécration à des desseins pus élevés par
en "nettoyant" les motifs inférieurs ou impurs et l'adaptation à une volonté
supérieure (esprit) doit survenir avant que nous ne puissions entrer dans la
Chambre Sainte. Le Bassin d'Airain signifie Consécration, alors que
l'Autel d'Airain signifie Justification, les deux devant être accomplies
avant d'entrer dans la Chambre Sainte.Le
Tabernacle avait quatre couvertures, composées du pelage ou de la peau de trois
animaux, comprenant le sacrifice personnel. Les quatre donneurs peuvent avoir un
lien avec les quatre rivières, ou éthers, coulant de l'Eden, ou corps vital. Les
quatre manteaux peuvent aussi se référer aux gaines du physique, du vital, du
désir, et du mental inférieur à travers lesquels l'Ego, ou Esprit triple,
fonctionne. Les trois sacrifiés extérieurs viennent de source animale et la
toile visible peut représenter le sentier de l'Esprit Solaire et la condition de
la conscience humaine durant les quatre saisons : de l'Automne la conscience, de
l'Hiver la séparation d'avec la lumière, du Printemps de sa renaissance, et
l'Eté sa libération.La Chambre
Sainte pouvait seulement être pénétrée par les Prêtres, puisque ceci requérait
la connaissance, la consécration, et la pureté symbolisée par le passage à
travers la Cour Extérieure.Dans la
Chambre Est ou Sainte, il n'y avait pas de lumière mais ce qui émanait du
Chandelier à Sept Branches, qui suggère la lumière de la raison et de la
connaissance. Les sept tiges ou branches peuvent se référer aux sept Périodes
créatrices, aux sept planètes, aux sept Esprits devant le Trône, aux sept jours
de la semaine, et autres septénaires. Le chandelier était toujours maintenu
allumé avec de la pure huile d'olive. Sur les branches du chandelier il y avait
des boutons en forme d'amandes. Le mot Hébreux pour amande, shaked,
signifie hâter. Ainsi les amandes suggéraient le développement hâté par
un service aimant, sacrificiel menant à l'illumination.Le pain
est le produit du travail et les douze pains suggèrent les douze heures de
travail du jour, les douze mois de l'année où l'on travaille, les douze tribus
d'Israël, et les douze qualités de l'âme devant être développées par le service
aimant à nos compagnons.Chaque
jour de Sabbat ces pains étaient changés, les anciens étant utilisés par les
prêtres, et l'encens était brûlé en mémoire du pain.Seulement
l'encens préparé selon une formule spéciale était utilisé. L'élévation des
vapeurs d'encens à l'intérieur du tabernacle était accompagnée de la montée des
prières de ceux qui étaient à l'extérieur de la Cour de la Congrégation. Le
Tabernacle symbolise le pouvoir spirituel, la sagesse et l'amour.Le voile
devant le Saint des Saints pouvait être franchi une fois par an, et seulement
par le Grand Prêtre, indiquant que l'Ego ne demeure pas constamment dans le
royaume de l'esprit mais doit aller dans le monde pour expérimenter l'école de
la vie.Les
silhouettes des deux Anges sur le voile rappellent au candidat que la pureté,
telle qu'elle est possédée par les anges, est nécessaire avant de pouvoir
passer dans la partie la plus intime du sanctuaire. Comme le cite une des
Béatitudes, "Bienheureux sont les cœurs purs, car ils verront Dieu". Le
sanctuaire est également le Nouvel Eden où nous ne pouvons re-venir que lorsque
nous avons restauré l'harmonie avec Dieu, qui inclut le parfait mélange des
aspects féminins et masculins, symbolisés par les deux anges. La loi de Dieu
requiert que la tête et le cœur soient équilibrés.Dans le
Saint des Saints se trouve l'Arche d'Alliance, contenant les Tables de la Loi,
le Pot d'Or de la Manne, et le Rameau d'Aaron qui a bourgeonné. Aucune lumière
extérieure n'était fournie; c'est à dire, on entre ici seulement lorsque l'on
a développé la lumière intérieure, la Lumière qui illumine chaque homme qui
vient au monde.Les Tables
de la Loi sont l'emblème de la vérité occulte que Dieu écrit ses lois dans nos
esprits et dans les tablettes de chair de nos cœurs. Puisque les lois divines en
tant qu'archétypes sont déjà écrites dans notre mental supérieur, nous ne
pouvons jamais les briser sans conséquence parce que nos pensées et actions sont
prises à témoin par le Voyeur intérieur, notre propre juge. Les Tables de la Loi
à l'intérieur de l'Arche suggèrent que l'Amour de Dieu est plus grand que la
Loi extérieure ou ses légistes.Dans le
Pot d'Or se trouvait la Manne, nourriture de l'âme qui doit être recueillie
quotidiennement. Paul se réfère à cette nourriture de l'âme lorsqu'il dit que
"bien que l'homme extérieur périsse, cependant l'homme intérieur est renouvelé
jour après jour". Lorsque nous vivons de façon responsable le moment présent,
persistant patiemment à bien faire, nous travaillons vers une auto
régénération. Le mot manna correspond à manas ou esprit. Ainsi
l'homme, le penseur ou porteur d'esprit, ou manne, désigne l'esprit humain ou
Ego, le JE SUIS. Ce JE SUIS est aussi le Christ, la véritable Manne, le pain de
Vie qui descend des cieux (Jean 6:33-35). Notons que la Manne à l'intérieur de
l'Arche était préservée et jamais changée.Le Pot
d'Or suggère le Vêtement Nuptial dont il est question dans Matthieu 22:12-13.
Dans Initiation Ancienne et Moderne, Max Heindel écrit que dans l'ancien
temple des mystères, il était requis que "par le service l'aspirant devrait
développer à l'intérieur de lui-même et autour de lui-même une autre lumière, le
"vêtement nuptial" d'or, qui est aussi la lumière Christ du Corps de l'Ame. Par
des vies de service cette glorieuse substance de l'âme remplit graduellement
son aura entière jusqu'à ce qu'elle s'enflamme de lumière dorée. Tant qu'il n'a
pas développé cette illumination intérieure, il ne peut entrer dans la zone
sombre du second Tabernacle, comme est souvent appelé ce Lieu le plus Saint"
(p.42). L'éther lumière qui compose largement ce corps de l'âme émet une
radiance dorée.Le Rameau
d'Aaron est symbolique des pouvoirs de l'homme régénéré en qui la force de vie
est montée le long de la moelle jusqu'à la tête ou Saint des Saints. A nouveau,
citons Max Heindel : "La baguette du magicien, la sainte lance de Parsifal le
roi du Graal, et le Rameau bourgeonnant d'Aaron sont des emblèmes de cette
force créatrice divine qui fait des merveilles d'une nature telle que nous les
appelons miracles" (IAM, p44).Le siège
de Grâce au sommet de l'Arche est placé au-dessus des Tables de la Loi,
indiquant que l'amour de Dieu maîtrise et surpasse la Loi. Lorsque l'humanité
tomba dans la conscience matérielle, les Chérubins gardèrent l'Eden éthérique et
son secret de vie éternelle avec une épée enflammée. Plus tard, la porte du
Temple de Salomon dépeignait un Chérubin tenant une fleur, un symbole de
pureté, rappelant à l'aspirant que le sentier des cieux est le sentier de la
pureté créatrice, et aussi que la réalisation de la conscience du Nouvel Eden
requiert la floraison des qualités de l'âme développées en mêlant les forces du
cœur et de la tête.Vu d'en
haut, le Tabernacle présente la figure d'une croix, faite en traçant une ligne
de l'Arche à l'Autel des Sacrifices, et une ligne du Chandelier d'or à l'Autel
des pains de Proposition. Cette "ombre des choses à venir" pointe vers ce temps
futur où les cœurs et les esprits humains seront pleinement infusés de la vie
et la lumière Christ.
votre commentaire -
Alors que l’incapacité physique de cécité
est sans aucun doute une grande affliction, il y a une cécité qui a un effet
plus nuisible sur ceux qui en souffrent : cécité du cœur.Un ancien proverbe dit :"Il n’y a de plus grand aveugle que celui qui ne veut pas
voir". Chaque grande religion a apporté à son peuple, pour laquelle elle fut
donnée certaines vérités vitales nécessaires pour leur évolution, et le Christ
Lui-Même nous dit que la vérité nous rendra libres.Beaucoup de ces sublimes vérités
contenues dans les enseignements Chrétiens ont, pourtant, été assombries par les
croyances et dogmes avec lesquels les différentes sectes et cultes se sont
satisfait eux-mêmes. Ils engagent un ministre, et le chargent du devoir de leur
expliquer la vérité de la Bible, mais sa langue est nouée par la foi en cette
confession particulière ; il est interdit sous peine de disgrâce publique et de
renvoi de publication ou de prédication toute chose qui n’est pas en accord
strict avec cette sorte particulière de religion désirée par ceux qui lui paient
son salaire.Chaque ministre reçoit une paire de
lunettes, colorées selon la croyance particulière qu’il représente, et un
malheur l’afflige si même il ose regarder la Bible sans ces bésicles sur son
nez ; agir ainsi signifie la ruine financière et l’ostracisme social que très
peu sont assez courageux pour affronter. Aussi longtemps que le ministre porte
ses lunettes dénominatives il n’y a pas de danger. Mais quelquefois il arrive
qu’un d’entre eux ôte ces lunettes, soit à dessein, soit par accident. Il peut
être d’une nature aventureuse et avoir d’une certaine manière le sentiment qu’il
y a quelque chose à l’extérieur de sa sphère particulière de vision, ou il peut
avoir malencontreusement égaré ses verres. Mais, dans l’un ou l’autre cas, s’il
trébuche sur la vérité nue dans la parole de Dieu, il devient malheureux.L’auteur a parlé à un nombre de
ministres qui ont confessé être devenus conscients de certaines vérités mais
n’osant pas les prêcher le faire attirerait sur eux la colère de leur
congrégation en perturbant les conditions établies. Et ceci ne doit pas être mis
en doute, même le Roi Jacques, qui fut un monarque et un autocrate, avertit les
traducteurs de la Bible de ne pas la traduire de telle manière que la nouvelle
version perturbe les idées établies ; parce qu’il savait que si de nouveaux
points de valeur étaient introduits, il y aurait une controverse entre les
défenseurs des anciennes et nouvelles idées, et qui résulterait sans doute en
guerre civile.La grande majorité est toujours
prête ) sacrifier la vérité dans le but de la paix ; en conséquence nous sommes
limités aujourd’hui en dépit de notre fière liberté, et peu importe combien
aiguisée soit notre vue physique,Nombreux parmi nous sont aveuglés
par une écaille si opaque qu’elle obscurcit presque entièrement leur vision
spirituelle. Mais en dépit de toute chose la vérité ressort, parfois dans les
endroits les plus inattendus, comme l’extrait suivant le montrera. Ceci résonne
davantage comme les réflexions d’un Mystique que les écrits d’un ministre
Presbytérien limité par la doctrine redoutable de prédestination et d’obligation
des âmes au feu éternel de l’enfer, où d’horribles tortures sont endurées pour
l’éternité, même par les enfants une longue période, qui ont été ainsi
prédestinés à souffrir pour l’éternité par leur créateur.Il a été écrit par J.R. Miller,
l’œuvre bien connue Divine Philadelphie, et c’est une autre indication sur le
fait qu’un sixième sens se développe lentement, souvent, comme il est dit, dans
les endroits les plus imprévus, détruisant une croyance avec des faits mystiques
et la connaissance. Le Révérend Miller dit :"Chacun de nous jette une ombre.
Là s’accroche à nous une sorte de pénombre—quelque chose d’étrange,
d’indéfinissable—que nous appelons influence personnelle, qui a son effet sur
chaque autre vie sur laquelle elle tombe. Elle vient avec nous où que nous
allions. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons avoir quand nous sommes
étendus à côté d’un vêtement. C’est quelque chose qui se déverse toujours de
notre vie, comme la lumière d’une lampe, comme la chaleur d’une flamme, comme le
parfum d’une fleur.Un jour quand le Christ était seul
avec Ses disciples, il leur demanda :"Qui les hommes disent-ils que Je suis ?"
Et ils répondirent et dirent, "Certains disent que Tu es Elie, d’autres,
Jérémie, et certains disent un des prophètes". Et le Christ leur demanda :"Mais
qui dites-vous que Je suis ?"et Pierre répondit, "Tu es le Christ, le Fils du
Dieu Vivant". Il avait découvert la vérité, il avait vu le Christ.Et la réponse du Christ vint
rapidement :"Béni sois-tu, Simon Pierre, car la chair et le sang ne se sont pas
révélés à toi, mais mon Père qui est dans les cieux, et à toi Il donnera les
clefs pour le royaume des cieux et de l’enfer".Ici la religion matérialiste, si a
si souvent rabaissé l’Art et son service, peut seulement voir une clef
matérielle, et donc nous trouvons des peintures où Pierre se tient debout avec
une énorme clef dans la main. Mais le mystique trouve dans cet événement, que
les disciples furent enseignés sur une grande vérité en Nature, la vérité de la
Renaissance.Par la clef de l’Initiation, ce
mystère fut déverrouillé et les portes du ciel et de l’enfer furent ouvertes
pour leur montrer l’immortalité de l’Esprit et que nous retournions vers cette
sphère d’action pour apprendre de nouvelles et plus grandes leçons vie après
vie, tout comme un enfant apprend ses leçons à l’école jour après jour.Si la renaissance n’était pas un
fait en nature, le retour des esprits défunts tels que Jérémie, Elie, et
d’autres, dans le corps de Jésus vivant alors, aurait été une absurdité, et il
aurait été du devoir de Jésus, en tant que Maître de Ses disciples, de leur
expliquer que de telles idées étaient ridicules. Au lieu de cela, Il encourage
le sujet à découvrir la profondeur de leur discernement et demande "qui alors
dites-vous que Je suis ?"Et quand la réponse vient montrant
qu’ils discernent en Lui quelqu’un au-delà des prophètes, au-delà de la race humaine—le Christ, le Fils du Dieu Vivant—Il perçoit qu’ils sont prêts pour l’initiation qui détermine la question de la renaissance au-delà de toute controverse dans l’esprit du disciple.Aucune somme de livres, de
conversations ou explications, ne peut jamais fixer ce point au-delà de toute
possibilité de doute. Le candidat doit connaître par lui-même. Par conséquent,
dans les écoles des Mystères d’aujourd’hui, après que la première initiation ait
ouvert le monde invisible, il lui est donné l’opportunité de se répondre à
lui-même concernant la renaissance, il lui est montré un enfant qui est
récemment passé hors de son corps. Compte tenu de ses jeunes années il renaît
rapidement, probablement dans une année après la mort. Le nouvel initié regarde
cet enfant jusqu’à ce que finalement il entre dans la matrice de la mère pour
émerger comme enfant nouveau-né à nouveau.La raison pour qu’il observe un
enfant de préférence à un adulte est que ce dernier reste hors de sa vie
physique approximativement une centaine d’années, alors que le jeune enfant a
une nouvelle incarnation en très peu d’années ; quelques-uns uns trouvent même
un nouvel environnement après quelques mois et naissent en l’espace d’une année.Durant ce temps, le nouvel initié a
aussi des opportunités d’étudier la vie et les actes de ceux qui sont en
purgatoire et dans le Premier Ciel, qui sont le ciel et l’enfer dont la Bible
fait référence. Ce fut ce que le Christ aida Ses disciples à réaliser : voir et
connaître. Sur le roc de cette vérité l’Eglise fut fondée, car s’il n’y avait
pas de renaissance il ne pourrait y avoir de progrès évolutionnaire et en
conséquence tout avancement serait une impossibilité.Mais ce qu’est alors le chemin de
la réalisation, est la grande question et pour ceci il est et ne peut être
qu’une seule réponse—le développement du sixième sens au moyen duquel le
Mystique découvre cette ombre immortelle dont le Révérend Miller nous a parlé.
Nos propres vies passées et les vies de nos contemporains ont été projetées sur
l’écran du temps sont là, prêtes à être lues à tout moment lorsque nous
construirons nos sens pour que nous puissions les lire.La lumière électrique concentrée à
travers une lentille stéréoptique projette une image brillante d’un poli
approprié quand il fait noir, mais laisse une marque non visible lorsque les
rayons du soleil frappent l’écran. Nous aussi, si nous voulons lire le rouleau
Mystique de notre passé, devons apprendre à immobiliser nos sens pour que le
monde extérieur disparaisse dans les ténèbres. Puis, par la lumière de l’esprit,
nous verrons les images de notre passé prendre la place du présent.Cette ombre vue par le Pasteur
Miller autour du corps est analogue à la photosphère, ou aura du Soleil et des
planètes. Chacun de ces grands corps a une telle ombre invisible, c’est à dire,
invisible sous des conditions ordinaires. Nous voyons la photosphère du Soleil
quand l’orbe physique est obscurcie durant une éclipse, mais aucun autre
moment ; il en est ainsi avec cette ombre ou photosphère de l’homme : lorsque
nous apprenons à contrôler notre sens de la vue pour que nous puissions regarder
l’homme voir se forme physique, alors cette photosphère ou aura peut être vue
dans toute sa splendeur, car les couleurs de la terre sont monotones en
comparaison avec ces feux spirituels vivants qui entourent chaque être humain.Le fantastique jeu brillant de
l’Aurore Boréale nous donne une idée de la façon dont cette photosphère ou
ombre agit : elle est en incessant mouvement, des flèches de force et de flamme
sont constamment projetées de chaque part, mais particulièrement actives autour
de la tête ; et les couleurs et teintes de cette atmosphère aurique changent à
chaque pensée ou mouvement.Cette ombre est seulement
observable à ceux qui ferment leurs yeux à toutes les visions terrestres, qui
ont cessé de se soucier de l’éloge ou du blâme des hommes, mais regardent
seulement vers leur père céleste ; qui sont véritablement prêts et veulent
confirmer la vérité et la vérité seule ; qui voient avec le cœur et voient dans
les cœurs des hommes qu’ils peuvent découvrir par ceci le Christ, le Fils du
Dieu Vivant.Non que cette chose qui ainsi nous
entoure d’une ombre, s’éteigne lorsque le soleil de vie a cessé de briller dans
le corps physique ; loin de là. Elle est le vêtement resplendissant de l’esprit
humain, obscurci pendant l’existence physique par l’opaque vêtement de chair et
de sang. Lorsque John L. Mc Creery écrit sur ses frères qui ont trépassé,
que,Ils n’ont qu’ abandonné leur robe
d’argilePour mettre un vêtement brillant
Il est incorrect. Leur vêtement est
réellement "brillant", mais ils ne le déposent pas à la mort. Il serait plus
correct de nous concevoir nous-mêmes comme revêtant un vêtement d’une
substance-âme intensément brillante qui est cachée par un sombre et terne
"manteau de peau", un corps physique. Lorsque nous laissons celui-là, la
magnifique maison des cieux dont nous parle Paul (2Cor.5) devient notre
habitation de lumière normale c’est le soma psuchikon ou corps de l’âme
(mal traduit par corps naturel dans 1 Cor.15 :44) dans lequel nous
rencontrerons le Seigneur à Sa Venue, car "la chair et le sang", tels que nous
les utilisons à présent, " ne peuvent hériter du Royaume de Dieu".Il y a une grande différence dans
ces émanations auriques observées par le Révérend Miller, en fait, il y a autant
de différents types auriques que de gens. Le jeu des couleurs n’est jamais le
même. Si nous étions en train de regarder le lever et le coucher de soleil
toute la vie, nous ne trouverions jamais exactement deux semblables en couleurs,
effets de nuages etc. Similairement, lorsque nous regardons le jeu des émotions
humaines telles que révélées dans l’aura, il y a une infinie variété même dans
la même personne quand elle est placée en postions et conditions identiques à
différents moments.Dans un sens, tous les couchers de
soleil sont semblables ; certaines personnes ne voient aucune différences, mais
pour l’artiste le jeu varié des couleurs est parfois effectivement pénible dans
son intensité. Quelques-uns peuvent aussi voir le nuage aurique lumineux mais
avec une vague appréciation de son importance. Mais lorsque le Christ regarde
les combats Prométhéens de la pauvre humanité aveugle, quel prodige qu’il crie,
"Jérusalem, Jérusalem, comme souvent J’aurais voulu te rassembler sous mes
ailes !"A moins que nous soyons préparés à
devenir "hommes de peine", nous n’aspirerons pas à l’extension de la vue qui
rend capable son possesseur de pénétrer l’opacité du corps révélant de ce fait
l’âme, car dès lors nous sommes limités à porter les fardeaux de nos frères en
plus du nôtre. Mais quiconque devient un serviteur a avec toute la peine
aussi une joie et une paix qui dépasse toute compréhension.Lorsque nous avons ouvert nos yeux
spirituels pour voir cette vision céleste, le Christ a l’intérieur du cœur des
hommes, il y a d’autres étapes qui nous attendent le long du sentier. Quand nous
fermons nos oreilles à une foule résonnante et vocifératrice, aux querelles des
hommes à propos de ceci et de cela, et à autre chose de non essentiel, lorsque
nous avons appris que les credos, les dogmes, et toutes les opinions terrestres
sont sans valeur, là il y a une seule voix dans l’univers digne d’être entendue,
la voix de notre Père, qui parle toujours à ceux qui cherchent Son visage, alors
nous serons capables d’entendre le Chant des Sphères, dont il est parlé dans
l’immortel Faust dans les mots inspirés :Le Soleil entonne Son ancien chant
Rival chant au milieu de ses fraternelles
sphèresDans Sa course prédestinée Il se dépêche
Dans le chemin étourdissant à travers les ans.
Comme dans le cas de la photosphère
du Soleil qui n’est seulement vu que lors de l’éclipse quand l’orbe physique a
été obscurcie, ainsi il en est de même avec le Chant des Sphères—il n’est
entendu que lorsque les autres sons ont été réduits au silence, car c’est la
voix du Père. Et dans cette sublime harmonie des sphères les notes dominantes de
Sagesse, Force et Beauté se répercutent à travers l’Univers entier, et dans ces
vibrations nous vivons, bougeons et avons notre existence. L’Amour divin se
déverse sur nous dans une mesure non comptée à travers chaque corde cosmique
pour encourager le déprimé et pousser le paresseux."Deux moineaux ne sont-ils pas
vendus pour un sou ? et un d’entre eux ne tombera à terre sans votre père…vous
êtes de plus grande valeur que beaucoup de moineaux." "Venez à moi vous qui
êtes faibles et lourdement chargés," demeurez auprès du grand cœur cosmique du
Père. Sa voix réconfortera et renforcera l’âme. Chaque année et chaque âge ce
grand chant cosmique change. Chaque vie nous apprenons à chanter un nouveau
chant. Dieu en tout et à travers tout réalise Ses Miracles dans la nature et
dans l’homme.Nous sommes habituellement sourds à
la magie forgée par le bruit silencieux de la parole divine, mais si nous
apprenons à entendre, nous percevrons la véritable proximité de Notre
Père, plus près que nos mains et nos pieds. Nous saurons que nous ne sommes
jamais seuls, jamais hors de Sa surveillance aimante.Comme le Soleil et les planètes
donnent à la fois lumière et son, ainsi l’homme a sa note dominante de lumière
et de son. Dans la moelle brûle une lumière comme la flamme d’une bougie, mais
elle ne brûle pas durablement, tranquillement et silencieusement ; elle palpite,
et en même temps elle émet un son qui varie de la naissance à la mort et peut
n’être jamais le même. Comme elle change, aussi nous changeons, car ce son est
la note dominante de l’être humain. En elle est exprimée ses espoirs et ses
peurs, ses chagrins et ses joies tels qu’ils ont été développés dans le monde
extérieur, car ce feu est allumé par l’archétype du corps
physique.L’archétype est une sphère vide,
mais en émettant une certaine note, il attire à lui-même toutes les concrétions
physiques que nous voyons ici en tant que ses manifestations—le corps que nous
appelons homme. Dans cette flamme résonnante le plus grand nombre de nerfs du
corps humain ont leur racine et leur origine. Cet endroit est le point vital en
l’homme, le siège de vie, le noyau de l’ombre dont nous parlait le Pasteur
Miller.Lorsque nous trouvons ce point,
nous avons presque atteint le cœur de l'homme. Pour atteindre ce point suprême,
d’autres étapes sont nécessaires ; pourtant, nous sommes habituellement si
absorbés par nos propres intérêts, sans égard pour les intérêts et soucis des
autres gens, que nous sommes centrés sur nous-mêmes. Ceci doit être dépassé ;
nous devons apprendre à enterrer nos propres chagrins et joies, à réprimer nos
propres sentiments, car tout comme la lumière du soleil cache la photosphère, et
le corps physique opaque de l’homme voile la beauté de l’atmosphère aurique,
ainsi nos propres sentiments, nos émotions et intérêts personnels nous rendent
insensibles aux sentiments de nos compagnons.Lorsque nous avons appris à
immobiliser la sensation de notre propre cœur, à rapetisser nos propres peines
et joies, nous commençons à sentir le battement du grand cœur Cosmique, qui est
à présent en travail pour amener de nombreux fils à la gloire.Les douleurs d’enfantement de
notre Père-Mère dans les Cieux sont ressenties uniquement par le Mystique dans
ses instants les plus élevés et les plus sublimes, quand il a entièrement
maîtrisé les gémissements égoïstes de son propre cœur, car c’est le plus fort et
le plus difficile ennemi à maîtriser.Mais lorsque cela a été accompli,
il ressent, comme il l’a été dit, le Grand Cœur de notre Père dans les Cieux.
Ainsi étape par étape nous approchons la Lumière, même le Père des Lumières en
Qui il n’y a aucune "ombre".Qu’il soit bien clair que ceci peut
être une marque de quelque accomplissement pour devenir capable de voir
"l’ombre" ; ceci peut marquer une plus grande étape dans la réalisation pour
devenir capable d’entendre "la voix dans le silence" ; mais au-delà de toute
chose, efforçons-nous de sentir les battements de cœur de nos compagnons, pour
faire de leurs peines les nôtres, pour nous réjouir de leurs réalisations et
pour les guider vers le sein la poitrine de notre Père pour la paix et le
réconfort.
votre commentaire -
La femme était assise dans la chambre
obscure et pleurait doucement entre ses mains. Si elle avait pleuré un peu plus
fort cela aurait réveillé son mari et le bébé. Ils voulaient savoir pourquoi
elle pleurait, et elle ne pouvait pas mettre en mots ce pourquoi elle ressentait
cette grande pression de larmes. Une partie de cela était les désappointements
que la vie lui avait continuellement apportés, mais pire était le
désappointement qu'elle avait apporté elle‑même. Rien n'avait tourné comme elle
l'avait espéré. Rien. Et maintenant elle avait une peur terrible que toute sa
vie cela continue de la même manière. Aucune des vérités spirituelles auxquelles
elle avait cru si longtemps n'avait oeuvré pour elle. Elle ne faisait aucun
progrès spirituel. Elle était piégée dans la peine et la terreur des
circonstances qui avaient fait sa vie. Elle n'avait pas de temps pour méditer.
Elle ne servait pas pour pouvoir mériter une illumination spirituelle. Son mari
qui lui avait parlé une fois de façon si compréhensive à propos de leurs idéaux
mutuels les avait oubliés depuis longtemps. Il travaillait et dormait. Avait‑il
jamais laissé échapper la vision des débuts ? Elle ne le savait pas. Cela
faisait si longtemps qu'ils s'étaient parlé l'un à l'autre. Ils étaient des
étrangers vivant côte à côte. S'aimaient‑ils l'un l'autre ? Il y avait
maintenant peu d'échange d'affection entre eux. Ils étaient pris par la monotone
routine de la simple vie, payant les factures, essayant de
progresser.Elle pleurait de plus en plus,
convulsivement, mais elle étouffait le bruit pour qu'il ne
puisseêtre entendu. Languissant, priant,
voulant vivre spirituellement rien de cela ne réussissait.S'il y avait seulement eu un maître
pour l'aider.Il n'y avait rien. Elle avait espéré
qu'il y aurait quelqu'un pour la guider, pour lui parler de ses erreurs, pour
lui montrer le chemin. Tous les livres qu'elle avait lus avaient promis que le
maître viendrait vers le chercheur sincère, mais rien n'était venu à elle bien
qu'elle ait pleuré, prié et langui.Elle avait arrêté de lire les livres,
et ses prières et ses méditations étaient moins fréquentes, bien qu'elle les
ait, de façon épisodique, continuées au fil des ans‑espérant toujours qu'un jour
le miracle arriverait. Un maître viendrait et avec lui la force pourrait
reprendre.Elle se mordit les lèvres et les
pleurs torturants cessèrent. II n'y avait plus de larmes à couler. Elle se
sentait stérile et vide. Elle était au‑delà du point de désespoir. D'une manière
ou d'une autre, tout ceci devait être de sa faute. Sa tête était fatiguée, et le
chagrin amer si grand qu'elle ne pouvait percevoir quelles avaient été ses
fautes.Alors elle dut tomber endormie dans sa
chaise. Elle était sûre de ceci plus tard. Mais à ce moment elle était ignorante
de sa chute. Le rêvefut éclatant, et lui fit plus de mal que toutes les douleurs
qu'elle avait eues avant. Elle était seule. Oh, tellement seule. Elle marchait
dans un désert vide. Le sable piquait ses pieds et la chaleur du Soleil la
martelait impitoyablement. Loin, loin devant elle était certaine qu'il y avait
une oasis fraîche, et à son ombre attendaient le confort et la paix et des amis
pour l'aider. Cependant, peu importe de quelle façon elle s'efforçait de pousser
en avant le sable collé à son dos, et elle allait nulle part.Déconcertée, elle cria, "N'y a t‑il
personne pour me sauver ? Personne pour m'aider?"De quelle part une voix profonde
répondit, "Pour être sauvé on doit sauver en premier. Pour être aidé, on doit
d'abord aider".Elle pleurait sans comprendre, mais il
n'y avait plus de voix. Elle savait qu'elle devait continuer ou périr sous la
chaleur. Elle luttait et comme elle s'avançait ; elle devint consciente qu'à ses
pieds où elle n'avait rien remarqué auparavant, se tenait un enfant lui tendant
la main. Les petits bras de l'enfant la tenaient bon, et elle connut un moment
d'irritation qu'il soit là.Elle se sentit aussi en colère. Cela
lui prit toute sa force pour bouger, et ici il y eut un bébé accroché
péniblement à son dos. Pendant un instant elle essaya d'avancer et de le laisse
là. Prise d'une poussée de folie, elle se mut en avant de quelques pas et le
laissa en arrière, mais comme elle se libérait sa conscience la dérangeait.
L'enfant mourrait, et serait à blâmer. C'était son devoir, elle le savait. Elle
devait porter l'enfant avec elle. Ceux qui attendaient à l'oasis sauraient d'une
manière ou d'une autre si elle ne l'avait pas fait, et ils en seraient
contrariés. Sans amour, sans sympathie, seulement parce qu'elle le devait, elle
revint sur ses pas et releva l'enfant. Il l'alourdissait comme elle s'en était
douté. Il rendit la marche plus difficile, et l'enfant n'était ni tranquille ni
reconnaissant, mais se tortillait et se roulait dans ses bras rendant leurs
progrès diffciles. Elle voulait continuer par elle‑même. Aux gémissements du
bébé elle ferma son mental. "A l'oasis ils me récompenseront pour cette gêne",
se consolait‑elle. Mais elle ne donna aucun réconfort au bébé.
Il sembla enfin qu'elle pouvait voir
le faible contour des arbres. Finalement elle fut plus près. Cela rendit ses pas
plus rapides bien qu'à présent elle haletait dur pour respirer. Alors elle
trébucha sur l'homme. Le sable coupait ses lèvres, et meurtrissait ses jambes et
ses bras. Il brûlait ses yeux et elle était aveuglée. Le bébé se détachait de
son emprise et pleura plus fort. Pendant un moment elle pleura seulement de
fureur. Sa force était presque envolée. Si elle n'avançait pas encore une fois
elle ne pourrait jamais le faire.
Elle se frotta les yeux et en ôta le
sable. Elle ramassa le bébé hurlant et le poussa elle‑même à ses pieds. Alors
elle réalisa brusquement: elle ne pouvait pas laisser l'homme. Bien qu'elle ne
puisse le voir clairement à travers la brume qui s'était installée devant ses
yeux, elle savait qu'il avait mal et qu'elle devait l'aider. Elle devait le
laisser se pencher sur elle l'amener aussi d'une façon ou d'une autre à l'oasis.
Il n'y avait pas d'amour, ni pitié dans son geste. Ils la récompenseraient à
l'oasis. C'était la seule motivation qu'elle connaissait, et elle le traîna
derrière elle. Avec son poids contre elle, elle le stabilisa sur ses pieds et le
trimbala à moitié contre elle. C'était comme s'il était dans le coma car il ne
l'aidait ni ne l'entravait. II ne le pouvait pas. Il bougeait mécaniquement
comme elle le traînait, et le bébé pleurait encore, lui crispant les nerfs. Elle
avança encore et encore, et puis s'effondra dans le sable. Avant de perdre
conscience, elle connut un moment de regret :"J'ai échoué. Trop méchante je n'ai
pu amener le bébé et l'homme là et les sauver".Ce fut sa dernière pensée consciente.
Elle se réveilla et se réalisa qu'elle se trouvait sous un palmier. De l'eau
fraîche bouillonnait dans une source proche. Elle était à l'oasis. Tout près
étaient le bébé et l'homme, tous deux encore inconscients. La voix parla à
nouveau. Elle ne vit personne, mais savait qu'il y avait des Présences
proches.
La voix dit : "Tu as été amenée ici
seulement parce que tu as eu une bonne pensée avant de t'effondrer". Elle
réfléchit et se souvint qu'au dernier moment elle avait ressenti un réel regret
que le bébé et l'homme soient perdus avec elle.
La voix continua " Le devoir fait sans
amour est une pièce sans valeur et n'achètera pas l'illumination et la
spiritualité". Il n'y avait aucune accusation dans la voix, seulement un état de
fait. Elle avait été jugée, elle savait. C'était l'histoire de sa vie. Elle
avait toujours fait son devoir, mais c'était dans la douleur et la lutte. Il
n'avait eu aucune joie en cela. Elle avait cherché sa propre illumination
spirituelle. Elle avait peu pensé aux autres.
La voix parlait, "Bien, là gisent le
bébé et l'homme. Veux‑tu t'occuper d'eux et leur donner la vie ? Ou veux‑tu les
laisser mourir là de ta propre négligence ?
Alors, étrangement, le sable mordant
et le linceul de chaleur cessèrent de la troubler. Ses yeux se clarifièrent.
Elle connaissait le bébé et l'homme. C'était son enfant, son mari. Elle savait
les années de devoir qu'elle leur avait donné, mais ils avaient eu des années de
négligence.Elle comprenait tout ceci si
clairement maintenant. On ne progressait pas par miracles. On marchait lentement
en faisant les choses routinières de la vie. On faisait la vérité en la vivant
dans un tel chemin.L'ancien devoir fait sans amour, sans
compassion, était sans valeur. Pire, il était coupable !Elle se remit elle‑même sur pieds et
alla vers la source et apporta de l'eau à l'enfant et à l'homme. Des larmes
coulaient de ses yeux‑non pour elle‑même, mais pour l'enfant épuisé et l'homme
infirme. L'enfant avait été épuisé par manque d'amour joyeux, l'homme rendu
infirme parce qu'elle ne lui avait jamais donné de tendre compréhension et
marché réellement à son côté.Des larmes de remords piquaient ses
joues. Le bébé ouvrit les yeux et son visage se mit à sourire. L'homme soupira
et tendit sa main vers elle.Elle ouvrit les yeux. Elle était dans
sa propre chambre sombre. Son mari était endormi sur le lit. Elle se pressa vers
la chambre contiguë, et le bébé dormait tranquillement.Chaque scène du rêve était vive sur
elle. Elle comprenait à présent. "J'essaierai. J'essaierai", promit‑elle. Elle
n'avait pas été seule. D'une certaine façon une sagesse en elle lui disait
qu'elle tomberait et trébucherait et ferait des erreurs qu'elle regretterait,
mais à la fin elle saurait que ce n'est pas pour son propre progrès qu'elle
devait s'irriter, c'est comment elle devait bien servir dans l'amour joyeux ceux
qui lui sont proches.Quant au maître‑le rêve lui avait
donné la foi. Lorsqu'elle avait besoin d'aide, il y aurait d'autres rêves. Elle
était certaine de cela maintenant. Tant qu'elle serait véritablement capable
d'appliquer la vérité, alors la vérité lui serait donnée. Tant qu'elle vivrait
honnêtement dans la lumière, ainsi la lumière en elle
croîtrait.C'était son égoïsme erroné qui avait
maintenu des chaînes à ses pieds comme ses pieds s'étaient sentis enchaînés dans
le désert qu'elle avait vu en rêve. Elle se pencha pour embrasser l'enfant
endormi, et puis alla au lit. Dans son sommeil, bien qu'il ne sentit pas le
changement, son mari tendit ses bras vers elle, et elle se glissa en eux pleine
de reconnaissance.
votre commentaire